Citations de Sebastian Fitzek (676)
Je ne peux pas leur faire confiance. Je ne connais personne dans cette pièce, y compris moi même.
Le déshabillage paradoxal est le phénomène psychologique qui donne à certaines personnes à deux doigts de mourir de froid l’impression d’avoir terriblement chaud. Voilà pourquoi on découvre parfois des cadavres congelés mais nus. Au moment de mourir, les malheureux se sont arraché leurs vêtements du corps.
Dans la majorité des films et des romans, les médecins légistes sont représentés comme des types bizarres qui interviennent toujours trop tard. Ils détestent cette image, qui donne souvent l’impression que leur travail n’est pas estimé à sa juste valeur. Il ne se contentent pourtant pas de découper des cadavres : ils jouent souvent un rôle clé, notamment dans les interrogatoires de témoins et de suspects.
Le Coiffeur.
Un qualificatif inventé par la presse, bien trop innocent. Comme si on appelait « voyou » un homme qui écorchait vives des femmes.
Cette fois-ci, il entendit les rails grincer avant que la fumée âcre de la locomotive lui nargue à nouveau les narines. Et lorsqu’il rouvrit les yeux, le train du souvenir entra en gare.
Chaque être humain a un point de rupture. Le moment où il parle sous la torture. Celui où il se change en assassin juste pour que la douleur cesse.
Enceinte.
Huit lettres aujourd’hui dotées d’une signification complètement différente qu’à peine six mois plus tôt.
Jadis, avant, ce mot était synonyme de rêve, d’avenir, le symbole de la joie et du sens de la vie. À présent, il ne désignait plus qu’une blessure béante, un bonheur perdu, et quand on le prononçait à voix basse, il sonnait comme « jamais » ou « disparu ».
Pour une raison inconnue, Noah ressentit le besoin de s’excuser, bien qu’il sache qu’Altmann avait raison. Pis encore : il savait qu’il aurait du agir comme lui. Son hésitation les avait mis en danger : heureusement qu’ils avaient mal fouillé Altmann et que celui-ci avait encore une arme sur lui »
La véritable raison de sa carrière d’escroc était le fait qu’en Allemagne l’analphabétisme n’était pas reconnu comme un handicap. Il n’avait donc droit à aucune prestation financière, mais était difficilement en mesure de subvenir à ses propres besoins.
Je n'ai pas peur de l'avion. Ca m'inquiète juste un peu. Je n'ai pas de sueurs froides au décollage, mais je connais beaucoup de choses beaucoup plus sensées que de filer à travers les airs à presque 1000km/h, à 10 000 mètres d'altitude, coincé dans une boîte en ferraille.
Je suis d'avis que l'être humain n'est pas fait pour voler.
Et après l'atterrissage, j'ai souvent envie de m'asseoir en tailleur sur le tarmac pour attendre mon âme, qui a bien du mal à voyager aussi vite que mon corps.
Si ma volonté de vivre était liquide, je laisserais une traînée rouge derrière moi. Ce serait pratique, il me suffirait de la suivre pour trouver le chemin de retour.
D' aucuns sont convaincus qu' un événement traumatisant ne marque pas seulement le psychisme des personnes concernées, mais aussi les objets qui les entourent, telle une empreinte invisible du malaise que l' on sent en arrivant aux urgences d' un hôpital ou sur une scène de crime.(p111)
Les statistiques ne sont rassurantes que lorsqu'on n'est pas concerné personnellement.
"Sang humain :
44% d'hématocrite
55% de plasma.
Et 100% de cochonneries quand ça jaillit n'importe comment d'une artère perforée et que ça éclabousse toute la pièce." (p.8)
"Comment quelque chose pourrait-il changer dans un monde qui ne recherche que la croissance, le bénéfice, la gloire et l'argent ?" (p.451)
Vowarth avait un jour comparé le subconscient aux grands fonds marins. Plus on s'enfonçait dans les profondeurs, plus le danger d'être écrasé par la pression empirait et, si on remontait trop vite à la surface, on risquait l'hémorragie.
Léo observa l'ongle arraché avec l'impression de n'être qu'au début d'une plongée interminable. Il venait à peine de mettre la tête sous l'eau et avait déjà fait des découvertes inimaginables dont la plus perturbante était sans nul doute la porte cachée derrière son armoire.
Ira en était persuadée, le refoulement est souvent le seul moyen de vivre heureux.
Dans certaines circonstances, même les personnes les plus intelligentes se montrent parfois incapables de réfléchir avec logique. Tel était le cas de Viktor: l'épuisement et la maladie faisaient fonctionner son cerveau au ralenti, et il se laisait envahir par des pensées obsédantes dont il ne pouvait se débarrasser. Les évènements de la nuit passée ne lui laissaient aucun répit. Tout cela était inexplicable. Il avait beau se creuser la tête sans relâche, il ne trouvait aucune réponse satisfaisante aux nombreuses interrogations qui le taraudaient.
La vérité est comme un puzzle, à ceci près que le nombre d’éléments qui la constituent n’est pas connu à l’avance. Or elle ne peut apparaître qu’une fois que tous les morceaux de la mosaïque ont été assemblés.
Il y a deux sortes d'erreur. Celles qui te pourrissent la vie. Et celles qui y mettent fin.