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Critiques de Sara Schneider (78)
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Les enfants d'Aliel, tome 5 : Ciel de cendres

Quand j’arrive au terme d’une série, j’ai toujours plusieurs sentiments un peu contradictoires qui s’éveillent : la joie d’arriver au bout et de connaître le fin mot de l’histoire, la tristesse de quitter les personnages (surtout si j’ai adoré les différents tomes) et la peur. Pourquoi la peur me direz-vous ? Eh bien parce que je crains que la fin ne soit pas à la hauteur du reste de la série et que je sois un peu déçue. Ces sentiments sont d’autant plus décuplés quand il s’agit d’une série qui me tient particulièrement à cœur et c’est le cas ici.



Mais je vous rassure tout de suite, cette fin est grandiose, palpitante, passionnante, haletante, et vous pouvez continuer la liste avec tous leurs synonymes. L’autrice nous a tenus en haleine durant quatre tomes pour nous conduire vers un cinquième opus qui est tout simplement l’apothéose de tout ce que nous avons lu jusque-là. Elle a maitrisé son récit du début à la fin, nous faisant passer par toutes les émotions et par bien des rebondissements, ce qui ne pouvait que ravir les lecteurs.



Tout le fil rouge autour d’Aliel et d’Orga va donc arriver à son terme ici. Le tourbillon dans lequel nous avons été emportés depuis le premier tome ne va faire que s’accélérer pour nous amener au grand final, un grand final qui vous marquera et dont vous ne sortirez pas indemnes. Pourquoi ? Parce que ce tome est encore plus sombre que les précédents et que les personnages vont vivre bien des événements qui les changeront à jamais.



J’avais imaginé beaucoup de choses pour ce final, mais j’étais extrêmement loin de ce que l’autrice nous réservait. J’ai été surprise du début à la fin et autant dire que j’ai tremblé tout du long, tellement je craignais le pire pour les héros. Je suis passée par toutes les émotions : entre la joie, la peur et la tristesse. Impossible de rester impassible face aux événements que nous découvrons ici tellement nous sommes pris dans l’histoire.



Du côté des personnages, ils vont tous encore beaucoup évoluer durant ce tome pour atteindre une maturité et un niveau assez impressionnant. J’ai adoré les suivre tout au long de cette série et je me suis fortement attachée à eux. Nous en aurons vécu des situations à leurs côtés… De quoi, être un peu nostalgique devant cette page qui se tourne et qui met un point final à cette histoire passionnante et extrêmement originale.



L’autrice aura su tenir son fil rouge de bout en bout et le développer de façon palpitante jusqu’à la fin. De ce fait, cette série restera à part dans mon cœur parmi les ouvrages de fantasy et je suis heureuse d’avoir pu faire tout ce bout de chemin avec les enfants d’Aliel.



En bref, si vous n’avez toujours pas découvert cette série, je ne peux que vous conseiller chaudement de la commencer au plus vite. Ne passez pas à côté de ce bijou dans le monde de la fantasy !
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Les enfants d'Aliel, tome 4 : Le porteur d'..

Quel plaisir d’avoir ce quatrième opus entre les mains et de retrouver les Synalions et leurs amis dans la suite de leurs aventures. Après un petit rappel des faits toujours bienvenu, l’autrice nous plonge directement dans la tourmente de ce tome qui ne nous épargnera rien et qui, une fois de plus, nous montrera à quel point cet univers est riche et complexe ! De tome en tome, l’autrice nous surprend et nous fait voyager au cœur d’un récit qui devient de plus en plus sombre et qui se révèle toujours plus passionnant.



Je ne vais pas trop parler des événements qui se déroulent dans ce tome pour éviter de trop donner d’indices qui pourraient gâcher le plaisir de ceux qui n’en sont pas encore là. Mais sachez que chaque personnage va poursuivre la route empruntée le tome précédent et que ces différentes routes vont nous révéler certains personnages sous un autre jour. Si l’action reprend un rôle important, ce tome marque, pour moi, un réel tournant au niveau des personnages.



J’ai eu la sensation qu’il se révélaient tous vraiment dans cet opus. Même si certains apparaissent un peu moins que d’habitude, leur psychologie se développe aussi pour nous montrer encore plus leurs forces mais aussi, et surtout, leurs faiblesses. Orga est toujours bien là, prête à tout pour les emporter et changer la face du monde et il se pourrait bien qu’ils aient bien plus de failles qu’il n’y paraissait au premier abord…



C’est d’ailleurs ce que j’apprécie tellement avec les personnages que nous suivons ici : ils sont tellement imparfaits, tellement humains ! Cela les rend d’autant plus touchants et l’histoire n’en est que plus crédible et addictive car nous vivons intensément leurs émotions et les événements auxquels ils doivent faire face. Nous sommes à leurs côtés du début à la fin, de quoi nous donner envie de participer et d’intervenir tant pour les secourir que pour les secouer ! Surtout une jeune fille en particulier… Mais chuuuut !



J’adore vraiment l’évolution du récit et la route empruntée par l’autrice. J’ai été surprise à de nombreuses reprises, car difficile d’anticiper certaines révélations et certains retournements de situation qui nous laissent tout bonnement bouche bée ! C’est du grand art et nous n’avons qu’une envie une fois la dernière page tournée : poursuivre rapidement notre lecture avec le tome suivant ! J’ai tellement hâte de savoir ce qui va se passer !



En bref, cette série est toujours aussi passionnante voire totalement addictive. Entre un récit original et des personnages bien développés, elle réunit tous les ingrédients pour devenir une série incontournable en fantasy ! Alors ne passez pas à côté !
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Les enfants d'Aliel, tome 4 : Le porteur d'..

Encore une fois, l’auteure, Sara Schneider a su parfaitement trouver une superbe couverture en étroite concordance avec le récit. Le récit est sombre et seul au milieu de l’horreur, il y a cet espoir !



Comme à chaque tome, l’auteure fait un petit rappel sur les précédentes aventures des Synalions. C’est très appréciable et moi ça me remet direct dans l’histoire et j’ai l’impression de ne pas avoir quitté le récit.



Cette fois l’histoire se concentre sur Jaz, le petit frère étonnant de Lilas; Ce petit est plein de ressources et arrive même à dérouter les plus horribles de ses ennemis. Du fait de son jeune âge, il a un optimisme plutôt facile et à toute épreuve, de plus il garde très précieusement ce drôle de caillou qui le protège quoiqu’il arrive.



Si dans le tome 3, l’auteur nous avait éloigné plus ou moins de la noirceur d’Orga, dans ce récit, Sara Schneider nous plonge dans les entrailles de l’ennemie. Avec Jaz pris au piège bien malgré lui. C’est l’occasion pour l’auteur de nous montrer la résilience de ce petit garçon lucide et très intelligent mais qui apporte tout de même une touche de candeur dans le groupe des Synalions. Pour son âge, il en a certes beaucoup trop vu, mais ça ne l’a pas anéanti, ça l’a aidé brutalement à savoir que la bienveillance et l’amitié compte plus que tout.



L’auteur aborde une Lilas un peu différente, grandie avec encore des doutes mais comme depuis le début, elle suit son cœur avec certitude, elle suit son instinct et elle veut prouver à ses amis qu’ils peuvent compter sur elle, que pour une fois c’est à elle de les protéger, qu’elle en est capable. Partie sur un coup de tête, elle fait face au danger !



L’auteure utilise de nouveau ce chassé-croisé d’histoires entre Jaz au fond de sa geôle et le groupe des Synalions. La tension monte quand le point de rencontre approche;



J’ai beaucoup aimé les rapprochements de personnages, les évolutions malheureuses, les personnages haut en couleur comme Oltar ou Reldenmer, les infectés perfides, les résistants;



Je ne vous dirai pas comment se termine ce tome … mais wow !!!!



En Bref

Un tome noir où l’espoir s’amenuise jusqu’à un infime espoir, si mince …



Des personnages avec de belles évolutions, des rebondissements renversants, une guerre sans pitié, des monstres au-delà de l’horreur et un tout petit bonhomme de 10 ans avec un caillou mystérieux !



Une histoire d’équilibre, de faille, de contrôle et surtout une histoire de confiance et d’entraide.



Je remercie l’auteure, Sara Schneider pour ce dernier tome sous tension à l’issue inconnue ! Absolument passionnant !
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Les enfants d'Aliel, tome 1 : Le grand éveil

Comment résister à la découverte d'un roman qui vient de chez moi? Impossible! J'éprouve toujours un énorme plaisir à découvrir des ouvrages écrits par mes compatriotes et à en parler autour de moi, surtout quand ils sont aussi excellents que ce premier tome. Il n'y a pas à dire, l'autrice nous emporte dans son histoire dès les premières phrases et nous retient entre ses filets jusqu'à la toute fin.



Nous découvrons une jeune héroïne, Lilas, qui va devoir faire face à une situation totalement inédite et terrifiante. Qui est cette bête qui lui veut du mal et d'où vient-elle? Après un début aussi accrocheur, haletant et intrigant, l'autrice nous plonge dans un récit qui cache bien son jeu. Aux côtés de Lilas et de ses compagnons, nous allons entamer une quête hallucinante et mouvementée qui va nous permettre de découvrir petit à petit l'univers riche et complexe dans lequel ils évoluent.



J'ai vraiment adoré tous les personnages, avec une mention spéciale pour Flynn. Les suivre est tout bonnement passionnant et à peine apparus dans le récit, nous nous attachons déjà à eux. Entre humour et danger, l'autrice les conduit inexorablement vers leur destin, nous faisant craindre constamment le pire pour eux. Les rebondissements sont nombreux et nous permettent d'en apprendre toujours plus sur ce qu'ils sont et pourquoi ils sont là, grâce entre autre à des retours dans le passé riches en informations et en émotions.



Son style est fluide et très imagé, au point d'avoir l'impression de vivre l'histoire en direct et de la voir défiler sous nos yeux. Ce premier tome a tout pour plaire à un très large public, car il aborde des thèmes variés et passionnants. J'ai eu beaucoup de mal à m'arrêter à la fin du premier tome, tellement j'avais envie d'enchaîner avec la suite, mais il faut savoir aussi déguster les bonnes choses et ne pas les terminer trop vite. Aussi, le tome 2 est prévu pour le mois prochain.



En bref, l'autrice déborde d'idées et nous offre un début de série addictif qui nous donne envie de retrouver de suite ses personnages si attachants et son univers passionnant.
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Les enfants d'Aliel, tome 2 : Le cheval de ..

Un 2ème tome encore meilleur que le précèdent. Tous (ou presque) les Synalions sont regroupés dans le Durna, à l’abri de la Horde des Vents Levés.



Suite à une grave blessure, Lilas n’a plus confiance en elle et le fait d’avoir un Vionel implacable pour qui la force ne réside que dans une arme et qui a décidé de tous les entraîner à devenir de bons combattants n’aide absolument pas. Au contraire…



Les différents Synalions prennent la mesure les uns des autres. Irika qui s’embrase au moindre commentaire, Nouak qui sautille en permanence, tant au niveau physique qu’intérieur. Il y a Jaz qui navigue entre tout le monde, Carson qui s’efface sans faire exprès, et nos deux »chefs »: Vionel le mercenaire et Lilas à la profonde empathie. Je n’oublie pas Flynn qui joue sur son apparence de chat mais qui, parfois, laisse apparaître qui il était. Sans oublier Locus, qui lui reste encore bien discret dans ce 2ème tome.



Tous ces tempéraments amènent une note explosive et en même temps, cela apporte des dialogues savoureux. Peu à peu, chacun trouve sa place. Les fêlures apparaissent, les forces également. On apprend à connaître davantage chacun et ce que je devinais apparaît peu à peu. Irika baisse doucement (mais sûrement) la garde. Vionel »s’humanise », Lilas lutte contre ses démons, Carson s’efface un peu moins, et Jaz… que dire de Jaz qui est incroyable.



Jaz est très mis en avant dans ce tome. Si au départ, on peut se demander pourquoi, la réponse finit par apparaître et elle est glaçante. Heureusement, il a plus d’un tour dans son sac et la princesse de la principauté du Nord, Eslina, est une femme forte et très intelligente qui va former un inattendu et excellent duo avec ce jeune garçon. J’espère qu’à la fin de ces aventures, Jaz aura un peu de peine. Il la mériterait!



Dans ce second tome, les pions d’Orga mis en place dans la 1er tome se déploient dangereusement et les Synalions devrons plus d’une fois pioché dans la force de leur groupe pour s’en sortir. La mort, les Aracs… la menace plane et les entoure… Au niveau géorgraphique, on découvre davantage les Principautés. Penterive, tout particulièrement, est une ville que j’aurais beaucoup aimé visiter. J’ai parfois l’impression de faire du tourisme avec cette saga, c’est assez agréable car chaque lieu a ses spécificités, qualités, défauts et ces pour ces endroits, pour ces habitants que les Synalions se battent.



Ce 2ème tome est excellent tant au niveau de l’action qui est encore plus présente que le précèdent que pour cette ambiance qu’il y a entre les Synalions qu’on apprend davantage à connaître personnellement et qui se révèlent également au sein du groupe.



Un coup de coeur!



Affaire à suivre cet été!
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Les enfants d'Aliel, tome 1 : Le grand éveil

Avant même d’ouvrir un roman ou d’en lire son résumé, je m’attarde assez longuement à sa couverture. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est juste sublime. On s’écarte énormément des tendances actuelles et on en revient à l’essentiel. Une jeune fille. Un jeune garçon. Un chat qui projette une ombre de lynx. Une forêt sombre qui débouche sur une certaine clarté. L’essentiel.



Lilas avait tout pour être le centre névralgique de ce premier tome et des suivants. Après une courte introduction, elle se découvre un don, qui couve en elle depuis quelques années, et qui lui permet de « contrôler » la nature qui l’entoure. Alors que tout se passait paisiblement, l’héroïne se retrouve face à un mal qui guette ses contrées. L’une de ses proches n’hésite pas à se nourrir de légumes, pourtant douteux (empoisonnés), et succombe rapidement malgré les efforts de l’apprentie homéopathe. Quelle ne fut pas la surprise de se trouver, sur la route du retour, face à un tueur souhaitant l’égorger dans les formes.



S’engage ensuite la rencontre qui déclenchera les « hostilités ». Lilas découvre, par l’intermédiaire d’un étrange chat qui lit et parle dans les pensées, qu’elle est dotée d’un don merveilleux distillé par une certaine Aliel dans l’objectif de défendre son monde d’une menace oubliée depuis plus de 1000 ans… et que l’on prénomme Orga.



Alors que l’on se dirigeait, avec une parfaite maîtrise, vers un roman plutôt classique où le narrateur nous conte des aventures héroïques semées de diverses embuches que le héros contourne haut la main, Sara Schneider est parvenue à remettre en cause mes certitudes. Subitement, et sans que l’on s’y attende, d’autres personnages sont entrés dans la ronde à un moment stratégique judicieusement choisi. Les changements de narrateur, pourtant peu fréquents, ont permis de rendre cette lecture beaucoup plus addictive qu’elle ne l’était déjà.



En effet, alors que l’on touchait du doigt certaines révélations, que l’on allait en apprendre davantage sur les personnages (notamment Irika), l’auteur bouleverse notre train train en nous proposant de découvrir l’histoire de Carson, robin des bois moderne, qui, à l’aide d’un don dont il n’a pas vraiment connaissance, tente de déjouer les petites arnaques des commerçants locaux… Et cela va bouleverser totalement la lecture de ce premier roman ! Sara Schneider coupe, au pire moment possible, l’intrigue pour en commencer une autre. C’est un vraie supplice de nous tenir en haleine avec autant de brio.



Malgré un âge « avancé » (à peine la quarantaine), Sara Schneider nous propose un récit très abouti grâce à une plume très légère et authentique. Les lecteurs sont parfaitement conscients que ce texte sort de son imagination. Et pourtant, l’immersion est totale et l’écriture y est pour beaucoup. Elle nous emmène de son univers, dans l’univers de ses personnages qui possèdent une vraie âme où l’on se demande, très sérieusement, si l’auteur n’a pas été témoin, dans une autre vie ou sur une autre planète, de ce qu’elle nous propose.



Je dois vous avouer avoir ressenti une pointe de déception à l’approche du grand final de ce premier tome. Ce que j’apprécie le plus dans une saga littéraire, c’est que chaque tome possède une intrigue qui lui est propre (tout en proposant une intrigue conductrice qui sera suivie de premier au dernier roman).



Les enfants d’Aliel, tome 1, ne déroge pas à cette règle. Et pourtant, l’auteure a tardé à nous le faire comprendre tant le dénouement final est intervenu très tardivement (dans les 5 dernières pages) et non sans nous avoir torturé pendant une 20-30aine de pages, mais sans vraiment nous laisser le temps de dire « à bientôt » aux personnages qui venait de nous accompagner tout au long de notre lecture.



Peut-être aurait-il été plus judicieux de proposer une fin plus précocement ou du moins continuer cette dernière sur quelques pages supplémentaires le temps d’une remise au calme plus sereine, moins précipitée, pour ensuite se quitter sur l’objet du prochain tome (un peu à l’instar de Terry Goodkind dans L’épée de vérité).







Les points positifs



- Une intrigue forte, qui nous accompagnera pendant 5 romans.

- Une plume enchanteresse et authentique.

- Une immersion totale.

- Quelques rebondissements qui nous tient en haleine du premier au dernier chapitre.

- Le lecteur doute jusqu’à la toute dernière page.



Les points négatifs



- Certains noms sont difficiles à prononcer. Vous me direz que cela n’a pas d’importance, mais j’aime beaucoup prononcer le nom des personnages et les lieux à voix haute pour une immersion totale.

- Un dénouement un peu précipité. Du moins, après l’ultime rebondissement. J’ai toujours un peu de peine à laisser « tomber » les personnages aussi rapidement.
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Les enfants d'Aliel, tome 3 : Mâchoires d'écume

Qu'est-ce que j'avais hâte de continuer l'aventure des Enfants d'Aliel !



Encore une fois, je n'ai pas été déçue ! Je me suis laissée porter avec délice par la plume envoutante de Sara Schneider et j'ai avalé ce tome encore plus vite que les précédents ! Comment en parler sans répéter ce que j'ai déjà dit et sans spoiler ? C'est une autre paire de manches... XD



De nouveaux personnages font leur apparition dans ce tome, et ils sont tout aussi réussi que les anciens ! La dernière Synalia, la plus mystérieuse, est géniale ! J'adore le concept de son pouvoir et du peuple dont elle est issue (je n'en dévoilerai pas plus hehe). Mais nous faisons également la connaissance de plus humbles personnes : la multiplicité des points de vue entre ce que vivent les Synalions et les nobles et ce que vivent les gens du peuple permet vraiment d'étoffer l'univers et de concrétiser la menace contre laquelle ils se battent. On voit les conséquences sur les gens, on sent le malheur se répandre de plus en plus, et on a peur pour les nombreux personnages disséminés sur le territoire.



Les anciens personnages évoluent encore énormément et j'adore les voir devenir badass ! Surtout Lilas, qui a bien besoin d'un peu de reconnaissance pour tout ce qu'elle fait !



Les points de vue s'alternent et les péripéties s'enchainent de tous côtés : il n'y avait vraiment pas moyen de s'ennuyer ! Surtout que les synalions sont de plus en plus poussés dans leurs retranchements et doivent se débrouiller par eux-mêmes, sans certains soutiens qu'ils avaient au début et que nous tenions pourtant pour acquis. De quoi être bousculés !



Nous découvrons aussi de nouvelles régions des Terres Franches. J'ai donc adoré découvrir le peuple de la nouvelle alliée du groupe, mais aussi les îles et le monde des marins. Nous avons un léger aperçu des terres du sud mais elles seront sans doute plus développées dans les prochains tomes. Je suis toujours impressionnée par la cohérence de cet univers et par la facilité avec laquelle il prend forme dans notre esprit au travers des talents de conteuse de Sara Schneider !



Eh voilà, j'ai déjà dépassé la moitié de la saga ! Mais il me reste encore deux tomes et je compte bien en profiter à fond !
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Les enfants d'Aliel, tome 1 : Le grand éveil

Maintes fois recommandé par le vidéaste Linksthesun, ce petit livre de fantasy jeunesse* est très classique mais a un certain charme. (*On reviendra sur cet aspect « jeunesse ».)



Commençons par le positif, car il y a pas mal de choses à dire. Il y a plein de bonnes petites trouvailles de construction d'univers. Cela passe souvent par des anecdotes plus ou moins rattachées à l'intrigue, et elles m'ont permis une très bonne immersion et l'envie d'en découvrir davantage.



Les descriptions sont très sympas. Ce que j'apprécie tout particulièrement, c'est qu'elles racontent une histoire. Par exemple un mur d'enceinte dont les machicoulis sont obstrués par du lierre : avec ces quelques mots, on en apprend sur l'Histoire de la région a traversé un temps de guerre, qu'elle est actuellement en paix mais ne bénéficie pas forcément d'une grande prospérité.



La magie repose sur un concept qui a un potentiel énorme et qui me parle  beaucoup. Les pouvoirs des personnages sont liés à leurs personnalités, et l'utilisation de leurs dons les amène à se plonger dans leur propre psyché. C'est plutôt bien exploité, mais j'aurais aimé que ça aille bien plus loin, que ça gagne en diversité et en profondeur.



Le style est plutôt bon, mais je l'ai souvent trouvé assez plat dans son vocabulaire et ses tournures de phrases. De temps en temps, il cesse d'être seulement fonctionnel, et se permet des phrases qui claquent et qui font mouche.

Le style fait très « roman jeunesse » du fait que le livre nous prend vraiment par la main pour nous expliquer l'intrigue.

Puis de temps à autres cela devient très sanglant, morbide, glauque ou même graveleux. C'est surprenant, et cela fait comprendre très vite qu'il peut arriver n'importe quoi aux personnages, malgre leur jeune âge et l'aspect enfantin de cette aventure.



Le narrateur est omniscient. Certains passages des pensées d'un personnage à un autre sont élégamment liés dans leur thématique.

J’ai trouvé que le point de vue d'Orga (la méchante) se répète pas mal, tout n'étant que noirceur avec beaucoup de généralités sur la condition humaine (au passage : si, il y a d'autres animaux que les humains qui tuent pour autre chose que de la nourriture... les chats entre autres !)



Concernant les personnages, j'ai trouvé Lilas (protagoniste principal) très transparente et assez peu intéressante.

Heureusement qu'il y a Flynn (chat télépathe) pour amener du caractère et de l'humour.

Irika (glaciale et incendiaire) a un énorme potentiel. Elle est une menace potentielle pour la quête, ce qui lui donne une ambivalence intéressante à développer. Jusqu'ici, elle est très taciturne, donc difficile de bien la cerner encore.

J'adore Carson (voleur au grand cœur), et sa relation asymétrique avec Vionel (justicier à la droiture légendaire). Cependant, ça se sent que les chapitres du point de vue de Carson sont là pour servir de béquille à l'histoire du côté de Lilas. Ça aurait mérité d'être plus équilibré, en alternant, ou au moins en les traitant sur un pied d'égalité. 

J'ai eu beaucoup de mal avec Jaz (petit frère de Lilas) : ce n'est pas sérieux de l'emmener dans la quête de sauvetage du monde alors qu'il n'a que 10 ans, et vraiment je n'ai rien compris à sa romance avec son caillou.



Ce qui m'a le plus sorti de l'histoire, c'est la gestion du suspense et de l'action. En effet, les mystères ne durent jamais plus d'une page qu'on a déjà la réponse, voire elle est donné avant l'exposition du mystère, ou bien on n'a aucune clef pour deviner avant la révélation. À plusieurs moments, je lisais pour savoir la suite des événements plus que pour les vivre en même temps que les personnages, ce qui est vraiment dommage en terme d'identification et d'immersion.

J'ai ainsi lu la première moitié en espérant qu'on sorte de l'exposition et du lancement de l'aventure. J’ai trouvé les chapitres sur les aventures de Carson et Vionel bien plus intéressants, puis la suite avec Lilas et Irika a déjà plus d'action et de développement psychologique que le début. Par contre, je ne m'explique toujours pas cette romance avec un caillou, et je ne vois pas l'intention derrière... ^^’



Beaucoup de petites maladresses typiques de la fantasy vanilla m'ont gâché la lecture. (Certaines sont assez subjectives et viennent du fait que j’ai déjà lu beaucoup de fantasy auparavant.)

• Les événements du début m'ont paru assez prévisibles et ne sont plus évoqués dans la suite.

• Les réactions de personnages m'ont semblé un peu étranges, sonnant à côté, notamment à cause de répliques explicatives trop longues, pas ou trop d'étonnement face à des phénomènes surnaturels.

• Ce qui réveille les pouvoirs des élus d'Aliel, c'est de subir une attaque d'Orga. Alors pourquoi Orga les attaque exprès ?

• Le mot « Synalion » (= enfant d'Aliel) est utilisé de nombreuses fois pour expliquer la situation à des gens : ce n'est pas en posant un mot que ça explique ou convainque de quoi que ce soit.

• Les personnages avancent en suivant des boussoles en scénarium : ils suivent le don de localisation de Flynn, puis le bras de Jaz inconscient, puis les indications de Flynn alors qu'il refuse de dire où ils vont.



Au final, ce n'est pas un coup de cœur, n'ayant pu m'investir complètement à cause de ces nombreuses petites maladresses. Mais je reconnais le potentiel du concept et je donnerai une chance au tome 2 pour voir comment celui-ci est exploité par la suite.
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Éclats de chocolat

En bref, une anthologie au thème surprenant, mais traité avec brio !

Quoi de mieux pour un collectif d'auteurs suisses que d'inventer une nouvelle sur un des emblèmes nationaux : le chocolat ? Douze auteurs ont relevé le défi et j'étais très curieuse de découvrir comment ils allaient intégrer cet aliment dans des univers de l'imaginaire ou dans une enquête policière.

Et j'ai été très agréablement surprise de voir que le challenge a été relevé avec succès à chaque fois. Aucune nouvelle ne m'a déçue, j'ai même été happé à chaque fois même si certains univers ne me sont pas forcément familiers comme la nouvelle de K Sangil où il est question de voyage spatial.

Que ce soit uniquement le point de départ ou bien l'élément central de l'intrigue, le chocolat est mis à l'honneur tout au long de la lecture et chaque auteur a su trouver un axe intéressant et étonnant.

Je retiendrais notamment la chute de la nouvelle de Florence Cochet , la mise en scène des meurtres de Lucien Vuille, la genèse d'une très célèbre marque racontée par Marilyn Stellini et les descriptions dégoûtantes de Fabrice Pittet.
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Les enfants d'Aliel, tome 3 : Mâchoires d'écume

J'enchaîne rarement aussi rapidement les tomes d'une même série, mais quand l'occasion se présente, j'apprécie beaucoup de retrouver si rapidement les héros, car nous avons encore tous les éléments de l'intrigue en tête, ce qui permet de poursuivre comme si nous ne nous étions jamais arrêtés. Du coup, nous retrouvons nos héros où nous les avions laissés à la fin du tome 2, afin de poursuivre leurs aventures et de découvrir ce que l'autrice nous réserve encore comme surprises.



Tout en se centrant sur leurs quêtes, ce troisième opus s'intéresse beaucoup aux personnages et à leur évolution. Il est riche au niveau des relations interpersonnelles et nous en apprenons beaucoup plus sur plusieurs d'entre eux, nous les rendant, si cela est encore possible tellement nous les adorons déjà, encore plus attachants. J'ai beaucoup aimé cette plongée plus en profondeur dans leur psychologie qui nous permet de mieux les comprendre, de mieux entrevoir leurs failles aussi et la prise qu'Orga pourrait avoir sur eux.



J'aime énormément les histoires comme celle-ci où les héros ne sont pas des surhommes, mais des gens comme vous et moi, avec leurs failles et leurs faiblesses. Cela donne une profondeur supplémentaire à l'histoire, en les rendant plus proches de nous, ce qui permet de davantage s'identifier à eux et d'en faire des amis proches. Cela donne au lecteur l'envie d'en apprendre toujours plus sur eux et lui fait tourner les pages sans même s'en rendre compte, arrivant au dernier chapitre un peu dépité que ce soit déjà la fin...



L'autrice a vraiment un talent de conteuse incomparable et elle nous emporte au coeur de son aventure avec brio. Nous découvrons encore d'autres facettes de son univers dans ce nouveau tome et le lecteur réalise à quel point il est riche et fouillé. Je pense que nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises et que nous allons encore trembler et nous inquiéter pour notre joyeuse équipe durant la suite de cette aventure! Vivement d'ailleurs de pouvoir la poursuivre, car elle est tellement passionnante que nos héros me manquent déjà terriblement.



En bref, cette série est tout simplement une pépite! Chaque tome nous emporte plus en profondeur au coeur de cette histoire riche et passionnante à découvrir! J'ai hâte de voir ce qui nous attend au prochain tome!
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Les enfants d'Aliel, tome 2 : Le cheval de ..

C'est avec un énorme plaisir que j'ai retrouvé les personnages de cette série que j'affectionne tant. L'autrice confirme dès le début la qualité de sa plume et le lecteur replonge directement dans son univers, comme s'il ne l'avait jamais quitté. Nous retrouvons tous nos personnages où nous les avons quittés et l'histoire reprend son cheminement comme si de rien n'était.



Comme à chaque fois, quand nous les croyons sortis d'affaire, l'autrice nous réserve des retournements de situation qui font tout basculer et replonger nos héros dans des batailles et des événements sombres. Orga est toujours là, où qu'ils aillent, et elle veille, bien décidée à prendre le dessus sur Aliel et à asseoir sa supériorité. Nos héros auront fort à faire face à elle et aux obstacles mortels qu'elle sème sur leur longue route pour trouver le dernier Synalion.



Ce deuxième tome poursuit donc l'aventure, mais il s'avère être plus un tome intermédiaire au niveau du fil rouge. Il nous permet de découvrir davantage la personnalité de nos personnages, les doutes qui les assaillent, les relations qui se tissent entre eux. Il en profite aussi pour nous en présenter de nouveaux personnages et nous plonger plus au coeur de la machination d'Orga, nous montrant à quel point elle est déjà présente à de nombreux endroits. Plus aucune place n'est sûre et l'avenir s'annonce très sombre. Nous sentons aussi que nos héros grandissent et évoluent, de quoi nous orienter vers un récit plus dur.



Je suis vraiment toujours aussi fan de cette histoire et de ses personnages auxquels je me suis tant attachée. J'ai plus que hâte de découvrir le tome suivant, car je sens que les événements qui nous attendent encore vont être passionnants et sombres, de quoi vouloir l'avoir entre les mains rapidement. Je ne suis pas passée loin du coup de coeur pour cette suite, il m'a peut-être juste manqué un peu plus d'avancée dans le fil rouge, mais toutes les informations données ici sont importantes aussi cette transition était obligatoire et c'est vraiment un peu du chipotage de ma part.



En bref, j'ai adoré cette immersion dans cette république pas comme les autres. Je ne peux que vous conseiller de prendre ce bol d'air qui fait du bien.
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Les enfants d'Aliel, tome 1 : Le grand éveil

I. Ma lecture



A. Un monde vraiment développé



Alors, on est sur de la fantasy (du fantasy ? J’ai jamais trop su lequel dire), ce qui n’est clairement pas mon style de prédilection, je le rappelle. Alors, pour ceux au fond de la classe qui ne s’en souviennent plus (pourtant j’ai fait une vidéo dessus !), le fantastique c’est un petit élément extraordinaire dans notre monde, alors que la fantasy c’est tout un monde extraordinaire. T’as capté la différence ?



Bon, si la fantasy c’est pas mon truc, c’est parce que j’ai besoin d’un fort ancrage « réel » pour entrer dans une histoire. Et pourtant, ici, je l’ai trouvé cet ancrage ! Alors pour plusieurs raisons que je te donnerai tout le long de la chronique, mais on va commencer par le monde. Oui, c’est un monde totalement inventé, avec des royaumes, des lois, une histoire etc… Donc totalement le genre de détails qui me perdent d’habitude. Mais là, je trouve ça à la fois développé ET bien expliqué. Et c’est rare avec la fantasy (je trouve).



Il y a un vrai monde, tu comprends bien que l’auteure a taffé dessus comme une malade, mais c’est pas tiré par les cheveux, il y a pas tout un tas de détails qui va te perdre et perdre en même temps l’intrigue dans cette mélasse. Il y a un très bon équilibre, je trouve !



Et puis, on va pas se mentir, ce qui a aussi favorisé mon ancrage, c’est clairement le fait que ce monde est fucking crédible ! Bon, OK, il y a des animaux qui parlent et des gens qui ont des pouvoirs chelou, mais rien qu’un bon champignon hallucinogène ne pourrait pas te faire voir dans la vraie vie. + sérieusement, si on met de côté la magie, on est vraiment sur un univers cohérent et abouti.



B. La lutte du bien et du mal



Alors, j’ai longtemps hésité pour le public ciblé. Et c’est à cause de ce point, justement !



Niveau psychologie des personnages (on verra ça en détail + tard), le roman est ultra poussé. Les enjeux, les dynamiques sociales etc… On est vraiment pas sur un roman qui se sert de la vague « fantasy » pour faire son petit buzz mais qui reste vite de tout. il y a pas mal de choses qu’un public jeune ne saisirait pas, je pense, ou moins bien.



Mais ce côté « méchant » contre « gentil » qui est quand même très prononcé, je trouve, me fait douter. Dans cette dynamique du bien contre le mal, il n’y a pas trop de nuance et on retrouve un peu ce qu’on peut lire dans les romans jeunesses ou ado. Alors clairement, c’est pas de la jeunesse ! Me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais un public ado et jeune adulte est peut-être celui qui convient le + à ce roman à cause de ça.



On a vraiment deux entités (une très bonne et une très mauvaise) qui viennent s’affronter en utilisant les êtres vivants. Chacune a ses « enfants » et les deux clans se tapent dessus presque malgré eux. Je sais pas pourquoi, mais j’ai presque pensé aux Dieux grecs qui se marravaient la gueule par Cité interposée. Sauf que chez les Grecs, on sait pas trop qui est gentil et qui l’est pas.



Par contre ! Ce n’est pas du tout une critique. Non, parce qu’en me relisant, j’ai l’impression de dire « les gentils sont tout beaux et les méchants sont caca », alors que pas du tout. Il y a clairement un camp des gentils et un camp des méchants MAIS les « gentils » ne sont pas des Mary-Sue. Ils ont des défauts, des sales caractères, ils sont pas parfaits, etc… Donc on n’est pas sur un roman qui te donne des envies de meurtre parce que le héro est un martyr BCBG à la mèche de surfer blonde, t’inquiète !



C. Des personnages profonds



Bon, parlons des personnages, justement. C’est ça mon deuxième ancrage dans ce roman. Ils sont très bien développés, ils ont tous une personnalité distincte (ce qui est fortement appréciable), ils ont une histoire et petit pompon sur le gâteau (je dis ce que je veux, OK ?) pour ceux qui ont des pouvoirs, il est lié à leur caractère. Enfin, à leur traumatisme ou leur « disfonctionnement » pour être + précis. Et ça c’est cool, parce que ça vient ajouter de la profondeur à tout ça, mais surtout, ça vient justifier les pouvoirs. C’est pas totalement un truc qui est tombé du ciel, comme ça ! C’est presque au stade d’évolution, genre, pour survivre à leurs failles, ils ont développé ce pouvoir et ont compensé.



On n’est pas sur des personnages stéréotypés, dans le sens où, oui on retrouve des schémas de personnalités, mais c’est simplement parce que c’est la chose la + logique ! En fait, à mes yeux, quand un trait de caractère est aussi cohérent, ce n’est plus du tout du cliché pour moi, c’est juste une évidence. Et c’est un des talents de Sara, je pense : créer des personnages 100% cohérents sans jamais tomber dans le stéréotype.



II. L’après-lecture



Alors, très bonne surprise pour moi qui débute toujours un roman fantasy avec appréhension. Comme je l’ai dit tout le long de ma chronique, c’est un roman qui est tellement bien réfléchi et monté qu’on est pas perdu et ça fait du bien. La plume de Sara Schneider est très agréable, et par moment on sourit face à des petites blagues bien placées.



J’ai du mal à vraiment classer ce roman. Est-ce que c’est du divertissement ? Est-ce que c’est une analyse de la nature humaine ? J’ai envie de dire que c’est un peu des deux. Trop profond pour n’être que du divertissement et pourtant, il me manque un je-ne-sais-quoi pour que je sois totalement marquée à vie par cette lecture en mode « Oh, putain ! Ma vision du monde est changée à tout jamais ! ».



III. PÉPITE OU PAS PÉPITE ?



Il y a un truc, je le sens. Peut-être que l’auteure l’a effleuré du bout des doigts dans ce premier tome (qui est d’ailleurs son primo-roman si je me trompe pas, donc GG pour cette qualité dès un primo-roman !). Peut-être qu’elle développe tout ça + tard ? Pour avoir la réponse, bah faudra tout simplement lire la suite.



Pour moi, c’est une très belle découverte. Encore une fois, sans être le livre qui m’aura le + marqué cette année, je suis super heureuse que ce soit mon dernier service presse. Je suis heureuse de finir sur cette note super positive.
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Les enfants d'Aliel, tome 1 : Le grand éveil

Ce 1er tome m’a séduite en quelques pages. J’ai directement apprécié la plume, l’univers, les personnages.



On rencontre tout d’abord Lilas, une jeune femme d’une vingtaine d’année, qui s’occupe de son jeune frère de 10 ans, Jaz, avec l’aide de ses »parents adoptifs » habitant à peine plus bas, dans le Val d’Enson. C’est une jeune femme très proche de la nature, simple et généreuse. Alors quand la mort frappe, qu’une créature cauchemardesque l’attaque et qu’elle commence à faire de drôle de choses, sans parler de ce chat qui vient lui faire un brin de causette, tout explose. Son intelligence, sa réactivité sont admirables, et accompagnée de Flynn (le fameux chat), la voilà partie sur les routes à la recherche de ses semblables: Les Synalions.



Si la base de l’histoire, Orga et Aliel et les pouvoirs disséminés parmi quelques personnes comme Lilas m’a paru un peu classique, je dois dire que c’est très bien fait et surtout, que je me suis retrouvée embarquée dans l’histoire comme de rien. Lilas est tellement attachante. Oui un peu naïve, trop peut-être, mais je l’ai apprécié de suite et cela n’a pas changé. Son frère Jaz apporte la fraîcheur dû à son âge. Il est extraordinaire, avec du courage et beaucoup de détermination.



Irika, elle, est insupportable. On s’entend, quand on la connaît, on comprend d’où lui viennent ces réactions qui paraissent, de prime abord, très égocentriques. Et il ne faut pas oublier qu’elle a 14 ans. Son personnage est donc très intéressant car je pense qu’il évoluera beaucoup. En tout cas, je vais la suivre de près.



Il y a Carson aussi. Carson qui s’efface un peu trop et qui, je l’espère, saura s’imposer davantage. Je l’apprécie aussi énormément. Son caractère à la fois discret et jovial le rend très sympathique même si pour beaucoup, il reste difficile à cerner. Il est le jour et Vionel, un mercenaire dont la réputation n’est plus à faire, est la nuit, en comparaison. Vionel, c’est aussi un personnage qui paraît très classique, mais qui cache avec certitude pleins de choses sous sa carapace.



Ces personnages vont évoluer, se rencontrer, se découvrir et prendre peu à peu conscience du pouvoir de leur ennemie, Orga. Un tome un peu introductif mais qui, je l’espère, saura vous charmer aussi rapidement que moi. Surtout que j’ai déjà lu le 2ème, et il est encore meilleur 😉



Pour en revenir au livre, je voulais mettre en avant l’importance accordée à l’environnement. Le respect à la nature est largement évoqué et c’est quelque chose que j’ai énormément apprécié. De plus, les personnages voyagent énormément et j’ai trouvé les paysages traversés très beaux. Je les voyais tout lisant.



Enfin, l’écriture est fluide, travaillée, imagée. J’ai eu beaucoup de plaisir à ma lecture!



Vous l’aurez compris, j’ai adoré ma lecture! Cette saga en 5 tomes (deux tomes déjà sortis, le 3ème pour l’été 2020) est très prometteuse et je vous encourage vivement à la découvrir.
Lien : https://samlorenlivre.wordpr..
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Les enfants d'Aliel, tome 1 : Le grand éveil

Depuis le temps qu'il traînait sur ma PAL, (trois ou quatre ans ?) enfin je m'y suis mis.

Bon, je dois avouer qu'on me l'a survendu (oui, une certaine chronique par un certain LinkstheSun , comme beaucoup, je pense) Néanmoins, je pense que l'autrice a le potentiel de devenir quelqu'un de notable dans le monde de l'écriture, car on devine pas mal de qualités en gestation.

Comme d'hab (ou pas ?) je rappelle que je suis dyslexique, et même si je fais mon max, très possible qu'il reste des fautes et des coquilles dans ma critique.



Je vais commencer par les points négatifs, pour conclure ensuite sur une note positive. Sara, si tu lis ceci, ça ne va pas être agréable, mais je pense aussi que c'est important de de dire les choses qui ne vont pas. Si je n'étais pas intimement convaincu que tu était une autrice très prometteuse, je ne me serais pas embêté à rédiger tout ceci.



- L'histoire en elle-même : vraiment très clichée, lue et archi relue. L'éternel élu de condition modeste qui doit battre le grand grand méchant avec un super pouvoir sorti du chapeau. Ici, ils sont une poignée d'élus, dont l'héroïne qui, pour originalité s'il en faut, s'accompagne d'une tête à claques de petit frère. Sur ce point, j'ai complètement rejoint un autre perso du livre qui lui dit de la fermer à un moment, j'avoue et j'aime bien les enfants, hein, en vrai ! (mais le perso du gosse est très bien en soi, juste un problème d'affinité avec moi, je n'ai rien à lui reprocher d'un point de vue narratif)

- L'héroïne : super trop belle mais qui ne le sait pas hihi, avec un super trop grand pouvoir trop fort, pis ses parents qui sont morts. Oui, oui, une Mary-Sue, mais ça va avec le modèle d'histoire : le packaging fantasy cliché + Mary-Sue, c'est même la base de la première histoire qui vient à pas mal d'auteurs et autrices (ça peut être un Gary Stu bien sûr)

Lilas est incroyablement lisse et ennuyante, n'importe lequel des autres persos du livre est plus intéressant (et j'y reviendrai, sur ces autres persos, mais pas dans la partie points négatifs)

- Un paquet incroyable d'invraisemblances. Parfois petites, parfois grosses, et c'est LE point qui fait que ce roman est pour moi très moyen en l'état. Une histoire bien clichée, ça n'est pas si grave, ce qui compte, c'est comment elle est racontée : quand c'est truffé d'incohérences et d'improbable, ça ne me convient pas. Un exemple qui arrive tôt dans l'histoire, mais que je vais mettre sous spoiler. Elle concerne le petit frère

Autre paquet d'invraisemblances douloureuses, mais très spécifiques : tout ce qui touche aux chevaux. Je pense que l'autrice aime bien les chevaux, mais alors vraiment rien ne va et quand on connaît le domaine, c'est difficile à lire, au sens où ça sort vraiment de l'immersion. Le tome suivant promet de rencontrer un peuple de gens de chevaux, franchement, j'ai peur, et ça a failli m'empêcher d'aller lire la suite, mais j'insiste sur le fait que ça m'est bien spécifique, et je ne suis quasi jamais content du traitement des chevaux dans les livres. Avis aux auteurs et autrices : si vous voulez parler chevaux, allez voir des pros pour leur poser des questions. On adore en parler, notre entourage n'en peut plus, alors on est toujours contents de noyer de nouvelles oreilles (orientez vous vers des pros axés équitation dite éthologique ou comportementale, pour un avis bienveillant, et vous y serez de toute façon mieux reçus)

J'imagine que ce point peut sembler anodin pour beaucoup, mais essayer de vous projeter dans votre passion. Je ne sais pas, la pâtisserie ? si on vous dit qu'il faut mettre 30 grammes de sel dans une tarte aux pommes, ça va vous la foutre mal, hein ? Un exemple pour illustrer : quasi tout le monde monte à cru... pendant des heures... sous le cagnard... Essayez, et c'est l'épilation définitive garantie à vie. Sans parler que la selle est avant tout là pour ne pas niquer le dos du cheval en fait, surtout pour des heures de monte. On ne peut pas non plus mettre des fontes (les sacoches) sur la croupe d'un cheval sans selle : ça ne tiendra jamais. En plus la sueur des chevaux démolit e cuir, pas pour rien qu'il y a des tapis, ce n'est pas pour faire joli. (Bref, je ne vais pas faire le listing total, ce serait bien trop pénible à lire : rien de pire que les soi-disant experts qui viennent nous rebattre les oreilles avec leur grande science sur des points de détail dont on se fout un peu)

- Le chapitrage (oui je continue ma liste) les chapitres sont trop longs, et surtout leur découpage n'a pas vraiment de sens. Bon, ça s'apprend, j'ose espérer que ça ira mieux dans les suites. De ce que j'en sais, l'autrice a surtout reçu des conseils après le tome 2, donc je ne relèverai plus tout ce que j'ai relevé ici pour ce tome suivant.

- Le manichéisme, à ce point, vraiment. Avec une autre grosse invraisemblance que je place sous spoiler concernant certains persos "méchants"

- Le scénarium massif. Il y a vraiment beaucoup de "comme c'est pratique". Déjà le mentor/guide Flynn dirige les gens, soit, ok, mais beaucoup de chose tombent "vraiment bien dis donc oh làlà, comme c'est pratique !" Exemple concret :

- La sexualisation d'une jeune ado : oui, ça ça craint. Sous un dehors très téléfilm de M6 dans le genre : "elle est moche mais devient belle quand on la peigne, hihi", un peu comme dans ces films on enlève les lunettes de l'héroïne pour en faire une bombe. Au secours. Que ce perso se pose des questions sur son état de femme en devenir, oui, c'est très bien même, mais autour, ça a des relents assez glauques. Elle a 14 ans quoi, mais osef tant qu'on peut lui faire un costume sexy (ouais, j'ai commencé le tome 2)

- Et enfin, mais pardon, mais...ce n'est pas un roman. (quoi... comment ça ?) disons qu'un roman classique d'aventures a un début, un milieu, une fin. Là, il y a le début, le milieu mais... pas de fin. Je pense voir ce qui marque le point final pour l'autrice à savoir, en lien avec le titre sauf que ça ne fonctionne pas en l'état. Déjà parce que cet état n'est pas vraiment fini dans le sens où et que ça conclut en introduisant à la va-vite un nouveau perso qui poppe un peu à la Deux ex Machina pour résoudre le bordel ambiant. Bordel qui ressemble lui-même a une péripétie pour dire qu'il se passe quelque chose.



Bon, maintenant les points positifs, car il y en a plein, sinon je ne l'aurais pas lu. Ça va être plus court, mais pour autant, ça contre-balance bien les défauts :

- le style est perfectible, oui, mais justement, on sent un très gros potentiel. En l'état, là, dans le bouquin, il sert bien le propos sans en faire trop. Il est clair et on comprend bien ce qui se passe. Ça semble évident à remarquer, mais pour avoir lu des dizaines de premiers romans, non, ce n'est pas si fréquent.

- Il y a une certaine attention portée aux descriptions de la nature. Bon, alors moi, les descriptions, ça m'emmerde, mais c'est une question de goût. Là comme c'est fait, on sent au-delà des mots un vrai amour de l'autrice pour cette nature qu'elle décrit, et ça c'est beau. Il n'y a pas de joliesse ou autre petit ton emprunté faussement poétique. Non, ça sonne juste : autre grosse qualité.

- Les personnages. Oui, j'ai dit plus haut que c'était cliché MAIS justement, le cliché, c'est pas grave en soi, ce qui compte, c'est de bien raconter. Et en vérité, à part Lilas qui est très plate, les autres persos sont très sympas (s'entend, sympa au sens intéressant) Le petit frère m'énerve, mais c'est une question de ressenti. Il est vraiment bien écrit, bien comme un enfant ordinaire avec ses émotions intenses et ses réflexions d'enfant. L'ado de 14 ans est un peu too much en terme de "moi chui vener" mais au moins, elle a du caractère. Et tout le reste du casting, qui est masculin bien sûr, a une bonne assise, même si la caractérisation de chacun est assez cliché, ils sont vraiment très sympas. J'ai d'ailleurs nettement préféré les chapitres du point de vue de Carson, très introspectif, là où Lilas ne semble pas être en mesure de faire de l'introspection ou ce serait comme regarder une flaque d'eau entre trois cailloux. Mention particulière à Carson, donc, mais aussi Flynn et Vionel qui ont tous trois été mes préférés du livre.

- On a quand même envie de savoir ce qui va arriver à tout ce monde, comment ils vont interagir les uns avec les autres, comment les personnalités marquées et bien différentes vont se télescoper. On en a un aperçu avec Carson et Vionel, et c'est vraiment très chouette

- Il y a de bonnes idées de créatures répugnantes vraiment bien dépeintes. Je ne détaille pas pour laisser la surprise à toi qui hésite encore à lire le roman. Nan, vraiment lis-le, ne te base pas sur le ouin ouin d'un vieil aigri.

- L'idée d'un pouvoir bien spécifique pour chacun, même si elle est usée jusque la corde, marche vraiment bien. Notamment parce qu'on a affaire à de jeunes gens déjà en découverte d'eux-mêmes et devant faire face à cette nouveauté en plus. et ce genre de quête de son identité, c'ets vraiment uen thématique que j'aime bien.

- Les histoires dans l'histoire. Ça donne de l'ampleur, et ça ancre bien le roman, poru le coup, dans le vraisemblable. Le monde ne s'arrête pas de tourner parce que l'histoire se déroule. Alors j'imagine que tout va être lié, mais c'est ok. Quand je dis ça, je pense notamment à deux sous-intrigues, que je vais bien évidemment masquer :



En bilan, même si j'imagine que ça ne sonne pas comme tel, je recommande tout de même cette lecture, mais avec un avertissement : C'est un premier roman, et c'est auto-édité si je ne m'abuse. Je pense que le regard d'un éditeur ou d'une éditrice aurait pu gommer les problèmes préalablement mentionnés. Ce n'est pas à regretter non plus, l'autrice garde sa liberté de ton. Il faut prendre en compte ces paramètres avant de s'attaquer à ce livre, je pense que le regard n'est pas le même si on sait qu'à ce moment-là l'autrice débutait.

J'ai tout de même envie de lire la suite, que j'ai déjà attaquée d'ailleurs, en serrant les fesses vu le lieu où se trouvent les persos au début (ouais, encore mes histoires de chevaux, bien sûr). Je me baserai sur celui-là pour savoir si je lis la suite, pour moi, le tome 1 n'est pas suffisant pour juger de l’œuvre.

En l'état, cependant, je le redis et j'insiste sur ce point : oui c'est c'est à lire. Il faut aider nos jeunes auteurs et autrices (peu importe leur âge) Le roman est charmant est plein de qualités. Je le redis, mais j'ai souligné les défauts aussi bien pour l'autrice si elle me lit un jour que pour la personne qui hésite à lire parce que c'est un premier roman et que la couverture ne fait pas très professionnel. (alors que pour le coup, elle est vachement cohérente par rapport à ce qu'elle montre)

En vérité, j'allais noter 3 sans affect, puis 4 pour encourager et j'ai baissé cette note d'un demi-point à cause de la sexualisation de l'ado qui est, au final, le point le plus négatif pour moi.
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Les enfants d'Aliel, tome 4 : Le porteur d'..

Après avoir fini le livre 3, impossible de ne pas enchaîner avec la suite. Surtout que ça ne se termine pas vraiment pour le mieux. C'était indispensable que je sache qui des Synalions ou d'Orga allaient s'en sortir.



Dans ce tome, @sara_schneider_auteure arrive encore à augmenter la cadence de son récit. Nourrissant mon impatience d'en savoir plus. De son écriture addictive, elle nous pousse à continuer la lecture, page après page. J'ai dévoré en quelques heures les aventures toujours plus intenses des enfants d'Aliel qui se battent de toutes leurs forces pour faire échouer le mal qui ronge les Principautés, distiller par Orga.



Cette fois encore, la fin abrupte imaginée par @sara_schneider_auteure est *cerveau qui explose*

Sauf que je sais pertinemment qu'il ne reste qu'un seul livre avant de dire au revoir à cet univers et ces héros tellement attachants. Je ne suis pas prête à les quitter et c'est ce qui m'a empêché de lire le tome 5
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Les enfants d'Aliel, tome 5 : Ciel de cendres

Quelle fin de saga !



Je vais faire le même avertissement que pour le 4e : j'essaie de rester vague dans mes chroniques, mais comme il s'agit du dernier tome, le risque de spoil est bien présent. Vous voilà avertis.



J'avais beaucoup de craintes quant à ce dernier tome : crainte pour mes chouchous personnages surtout, et crainte de quitter un univers qui m'a emportée pendant 5 tomes. Finalement, ça s'est mieux passé que ce que je croyais, mais avec beaucoup d'émotions.



C'est tout une ambiance d'horreur que nous dépeint ce tome final : guerres, catastrophes, famines, maladies... On plonge encore un peu plus dans les conséquences des actes d'Orga sur la population : la menace est plus concrète que jamais. Heureusement, les personnages sont là pour raviver l'espoir et le rire lors de moments qui paraissent d'autant plus lumineux face à ce contexte plus que sombre.



C'est en tant que groupe que brillent surtout les personnages ici. Les 4 tomes précédents les ont bien approfondis un à un, dans leurs forces, leurs faiblesses et leurs aspirations. Ici, ils travaillent ensemble dans une cohésion qui fait plaisir à voir et qui fait leur principale force. Je salue à nouveau le talent de l'autrice pour construire des personnages avec une telle profondeur, que ce soit individuellement et dans leurs interrelations.



L'intrigue en elle-même ne nous laisse aucun répit. Dès le début, les péripéties s'enchainent et ne nous lâchent qu'en de rares instants de pause. Le grand final est épique à souhait et les rebondissements ne cessent jamais puisque l'épilogue nous en offre aussi quelques uns ! Un épilogue que j'ai adoré et qui offre une belle apothéose d'émotions à cette saga.



Je ne peux que vous reconseiller de découvrir cette histoire et cet univers. J'y ai plongé dès le premier tome pour ne plus le lâcher. Il y a tous les ingrédients nécessaires à une saga de fantasy : un style de dingue, un univers assez vaste et approfondi pour permettre l'évasion, une intrigue addictive et des personnages qui deviennent presque une famille dans le cœur du lecteur.

Lisez Les Enfants d'Aliel, bon sang !
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Les enfants d'Aliel, tome 3 : Mâchoires d'écume

Pfiou, je ressors de cette lecture complètement bouleversée !



Cette série, je l'apprécie depuis le début et ce tome 3 était plus que prometteur. Un groupe séparé, de nombreuses péripéties mais pourtant un début assez lent.

Mais une fois lancée, l'histoire s'est enchaînée devenant tour à tour joyeuse, entraînante et surtout oppressante.



La présence d'Orga se fait toujours plus insistante, plus pressante et on le sent à travers les mots utilisés. L'auteur a su mettre une ambiance complètement folle !



J'ai repéré quelques grosses fautes mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire.

Cette série est top et j'ai hâte de lire la suite, de retrouver Lilas et ses amis. Beaucoup de questions, beaucoup de doutes mais aussi beaucoup d'avancés ! En résumé, un excellent tome.
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Les enfants d'Aliel, tome 4 : Le porteur d'..

Un quatrième tome qui ne laisse pas de répit au lecteur, comme aux personnages !



À mesure que les tomes avancent, il devient plus compliqué de ne pas spoiler dans mes chroniques : j'essaie de rester la plus vague possible, mais je vous conseille tout de même de lire plutôt ma chronique sur le 1er tome si vous n'avez pas commencé la saga ^^



Les temps sont durs pour nos pauvres personnages qui, au bout de 4 tomes, sont presque devenus des amis proches pour le lecteur investi. On sent qu'on arrive à la fin de la saga et ça me fend le cœur !



Les obstacles sont autant extérieurs qu'intérieurs. L'ennemi est partout, le poison d'Orga s'est insinué sur tout le continent, créant une multitude d'ennemis. Mais les combats et les épreuves affectent aussi les Synalions et Orga est prête à se jeter sur la moindre de leurs faiblesses. Les enjeux sont multiples et atteignent leur paroxysme dans la fin de ce quatrième tome. La suite nous dira si le destin tournera ou non en leur faveur...



Le personnage de Jaz est très présent dans ce roman, encore plus que dans les deux précédents, et j'en étais ravie. Malgré tout ce qu'il doit endurer, il a quelques moments de gloire qui font plaisir à voir ! (j'adore ce personnage). Sa sœur Lilas n'est pas en reste et devient encore plus badass que dans le tome précédent, ce qui est tout aussi plaisant à lire.



J'ai été moins conquise par la sous-intrigue amoureuse qui se développe avec l'obstacle que je déteste le plus dans ce genre d'histoires : le manque de communication. C'était extrêmement frustrant et j'avais envie de mettre des tartes aux personnages pour les secouer un peu XD



Ce tome n'en demeure pas moins une excellente lecture, très addictive, qui a fait faire plusieurs tours de montagne russe à mon petit cœur.



J'ai hâte, mais je redoute aussi le dernier tome. Ça fait beaucoup de bien de se retrouver autant investie dans un univers et dans ses personnages : l'air de rien, ça n'arrive pas si souvent ! Si ce n'est pas encore fait, qu'attendez-vous pour vous lancer dans l'aventure des Enfants d'Aliel ?
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Les enfants d'Aliel, tome 5 : Ciel de cendres

Ce tome 5 conclu de la meilleure manière possible cette fabuleuse histoire !



C’est un tome sombre, empreint de désespoir tout est recouvert de cendres même notre esprit de lecteur…



Orga déploie une telle ingéniosité dans la manipulation de l’esprit humain qu’elle n’a pas beaucoup d’effort à faire pour détruire ce monde…



Les synalions traversent des épreuves difficiles et traumatisantes, mais leur esprit d’équipe, leur entraide naturelle, leur solidarité, leur amour et leur bienveillance transcendent les coeurs.



Un tome difficile à terminer car je n’avais vraiment pas envie de quitter toute cette famille, tous ces alliés, toute cette bienveillance.
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Les enfants d'Aliel, tome 5 : Ciel de cendres

En bref, une fin de saga qui résume parfaitement l'univers des enfants d'Aliel et de Sara Schneider. Ce dernier tome est rempli d'émotions diverses, entre rires et larmes, peur et soulagement, l'auteure nous plonge, une dernière fois, dans l'épopée de ses personnages tellement attachants.



J'appréhendais quand même cette lecture, car c'est toujours difficile de terminer une saga, de quitter un monde que l'on a apprécié et dans lequel on s'est senti si rapidement à l'aise. Sara Schneider reste tout de même plutôt clémente avec ses lecteurs, mais sans jamais que l'intrigue en pâtisse ni s'essouffle.

C'est assez rare que je sois totalement satisfaite d'un dénouement, mais là, je n'aurais pas pu rêver mieux.



Il me semble que je vous conseille cette saga depuis le premier tome, mais je vais me répéter une cinquième fois : lisez Les enfants d'Aliel, si vous débutez dans la fantasy, si vous aimez les groupes de personnages variés et attachants, si vous voulez plonger dans un monde riche et bien développé... Bref, lisez ces cinq tomes (et faites un câlin à Flynn de ma part ❤ ) !
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