AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Serge Toubiana (41)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les fantômes du souvenir

Bienvenue en cinéphilie. Journaliste, critique cinéma aux fameux « Cahiers du cinéma », il a été directeur de la Cinémathèque française de 2003 à 2015. Autant dire que Serge Toubiana a une multitude d'histoires, de rencontres, de passions à nous raconter. C'est un vrai bonheur de lire ses souvenirs, de découvrir l'autre côté de l'écran, la difficulté de décrocher une interview, de convaincre un metteur en scène, un acteur de participer à un hommage. Sur son parcours de son enfance à Grenoble jusqu'à la Cinémathèque la route est éclairée par le plus beau générique espéré. Ici pourtant, pas d'anecdotes croustillantes, l'homme a trop de classe, juste les mémoires d'un passionné, qui mesure la chance d'avoir côtoyer les grands noms du cinéma mondial, d'avoir œuvré aussi pour la conservation de la richesse de ce patrimoine. J'ai adoré !

Commenter  J’apprécie          360
François Truffaut

François Truffaut pensait que le cinéma est plus important que la vie.



Mais il aimait les femmes, les enfants, les livres, voir la tour Eiffel de son appartement. Et ses filles énormément.



Il n’accordait aucune importance à la nourriture, n’aimait pas voyager en touriste. Cet autodidacte à la personnalité si complexe préférait les échanges épistolaires aux appels téléphoniques et tutoyait peu de personnes…. Mais il adorait chanter et raconter des blagues….



Derrière l’image lisse d’un homme timide on découvre avec intérêt un homme qui compartimentait sa vie amoureuse, familiale et professionnelle.



Pourtant rien ne le destinait à rencontrer un jour le critique de cinéma André Bazin, son père spirituel, Roberto Rossellini dont il fut l’assistant, Jean Cocteau, Jean Renoir ou bien Alfred Hitchcock…à qui il consacra un livre d’entretien passionnant. Rien ne le destinait à devenir un cinéaste majeur de la « nouvelle vague » apprécié dans le monde entier…



Durant son enfance il devait avant tout être silencieux, se faire oublier de sa mère. Il découvre très tôt que Roland Truffaut n’est pas son père biologique et il se réfugie dès son plus jeune âge dans la lecture et l’amour du cinéma, il se construit intellectuellement et moralement en se nourrissant de toutes les œuvres qu’il admire.



Après une adolescence chaotique il fréquente assidument les salles obscures avec Rivette, Godard, Chabrol, Rohmer. Ces jeunes passionnés signent bientôt des critiques dans « Arts » ou les « Cahiers du cinéma ». Le trait de plume de François Truffaut est brillant, incisif, il analyse, décortique les films et n’hésite pas à fustiger des cinéastes installés…. On redoute ses articles mais François Truffaut rêve déjà de passer derrière la caméra. Il fonde sa société de production « Les films du Carrosse » et son histoire personnelle inspire son premier long métrage « Les 400 coups ». Jean-Pierre Léaud crève l’écran, les aventures d’Antoine Doinel commencent.



Serge Toubiana et Antoine de Baecque signent une biographie passionnante. Elle éclaire de manière brillante la filmographie de François Truffaut, tous les films s’imbriquent les uns dans les autres, reflétant ses obsessions (les femmes, la recherche du père, l’enfance, le couple…) et ses influences. On découvre ses méthodes de travail aux côtés de la fidèle Suzanne Schiffman ainsi que son souci de garder son indépendance créative avec sa société de production « Les films du Carrosse », n’hésitant pas à faire longuement la promotion de ses films en France comme à l’étranger. Ainsi, ses films restaient rentables et il pouvait monter des films aux sujets difficiles comme « La chambre verte ».



François Truffaut est entré dans ma vie d’adolescente pour ne plus en sortir, j’aimais son œuvre au fond assez littéraire et j’étais fascinée par son parcours d’autodidacte. Je l’admire toujours autant. Si j’en avais les moyens, comme lui, j’achèterais tous les livres que j’apprécie en plusieurs exemplaires pour les envoyer à mes proches avec un petit mot et celui-ci en ferait partie….



Commenter  J’apprécie          270
Le désert américain

Raymond Depardon a réalisé ce livre de photos en 1982. Son monteur et ami Olivier Froux venait de mourir dans un accident et Raymond Depardon lui dédie ce livre.

C'est l'Amérique des années 80, prise sur le vif. L'Amérique des années Reagan. 12 millions de chômeurs à cette époque aux USA.

Depardon excelle dans l'art de nous montrer les grands espaces américains, le Nevada, l'Arizona, Monument Valley mais aussi l'Amérique profonde ou insolite; ainsi ces clichés inattendus de prostituées sur Las Vegas Boulevard, des SDF sur Santa Monica Boulevard (comme il le dit si bien: "Il n'y a que les pauvres et moi qui marchent sur Santa Monica Boulevard"..), des clichés d'Alamogordo, là où ont eu lieu les premiers essais de bombe atomique... des clichés de motels aussi, de paysages désolés de réserves indiennes..

Depardon se "perd" volontairement dans les rues des grandes villes américaines, ainsi il se perd dans la banlieue de Denver, où il était déjà venu auparavant pour la campagne présidentielle de Nixon.

Une Amérique que Depardon connaît parfaitement bien mais qui bouge tellement vite que même un grand reporter y perd facilement ses repères.



Ce livre est dédié aussi aux proches de Depardon: on voit ainsi sa mère de 77 ans dans sa cuisine, dans la maison où le photographe a passé son enfance.

Un livre très émouvant, qui nous fait revivre l'atmosphère des années 80 et qui met en relief l'attachement du photographe pour ce pays.

A lire et à relire pour la beauté des photos et le texte court mais profond.
Commenter  J’apprécie          260
Les bouées jaunes

Rude tâche pour moi ...Je vais dire du mal d'un livre à priori intouchable. Comment critiquer le récit d'un homme qui vient de perdre son épouse après presque 30 ans de vie commune, 30 ans d'un amour sincère ? Comment faire la fine bouche devant ce portrait d'une romancière que j'ai adoré, dont j'ai lu et relu toute l'oeuvre ( certes peu d'ouvrages, toujours secs et courts, sauf le dernier ) ? Suis-je donc sans cœur pour ne pas avoir été touché par ce portrait en creux d'une femme de caractère, sans doute assez magnétique ?

Non, je n'ai pas été ému par ce pourtant pudique et jamais larmoyant récit. Je ne remets pas en cause la sincérité de l'homme en deuil, et de l'insupportable vide de l'absence qu'il ressent autour de lui.

Mais cette peine, ce chagrin, cet amour désormais quasi éternel se sont trouvés, pour moi, noyés par une suffisance de bourgeois intello. Il n'y a pas un moment où nous ne sommes privés de l'étalage de tous les attributs de nantis parisiens. On relate avec verve l'achat difficile de " la maison du bonheur", propriété située sur l'Ile-aux-Moines qu'une amie décoratrice d'intérieur va fort heureusement transformer avec soin ( on perçoit que l'on n'a pas lésiné sur les moyens). On cite longuement, on énumère la liste de ses amis proches, si émus, si forts face à la mort de leur copine, qui se sont succédés à l'hôpital Bichat, surtout quand il s'agit de Catherine Deneuve, Michel Houellebecq, Paulette Fourchon, Olivier Assayas et d'autres. Ben oui, quand on a des amis connus on les cite ( et même plusieurs fois). Et je ne vous parle pas de ces dîners en ville où l'on rencontre des gens forcément brillants dans la simplicité d'un restaurant branché. Tout autour de ce couple, luxe, calme, intelligence, drôlerie se battaient pour leur faire une vie agréable...

Je me suis demandé à qui s'adressait ce livre. Certainement pas au humble lecteur ( qui a pourtant comme moi dépensé 18 euros de son petit traitement ) ayant envie de retrouver encore une fois une romancière appréciée. Encore moins à une personne lambda ayant perdu un(e) conjoint(e), la tristesse de certains pourrait pourtant être universelle, mais pas ici...

"Les bouées jaunes " est un récit de l'entre soi, écrit pour une frange de happy fews qui seront sans doute heureux d'apparaître dans un bouquin écrit par l'un des leurs. Evidemment, Serge Toubiana trace un portrait tout empreint d'admiration et d'amour pour Emmanuèle Bernheim, mais le traitement bien plus hagiographique que littéraire, rend l'ensemble un poil imbuvable.

C'est dommage, j'aimais beaucoup l'écrivaine, son mari ne m'était pas antipathique, mais "Les bouées jaunes" ne m'ont pas empêché de couler.
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
Commenter  J’apprécie          232
Tim Burton (Catalogue Exposition Cinematheq..

En 2009 se tenait une exposition au Museum of Modern Art de New York consacrée à Tim Burton, qui devait voyager à Melbourne, Toronto puis Los Angeles, pour terminer sa course en 2012 à la Cinémathèque française, à Paris. Cette dernière occurrence ne possédait pas tout à fait l'ampleur de l’originale, les salles d'exposition de la Cinémathèque n'offrant pas énormément d'espace. Cependant, 700 œuvres y étaient présentées. Essentiellement des dessins, mais aussi des photographies, tableaux, extraits de films, des figurines de grand format représentant des créatures hybrides, parfois issues de "La triste fin du petit enfant huître" et "Stain boy", quelques éléments de décor, les têtes modelées de Pierre Brosnan et Sarah Jessica Parker tout droit venues de "Mars attacks" et le costume d'Edward aux mains d'argent, entre autres. Bref, de quoi enthousiasmer les fans du réalisateur et leur permettre de s’immerger dans son univers (pas suffisamment, selon moi, mais ce sentiment était certainement dû au manque de décors et de costumes; j'ajoute que si j'apprécie l’univers de Tim Burton, je ne fais pas partie des fans en question).



Maintenant, voyons en quoi consiste cet ouvrage qui s'intitule officiellement "Catalogue de l'exposition". Il s'agit en fait d'une version française de l'édition originale du MoMA de 2009, et cela malgré les différences de contenu des deux expositions. On nous présente donc deux très courts essais (environ cinq pages chacun) concoctés par les deux commissaires d'exposition du MoMA. Celui de Ron Magliozzi, intitulé "Tim Burton : la gymnastique de l'imagination" s'intéresse plutôt au dessin, à l'influence qu'ont eu la banlieue de Burbank et son conformisme sur l'évolution de l'artiste et, enfin, à ses rapports avec le mouvement du Low brow (ou Pop surréalisme, terme davantage usité en France). C'est ce dernier aspect qui m'a le plus intéressée dans le texte de Magliozzi, sans doute parce que j'affectionne particulièrement des artistes comme Jessica Harrison ou Mia Mäkilä, qui possèdent effectivement des points communs avec l'univers de Tim Burton - à ma grande honte, j'avoue n'avoir jamais fait le rapprochement auparavant. Cependant, cinq pages, c'est court, et le sujet aurait sans doute gagné à être approfondi. Le second essai, "Un auteur pour tous les âges" de Jenny He, étudie lui l’œuvre cinématographique de façon assez classique , en abordant par exemple, plutôt superficiellement, les thèmes du héros solitaire et hors normes, la dualité de sa personnalité, la dichotomie entre le monde "normal" et ennuyeux et le monde farfelu et coloré de l'imaginaire et des marges. Là encore, c''est court. On aurait apprécié, soit deux essais plus longs et plus fouillés, soit plus d'essais (les sujets, après tout, ne manquent pas). Soit un peu de tout ça en même temps.



Quid, à présent, des sept cents œuvres de l’exposition, dont l'on s'attendrait naturellement à retrouver l'intégralité des reproductions, ou, tout au moins, une très grande majorité, dans un catalogue digne de ce nom ? Vous n'en verrez, mes chers, qu'une sélection, à savoir soixante-quatre. Je le réécris pour ceux qui penseraient avoir mal lu : soixante-quatre. Sur sept cents. C'est-à-dire, en gros, 9% du total. Pas de reproduction des petites têtes de Jack Skellington issues de la technique image par image si chère à Tim Burton et mise en œuvre dans "L'étrange Noël de Monsieur Jack", pas de costume d'Edward, pas d'horrifique épouvantail à tête de citrouille, pas de reconstitution de la scène sanglante dans laquelle apparaît la figurine de Stain Boy, etc., etc. J'appelle ça purement et simplement du foutage de gueule. D'une part, ça veut dire, étant donné la très stricte interdiction de prendre des photos dans l'exposition de la Cinémathèque française, que vous n'avez aucune chance de retrouver une trace compète de ce que vous y avez vu, si vous vous y êtes rendu. D'autre part, ça signifie que les personnes qui n'ont pas eu la chance de visiter l'exposition n'auront jamais aucune idée de ce à quoi elle ressemblait : en effet, aucune photo de la scénographie n'est visible dans l'ouvrage. Enfin, dans n'importe quelle autre exposition, on appelle une publication de ce format, qui propose uniquement une sélection de reproductions, un "album", pour bien faire la distinction avec le catalogue proprement dit. Et il vous en coûtera environ 9 €, et non, 14,95 €, comme c'est le cas ici.



J'ignore en quoi consiste la politique de publication de catalogues du MoMA. Je sais en revanche que la Cinémathèque s'était déjà distinguée, lors de l'exposition consacrée à Kubrick, en proposant à la vente un catalogue de 304 pages et à 32 €, certes (comme quoi, quand on veut, on peut), mais uniquement en anglais et en allemand. Bien sûr, le musée d'Orsay s'est déjà adonné à ce genre de pratique, notamment pour l'exposition "Une ballade d'amour et de mort", mais ce n'est franchement pas un exemple à suivre ! Alors oui, j'ai retrouvé dans ce catalogue certains dessins que j'avais aimé dans l'expo. Mais c'est loin d'être suffisant et j'ai comme l'impression que le MoMA et la Cinémathèque française prennent les gens pour des cons.
Commenter  J’apprécie          194
L'amie américaine

Il est parfois des admirations qui nous dépassent. Pourquoi un film vu à l’âge de 14 me bouleverse encore. Pourquoi la course finale vers la mer et le regard caméra de Jean-Pierre Léaud/ Antoine Doinel ont marqué des générations des cinéphile. J’ai vu plusieurs fois les films de Truffaut et lu, je crois, à peu près tout la littérature qui lui a été consacrée.



Après la formidable biographie d’Antoine de Baecque et Serge Toubiana parue chez Gallimard et surtout la lecture de sa monumentale correspondance parue chez Hatier en 1988, un personnage m’avait frappé, une figure importante,  une femme de l’ombre, une femme amoureuse.  Helen Scott, une femme malheureuse car amoureuse d’un homme amoureux

de toutes les femmes. J’aurais tant aimé en savoir plus sur elle.



Et voilà comme un cadeau, moi lecteur, je viens de lire le livre dont j’ai toujours rêvé – chose assez rare pour être signalée.



 Helen Scott est vrai personnage de roman : américaine, Issue d’une famille juive russe, parfaitement bilingue, francophile, elle fut la parfaite ambassadrice du cinéma français et de la nouvelle vague en particulier.



Pugnace attachée de presse pour le French Film Office de Manhattan c’est elle qui fit connaitre Truffaut

Godard, Resnais, Chabrol et tout le cinéma européen qui comptait dans les années 60 et 70. Elle fut aussi l’indispensable et merveilleuse cheville ouvrière du non moins indispensable et merveilleux recueil d’entretiens Hitchcock/Truffaut.



Mais elle fut tellement d’autres choses avant, syndicaliste, résistante active durant la deuxième guerre mondiale, amie d’Eleanor Roosevelt, elle répond à l’appel du général De Gaulle et s’embarque pour le Congo et travaille à la radio de la France Libre, on la retrouve journaliste couvrant le procès des Nazis à Nuremberg en 1945, militante communiste... peut-être espionne pour la Russie Soviétique…



Helen Scott née à Brooklyn en 1915 morte à Paris en 1987,  méritait vraiment un livre, merci Serge Toubiana.







Commenter  J’apprécie          183
Les bouées jaunes

Les bouées jaunes est un ouvrage de la rentrée littéraire de janvier 2018 que j'ai lu en avant première grâce à net galley et les éditions Stock.

Ce n'est pas un roman, nous avons ici un ouvrage très personnel. Serge Toubiana nous raconte son épouse, l'écrivaine Emmanuèle Bernheim qui est décédée d'un cancer en mai 2017. Leur vie commune, leurs joies, leurs peines, son chagrin à son décès...

J'ai découvert Serge et Emmanuèle avec la lecture de Les bouées jaunes car j'avoue ne pas les connaître du tout.

Du coup, j'ai parfois eu l'impression d'être un peu une voyeuse.

C'est un ouvrage intéressant, bien écrit. On sent qu'il a adoré partager ses vingt sept années avec son épouse, et c'est très touchant.

Mais il y a quelques longueurs. Par exemple, quand il énumère tous les proches venus rendre visite à Emmanuèle à l'hôpital, dans les derniers jours, pour un dernier au revoir. Il y a un peu trop de détails, qui ont du lui faire du bien et qui sont importants pour lui, mais pas forcément pour moi lectrice qui ne connaissait pas le couple.

Tous deux n'ont jamais souhaités avoir d'enfants, il décrit alors la relation de son épouse avec les enfants des autres. C'est un peu long car il énumère avec tel enfant elle était ainsi, avec un autre comme ça, etc... Du coup, ça fait un peu remplissage par moment.

Les bouées jaunes c'est leur histoire, leurs souvenirs, leur vie commune mais ce n'est pas la nôtre, c'est très personnel et ça m'a mis un peu mal à l'aise par moment. Certains détails ne sont pas forcément indispensables pour nous lecteurs.

Il y a toutefois de très jolis passages, j'ai aimé quand il explique comment elle écrivait, ou comment elle arrivait à dénicher certains cadeaux pour leurs amis, elle avait le don de faire plaisir aux gens.

C'est un joli texte dans l'ensemble, c'est touchant, emprunt d'amour et de sensibilité.

Ce n'est pas larmoyant, et il est évident que ce texte était nécessaire pour permettre à Monsieur Serge Toubiana de faire son deuil.

Malgré quelques défauts j'ai aimé cet ouvrage, et je mets quatre étoiles car je ne regrette pas du tout ma lecture, même si ce n'est pas un coup de cœur.

Commenter  J’apprécie          181
Le fils de la maîtresse

L'immense cinéphile pour qui on voue une vraie tendresse Serge Toubiana livre un récit intimiste, une déclaration d’amour au cinéma.



Au fil des pages, les scènes de sa vie se déroulent sous nos yeux, qui font écho à des plans de Wilder, Truffaut, Godard, Sydney Pollack, Marco Ferreri et tant d'autres …



"C’est fou le vertige à la fois mental et physique que procure le cinéma lorsqu’il s’installe dans la vie d’un enfant, cette capacité et cette force inouïes qu’il a de vous projeter “ailleurs”, dans le monde, jusqu’à ce que vous vous y sentiez comme chez vous, alors même que vous en ignoriez avant la séance l’existence”



Ces souvenirs d'enfance et ces grands cinéastes méritaient vraiment un beau livre, et il est là devant nos yeux admiratifs, merci Serge Toubiana.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          160
Tim Burton (Catalogue Exposition Cinematheq..

Vous avez fait le tour des films de Tim Burton ? Les seuls noms d’« Edward aux mains d’argent », de « Big Fish », de « Mars Attack » ou des « Noces funèbres » suffisent à vous plonger dans l’agréable torpeur du dépaysement ? Mais peut-être vous reste-t-il encore à faire la connaissance des œuvres dessinées de Tim Burton pour continuer de vous imprégner de son univers…



A défaut de pouvoir se rendre à l’exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque Française, ce Catalogue permettra de découvrir quelques-uns des dessins les plus imaginatifs ou surprenants du réalisateur. Dans les premières pages, il signe d’ailleurs une courte préface, complétée ensuite par une description succincte de son univers. On y apprend quelques anecdotes de bon ton, mais rien qui ne devrait révolutionner le regard porté sur Tim Burton. L’attrait principal du Catalogue reste bien évidemment les dessins, suffisamment éloquents pour qu’il ne soit pas nécessaire d’en dire plus. A mettre en lien avec ses films pour élaborer une vision plus globale de son œuvre…

Commenter  J’apprécie          150
Tim Burton (Catalogue Exposition Cinematheq..

Relu longtemps après l'exposition, ce petit catalogue de dessins accompagnés d'une bibliographie succincte donne envie d'y retourner.

Évidemment un catalogue est statique, et sans alternative d'extraits de films un peu monotone. Même si ces oeuvres, entte surréalistes et les idees noires de Franquin sont très intéressantes, originales, ce n'est pas le meilleur de Tim Burton.
Commenter  J’apprécie          121
Les bouées jaunes

C'est la gorge nouée, les larmes aux yeux et le coeur triste que j'ai lu ce très bel hommage d'un homme à son aimée, morte et pour lequel il voue un amour et une admiration forte.
Commenter  J’apprécie          90
Les bouées jaunes

J'ai lu ce récit dans le cadre du Grand Prix Elle 2018, catégorie document.



Serge Toubiana nous livre ici un témoignage très intime. Il parle d’Emmanuèle Bernheim, son épouse romancière et scénariste récemment décédée après vingt-huit ans de vie commune.



Il dresse le portrait d’une belle personne, pleine de pudeur face à la maladie. Une femme dotée d’une force de caractère impressionnante, d’un courage et d’une lucidité qui lui ont permis d’aider son mari et son entourage, de les réconforter face à sa mort annoncée qu’elle semblait avoir complètement acceptée. Elle a vécu ses derniers jours avec intensité et sérénité, apaisée, " calme et presque gaie, conciliée avec l'inéluctable" et a préparé l'après pour son mari, ses derniers mots seront " Et toi, tu vas tenir ? "



Serge Toubiana retrace leur vie, leur rencontre qui de l’amitié glisse doucement vers l’amour, leur MdB, maison du bonheur, acquise dans le golfe du Morbihan à l'île aux Moines dont Emmanuelle voulait faire un petit paradis pour leur couple, les bouées jaunes vers lesquelles elle aimait nager, la carrière d’écrivain d’Emmanuelle qui a publié à trente ans son premier roman d’inspiration autobiographique, et surtout la relation difficile qu’elle a eue avec ses parents et en particulier son père source d’une colère rentrée qui ne l’a jamais quittée. C’était une femme libre pleine de vitalité mais à l’âme tourmentée qui avait pour habitude de demander à ses proches s’ils étaient heureux.



Dans ce récit on ressent tout l’amour et l’admiration de Serge Toubiana pour sa femme. J’ai aimé la force de caractère de cette femme pour qui le cancer était son combat personnel, qui a épargné son mari et qui a eu à cœur de continuer à poursuivre le plus longtemps possible une vie quotidienne harmonieuse.

Ce récit est triste et touchant mais peut-être aurait-il fallu avoir lu le livre qu’Emmanuèle Bernheim a écrit sur la fin de vie de son père ( "Tout s'est bien passé" lauréat du Grand Prix Elle 2014, catégorie document) pour comprendre le terrible poids qu’aura été pour elle cet homme tant qu'il aura été en vie, pour comprendre ses souffrances cachées, sa colère contre ses fantômes familiaux. J'ai un autre bémol sur ce récit, l’auteur égrène tout au long du récit une litanie de noms d'amis de leur couple qui, à mon avis, n'intéresse pas le lecteur et qui contribue à donner à son témoignage une dimension trop personnelle.

Ce livre est un bel hommage et certainement un moyen pour l’auteur de faire son deuil. Il est bien écrit mais peut-être trop intime pour me marquer durablement.











Commenter  J’apprécie          90
François Truffaut

Cet ouvrage est en fait le catalogue de l'exposition organisé par le Cinémathèque du du 8 octobre 2014 au 25 janvier 2015 qui se propose d’approcher au plus près l’univers intime du cinéaste, pour lequel l'écrit et la chose écrite tenaient une place essentielle.



Scénarios annotés, ouvragés, raturés, correspondances, notes manuscrites, carnets se mêlant à des extraits de films, documents audiovisuels, photos ou encore affiches attendent votre visite pour comprendre le génie de l’artiste qui était également un habitué de la Cinémathèque qu’il fréquentait assidument.



L'ouvrage suit donc la lignée de l'expo en puisant dans les archives personnelles de François Truffaut et propose de parcourir sa vie et son œuvre en revisitant les grands thèmes qui l'ont inspiré : le rapport masculin/féminin, l'Amérique, l'éducation sentimentale, la littérature...



Cet ouvrage explore l'intimité de la création, et propose de parcourir, à la lumière de jalons biographiques, les grands thèmes qui l'ont inspiré (le rapport masculin / féminin, l'Amérique, l'éducation sentimentale, la littérature, etc.), les mettant en relation avec son travail d'écriture (de scénarios en critique cinématographique, de carnets noircis en facsimilés de correspondance, etc.).



Illustré de photographies de tournages inédites, enrichi de témoignages de ceux qui ont travaillé sur ses films, cette sorte de journal nous guide dans la découverte des facettes moins explorées d'un cinéaste fervent lecteur, admirateur de Balzac comme des auteurs américains, d'un écrivain volcanique et infatigable.



Si François Truffaut s'est dévoilé tout en se cachant derrière ses personnages, cet ouvrage rassemble les indices qu'il nous a laissés, pour mieux rendre hommage à l'une des plus grandes figures du cinéma français.



Photographies de plateau inédites, séquences de films, carnets annotés, livres raturés, listes de travail, plans de tournage sont associés aux témoignages inédits de ceux qui ont travaillé à ses côtés. Ils mettent en lumière, au plus près de l’œuvre, les thématiques clés qui parcourent de bout en bout la filmographie de cette grande figure du cinéma français.



le catalogue de l’exposition, recueil de contributions et de documents coordonné par Serge Toubiana, rend compte avec beaucoup d’attention de l’œuvre du cinéaste en reprenant la mise en valeur inédite des très nombreuses notes de travail opérée par l’exposition.



Cette richesse documentaire permet aussi d’explorer une facette moins connue du public, qu'on retrouvera évidemment dans le troisième livre de ma sélection, celle d’un fervent lecteur, admirateur de Balzac, Cocteau, Roché ou encore Bradbury, d’un écrivain volcanique et infatigable, entre critique de cinéma, correspondance foisonnante, projets de films et scénarios. Un somme inconsidérable que tout fan de Truffaut se doit de posséder dans sa bibliothèque!!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          90
François Truffaut

Passionnante biographie écrite à deux mains par de vrais experts du cinéma. Aucune longueur, beaucoup de sensibilité et de passion. Truffaut:à voir et à lire.
Commenter  J’apprécie          81
L'arrière-mémoire

Micheline Presle, de son vrai nom Micheline Chassagne, est née le 22 août 1922 à Paris dans une famille relativement aisée. Elle commence une très belle et très longue carrière d’actrice de cinéma dès 1937. En 1939, elle obtient l’un des rôles principaux du film « Jeunes filles en détresse » de G.W.Pabst. Puis elle triomphe dans « Le diable au corps », aux côtés de Gérard Philipe. À la fin des années 40, elle part aux Etats-Unis pour suivre son mari William Marshall. Sa carrière américaine étant décevante et son union périclitante, elle rentre en France où elle peine un moment à rebondir, mais finit quand même par s’imposer à nouveau. Puis arrive l’immense succès de la série des « Saintes chéries » à la télévision, suivi de nombreux films de jeunes réalisateurs…

« L’arrière-mémoire » se présente comme une longue interview ou comme une conversation de salon ou de café à bâtons rompus. Le journaliste, Serge Toubiana, pose des questions, la star répond avec honnêteté et pudeur. « J’ai découvert une femme très libre, d’une vraie jeunesse d’esprit, étonnante d’énergie et de vitalité. Une personne gaie et sensible, que le public depuis longtemps aime et respecte », dit-il. Sans doute, mais le compte n’y est quand même pas. Le lecteur friand d’anecdotes inédites voire de situations croustillantes en sera pour ses frais. Le passionné d’histoire du cinéma également. Avoir eu pour partenaires Fernand Gravey, Louis Jourdan, Claude Dauphin, Erroll Flynn, Tyrone Power, avoir travaillé sous la direction de Gance, Becker, Autant-Lara, Grémillon, Losey et raconter si peu tient presque de l’exploit. L’amateur de littérature pourra passer son chemin lui aussi. Cet ouvrage n’est que la simple transposition sur papier d’un langage parlé sans la moindre prétention. Livre vite lu, vite oublié, jeté en pâture aux fans, juste pour renflouer les caisses de l’éditeur !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          70
François Truffaut

700 pages, des noms, des références, des nombreux extraits de critiques de l'époque et des lettres de FT. Au début je redoutais une overdose de détails. Mais le texte s'avère fluide et agréable à lire. Que dis-je ? C'est passionnant. Cette biographie possède le mérite d'être particulièrement vivante et bien structurée, elle fait ressortir l'esprit de Truffaut et les moments clé de sa création. Un ouvrage de référence.



Ceux qui s'intéressent à sa manière d'écrire et de retravailler un scénario, aux sources d'inspiration de ses films, au financement qui est souvent un casse-tête, au tournage parfois épique, aux avis des critiques et des spectateurs au fil des ans, trouveront assurément leur compte.



Autres repères alléchants : le contraste Hollywood versus petite maison de production indépendante, les Films du Carrosse ; les nombreux portraits de comédiens ; les recherches du créateur et sa vision de l'art.



On voit défiler toute une époque : la Nouvelle Vague, Mai 68, l'intelligentsia engagée à gauche ; court séjour aux Etats Unis au moment du Watergate ; élection présidentielle (Giscard) …



Quelques notes de lecture

Un épisode qui ne manque pas de piquant : l'affrontement entre Godard et Truffaut en 1973. Ils ont pris des chemins différents. G accuse T de ne plus être de gauche et de faire des films consensuels. G ouvre les hostilités par courrier en termes méprisants, quasi injurieux. T lui répond sur le même ton, une lettre de vingt pages. « Comportement de merde », écrit T. Il traite G d'égoïste et poseur. Rupture consommée. « Entre eux, le temps des copains de la nouvelle vague est définitivement révolu ». p588



L'inquiétude :

Un portrait de FT par son confrère Jean Louis Comolli en 1967 : « Derrière ces vertus plus ou moins flagrantes – un tel air de maîtrise, de calme et de sérieux que cela est parfois agaçant - il en est une à rester secrète [ ] si elle n'était précisément de toutes le moteur : l'inquiétude. » p450



L'absence d'engagement politique :

« Ce qui le gêne le plus dans tout engagement politique, c'est la simplification de la réalité, le manichéisme que tout discours militant implique, car pour lui la vie n'est ni nazie, ni communiste, ni gaulliste, mais anarchiste ». p 536, un extrait du Nouvel Obs datant de 1979.



Au sujet du livre « Les Films de ma vie » de FT (1975) : « Truffaut est un moderne, mais qui cherche sans cesse le secret de son art dans le cinéma classique de sa jeunesse, hollywoodien le plus souvent. » p617

Commenter  J’apprécie          60
François Truffaut

Truffaut , l'homme partit trop tot . Celui qui a su réconcilier exigence et populaire au cinéma. Ce que le cinéma lui doit , trop nombreux sont ceux qui l'oublie... Son cinéma était une merveille d'intelligence , de rigueur , de beauté. Il est celui qui aura fait découvrir l'incroyable Jean - Pierre Léaud dans le sublime Les 400 coups. Ce livre de m.Toubiana , grand amateur de cinèma , lui rend hommage au travers d'entretiens , de récits , autant d'éléments qui font revivre ce monsieur si discret et à l'art si beau... Indispensable.
Commenter  J’apprécie          60
François Truffaut

Une magnifique biographie qui est, malgré son épaisseur, à la fois passionnante à lire ( mais la vie confuse de Truffaut aide bien de ce point de vue les auteurs ! ) et parfaitement documentée. Je trouve que c'est à la fois passionnant du point de vue artistique, cela éclaire vraiment bien l'œuvre de Truffaut, mais c'est aussi très bien sur le plan historique, il est vrai qu'Antoine de Baecque a les deux casquettes.

Un livre volumineux mais passionnant et dont l'ampleur se justifie par la richesse insoupçonnée de son sujet.
Commenter  J’apprécie          40
Les bouées jaunes

Serge Toubiana est un célèbre journaliste et critique de cinéma français. Aussi connu pour son travail à la tête de la Cinémathèque française, il dirige aujourd’hui Unifrance, un organisme en charge de la promotion et de l’exportation du cinéma hexagonal dans le reste du globe. Le natif de Tunisie a longtemps vécu au côté d’Emmanuèle Bernheim, romancière et essayiste française, décédée des suites d’un cancer du poumon en mai 2017. Un événement tragique, une bombe à retardement dans la vie de Serge Toubiana, qui l’a poussé à publier Les bouées jaunes, chez Stock. Lettres it be a lu ce livre et vous en dit quelques mots.





# La bande-annonce





« Durant les derniers mois de sa vie, un thème motivait secrètement Emmanuèle, dont elle me parlait à peine. C’était trop intime, difficilement formulable, même entre nous. Un jour, elle me dit qu’elle désirait écrire sur le bonheur. J’ignore ce qu’aurait été ce livre et je donnerai cher pour le savoir. Cette question du bonheur la hantait, elle la plaçait au coeur de tout. Le simple fait de poser la question prouvait sa force de caractère et son incroyable sérénité. J’en étais bouleversé. “Et toi, tu vas tenir ?” » Un homme écrit sur la femme qu’il a aimée et perdue. Emmanuèle Bernheim était un grand écrivain. Serge Toubiana raconte leurs vingt-huit ans de vie commune, dans un texte où la sobriété le dispute à l’émotion.





# L’avis de Lettres it be





C’est une histoire d’amour comme les autres que raconte Serge Toubiana. Une maison de vacances au soleil, des baignades à n’en plus pouvoir, le regard amoureux de deux compagnons de route, peut-être plus amis qu’amants. C’est une histoire qui ferait un bon roman, un bon film, maintenant une bonne série. Sauf que cette histoire voit s’entrecroiser de grands noms du cinéma et de la littérature d’alors, de Deneuve à Houellebecq. Tout ça parce que nous sommes en présence de deux personnes qui brillent dans leur milieu respectif. Et pourtant, quand le cancer frappe, même au beau milieu des ors du milieu artistique, tout le monde est impuissant, cloué à la bonne volonté de la destinée. Ne nous reste plus qu’à pleurer et vagabonder quand le couperet tombe. C’est exactement cela que retrace Serge Toubiana dans son premier livre qui s’écarte un peu des salles obscures. Le voilà qui raconte comment sa vie est à son tour devenue une salle obscure où il regarde maintenant se diffuser nuit après nuit les souvenirs de l’être aimée.





On n’a pu reprocher à ce livre un certain égocentrisme, une complainte particulière dans l’océan de regrets que peut vivre le monde entier. Et pourtant, il se dégage une sensibilité différente sous la plume de Serge Toubiana, il se dégage quelque chose de plus avec cette envie de simplement raconter, dire et exprimer, comme une façon de garder encore un peu auprès de soi celle qui n’est plus. Nous ne sommes pas ici dans un récit qui n’a de récompense que les larmes versées. Parce que ce n’est pas le but. Parce que ce n’est pas à l’image d’Emmanuèle Bernheim. Ce que raconte l’auteur de ce livre, c’est le souvenir heureux d’un rayon de soleil, ce sont les paradoxes d’une relation fusionnelle, doucement, mais sûrement. Pas de grandes envolées, pas de grands sentiments, aucune recherche du bon mot. Serge Toubiana écrit le testament d’un bonhomme qui ne demande qu’à aimer encore.





Il n’est pas bienvenu de se satisfaire de la sombre destinée des autres pour apercevoir la lumière de la sienne. Ce livre, par cette disparition que raconte Serge Toubiana, nous pousse pourtant à cela, nous oblige à reconsidérer autour de nous toute la richesse des relations que l’on a prises trop vite pour banales. Regarder sa femme au réveil, son compagnon, ses enfants, ses proches et ses amis. Toujours, il nous faut éduquer ce regard à la lumière de ce que nous avons à perdre. Serge Toubiana, de son écriture humainement sobre, raconte cette histoire, son histoire. Difficile de ne pas être touché par cette histoire. Et pourtant, tout l’intérêt du récit n’est pas à trouver du côté du drame qui a pu se nouer entre Serge Toubiana et Emmanuèle Bernheim. Il est à chercher du côté de l’espoir, de cet amour qui dure toujours, bien qu’invisible, mais qui renaît ici entre ces centaines de pages. Un message, loin du banal, près du cœur. Merci, Serge Toubiana.





Retrouvez toute la chronique sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
Commenter  J’apprécie          40
Tim Burton (Catalogue Exposition Cinematheq..

Le livre est composé de trois parties : deux essais et des planches des œuvres de Tim Burton.

Le premier essai traite de la biographie de Burton et de son parcours artistique, de son attirance pour divers courants artistiques/sociaux mais cela est court. Tout comme l'est le second essai qui est une analyse, plutôt un résumé, du style burtonien. Puis on a les planches : des représentations de dessins, photographies, sculptures de Tim Burton. Il y en a environ une soixantaine, ce qui est peu par rapport à toutes les œuvres présentes au moment de l'expo, mais on a probablement les exemples les plus représentatifs de Burton.



Ce livre se lit vite et est facilement compréhensible mais un traitement et des analyses plus en profondeur auraient été appréciable. Il s'agit tout de même d'un "catalogue" d'exposition sur un réalisateur avec un style bien à lui et dont ses films ont des univers/des personnages plus ou moins marquants/surprenants/sombres/grotesques/etc.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Serge Toubiana (239)Voir plus

Quiz Voir plus

Vendredi ou La Vie sauvage, Michel Tournier

L'aventure de Robinson et Vendredi se déroule:

Au XVIe siècle
Au XVIIIe siècle
Au XIXe siècle

20 questions
3521 lecteurs ont répondu
Thème : Vendredi ou La Vie sauvage de Michel TournierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}