Sarah Marquis

Je découvre cette femme à travers son voyage au coeur de l’ouest (sauvage !) australien. J’alterne les Wooow et les Haaaan, j’écarquille les yeux autant que j’ouvre la bouche d’étonnement, impressionnée, fascinée, estomaquée.



Dans Instincts, elle raconte sa dernière expédition : 3 mois en survie (comprendre sans nourriture dans son sac à dos) au coeur de l’Australie sauvage (pas de route, elle est déposée en hélicoptère !), c’est à dire : juste la nature et ses habitants. Les crocodiles, taureaux sauvages, serpents, araignées et j’en passe… Elle dort donc dehors, dans une tente en toile, dans l’obscurité complète, avec cette faune et sa flore, pas toujours bienveillante. Tout en avançant sur son tracé de jour, sous le soleil (40°), avec son sac à dos (32kg) en cherchant de la nourriture et de l’eau, dans une zone en période de sécheresse. OKLM.



Le danger, la faim, la soif. Ses sens sont en alerte, son instinct prend le dessus, l’animalité resurgit. Et plus j’avance dans son récit, plus je me sens bien, au chaud, sur mon canapé, avec un toit au-dessus de la tête et à manger comme à boire.



J’ai aimé son audace, sa bravoure, sa sincérité. Des difficultés, elle en rencontre beaucoup et elle n’est pas toujours zen. Elle est parfois énervée, impatiente, pleine de préjugés, désemparée… et elle le dit. Pfiou, cette femme est donc humaine ! J’ai été aussi abasourdie par les risques qu’elle prend parfois, la gestion de ses priorités et la préparation « à l’arrache » avec laquelle elle est partie sur sa route (vous découvrirez pourquoi).



J’ai aimé sa gratitude, sa philosophie de vie, cette force qui la pousse « loin, très loin de [sa] zone de confort ». Déconnecter pour se reconnecter. À la nature, à soi, aux autres.



J’ai aussi beaucoup appris sur sa façon de survivre : pêche, stockage, connaissance… et découverte des plantes ! Elle partage, par exemple, le protocole à suivre avant de manger un aliment inconnu… Protocole qu’elle ne respecte pas toujours ! Ah Sarah ! Tu m’as donné des sueurs froides…



Le parcours, la personne, l’expérience sont hautement inspirants et amènent à se poser des questions sur la vie, son sens, sur notre société, sur le lâcher prise et l’importance, parfois, de se laisser porter là où les évènements nous mènent, sur cette Nature qui nous entoure et nous a créée.



[La suite sur le blog]
Lien : http://formally-informal.com..

Sarah Marquis nous invite à vivre avec elle, dans ses pas, son expédition dans le "bush" australien. Elle se place dans un contexte de survie, poussant son corps et son mental à ses limites : des heures de marche éprouvantes, le danger lié aux terrains foulés (chutes de pierre, crocodiles, serpents,...), la soif,... mais surtout la faim. En effet, la sensation de faim incommensurable semble être l'épreuve la plus difficile à surmonter, physiquement et psychiquement. A cela vient contrebalancer la communion avec la nature : sa beauté, ce qu'elle nous offre (nourriture, eau, ombre,...), le rappel à nos racines. On sent l'immense respect qu'a Sarah Marquis pour la Terre. Elle nous explique d'ailleurs dans un chapitre que cela remonte à loin : cet amour pour la nature est gravé en elle depuis sa plus tendre enfance. C'est ce qui m'a plu dans ce livre, en plus de toutes les connaissances qu'elle nous transmet (sur la faune et la flore dans laquelle elle évolue).

J'ai moins aimé l'aspect "performance" lié à la survie, sans doute car il m'est difficile d'appréhender l'idée de mettre son corps en souffrance pour le challenge. Mais cela est affaire de perception !

J'ai également eu du mal à accrocher avec le style de l'écriture. Cependant, je salue l'esprit d'aventurière de cette sacrée dame qu'est Sarah Marquis ! Comme elle l'écrit : Merci merci !

L’exploit est tel que je me suis plongée dans ce livre dans l’espoir de vivre par procuration une épopée hors norme. Et c’est bien ce qu’offre cet ouvrage captivant et fascinant. Sarah Marquis relate avec beaucoup de sensibilité son incroyable périple.



On la suit de Mongolie à la Chine, de la Sibérie au Laos en passant par la Thaïlande, découvrant au fur et à mesure ses mésaventures dans ses terres manifestement hostiles à bien égards pour une femme blanche seule qui marche loin des pistes touristiques. Des cavaliers mongols saouls et exhibitionnistes aux hommes armés dans la jungle du Laos, sans parler de son expulsion de Chine ou de son crochet au Japon pour ses ennuis dentaires, Sarah nous raconte son parcours semé d’embûches. Obligée de se cacher, de « fuir » les gens par sécurité, elle fera tout de même quelques jolies rencontres, une petite poignée de personnes généreuses dans ce qui semble un océan d’habitants distants, parfois agressifs. Le choc culturel dans toute sa splendeur ! Sur ce point, son récit ne donne pas du tout envie de visiter l’Asie ! Je suis époustouflée par la force mentale et physique dont elle a fait preuve car ce projet exceptionnel n’est pas à la portée de tous (et toutes !). Heureusement, elle a toujours pu compter sur son équipe, ses contacts et son chef d’expédition pour se sortir des mauvais pas. Son odyssée en Asie est prodigieuse, bien au-delà du concept « hors des sentiers battus ». A travers son regard singulier, j’ai pu parcourir des contrées inconnues et vibrer au fil des péripéties. Il y aurait bien matière à en faire un film passionnant.



J’ai particulièrement aimé la dernière partie sur l’Australie où sa sécurité est bien moins menacée, où la population est beaucoup plus bienveillante et accueillante. Là où elle peut plus facilement se fondre dans la masse. C’est une partie très émouvante, surtout lorsqu’elle rencontre ses dernières difficultés en Australie du Sud.



Le seul reproche que je ferais ? Le côté « survol » de certains tronçons de son odyssée, notamment en Sibérie. On aurait aimé en savoir plus car son récit donne l’impression d’un passage éclair. Elle a pourtant passé 2 ans à marcher en Asie !! Toutefois, son passage en Sibérie a été marqué par une tragédie personnelle : elle est émotionnellement abattue par la mort de son chien. Un passage crève-cœur même pour le lecteur. Il est possible que l’auteure n’ait pas souhaité s’attarder sur ce tronçon du parcours solitaire.



Sauvage par nature est un ouvrage totalement dépaysant qui vous fera voyager, frémir et vibrer. Un récit bouleversant d’humanité qui est peut-être trop court pour couvrir réellement tous les aspects de ces 3 années de marche extrême. Quoi qu’il en soit, il ne laisse pas indifférent et offre au lecteur un beau regard sur la vie et la relation des hommes avec la nature (faune comme flore). Entre moments de grande fatigue et de pur émerveillement, Sarah Marquis partage avec générosité ses moments les plus marquants de ce projet complètement hors norme !
Lien : https://labibliodecaroline.w..

Un roman initiatique qui permet à l'auteure de partager ses connaissances durement acquises au fil de ses voyages. Une plongée au cœur de la vie, à la base des aptitudes humaines.

Ce livre est un grand bol d'air frais.

Partir à l'aventure avec Sarah Marquis, c'est découvrir un autre monde, des paysages, des gens, les aléas de la nature. C'est un beau récit qui ne nous cache rien des difficultés mais aussi des bonheurs qu'apporte la marche, le voyage seul. C'est un cheminement physique et psychologique très bien mené même si l'on est parfois perdu dans les dates car l'auteur fait pas mal de retours en arrières sans prévenir. C'est un carnet de voyage qui nous embarque bien loin. J'ai voyagé, j'ai adoré.

Un livre pour ceux qui ont soif de voyage, d'aventure et de solitude.

C'est le premier livre de Sarah Marquis que je lis. Il m'a été conseillé par deux randonneurs qui aiment les longues marches. Cette femme est une incroyable aventurière et son périple est impressionnant! Elle est courageuse car elle sort de sa zone de confort humaine pour renouer avec sa zone de confort animale: lien avec la Nature tantôt douce, tantôt hostile et imprévisible, mais avec laquelle il est toujours possible d'avoir de belles surprises. Ses rencontres humaines sont parfois bien risquées et à mesure qu'elle avance, on prend conscience que la Nature est dangereuse ou éprouvante, mais que le plus terrifiant et le plus imprévisible reste l'Homme. S'en défier est finalement la première mesure de sécurité à adopter, c'est pourquoi elle préfère s'en éloigner, quand cela est possible. C'est une femme seule, et donc une cible potentielle. Au-delà d'être une femme, c'est aussi une étrangère qui n'est pas sur ses terres et on le lui fait savoir quelquefois. S'isoler, c'est se protéger pour survivre, comme un animal qui évite naturellement l'Homme. Néanmoins, on se réjouit de voir que malgré la barrière de la culture et de la langue, Sarah Marquis fait de belles rencontres humaines, car des "anges" protecteurs finissent par la comprendre et lui viennent en aide à certains moments critiques où elle en a le plus besoin. En marchant, Sarah ne fuit pas, elle renoue avec la Terre, avec ce grand tout dont nous faisons partie mais que nous oublions souvent, trop obnubilés par les vicissitudes de la vie, du travail, des soucis. Alors que pour nous retrouver, il suffirait de renouer avec un rythme plus naturel et biologique. J'ai beaucoup apprécié la lecture et l'évasion que son récit procure. C'est un récit authentique. On est loin des hôtels, des voyages organisés, et des agences de voyage qui nous "vendent" du "merveilleux" ailleurs. Il y a des bons et des mauvais côtés. Il y a de bonnes et de mauvaises rencontres. Je suis admirative de ses convictions et de ses actes. Peu de personnes prendrait le pli de saisir à pleines mains leur propre liberté. Moi la première! Je tiens trop à mon confort!

A travers son récit, elle fait passer un message qui nous est destiné: N'oublie pas d'où tu viens, de ce grand tout, dont tu dois prendre soin.

Son témoignage est profondément inspirant et ses compétences peuvent être transposées à la vie quotidienne.
Lien : http://www.journaldequebec.c..

Si vous aimez les voyages, la découverte, je pense que ce livre vous plaira !



avis complet sur le blog
Lien : http://limaginationdevorante..

Un merveilleux voyage avec une femme hors du commun !

On retrouve ici l'aventurière Suisse Sarah Marquis qui nous détail son dernier périple. Elle est partie faire 3 ans de marche en solitaire (1000 jours et nuits) en Asie et en Australie. Elle avait déjà fait la Cordillère des Andes et le tour de l'Australie à pied lors de précédentes excursions. J'aime beaucoup cette aventurière elle est très gentille pour l'avoir déjà rencontrée.



De ce périple on va surtout se rendre compte à quel point elle aime vivre en Hermite. Car malgré la faim, la soif ou autres dangers, ce dont elle se méfie le plus et évite c'est l'humain et elle le fait bien comprendre dans ce livre ci. Elle adore être seul dans la nature on l'a bien compris. Personnellement par moment je l'ai comprise car c'est vrai que ce monde devient un peu fou et on ne peut que vouloir se rapprocher de la nature pour se sentir bien et dire stoppe à tout se mal qui nous entoure. Mais parfois aussi je l'ai peinée d'être seule et j'ai préféré ma place (quoi que j'ai bien voyagé aussi).



Maintenant sur le récit même, elle a ce don de nous raconter son histoire avec douceur et poésie. Elle est tout en mystère. Peut être trop ? Il est vrai que j'ai été frustrée que l'on me parle souvent un peu trop de ce qui est négatif dans les peuples asiatiques même si c'est important, et un peu moins de leur culture. Puis trop de chose ont été omises. Bon je comprend que en 3 ans c'est dure de prendre des notes et de se rappeler des détails. Mais par exemple il y'a pratiquement rien sur la Thaïlande et le Laos, deux pays magnifiques, et un peu trop sur la Mongolie, un pays qu'elle a détesté ça on l'a bien compris !



Ce qu'elle a voulu mettre ici en avant et que j'ai bien aimé c'est la condition de femme aventurière face au regard des différentes cultures, de l'entraide qu'elle a ou non reçu et des difficultés rencontrées sur la route. Sur sa condition de végétarienne et des choix que cela induit. Mais aussi de la condition terrible des chiens (et d'autres animaux mais c'est un sujet qui lui tient particulièrement à cœur) de par le monde et là ho surprise on se rend compte que c'est pas forcément « que » en Chine qu'ils sont mal traité mais un peu partout car là où y'a un humain y'a risque de maltraitance.. et que la planète se portera mieux une fois que nous ne serons plus là.