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Critiques de Silvana De Mari (65)
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Le Dernier Elfe

Le dernier elfe est le premier livre de Silvana de Mari, qui a d'ailleurs reçu le prix Andersen Italie du roman jeunesse et c'est à mon goût une réussite.



Yorsh est le dernier survivant des elfes suite à une dévastation des eaux qui a englouti son village. Il va rencontrer deux humains, une femme puis un homme, qui vont le prendre sous leurs ailes et l'aider à retrouver le dernier dragon.

Il va aussi découvrir qu'il est le dernier elfe dont parle la prophétie...



J'ai beaucoup apprécié cette histoire et la façon dont elle est mise en place notamment avec les deux parties "le dernier elfe" et "le dernier dragon" où on peut apprécier l'évolution de chacun.

Yorsh et Erbrow nous surprennent tout au long de l'histoire et on a l'impression de vivre parmi eux.

On s'attache vraiment aux personnages et la fin est assez triste ce qui ne gâche en rien l'histoire bien au contraire.



Je recommande ce livre qui est très bien écrit et que l'on ne peux plus quitter dès qu'on l'a commencé bien que ce soit un jeunesse.

Une jolie découverte et un moment de plaisir à le lire.

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Le chat aux yeux d'or

J'étais en train de ranger des livres au boulot ; je trie, je pose le livre sur l'étagère. Je le ressors de l'étagère. Je m'étouffe. Mouargl, un Silvana de Mari que j'ai failli laisser passer ! Mais si, l'auteure du Dernier Elfe (léger et drôle) et du Dernier Orc (profond et passionnant) ! Surprise, ici, point de fantasy, mais une petite collégienne un peu ronde, qui débarque d'un milieu pauvre et peine à se faire une place parmi ses camarades. Mais c'est là que c'est génial ; dans un univers complètement différent de ses précédents, la magie de Silvana de Mari continue d'opérer. J'ai retrouvé avec plaisir une langue et un propos simples, presque triviaux, mais d'une justesse impressionnante. Si j'osais, je tenterai bien un parallèle avec John Green pour vous convaincre de le lire ; ça serait une légère triche, parce que les deux auteurs ont des styles bien différents, mais ils ont en commun le talent de toucher leurs lecteurs et de les rendre plus intelligents.



En plus, au fil de mes lectures, je me pose régulièrement la question de savoir pourquoi je pardonne ce qui me semble être une invraisemblance ou une coincidence trop marquée dans un roman, et pas dans un autre. Et bien j'ai la réponse pour ce titre : j'ai tellement aimé les personnages, inconditionnellement, que comme des personnes chères à mon coeur, j'ai envie qu'il leur arrive de belles choses. Alors quand tout à coup le quotidien de Leila s'illumine singulièrement, je ferme les yeux sur le fait que ce n'est pas complètement réaliste, et je souris. Un livre plein de bonheur, réconfortant.



Un coup de coeur qui peut se lire à partir de 11 ans, mais à découvrir à tout âge !
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Le chat aux yeux d'or

Très beau livre, très poétique.

Leila, 11 ans, entre au collège. Héroïne très attachante, elle est la seule de sa classe à venir d'une école de pauvres, d'immigrés, près des marais. Elle tente d'aller de l'avant, envers et contre tout, malgré les moqueries de ses camarades et de ses professeurs. Elle y arrivera, des amis viendront.

Ce texte est très émouvant, sensible, et propose une vraie réflexion sur les apparences, la beauté, la pauvreté et la richesse...

Beaucoup de thèmes difficiles sont abordés, (notamment au détour d'un exposé pour la classe) : l'Inquisition, les mutilations sexuelles, le rôle des mères dans l'éducation des fillettes.



Ce livre a sa place dans un CDI de collège, j'aimerais tellement que les élèves soient sensibles à cette histoire, à cette écriture. Mais je le conseillerais aussi à des adultes qui savent qu'ils peuvent s'émouvoir pour une petite fille angoissée, son petit chien, le chat noir qui la protège, son univers lumineux malgré la misère.
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Le chat aux yeux d'or

Pour Leila, c’est le premier jour de collège. Elle est celle qui vit dans les marais, n’a pas de père mais une mère éleveuse de lombrics, un nom de princesse intergalactique et une silhouette trop grasse. Elle découvre la méchanceté anguleuse de sa prof d’italien et la mise à l’écart réflexe par ses camarades. C’est alors que son regard croise celui d’un chat noir aux yeux d’or, une bouffée d’espoir qui accompagnera son chemin, la guidera vers des recoins d’amitié et de générosité. Peu à peu, elle trouve sa place, aux côtés de Fiamma, Stefano, Umberto et Ursula. Elle découvre leur milieu, leur vie qui n’est pas toujours enviable. Elle se crée sa propre histoire, épaulée par le chat, ses amis, ses voisins, sa mère et Fabuleuse, une petite chienne venue s’échouer devant sa porte.



Silvana De Mari aborde dans Le Chat aux yeux d’or une telle multitude de thèmes que l’on pourrait craindre un fouillis sans queue ni tête : adolescence, pauvreté, famille, école, pédagogie, immigration, exclusion, excision et infibulation, lutte des classes… La liste est longue. Mais c’est avec une plume empreinte d’un humour tendre qu’elle bâtit une histoire dont Leila est le centre et l’équilibre. Un conte doux-amer qui dépeint un monde difficile mais où le bonheur a toujours sa place. Un réalisme qui parfois fait mal au cœur, adouci par une pointe de fantastique et d’improbabilité. Un roman d’espoir.
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Le Dernier Elfe

forte des conseils d'une amie, je décide de commencer par le tome 2, le dernier orc, parce qu'il m'attire plus. l'histoire avait l'air plus grave et c'est vrai. mais très vite les allusions à L'Elfe et son dragon qui ont ravagé la ville quelques temps avant, m'intriguent.

je ne tiens plus, suspends ma lecture et reprends l'histoire à la source, avec le tome 1 "le dernier elfe".



c'est une très belle histoire, très drôle dans sa première partie avec ce petit elfe si attachant qui ne comprend pas grand chose aux humains. les personnages sont intéressants, sympathiques. même si le soleil n'est pas très présent, ça sent bon l'Italie : le romarin est utilisé "à toutes les sauces", les pignons, les fèves dorées, les agrumes. les prénoms chantent...



rumeurs, racines, propagande, échelle du temps, liberté sont quelques mots qui me viennent à l'esprit.



après avoir eu toutes les clés, je me suis replongée dans le tome 2 plus noir, moins drôle, plus profond.
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Le chat aux yeux d'or

Affublée d'un prénom de princesse inter-galactique, de kilos superflus et de vêtements d'occasion, Leila a beaucoup de mal à trouver sa place au collège où elle vient de faire sa rentrée. Dans son ancienne école, tous les enfants étaient d'origine étrangère, et aussi pauvres qu'elle, élevée par une mère qui se tue à la tâche pour l'élever seule. Mais un jour, son regard croise celui d'un chat noir famélique encore plus misérable qu'elle. Leila décide de le secourir. Sa vie en sera complètement transformée. Les moqueries cessent, elle trouve des amis parmi les autres élèves, et recueille une drôle de petite chienne perdue par un vétérinaire qui s'y était beaucoup attaché. Elle continue de rendre visite à Myriam, son ancienne camarade de classe, d'origine éthiopienne, pour partager l'instruction qu'elle reçoit et dont la jeune fille est privée. Le chat noir veille sur Leila, présence bienveillante mais qu'elle seule semble percevoir. S'il vient en aide aux persécutés, comme elle ou des enfants juifs pendant la deuxième guerre mondiale , c'est qu'il fut victime d'une époque où de nombreuses jeunes femmes innocentes accusées de sorcellerie périrent suppliciées. Il répare les destins brisés comme celui de Myriam, organise des rencontres providentielles comme celle du vétérinaire et de Leila puis, lorsqu'il a joué son rôle, disparaît.



On doit reconnaître à Silvana de Mari un talent affirmé pour introduire avec humour et subtilité des sujets graves, parfois même tragiques, comme la mutilation sexuelle que subit la toute jeune Myriam. Elle se plaît à construire des personnages dont les bons côtés finissent par se révéler sous des abords antipathiques, à découvrir le meilleur de chacun, même dans la violence que les déshérités ont pour seul repère. Cette démarche altruiste et positive n'est sans doute pas étrangère à l'attention qu'elle accorde aux animaux. Leila affronte avec courage la misère, qu'elle sait reconnaître et s'efforce de soulager : celle de son amie éthiopienne, celle d'un chat affamé, celle d'un chiot perdu. En retour, l'amour et la reconnaissance des animaux adoucissent sa vie et celle de ses amis. Fabuleuse, la petite chienne qui porte bien son nom, est la seule à ne pas se laisser duper par l'agressivité avec laquelle Myriam tente de cacher sa détresse. Et ce n'est pas la distinction de sa race qui fait sa valeur aux yeux de Leila, car elle pense que personne ne viendra réclamer ce drôle de bâtard au corps trapu et aux oreilles démesurées (en fait, un pur basset hound). Alors, même si on sent venir le loin la fin prévisible de ce roman et l'arrivée d'un nouveau « papa » dans la vie de la petite fille, on s'attache avant tout à la générosité candide qui donne toute sa force à sa jeune héroïne. Elle rappellera sans doute aux lecteurs de Silvana de Mari le protagoniste essentiel d' autre de ses livres, l'excellent Dernier Elfe.
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Le Dernier Elfe

Voilà une histoire dont on ne peut se dépêtrer, type saga nordique, avec des adjonctions de tout le folklore de légendes moyenâgeuses, ce qui donne au final un monde, fantastique évidement, mais tout à fait original (CE QU'IL FAUT SOULIGNER, tant cela devient rare!), nouveau.

Les personnages sont tous creusés, et l'auteur, via le scénario, nous montre qu'ils ne sont pas noir ou blanc...

Un scénario prenant, comme je l'ai dit, mais peut-être un peu enfantin, comme le style littéraire.

Mais le reste nous fait très vite oublier ce petit défaut!



à lire quand on veut voyager...
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Le Dernier Orc

Je me souviens combien j'ai ri en parcourant les premières pages du Dernier Elfe. Cette fois, j'aurais plus facilement pleuré. J'ai tourné la dernière page de ce livre et je suis restée quelques minutes ainsi. J'avais le cœur plein. Les émotions me submergeaient, ce livre est un grand roman...
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Le Dernier Elfe

Le dernier elfe est une très belle histoire qui se divise en deux parties : "le dernier Elfe" suivi par "le dernier Dragon". Les personnages sont très attachants. On se laisse facilement attendrir par cet elfe maladroit dans ses tentatives de comprendre le monde des hommes.



Un roman sur la tolérance et sur le mal que peut faire les préjugés basés sur l'ignorance et la peur.
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Le chat aux yeux d'or

"Bonjour les gens ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un livre sur lequel j'ai flashé dès que je l'ai vu. Pensez donc, il avait une étiquette « Coup de coeur » des bibliothécaires ! J'ai donc voulu l'essayer.



-Mytho.



-Hein ?



-Mytho. Tu ne l'as pas choisi pour ça. ‘Fin, si, mais pas que.



-Et bien, pour tout dire, la couverture m'intriguait, c'est rare une photo en noir et blanc…



-Myyythoooooo !



-Bon, d'accord, j'avoue ! J'ai craqué sur le titre, « le chat aux yeux d'or », parce que je suis une gagaloutche des chats, ça te va comme ça ? Oui, j'aime les vidéos de chatchats, et quand je serai vieille, ‘fin, encore moins jeune que maintenant, je serai une mémé à chats ! Je peux continuer, maintenant?



-Oui, maintenant que la vérité est faite sur toute la lumière, tu peux y aller.



-Bon ! Ca ne parle même pas tellement de chats, mais ce n'est pas grave. Il y a un chien, en revanche.



Or donc, Leila rentre en sixième et ça commence mal dès le début : elle est en retard. Ca ne s'arrange pas par la suite, elle est très vite mise à l'écart : trop grosse et trop pauvre, pas assez instruite. Elle trouve cependant l'espoir en rencontrant un chat, un chien… ainsi que les élèves de sa classe, finalement.



-Et donc ?



-Et donc c'est pas mal. le style est efficace, gentiment naïf sans être mièvre, Leila est un personnage attachant dont j'admire le courage : il en faut pour ne pas se laisser abattre par les horreurs de la prof d'italien. Leila décide de se battre, d'affronter, de lutter pour ne plus être une cancre. Elle s'ouvre à la détresse d'autrui et relativise très vite ses problèmes. le ton n'est pas misérabiliste, le texte au contraire valorise le courage pour s'en sortir tout en prenant soin des plus faibles que soi.



Il y a aussi une autre chose intéressante du côté des adultes : il ne suffit pas d'avoir de bonnes intentions pour enseigner. La pitié ou le mépris qu'ils manifestent handicapent sérieusement Leïla dans son apprentissage. Les bons sentiments ne suffisent pas, c'était intéressant de le démontrer.



Quant à la narratrice, elle monte un dialogue entre le lecteur et elle avec son jeu de notes explicatives, quelle excellente idée!



-C'est donc parfait ?



-Non, ça ne l'est pas. Leila a une amie, Myriam, et j'ai trouvé que la partie qui lui est consacrée n'est pas aussi réussie, le texte m'a paru brouillon en dépit du travail évident sur la forme. La découverte des problèmes de Myriam m'a semblé peu réaliste. Et je ne sais pas s'il est réellement possible de résoudre ledit problème aussi « facilement » et rapidement dans la réalité. Je comprends bien qu'il faut dénoncer ce genre d'horreurs*, soulever l'indignation et les réparer ou les empêcher, mais je ne suis pas convaincue par la façon dont toute cette partie se déroule.



En revanche, il était intéressant de voir comment les problèmes des parents pèsent sur leurs enfants et à quel point cela pèse sur ces derniers, au point de les abîmer. J'ai bien aimé cette partie observation. J'ai également apprécié les critiques de lecture. Mais…



-Mais ?



-Mais une dernière chose me chiffonne un peu. Elle se présente comme « Leila, comme la princesse de Star Wars ». Or, le rôle de Carrie Fischer s'appelle « princesse Leïa », ça m'a désagréablement irritée tout le long du texte.



-Euuuh… t'es pas un peu dingue, quand même ?



-Si ! Mais même ! Bref. Quoi qu'il en soit, le roman reste un bon moment de lecture, plaisant et intelligent. J'apprécie un peu moins la fin, je pense que je suis trop vieille et trop aigrie pour y croire vraiment, cependant, le style est plaisant, original et poétique. Saluons donc une oeuvre positive qui devrait ouvrir l'esprit des enfants tout en leur procurant joie de vivre et optimisme."



*Je précise que la violence demeure parfaitement soutenable car présentée de façon indirecte et pudique.

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Le Dernier Elfe

de la fantasy d'une qualité rare : bien écrite, bien pensée et construite, avec la part belle à des personnages originaux, à la fois humains dans leur comportement, et très poétiques. A lire absolument comme une entrée décisive dans la fantasy mais qui donnera ensuite un oeil aiguisé qui ne prêtera pas à l'indulgence, tant le niveau est haut.
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Le Dernier Elfe

Yorsh est le dernier des elfes. Son peuple a disparu. Une vieille légende le guide vers son avenir... Dans ce monde effrayé par la répression, il croise le destin d'un homme et d'une femme qui vont l'accueillir malgré sa différence.

Le roman est découpé en deux parties tout aussi surprenantes l'une que l'autre. Alors qu'au vu du titre on s'attend à un énième récit sur le peuple des elfes, l'autrice se sert de cette créature fantastique pour mieux mettre en valeur les défauts des hommes. Désir, jalousie, xénophobie, amour, don de soi... finalement ce roman est beaucoup plus d'une simple épopée fantasy : il est le point de mire d'une réflexion sur l'humanité et ce qu'elle a accompli jusqu'à présent. Ce roman a reçu le Prix Imagines Jeunesse en 2006.
Lien : http://boumabib.fr
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Le Dernier Elfe

Dans un monde obscur battu par les pluies, le jeune Yorsh, dernier des elfes (race exterminée par les humains qui en ont peur), a dû fuir son village dévasté. Un homme et une femme vont le conduire jusqu’aux terres du dernier dragon, en prenant tous les risques car c’est interdit par la loi de se trouver en présence d’un elfe. Là, il doit accomplir une ancienne prophétie en devenant le gardien du dragon. Mais c’est sans savoir qu’une autre prédiction l’attend encore, qui l’entraînera plus loin.



Je rends quand même tout de suite justice à la plume de Silvana de Mari : le texte est fluide, l’écriture est bonne (ici, la traduction), le tout s’enchaîne plutôt bien, tout est clair et on peut plonger facilement dans l’histoire.



Cependant, ce qui fait que je n’ai absolument pas accroché, c’est sa reprise des figures fantastiques. Elle a essayé d’insuffler à ses personnages ultra classiques, de nouvelles personnalités, qui pourraient les démarquer des figures qu’on a l’habitude de voir. Mais, pour moi, elle a été trop loin.



Je me représente les elfes comme des êtres majestueux, d’une suprême intelligence (ce qui en fait des êtres un peu/beaucoup, imbus d’eux-mêmes), possédant une magie hors du commun mais délicate, et étant très proche de la nature (ce qui leur permet d’avoir une très grande sensibilité émotionnelle et une grande force de compassion envers tous les êtres vivants). Cette représentation est tenace et on la retrouve dans tous les grands classiques, littéraires ou cinématographiques. Avec des petits changements de-ci de-là pour varier les plaisirs. Mais Silvana de Mari a ici touché à ces fondements, d’un peu trop près.



Yorsh, le jeune elfe est un être capricieux et qui ne comprend absolument pas le monde qui l’entoure. Dans toutes les représentations d’elfes que je connais, même si ces êtres vivent différemment des humains, ils connaissent la façon de vivre de ces derniers et ne se formalisent donc pas forcément des écarts de comportements qu’il peut y avoir entre les deux peuples. Ici, Yorsh, non seulement ne comprend pas au premier abord ces différences, mais ne les acceptent pas par la suite et fait des sortes de crises pour obtenir que les humains se conforment à sa pensée. Il faut se visualiser qu’au début du récit, Yorsh ne doit pas avoir plus de 4 ans. Cependant, pour moi, l’intelligence des elfes se déclare très rapidement, leur empathie également et jamais je ne verrais un elfe réagir comme le fait Yorsh, si jeune soit-il. D’autant plus que son âge n’excuse rien puisqu’en grandissant et en devenant adolescent, il ne s’améliore pas du tout.



On peut prendre comme exemple plus précis un comportement typique d’elfe. Etant très proche de la nature, étant capable de ressentir les émotions de n’importe quel être vivant, Yorsh ne mange surtout pas de viande. Seulement, il fait des crises quand il voit ses compagnons humains tuer un animal pour se sustenter, au point que ceux-ci se retrouvent dans l’interdiction de manger leur butin (que le petit elfe s’empresse d’ailleurs de réanimer). Les deux humains continuent donc d’avoir faim car ils ne trouvent rien d’autre à manger. L’empathie de l’elfe s’arrête donc aux animaux et ne s’étend pas à des êtres pourtant plus proches de lui, les humains. Il ne peut pas comprendre qu’eux ont besoin d’animaux pour se nourrir. Tant pis s’ils ont faim. Cet aspect d’empathie totalement loufoque m’a complètement dépassée.



Mais le comportement des humains aussi est irréel. Ils pouvaient tout aussi bien passer outre les crises du jeune elfe. Crises qui de toute façon duraient encore longtemps après le « meurtre » de l’animal, donc finalement autant le manger, la crise n’en aurait pas forcément était plus grave. Les deux humains qui rencontrent Yorsh n’ont donc aucune fierté et se laissent totalement amadouer par une pauvre petite créature très énervante…



En ce qui concerne les autres personnages, ça peut aller. D’autant plus qu’ils ne sont pas forcément très développés. Cependant, l’un d’entre eux m’a encore chiffonnée : le dragon. La représentation classique en est un animal majestueux, puissant, traversant les siècles, dont la mémoire se déverse dans ses descendants, ce qui en fait un être d’une extrême intelligence, très imbus de lui-même, arrogant, parfois cruel, s’estimant supérieur à tous. On a l’habitude de ce personnage-là, même avec des variantes, même s’il peut être plus gentil que ce portrait.



On rencontre deux dragons dans ce roman. Le premier est geignard, faible, chochotte. On comprend pourquoi au bout d’un moment, mais j’ai tout de même trouvé cette représentation grotesque. J’ai également trouvé grotesque que Yorsh n’ait aucune compassion pour les humains et que ces derniers soient à sa botte, tandis qu’avec le dragon, le petit elfe se laisse totalement dominer (alors qu’il pourrait s’en aller et le dragon ne lui ferait même pas de mal) et les rôles sont inversés. Incompréhensible.



Le second dragon, dans une moindre mesure est geignard également (surtout quand monsieur doit marcher au lieu de voler). Mais surtout c’est son changement radical de comportement entre son état de bébé et son état d’ado qui m’a choquée. Je ne peux pas en dire plus ici, sinon je spoile tout, mais le retournement de situation est incompréhensible.



Pour en savoir plus sur ce livre et surtout son auteur, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Le Dernier Elfe

Ne vous fiez pas au titre de ce livre

Il ne s'agit pas d'une histoire quelconque d'elfes, simple remake du Seigneur des Anneaux où les elfes sont des êtres parfaits, dotés de pouvoirs extraordinaires et sont immortels.



Ce livre bouleverse les clichés. Il est tranchant, déchirant et magnifique. Il reflète une réalité que nous vivons actuellement : celle de l'intolérance, du rejet de l'"Autre". Parce que ce dernier est différent, tout est permis : la guerre, la souffrance et la solitude.



Parmi ces êtres similaires dans ce monde apocalyptique, il reste certaines lumières, symboles d'espoir.



Silvana de Mari signe un chef d'oeuvre d'une beauté et d'une poésie rares et nous fait réfléchir : même dans le noir et dans l'horreur, il y a toujours un espoir.



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Le chat aux yeux d'or

Leila, jeune fille issue d'un milieu pauvre, fait son entrée en sixième. Tout de suite, elle devient la risée de ses camarades, et de certains professeurs, à cause de ses vêtements dégoûtants, son prénom de personnage de film, et le métier de sa mère, éleveuse de lombrics. Pourtant, Leila ne se laisse pas abattre et, lorsque son regard va accrocher la silhouette malade et blessées d'un étrange chat noir aux yeux dorés, tout va changer dans la vie de Leila...

Un roman qui m'a laissé un sentiment assez partagé : j'ai trouvé l'écriture parfois très enfantine quand les propos peuvent être très ados, voire adultes ; le prologue, superbe d'angoisse, est complètement cassé lorsqu'on entre dans la véritable histoire, celle de Leila, et que l'auteur s'adresse aussitôt à nous en nous expliquant comment raconter une histoire. J'ai trouvé ça un peu dommage... Cependant, on finit vite par entrer dans les aventures de Leila, les bons sentiments nous gagnent très vite et, malgré les embûches et les problèmes de taille qui font la vie de ses amis, on accepte les facilités prises par l'auteur. Ma critique peut sembler très négative, mais je me suis tout de même laissée entraîner dans l'histoire et c'est un roman qui se lit bien...mais il m'a manqué quelque chose pour véritablement l'apprécier.
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Le Dernier Elfe

Je décrirai ce livre en 2 mots : MAGNIFIQUE et DIFFERENT.

Magnifique car il s'agit d'une très belle histoire, émouvante, pleine de tendresse, de sagesse et Différent car l'histoire et le style diffèrent totalement des livres que j'ai lu jusqu'à maintenant alliant fantasy et elfes.

Chaque passage peut fait ressortir une morale, une leçon de vie.

Chaque personnage vous touche à sa manière et vous interpelle.

Par contre, je dirai qu'il s'adresse plus à un public jeune mais ça fait toujours du bien de lire de belles histoires. Sachez que je n'ai pu m'empêcher de verser ma petite larme !
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Le Dernier Elfe

Encore une lecture qui remonte à l'époque de mon club de lecture soit... dix ans.



Le dernier elfe n'est pas vraiment un livre que je qualifierais d'épique. On est plus proche d'une Odyssée que d'une épopée... mais ce n'est pas encore cela.



Le dernier elfes c'est le voyage d'un orphelin, dans un monde ou les siens sont hais par des hommes pour leur différence.

Ce n'est au début qu'un tout jeune enfant qui ne doit sa survie qu'à deux compagnons qui ne sont eux mieme pas bien sûr de savoir pourquoi il aide.



C'est ensuite un jeune elfe qui doit porter le lourd fardeau d'une prophétie et le savoir d'être le dernier de son peuple.



Il rencontrera dans son voyage plusieurs figure, dont le dernier des dragons.



C'est un livre très beau, très triste aussi, qui il me semble n'est pas réservé à la seule jeunesse.



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Le Dernier Elfe

Le dernier elfe est un mignon petit roman que j’ai pris plaisir à lire. Ce roman est estampillé jeunesse, et d’ailleurs ça se remarque immédiatement à la couverture du livre.

Le style d’écriture également nous l’indique très clairement. Un style simple, sans fioriture et qui va la plupart du temps à l’essentiel.

Néanmoins, simple et roman jeunesse ne signifie pas pour autant roman sans envergure ou écriture non soignée. Ce n’est pas pas du tout le cas.



J’ai beaucoup aimé l’histoire en elle-même. La quête de cet elfe que l’on découvre alors qu’il n’était qu’enfant, jusqu’à ce qu’il devienne un adolescent. Et puis le parallèle établi avec Robi, cette petite orpheline qui tente de survivre dans un monde trop cruel pour elle. Cette histoire, sans être extraordinaire, est assez sympathique. Le genre d’histoire dont on devine très vite les tenants et les aboutissants, mais que je prends plaisir à lire malgré tout.



Les personnages, malgré un manque d’approfondissement, sont attachants. J’ai trouvé que l’auteur retranscrivait leurs émotions d’une façon certes très simple, mais en même temps très efficace.

Et puis, Yorh l’elfe est quand même assez drôle dans son genre, et plusieurs fois j’ai rigolé en le découvrant dans une situation insolite, ou suite à une chose qu’il avait dit.



Au final, Le dernier elfe est un roman qui se lit très facilement, le genre de roman sans prise de tête, teinté d’une touche de naïveté et qui me fait du bien au moral.
Lien : http://desliresdestoiles.ove..
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Le Dernier Orc

bon livre. beaux personnages, belles Idées (idées avec un grand I). jusqu'au dernier moment, la toile se tisse, faisant le portrait des hommes, ces êtres si petits et faibles face à la perfection des elfes et la force des orcs.

mais pensez-bien que tout n'est pas aussi simple.

le capitaine est assurément mon personnage préféré. l'histoire commence avec lui. j'ai bien crû qu'il serait au centre de l'épopée, mais non, il en fait seulement partie, au même titre que d'autres. La reine sorcière ne m'a pas convaincu.

comme nous sommes en littérature jeunesse, il faut évidement passer outre quelques clichés et autres portes ouvertes.



deux tomes à lire, selon moi, impérativement dans l'ordre (donc après "le dernier elfe)
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Le Dernier Orc

Un livre formidable, qui fait suite au dernier elfe mais que j'ai encore plus aimé, en raison de sa noirceur et de sa lucidité sur les relations entre les êtres. Formidable et pour tout âge
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