Serge Carrère

Qui ne connait les experts ... ici une BD avec certains gags bien cocasses ou les flics de la scientifiques et medecin légiste sont de vrais bras cassés.



C'est assez drole, les blagues sont parfois un peu lourdingues mais c'est ce qui donne tout l'interet a cette BD.



J'apprécie, ça prete a sourire et parfois même a rire aux éclats... certaines chutes valent de l'or... la culture générale et les valeurs morales des personnages aussi.

Ah, que de bons souvenirs, cela me rappelle lorsque j'étais à Aix justement et que je faisais mes études supérieures...étant donné que les aventures de notre jeune héros et son vieil acolyte vieux loup de mer que tout le onde ou presque appelle "tonton", je ne pouvais pas ne pas m'intéresser à l'époque aux aventures de notre détective Léo Loden. Aussi, lorsque j'en ai retrouvé un exemplaire dans le fonds de la médiathèque dans laquelle je travaille, j'ai voulu remonté un peu le temps et la magie était toujours là car on ne résiste pas à une aventure de Léo Loden.



Bien que ce soit ici le deuxième tome, cela n'a que très peu d'importance car chaque tome représente à lui seul une enquête entière et même si quelques allusions sont généralement faites aux aventures précédentes, cela n'empêche pas le lecteur de parfaitement suivre l'intrigue. Ici, Léo, qui n'appartient plus à la police, comme il tient à le rappeler, mais est désormais détective privé (en plus, comme il aime à le rappeler, cela revient moins cher au contribuable), se lance sur une nouvelle piste. Ayant été alerté sur la disparition d'une jeune femme, Pamela, qui enquêtait sur une affaire dans une boîte de nuit appelé "Le Perroquet mauve", Léo et, celui qui ne le quitte jamais, "tonton", ancien loup de mer et imparable pour faire parler des suspects (avec des méthodes un peu trop portées sur la boisson mais qui, jusqu'à présent, ont toujours fait leurs preuves), décident de se lancer dans l'affaire. Bien qu'ayant obtenu des informations de Marlène (la chérie de Léo mais qui, elle, a conservé son poste), nos deux amis vont-ils réussir à lever tout le voile sur cette mystérieuse affaire, quitte à s'attirer, une fois n'est pas coutume, les foudres de Marlène ? En même temps, ces deux-là (Léo et Marlène j'entends), si ils se disputent, c'est pour mieux se réconcilier après...



Une histoire gentillette mais rondement bien menée avec moult détails graphiques (et ça j'adore). Une bande-dessinée qui ne vieillit pas et que je conseille à tout le monde, public jeunesse ou non ! La preuve ! A découvrir et à faire découvrir !

Club N°53 : BD non sélectionnée

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BD jeunesse mais ce n'est pas drôle pour autant ou alors je deviens vieux.



Aaricia

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L'idée est amusante mais ce n'est pas très réussi au final car peu d'humour réel.



NDM

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C'est mignon et c'est tout...



VT

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Des clichés, pas forcément très drôle.



Christian

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C'est un drôle défi que se sont lancé Serge Carrère et Christophe Cazenove : explorer les vignobles français, patrimoine de notre culture et art de vivre, en mêlant humour et œnologie.



De là est né une série de bandes-dessinées traitant de chaque zone géographique avec son vignoble associé : Bordeaux, Bourgogne, Loire, Champagne, etc.



Avec "Les fondus du vin de Bourgogne", j'ai pu vérifier mes connaissances acquises dans ma région d'adoption au fil des années de dégustation. Le dessin est bonhomme, chaque page présente un sketch, que pour ma part j'ai trouvé plus ou moins drôle. Je suis même passée à côté de certains traits d'humour, pour dire la vérité.



Mais il n'est pas évident de vouloir divertir tout en enseignant. Tenant compte de cela, je dirai que c'est plutôt réussi puisqu'on s'amuse et qu'on apprend. A saluer les quelques pages annexes présentant les différentes cartes des vignobles (Chablis, Châtillonnais, Côtes de Nuits, de Beaune, de Châlon et de Mâcon) et un glossaire pour s'y retrouver dans les quelques termes jargonneux.





Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Bien qu'il ne soit plus commissaire de police, Léo Loden est encore la terreur des criminels en tout genre. Aussi, quand la mafia italienne décide de s'implanter à Marseille et qu'une juge italienne ne l'entend pas ainsi, une seule solution s'impose : éliminer Léo qui ne pourra donc pas assurer la protection de la magistrate et fera d'elle une cible facile. A mille lieues des complots qui se jouent contre lui, Léo revient d'une escapade amoureuse à Venise avec sa petite amie l'inspectrice Marlène Soral. Mais dès sa sortie du train, les amoureux sont la cible d'un coriace sniper. Les voilà prévenus ! Ce n'est pourtant pas ce qui va arrêter Léo. Chargé de la garde rapprochée de la juge, il s'acquitte de sa tache et redouble même d'ardeur quand la mafia enlève Marlène. Furieux qu'on puisse toucher à sa bien-aimée, il écume la Côte d'Azur, de Marseille à Nice, évitant tous les attentats, pour retrouver sa belle et punir les bandits.



Que dire ?! C'est kitsch, autant au niveau des dessins que des jeux de mots et des références. Ce n'est pas très fin, à tendance misogyne, un peu lourdingue. Ce n'est pas non plus l'extase question psychologie des personnages qui sont trop stéréotypés et jouent leur rôle sans nuances. Bref, c'est plutôt bon enfant, bien rythmé et efficace mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Dispensable.

En voulant pratiquer une arrestation, l’inspecteur Loden tire en l’air. Mais le malfaiteur s’écroule à ses pieds, non armé. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Léo a beau clamer son innocence, évoquer un deuxième tireur embusqué, il est destitué de ses fonctions et arrêté. Heureusement, il connaît bien l’inspectrice Soral et va pouvoir mener son enquête de son côté…

Je ne dirai pas que cet album va marquer mon esprit mais il est efficace. Les dessins sont sympas. J’ai visité Marseille en restant dans mon fauteuil. L’enquête est rondement mené et le scénario bien ficelé. J’ai pris plaisir à lire cette petite enquête sans prétention.
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Ah que de souvenirs...(je lisais cette série lorsque je faisais mon D.U.T Métiers du Livre, histoire de me détendre un peu entre les cours). Je retrouve enfin ce bon vieux tonton (qui me fait étrangement penser à Sémaphore, le maître de Cubitus, soit dit en passant) mais surtout son neveu (puisque c'est avant tout lui le personnage principal de cette bande-dessinée même si j'avoue que les personnages secondaires me font souvent plus rire), Léo Loden. Ce dernier, après avoir quitté la P.J est devenu un pro en tant que détective privé. De plus, il se la coule douce (enfin plus ou moins) avec sa fiancée Marlène qui elle aussi est dans la police. Cependant, à leur grand désespoir, tous les agents immobiliers qu'ils ont contacté jusqu'à présent refusent de leur vendre un appartement sous prétexte qu'ils n'ont pas de salaire fixe et qu'ils risquent leur peau tous les jours. Eh oui, la vie est parfois cruelle à Marseille mais tout pourrait s'arranger pour Léo s'il acceptait une affaire que lui propose Raskolnikov, un mafieux russe bourré d'argent. Cela était sans compter que la mafia corse a déjà pris ses traces dans le département du Var et qu'elle ne se laissera pas ainsi facilement marcher sur les pieds...



Dur dur donc pour Léo car un choix cornélien s'impose à lui : accepter de travailler pour Raskolnikov et pouvoir ainsi offrir à la femme qu'il aime l'appartement qu'elle rêve mais au risque de sa propre vie ou alors risquer de la perdre elle et en prime sa belle-mère (à, j'avoue que ce ne serait pas une très grande perte pour Léo) puisque le mafieux russe est prêt à tout pour obtenir ce qu'il désire.

Pour savoir exactement quelles sont ses exigences, je vous invite vivement à venir découvrir ce tome qui est très bien travaillé au point de vue graphisme et qui est surtout, à mourir de rire !

Petit livre très coloré, les dessins sont tout mignon.

Les petites filles vont adorer cette petite bande dessinée.

Le format est parfait pour les jeunes lecteurs.

A la fin, un petit cahier d'activité super bien pensé : des explications sur les noms des personnages-princesses, une recette simple mais très appétissante, des jeux et coloriages et une interview des auteurs.

Tout est réuni pour séduire les petites lectrices.

Perso, du haut de mon grand âge, j'ai trouvé l'histoire un peu limite, légèrement abêtissante...

Retour avec Arleston mais dans un tout autre registre !! Et puis, celui-ci, il m'appartient !



J'adore cette série, toujours aussi déjantée en compagnie de l'ex-commissaire détective privé Léo Loden et son oncle, un ancien marin. De temps en temps, nous voyons apparaître le commissaire Marlène Soral, la copine de Léo, elle donne une touche féminine à cette série mais c'est quasiment tout... Son terrain de chasse est Marseille mais il est appelé ce coup-ci pour régler une affaire à Toulouse où comme d'habitude, il enchaîne les bagarres au lieu de discuter. Et de cette façon-là, il règle le sujet en deux temps trois mouvements et moi, je passe un excellent moment à suivre ses aventures !! Il va vraiment falloir que je m'en trouve d'autres pour les relire car pour la plupart, je les ai lus du temps de la bibliothèque municipale.



Comme vous l'aurez compris, j'ai été ravie de retrouver la compagnie de Léo Loden et de son tonton dans des aventures toujours aussi folles. Je vous conseille donc de découvrir cette série si vous voulez parfaire votre connaissance du créateur de Lanfeust et surtout si vous êtes amateurs d'enquêtes policières menées tambour battant et légèrement foldingues. Pour ma part, je continue à explorer ma PAL, j'avais oublié l'existence de certaines BD dedans...



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

POUR UNE FOIS QU'IL ÉTAIT TRANQUILLE...



Oui ! Pour une fois qu'il se tenait à carreau sans faire de pitrerie aussi grosse que son tour de taille, loin de Marseille et de son neveu, Louis-Ulysse Loco, le cher Tonton du plus célèbre privé de Marseille, le dénommé Léo Loden... Pour une fois... Ce sont les galéjades qui lui courent après, et pas n'importe lesquelles : En un tournemain, et pour la défense de la veuve et de l'orphelin - du moins, surtout de la veuve, jeune et charmante et d'ailleurs même pas mariée - voilà que notre tonton applique un revers surpuissant sur la trombine d'un affreux margoulin cherchant noise à la demoiselle et, accessoirement, se débarrasser de témoins gênants - le fameux Tonton ainsi qu'un ami cuistot chez qui il était en stage culinaire appliqué -. Le problème c'est qu'un tel revers, à la poêle en cuivre, ça fait des dégâts. Pire : ça peut envoyer ad patres. Le petit soucis du jour c'est que le gars qui a définitivement rejoint le père éternel, c'était un flic. Et ça, même pour motif de légitime défense, ça passe toujours mal au niveau des collègues enquêteurs... Surtout lorsque le complice qui s'en est mieux sorti, est encore tenu en respect, avec l'arme du premier, jusqu'à l'arrivée des de la cavalerie...



En un mot comme en cent : La scoumoune !



Bien entendu, Léo Loden va arriver fissa à la rescousse, accompagné de sa chère et tendre Marlène, inspectrice très déterminée et qui, surtout, veux comprendre pour quel motif complètement dingue le cher Tonton est parvenu à mettre à l'eau des vacances bien méritées.



La suite : une enquête rondement menée par nos deux experts - plus l'aide d'un Tonton toujours aussi branquezigue, dont l'avocat commis d'office est parvenu à obtenir la remis en liberté provisoire -, avec des flics ripoux et fachos dedans, un milliardaire fasciné par un certain homme politique d'origine bretonne, borgne et ayant créé un parti d'extrême droite, une jeune fille essayant de sauver son grand-père sus-cité, des beignes et des fricadelles en tous genres, de l'action, des vannes à deux balles, des pruneaux pas vraiment d'Agen, des cascades impressionnantes, un happy-end et tutti quanti au pays des moules-frites, de la Grand'Place et de la vieille ville lilloise.



Avons-le : Léo Loden est une petite faiblesse très régulièrement entretenue, découverte par le plus grand des hasards un jour d'ennui. Depuis, la collection se complète au gré du même hasard, sans courir après, mais avec un bonheur enfantin toujours égal même si, avouons-le, c'est loin d'être de l'humour racé, fin et distingué. Ce n'est même pas du Audiard, bien que certaines piques lancées par les principaux protagonistes, Tonton Louis-Ulysse en tête, s'en rapprochent un peu.



Mais le bon moment passé une fois l'album terminé (en très peu de temps, il est vrai) vaut bien qu'on lui rende ce petit hommage mérité, parce que la honte, parfois, faut assumer quand c'est bon !

Je n'ai pas accroché, un peu trop de clichés, pas assez d'humour, presque trop réel. Pour moi, la bande dessinée c'est de l'évasion, du rire, de la fantaisie. Donc vous l'aurez compris chez Arleston mon grand chouchou est Lanfeust de Troy mais je ne regrette pas ma rencontre avec Léo Loden, ce fut une agréable lecture. De toute façon, il en faut pouur tous les goûts.

Inconditionelle de Leo Loden et de son impayable tonton j'ai été un peu déçue par ce nouvel opus dont l'action (meurtres au cours d'un séminaire de laboratoire pharmaceutique) se déroule principalement au chateau d'If sur les îles du Frioul, une partie de Marseille un peu tombée dans l'oubli depuis la disparition de ce cher Alexandre Dumas. Un peu caricatural le scénario n'a rien de vraiment original, je dirai même plus, il est plutôt lourd.

Si on se régale de voir Marlène plumer sa collègue policière au poker , à quelques gags près on rit beaucoup moins que dans les autres épisodes. Le tonton s'assagirait-il en vieillissant ? J'espère bien que non, affaire à suivre.

Terminus Canebière est le premier tome de la série Léo Loden. Léo Loden est un ex commissaire de Marseille qui devient détective privé. Il mène des enquêtes avec l’aide de son oncle, espèce de capitaine Haddock à l’accent provençal. Sa petite amie, Marlène Soral reste officier de police, ambiance !

Dans ce premier épisode de la série, Léo Loden doit enquêter sur un trafic cachant des activités terroristes.

Le scénario de Arleston (le papa de Lanfeust de Troy) est plutôt sympathique. Pas de révolution dans l’intrigue. Un gentil twist final, pas de psychologie trop poussée. Ici, on est plutôt dans ce qui ressemble à des films de Belmondo (période Lautner). De l’action, de l’humour et tout va très vite, sans surprise mais avec un petit plaisir avouable pour le lecteur.

Les dessins de Carrère nous ramènent dans les années 60 ou 70. Cette série aurait eu sa place dans le Spirou de ces années-là. Et c’est plutôt un compliment.

Une série très sympathique qui ravira les nostalgiques de Gil Jourdan (mais elle n’atteint pas son modèle, que ce soit clair tout de suite!) et qui permet de passer un bon moment en lisant une Bd à l’ancienne.

Les Elfées se rende au Japon, commence pour elle une aventure un peu triste, mais comme toujours cela se finit très bien.

Des planches à gags (pas toute de même niveau) qui présentent des « scientiflics » demeurés et franchement nuls dans des situations cocasses. Les boulets de la police scientifique, ce sont eux !

Ça pourrait être rébarbatif, mais le fait d’intercaler également des histoires dont les méchants sont les héros rafraichit le tout et donne un petit côté humour noir plaisant.

Divertissant, dommage que la série soit arrêtée.

Lou , Nina , Yoshi , et Izel sont quatre musiciennes qui portent l'espoir de tout un peuple féérique.

Toujours amusant de lire les Elfées , dans se livre elle vont arrivés à ce disputés , elle qui sont en général toujours d'accord .

Après une aventure Bretonne fort mouvementé, nos tourtereaux sont toujours à la recherche de leur petit nid d'amour..... et sans le Tonton.



Mais la situation de l'ex commissaire Loden, ne permet pas d'obtenir l'appartement dont rêve Marlène, sa fiancée, qui désire aussi avoir un enfant.



Surtout que les affaires ne se bousculent pas à l'agence, et comble de bonheur pour Léo, les beaux parents sont en France. Avec un père ambassadeur et une mère conférencière internationale, Marlène n'a pas eu une enfance idéale.



Mais une nouvelle enquête va permettre à Léo de faire l'impasse, un temps, aux beaux parents et au bébé tant désiré par sa douce.

Une enquête tropézienne où jolie pépé, mafia russe et magouille sont au programme. Une mission qui s'annonçait facile va se révéler plus tordu que prévu, surtout lorsque la mafia corse entre dans l'histoire.



22ème histoire de Léo Loden qui ne s'émousse pas : Humour, suspense, enceinte ou pas.... sont au rendez vous.

Arleston (doublé par Loïc Nicoloff) a des scénarios toujours aussi passionnant qu'au début, mis en oeuvre par son fidèle dessinateur Serge Carrère.

FALLAIT PAS L’ÉNERVER...



Ah ça, non ! Fallait pas l'énerver, le Léo ! Et lorsqu'on s'en prend à sa chère inspecteur Marlène Soral, quasiment à la descente du train qui vous ramène d'un voyage en amoureux à Venise, qu'on profite lâchement d'être à quatre - gorilles - contre une femme, même habituée, pour vous la kidnapper, faire pression sur vous pour vous empêcher d'enquêter sur des passations de marchés immobiliers plus que douteux entre la mafia sicilienne et un bétonneur véreux, oui, vraiment, ça énerve son détective, et pas qu'un peu !



Il va lui montrer qui c'est Léo. Aux quatre coins de Nice qu'on va le retrouver son chantier, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Léo, quand on lui en fait trop, il correctionne plus : il dynamite, il disperse, il ventile ! [NB : toute récupération de citation cinématographique fameuse n'est évidemment pas que fortuite]



Et pendant ce temps-là, une certaine juge italienne, irascible, indomptable, incorruptible, colérique, dominatrice, irritable, emportée, acariâtre, suffisante... Mais presque dernière survivante d'une flopée de juges anti-corruption assassinés par la "famille", venue poursuivre son enquête sur les terres de Léo Loden et ayant demandé expressément sa protection, tombe littéralement dans les bras de notre vieil ami Rrrrrrrusse, collaborateur actif de Loden - accessoirement perceur de coffres en tous genres -, l'ex-colonel du KGB Ivan Dabibine Ossouzof. Ah ! Le charme des échanges internationaux...



Le sixième opus de cette série toujours aussi branque, totalement tirée par les cheveux, faisant assaut de jeux de mots improbables et de situations aussi invraisemblables que cocasses, tellement machiste que ça ne fait pas sérieux, est donc dirigé de main de maître par Christophe Arleston et Serge Carrère.



Proposé dans le cadre de l'excellente initiative printanière (depuis 2013)"Les 48h BD" - dont Babelio est d'ailleurs partenaire-, ce n'est évidemment pas LE chef d'oeuvre incontournable de la BD de ce jeune XXIème siècle que nous avons sous les yeux, mais "Bullshit !", comme ne cesse de le répéter un tueur à gage au fil de ces planches, qu'il est bon parfois de mettre son cerveau au repos et de se laisser aller à rire sans vergogne et sans arrière pensée d'aucune sorte !

Pas mal du tout que cette petite enquête de Léo Loden près du village de Gordes... On entre dans le monde de la sorcellerie paysanne. La rivalité s'exprime autour de la détention d'une terre mais comme le dit l'auteur lu même on n'est pas dans Jean de Florette : pas de source ! Alors de précieux champignons peut-être, à moins que le terrain n'intéresse une star de la télé pour y faire construire son terrain de tennis ? Ou s'agit(il encore d'autres chose ?

Bon rythme, scénario qui tient la route.