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Citations de Sonia Marmen (100)


Et c'est avec effroi qu'elle prenait conscience que l'amour n'avait rien d'éternel. L'amour évoluait comme un jardin et subissait les saisons, flétrissait rapidement si on ne prenait pas garde de l'entretenir avec soin.
Le leur avait connu les fougues du printemps, la candeur de l'été et la richesse de l'automne.
Est-ce que l'aridité de l'hiver allait déjà tout cristalliser si tôt ?
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Dana enveloppa sa fille de tout son amour et la berça contre son cœur en pleurant silencieusement. Charlotte quittait l'enfance avec fracas. Les ailes ne s'étaient pas encore déployées qu'on abattait la colombe. Son devoir était de la protéger, de veiller à ce qu'elle conservât ne fût-ce qu'une parcelle de sa naïve légèreté de fillette. Car c'était de l'enfant recroquevillé en soi que naissait la joie, le rire. Sans lui, la vie devenait lourde et monotone.
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Les croyances et les légendes peuvent apporter de la couleur dans nos existences parfois mornes. Ne plus y croire serait comme marcher dans un jardin sans fleurs ou bien regarder un ciel de nuit sans étoiles.
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Personne ne parlait de viol sur les plantations. Car ici, le viol était jugé comme étant parfois acte nécessaire pour repeupler le cheptel du planteur. Un droit de cuissage revendiqué sur des bêtes parlantes.
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"Il n'y aura pas de paix dans ce monde tant que les hommes s'obstineront dans leurs opinions". Douter n'est pas refuser la vérité, c'est la chercher.
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...Le froid s'immisçait par les fissures dans le bois du cadre de la fenêtre. Dana croisa ses bras sur sa poitrine. Son châle lui aurait été utile, mais elle n'avait pas jugé nécessaire de l'apporter en venant ici. Son attention retrouva l'éblouissant paysage. La nature se recroquevillait sous l'attaque du mauvais temps. Les buissons de houx prenaient l'allure de gros hérissons frissonnants et les branches des arbres oscillaient comme si elles s'amusaient à attraper les milliers de flocons qui les taquinaient. Il y avait quelque chose d'à la fois terrifiant et magnifique dans les déchaînements du ciel. Ils tournaient l'homme vers un sentiment d'humilité face à l'incommensurabilité de la nature.
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L' Écosse, vielle terre ridée et usée, avait été la Calédonie pour les Romains, la Dalriada pour les Scots venus d'Irlande. Puis elle avait été appelée le royaume d'Alba par les Pictes et enfin le royaume de Scotti.
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Ce n'est pas un peu injuste que ces richardes passent leurs journées à se plaindre de tout et de rien pendant que nous, on s'escrime à entretenir leurs petits royaumes dorés en chantant, remerciant chaque jour notre bon Dieu pour ce qu'il nous donne sans pouvoir espérer obtenir plus? Il faut bien ne rien posséder pour réaliser qu'en fait on a tout.
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Voilà ce qu'étaient ces gens. Des fragments. Des éclats de voix muettes. Naufrages de civilisations africaines sur les côtes antillaises. D'origine africaine igbo, hausa, fanti, laouien, ashanti, wasa, ewe, yoruba ou akyem, ils avaient été hommes, femmes ou enfants, puis butin de guerre, règlements de tribus, monnaie d'échange, et, pour finir, esclaves, machinerie, biens meubles utiles. Possessions dont on use et dispose.
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Nos faiblesses nous rendent faciles à piéger, Miss Seton, n'oubliez jamais ça. On n'attire pas un chien avec de l'argent comme on ne peut pas attirer un homme avec un os. À chacun son appât.
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La douleur ne se partageait pas. Elle se vivait égoïstement à l'intérieur de soi.
Et chacun la supportait selon ses capacités.
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... tu vois, la vie est un grand escalier qui monte vers le ciel et il faut le gravir marche par marche. À vouloir le monter quatre par quatre, tu risques de retomber plus bas et de te blesser.
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— Pardonne-moi, chuchota-t-elle.
— Dana, fit-il en pressant ses paumes plus fort sur les joues. Il n'y a qu'une seule chose que je ne pourrai jamais te pardonner et c'est que tu cesses de m'aimer.
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L'élégance, l'ignorance affectée et la soumission volontaire garantissaient les honneurs du sexe fort. Alors, qu'on enseigne aux jeunes filles l'art de se faire belles et discrètes, et qu'elles sachent rester dignement derrière leur époux, obéissantes et sans se plaindre. Qu'on leur inculque les dix commandements du devoir conjugal. Ecole de la comédie.
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La vie , c'est comme ça : un labyrinthe de murs à franchir. Je le sais. Et vous savez quoi? Un jour, on réalise que le bonheur se trouve dans l'effort que l'on met à les franchir. C'est ça le vrai bonheur. Celui d'être capable de se relever et de continuer.
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C'était la couleur de la chair, du sang de la colère et de l'amour. Le rouge était le frisson d'une volupté, l'impétuosité d'une passion, l'intensité d'un drame, la couleur qui nuançait la vie.
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Tout poète a besoin d'une muse (...). C'est elle qui colore l'encre et parfume les mots.
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Une partie d'elle ne demandait qu'à vivre enfin sa vie. L'autre ne souhaitait que le bonheur des autres. Il lui sembla que les deux étaient désormais incompatibles.
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Fusion des sens au bord de la souffrance. Dire je t’aime sans le dire devenait si simple. Le gémissement d’un cœur trop longtemps oublié au fond d’une poitrine creuse. Qui remonte à la gorge, qui émerge des ténèbres. Don du cœur, don du corps. En un moment pareil, la chair devenait indissociable de l’âme. Comme la douleur s’associait au plaisir. Le mariage ultime. Comment ne pas y croire ? Sublime était l’amour.
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Depuis la nuit des temps, les femmes ont pris part aux guerres. Certaines n’ont pas hésité à prendre les armes et ont combattu pour leurs droits, leur place aux côtés des hommes…
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