Citations de Saverio Tomasella (488)
Beaucoup confondent existence avec reconnaissance et partent en quête d'une confirmation impossible de leur identité. L'identité vient de soi : elle ne peut être définie par les autres.
S'il existait une définition de la santé, ce serait celle-ci : - Utiliser l'action pour atteindre des buts précis et être de plus en plus définissables comme les personnes spécifiques que nous sommes. -
Chaque individu met du temps plus ou moins long à s'engager du coté du réel, quels qu'en soient les risques et les désagréments. Un tel engagement consiste à se confronter à la réalité, malgré l'inconfort qu'une telle confrontation peut provoquer. Il devient possible de se remettre souplement en question et d'apprendre en assimilant de nouvelles informations, de nouvelles façons de vivre.
Cette fierté nouvelle, c'est la fierté d'être soi, l'amour de soi-même, avec ce corps-là, ces qualités particulières, ces différences, cette pensée qui n'appartient qu'à soi, jusque dans ces prises de positions et ses choix de vie.
En plus d'être abandonné, l'enfant peut devenir , au fil des années un élément gênant, incompris par ses parents, qui le vivent comme un étranger.
Être ou faire comme les autres ?
Combien sont(-ils ces enfants abandonnés d'hier et d'aujourd'hui à filer doux par peur de ne pas être appréciés, acceptés, reconnus ?
Beaucoup de personnes marquées par une situation d'abandon portent en elles une zone éteinte, un espace déserté.
Lorsque les discours des parents sur sa personne embrouillent l'enfant, celui-ci peut chercher à compenser cette lacune, en se construisant une fausse personnalité pour correspondre aux attentes et aux fonctionnement.
- L'enfant a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n'est moins sensé que de vouloir y substituer les nôtres. -
Face à son enfant qui grandit, le parent découvre qu'il est bon d'accepter de lâcher, de perdre, de laisser advenir, de s'ouvrir à l'inconnu ; de faire confiance à l'enfant et à la vie.
- Murir, c'est entrer dans une communication de plus en plus constante, de moins en moins discontinue avec le noyau de notre être. -
L'enfant n'a plus besoin d'être lié physiquement à son parent.
Et si c'était ça, lâcher prise? Ne rien faire? Accueillir mes émotions, mes pensées, sans m'y accrocher. Accepter ce que mon corps me dit, ces sensations qui vont et viennent. Cette fatigue...ce bien-être aussi...me laisser vivre!
Chaque fois que tu accueilles une sensation, tu es dans ton corps et ton cerveau fonctionne de façon optimale...tu n'as aucun effort à fournir, simplement être attentive aux sensations qui se présentent.
Eh bien je crois qu'il est urgent de faire quelque chose, sans quoi je vais me dessécher sur place, comme un arbre assoiffé en plein désert...
- J'ai passé tout ce temps à ne pas vraiment vivre -
Ainsi, avant de plaindre quelqu'un ou de chercher à se faire plaindre, il est possible de se demander quelle est sa participation dans des difficultés qui se présentent.
Le meilleur moyen de ne pas être abandonné pourrait sembler de rester seul.