Sophie Adriansen

Un roman graphique drôle et décomplexé. Marketa est une héroïne attachante, qui multiplie les peurs : peur de ne pas bien faire, peur de ne pas assez aimer son bébé, peur d’être une mauvaise mère, peur du regard des autres… Entre les projections de la jeune maman et la réalité, l'écart peut s’avérer violent, et on aimerait pouvoir lui dire que tout ira bien. Qu’elle n’a pas besoin d’une remplaçante qui serait une mère idéale, puisqu’elle est déjà une mère parfaite.

Mathou et Sophie Adriansen ont concocté une petite perle sur un sujet tabou. Il met l’accent sur un vrai sujet : les jeunes mères sont-elles assez préparées à l’arrivée d’un nouveau-né ? Comment les rassurer, les déculpabiliser ?

Ce livre est très agréable à lire, à la fois doux et intense. Le trait de Mathou est parfait, simple et coloré, très expressif.

Un roman graphique à offrir sans hésiter à ses amies futures mamans.

Ce petit recueil en a beaucoup dans l'estomac, l'espèce humaine se fait malmener. Et pour cause ! J'aime les mots qui bousculent et ces nouvelles n'y vont pas de main morte. Certaines ont ma préférence mais dans l'ensemble c'est une très belle découverte. Remplies d'originalité, de messages vibrants et de personnages riches par leurs différences, ces nouvelles valent la peine d'être lues. Surtout si c'est un thème qui vous tient à cœur.



Certaines m'ont quand même fait peur, quand on parle d'un printemps qui n'arrive pas au moment où c'est clairement le cas, on est en droit de se demander où s'arrête là fiction...on est en droit de se demander si l'être humain finira par se rendre compte de quelque chose... Les confinement ont révélé nombre de belles choses qui se sont éteintes avec la reprise de nos activités. Dommage.



J'ai un coup de cœur tout particulier pour celle de Flore Vesco. L'idée est GÉNIALE et le travail derrière est impressionnant. Je ne m'attendais pas à cela.

A mi chemin entre roman et documentaire, ce livre de Sophie Adriansen devrait être mis entre toutes les mains des femmes... et des hommes ;-) !

De l'envie d'enfant au post partum en passant par la grossesse et l'accouchement, l'autrice aborde sans tabou vérités et fantasmes sur ces moments de vie de femme et de couple... parce que oui, ce ne sont pas que des histoires de femmes !

Un "roman" aussi divertissant qu'enrichissant.

... Ce roman graphique se veut avant tout bienveillant, un allié précieux pour ces moments de doutes qui nous submergent alors qu’ils sont normaux, brisons le tabou autour de la maternité et de l’accouchement, ne faisons pas comme si cela était une simple routine facile à gérer. Il s’agit d’un acte traumatisant pour le corps, pour la femme et sa nouvelle vie de maman. Personne n’a de mode d’emploi alors aidons-nous dans cette galère que chacun vit de manière différente, plus ou moins facilement. Marketa pourrait être votre meilleure amie, votre sœur, votre collègue, votre voisine, voire vous. Ecoutez-la, aidez-la et inspirez-vous de cette femme au grand cœur qui mérite tous les applaudissements du monde. Books & Boom approuve Marketa comme mère !
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Lorsque j'ai terminé cette bande-dessinée, j'avais les larmes aux yeux. Elle aborde avec énormément de justesse et de délicatesse la maternité et le postpartum. Mon expérience personnelle reste différente de celle de Marketa mais, étant moi-même maman, je me suis reconnue par bien des aspects.



L'histoire est émouvante. A travers son scénario et ses illustrations, elle se veut réaliste et déculpabilisante. J'aurais aimé l'avoir lu avant la naissance de mon premier enfant.

Le sujet n'est pas évident à traiter mais je trouve que Sophie Adriansen et Mathou ont relevé le défi haut la main.



C'est un ouvrage à mettre entre toutes les mains !
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Une couverture énigmatique qui fait penser à des conduites dangereuses : on voit une jeune fille plongée la tête sous l’eau, les yeux fermés, d’un calme olympien, comme aspirée par l’eau, en train de se noyer. C’est une métaphore de ce qu’il se passe dans la vie de Madeleine, jeune fille de 15 ans, passionnée de plongée. Elle vit dans une famille très aisée puisque ses parents sont directeurs d’un Grand Hôtel sur la Côte d’Azur. Elle ne manque de rien, ses parents payent des vacances aux Maldives. Malheureusement, Madeleine aurait aimé autre chose de ses parents qui tout le long de l’histoire brille par leur absence physique et psychique. Madeleine peut compter sur Jade, sa meilleure amie, surtout pour faire des soirées. Face aux problèmes, Madeleine sera déçue : l’amitié est fiable jusqu’au moment où les problématiques auxquelles nous devons faire face nous éloignent. C’est pourtant grâce à Jade que Madeleine rencontre Ulysse : premiers flirts, premiers émois, première fois. Et puis, le test. Le résultat du test. La suite. Une apparente présence. Une rupture. La solitude. Un dénouement inattendu. Une problématique rarement abordée dans la littérature jeunesse.



J’ai beaucoup aimé cette histoire, que j’ai trouvé pour le coup réaliste. La douleur de la solitude d’une jeune fille, seule face à ses problèmes, touche le lecteur. Les réflexions qui la font mûrir, le regard des autres , la démission d’Ulysse : le ton m’a semblé très juste. Les pages en bleu qui évoquent l’ambiance sous l’eau apportent une jolie touche esthétique et permettent de plonger littéralement dans les pensées de l’héroïne. Un livre qui fait réfléchir et qui se lit facilement.

Une nouvelle lecture avec ma fille sur un sujet délicat : le traitement réservé aux Juifs français pendant la deuxième guerre mondiale, les Justes, la manière de se comporter des policiers français ...

Max est un petit garçon qui se retrouve à Drancy après une rafle, avec ses parents et sa sœur, jusqu'à ce que deux hommes l'enlèvent.

Il vivra caché sous un faux nom dans une famille à la campagne, accompagné d'autres enfants sauvés dans les mêmes circonstances.

Malgré le contexte historique fort, ma fille a beaucoup apprécié, regrettant simplement l'arrêt du récit juste après la guerre. Elle aurait aimé suivre Max un peu plus longtemps.

Alassane, un garçon de 15 ans quitte sa famille et son pays, la Côte d'Ivoire, pour rejoindre la France. S'en aller le rend triste mais il n'a plus d'avenir depuis que son père est mort. Il va traverser de nombreuses épreuves pour rejoindre la France et pour y apprendre un métier. Il part pour un ailleurs meilleur.

J'ai beaucoup aimé cette histoire car elle raconte le parcours extrêmement dangereux que des milliers d'hommes et de femmes vivent.

Je recommande ce bon livre.

Gatchan

Ailleurs Meilleur, écrit par Sophie Adriansen, est un roman de société qui parle d'exil. C'est l'histoire d'Alassane un garçon de 15 ans qui est Ivoirien. Il doit quitter son pays car son père est mort et ses demis frères ont volé les terres agricoles de son père. Il décide d'aller en France pour y vivre. Son parcours va être rude et chaotique.(Les passeurs qui demande beaucoup d'argent et les fils barbelés des frontières). L'histoire est joyeuse car malgré sa migration il s'est fait des amis. A son arrivée en France il est pris en charge par la croix rouge. Il va vouloir s'intégrer à tout prix. Il passe d'abord par un centre éducatif pour y apprendre le français puis passe le brevet des collèges qu'il rate mais il arrive tout de même à s'inscrire pour faire un CAP cuisine. J'ai beaucoup aimé lire ce livre, car j'ai trouvé l'histoire réaliste. Ce livre bien écrit est à ne pas rater ! Mathéo



Ailleurs meilleurs, écrit par Sophie Adriansen, est un album de société qui parle d'exil.

Il s’appelle Alassane, il a 15 ans et déjà et il doit quitter sa famille et son pays.

S'en aller lui fend le cœur, mais depuis la mort de son père et la perte des terres qu'ils cultivaient, il n’a plus d’avenir ici. Il s’en va donc en trouver un ailleurs.

Le chemin jusqu’à la France promet d’être long et semé d’embûches, entre les passeurs qui demandent toujours plus d’argent et les murs de barbelés érigés aux portes de l’Europe.

Pourtant sa décision est prise.

L'histoire est triste car il a tout perdu il doit quitter, sa famille ses amis et tout ce qu'il entoure.

J’ai aimé lire ce livre, car j'ai trouvé l'histoire captivante.

Ce livre au style original est à ne pas rater ! Ewen

Cela parle de deux enfants et une mère qui vont à la boulangerie, quand ils passent devant, ils voient

une mère et deux filles devant la boulangerie. La mère décident de les accueillir chez elle car elles n'ont pas de maison, ce fut la grande surprise pour le reste de la famille...



Le style de l'autrice m'a bien plu, elle a aussi écrit Papa est en bas, que j'ai beaucoup aimé. Cette histoire est très bien, ce n'est pas ennuyeux, et j'ai eu énormément de plaisir à la lire.

Bonne lecture :)

Marion

Printemps silencieux, essai de Rachel Carson ,alertait déjà sur les dangers des pesticides . Ici, Marie Pavlenko, Sophie Adriansen, Marie Alhinho, Coline Pierré, Cindy Van Wilder et Flore Vesco se mettent à six pour s’adresser aux jeunes générations, mais pas que, pour envisager les différentes formes de la colère de Dame Nature face aux multiples agressions dont elle est victime.

Les formes et les tonalités divergent, mais s’harmonisent par la structure du recueil et Flore Vesco n'hésite d'ailleurs pas à recycler le texte de ses compagnes d'écritures dans un centon* où se côtoient aussi bien Borges que Jules Renard ou le mode d'emploi du Minitel 2 modèle  Phillips.

Si j'ai apprécié la totalité des nouvelles, leur volonté de maintenir un peu d'espoir, fût-il aussi léger qu'un papillon...,  je chéris tout particulièrement le texte de Coline Pierré qui, par sa poésie, sa douceur et son écriture à la fois sensuelle et empathique a su m'enthousiasmer. Un recueil nécessaire.



* une œuvre littéraire ou musicale, constituée d'éléments repris à une ou plusieurs autres œuvres et réarrangés de manière à former un texte différent.

Ce roman m'a permis de lire un livre sur la migration, ce que je n'avais jamais fait. Je ne me rendais pas vraiment compte de toutes les difficultés pour entrer en France.

Ce roman est triste, c'est très émouvant quand il quitte sa famille. C'est aussi très réaliste mais il offre heureusement beaucoup d'espoir,



Perrine, 13 ans

Donner la voix à la Nature et ce par l'intermédiaire d'autrices uniquement : quelle bonne idée !



Chacune avec son bagage offre aux lecteurs un travail engagé, juste et frappant. Plein d'inventivité !

Toutes les nouvelles n'ont certes pas toutes résonnées avec moi, mais cela restait subjectif et relevait surtout des mes goûts personnels.



A mettre dans les mains de tous les adolescents (et plus !)

Une belle dame, que nous connaissons plus ou moins toutes et tous. Élégance, femme, princesse et engagée. Il s'agit de Grace Kelly.

Comédienne, actrice et princesse.

Une belle biographie, mais très dense en références, un peu misent partout dans le livre(parfois en plein milieu de paragraphes). Bien que passionnant à savoir. Mais cette femme qui semblait si passionnante et passionné, je n'ai pas ressentis cela malheureusement dans l'écriture de l'autrice. Cela n'enlève pas le travail de recherche bien sûr !



Mais je voulais vraiment savoir plus sur sa vie, comment et qu'est ce qu'elle à ressentis(préférantle côté plus psychologique.). Nous comprenons que son changement de vie à été dure et que sa vie de princesse, n'était pas rose et belle comme dans les contes. Malheureusement avec les protocoles royaux et les obligations d'une princesse. Il y a des désillusions.

Elle à finit par être la spectatrice de sa propre vie, qui aura néanmoins été riche en apprentissages et en découvertes.



Je vous conseille cette belle autobiographie tout de même, car même si je m'attendais à ressentir plus de choses, j'ai apprécier cette lecture. Éventuellement à compléter avec des reportages ou films.

Belle journée.

Elle est le vent furieux est un recueil de six nouvelles écrites par six autrices françaises de littérature pour ados, sur le thème de l'urgence climatique. Chacune à leur manière, elles nous livrent un récit qui nous montre un potentiel futur proche. Un futur gravement impacté par le réchauffement climatique, par le fait que les hommes maltraitent la planète et qu'ils n'en prennent pas conscience.



Les récits sont articulés autour d'une introduction et d'une conclusion, écrites par Marie Pavlenko, l'autrice à l'origine du projet. Dame Nature est mécontente de ce que les hommes font subir à la Planète... alors elle décide d'agir pour qu'ils changent de comportement.



Dans Monkey Palace - La revanche des singes, Sophie Adriansen nous emmène sur l'île de Bornéo, dans un grand hôtel aux plages paradisiaques. Les touristes français y sont rois, quitte à malmener la nature environnante. Mais si les singes décidaient de reprendre la place qui leur est dû ? Un récit de science-fiction... qui pourrait devenir réalité ! Si vous avez lu L'été du changement, vous y trouverez des similitudes...



Avec Sauvée des eaux, Marie Alhinho nous livre un récit à l'écriture particulière. Des vers, un tutoiement adressé au narrateur. Je n'aime pas trop ce style, j'ai donc mis un peu de temps à entrer dedans mais ensuite je me suis laissée prendre par l'histoire. La jeune narratrice a dû fuir Cuba avec sa mère et sa grand-mère à cause de la montée des eaux, et qui se retrouve dans un quartier de la Nouvelle-Orléans inondé et dirigé par un malfrat qui contrôle l'eau potable, la nourriture, les médicaments, le travail. Il s'agit de questionner ce qu'on est prêt à faire pour survivre, et dans quelles conditions...



Dans Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Marie Pavlenko imagine un printemps qui n'en est pas un. Le récit nous est contemporain, c'est le printemps et il se passe quelque chose d'inhabituel... Rien de pousse : pas de fleurs, pas de bourgeons. Les oiseaux migrateurs n'arrivent pas. La jeune narratrice s'inquiète mais les adultes lui disent que ce n'est rien, que ça va venir. Sauf que non, le printemps n'arrive pas. Alors chacun fait des réserves et s'organise, car sans printemps, il n'y a plus d'alimentation... Cette nouvelle fait écho, pour moi, à ce qui s'est passé il y a un an avec le coronavirus... Au début on ne s'inquiète pas trop, on se dit que c'est trop gros, que ce n'est pas possible, et puis au fil des semaines on réalise qu'il y a bien quelque chose qui se passe sur toute la planète et qu'on ne peut pas faire comme si de rien n'était.



Avec Nos corps végétaux, Coline Pierré nous livre un récit de science-fiction poétique. C'est la nouvelle que j'ai préférée. Assia et Solveig sont colocataires. Un jour, elles remarquent que leur peau bourgeonne. Des petites tiges, des bourgeons, de plus en plus gros, poussent depuis leurs corps, l'une sur les bras, l'autre sur les jambes. Petit-à-petit, l'ensemble de la population ou presque est touchée. Tout le monde s'interroge : est-ce une maladie ? Une nouvelle étape de l'évolution ? Et comment vivre avec cette mutation ? En prendre son parti, comme Assia, ou se cacher du monde, honteuse, comme Solveig ? J'ai trouvé l'idée vraiment originale, je n'avais jamais lu ça ailleurs.



Dans Extinction Games, Cindy Van Wilder met en scène Gaïa, en colère contre les humains qui détruisent la planète. Soledad et Awjad ne se connaissent pas mais luttent à leur manière pour dénoncer les méfaits de la pollution. Soledad en dénonçant les paquebots de croisière, Awjad en manifestant contre une immense décharge. Tous les deux sont dans l'illégalité, alors qu'ils souhaitent seulement montrer que la planète est en danger. Mais Gaïa va intervenir pour que leur message soit entendu...



Enfin, dans Le récit recyclé, Flore Vesco nous parle d'une époque bien plus lointaine. Les arbres ne poussent plus à cause d'un virus. Il n'y a donc plus de papier, et plus de livres. Comment faire pour continuer à lire des histoires et à écrire des récits ? La jeune narratrice est chargée d'écrire des choses en tissant du papier venu des vieux livres encore existants. Cette histoire est assez différente des précédentes, j'ai eu plus de mal à entrer dedans. Mais j'ai beaucoup aimé l'idée et le principe d'écriture, expliqué à la fin, est super intéressant.







L'ensemble de ces nouvelles forme un récit qui nous alerte sur l'urgence de faire changer les choses. C'est maintenant qu'il faut prendre conscience de ce qui ne va pas, c'est maintenant qu'il faut agir pour changer cela. Plus tard, il sera trop tard. Ces nouvelles sont toutes très différentes les unes des autres, que ce soit sur la forme ou sur le fond. Mais l'ensemble est très réussi, le message passe bien.



Des sujets secondaires sont bien présents en filigrane, le féminisme, le rapport aux animaux, l'homosexualité... Le fait que ce soit un collectif de femmes qui écrit n'est pas anodin. On sent également l'influence de 2020, du covid-19, de la pandémie et de ce que cela a impliqué pendant cette dernière année.



J'espère que mes élèves seront sensibles à ces histoires qui vont très bientôt rejoindre le CDI !
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Mégalopoles surpeuplées, tourisme à outrance, pollution… C’est un fait indiscutable, les êtres humains ravagent la planète. Et si la nature décidait de faire payer ces abus à l’humanité ? Si elle choisissait la vengeance, jusqu’où irait sa fureur ?

C’est la question que se sont posées ces six autrices, qui offrent tour à tour leur voix à Dame Nature dans un recueil de textes indépendants, néanmoins reliés par un fil rouge donnant sa cohérence à l’ensemble.



Bien qu’œuvre de fiction, cet ouvrage est un puissant manifeste pour la défense de l’environnement.

Il nous invite à repenser notre rapport à la nature et, surtout, à prendre conscience de la portée de nos actions quotidiennes, quand bien même elles peuvent nous sembler dérisoires.

Elle est le vent furieux est un recueil de nouvelles écrites par six auteurices qui prêtent leur plume à Dame Nature. Dame Nature qui est très en colère contre les humains, contre ce qu’ils ont fait à cette belle terre qu’elle leur a offerte. Je dois bien avouer que je n’ai pas su terminer cette lecture.



J’ai parcouru la fin en diagonale mais pas parce que c’était mauvais, loin de là, mais parce que c’était tellement réel. Et c’était clairement l’effet désiré mais je me sentais juste mal en lisant cette lecture. Durant ma découverte des mots des différentes auteurices, je n’ai pas arrêté de me dire « Mais bordel, qu’est-ce que l’on fout ?? On n’a pas besoin de tout ça, pourquoi on participe encore à ce cycle infernal ? ».



Je ne dis pas que je n’y prends pas part, ce serait tellement hypocrite de dire ça, mais je suis convaincue que chaque petit geste compte et qu’il ne faut pas s’arrêter ou se démotiver devant l’énormité du travail qu’il reste à accomplir.



C’était le but des auteurices de sensibiliser les lecteurices et avec ce livre, elles y sont parvenues à merveille. Mais je dois bien avouer que ce fut trop pour moi parce que ça me fait rager, ça me démoralise parce que ça nous pend au nez ! J’ai été fort touchée par l’histoire de Coline Pierré, Nos corps végétaux, car elle est plus douce et plus emplie d’espoir.



Bref, Elle est le vent furieux de Marie Pavlenko, Sophie Adriansen, Marie Alhinho, Coline Pierré, Cindy Van Wilder et Flore Vesco est une lecture coup de poing à la face de tous les humains qui détruisent notre belle planète. Dame Nature est personnifiée et elle est très en colère. Une lecture nécessaire mais qui a été trop douloureuse pour moi.
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Une famille de Parisien décide d'héberger des sans-abris. Même si Bastien n'est pas d'accord mais au fil du temps ils finissent tous par s'entendre. Mais c'est à ce moment-là que les sans-abris doivent quitter Paris, la France. Pour retourner en Roumanie, de là où elles viennent ! Ce livre est original et il est très facile à lire. Il y a Bastien, Capucine, Magda et Sorina .Yannis 6°a

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Gulf Stream éditeur traite avec simplicité des sujets qui concernent les adolescents comme le harcèlement moral, l’homosexualité, le suicide. On trouve par exemple les bd de Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini avec « Invisible », « Bulles & Blues », « Mots rumeurs, mots cutter » et « Rouge Tagada ». Cette bd pour les plus jeunes, puisqu’ici l’histoire se déroule à l’école primaire est dans la même veine. Grâce au neuvième art toutes les thématiques peuvent abordées simplement, sans jugement, sans culpabilisation. Sophie Adriansen et Clerpée trouvent le tout juste pour évoquer une situation sensible et comment y faire face. Le petit nouveau se fait racketter par trois filles de sa classe. Difficile d’en parler aux parents, il faut trouver les mots. Souvent les enfants ont peur d’embêter leurs parents, ont des difficultés à dire les mots et ont honte. Ils doivent trouver des moyens de s’en sortir par eux-mêmes sauf que seul tout est plus difficile. Ce récit montre qu’il y a toujours des adultes qui peuvent aider et que c’est en libérant la parole que les choses changent. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains afin de changer des situations traumatisantes.
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Ce roman met en scène deux ados d’aujourd’hui, deux meilleurs amis depuis l’enfance : Mylan et Cléa. Ils se disent tout, ils partagent tout et se sont même promis de ne jamais sortir ensemble pour ne pas gâcher leur amitié.

Pour tout dire, je n’étais pas sûre de les aimer au départ. Vivant tous deux dans des milieux privilégiés, ils m’ont tout d’abord agacée avec leurs attitudes d’enfants un peu pourris gâtés, un peu nonchalants et préoccupés par leurs vacances de riches (la Malaisie pour l'une et la Norvège pour l'autre). Je grossis le trait mais à peine.

Et puis, mon avis a changé, comme eux, au fur et à mesure que j’avançais dans le récit de leurs expériences. Je me suis surtout aperçue qu’ils étaient juste... normaux. Mine de rien, s’informer, comprendre, changer… ça ne se fait pas toujours tout seul… A leur âge, étais-je différente ? (bon je n’ai pas d’oncle en Norvège et je ne suis jamais partie en voyage comme Cléa mais sinon…?) Il faut parfois être confronté à certaines réalités pour en prendre pleinement conscience, surtout comme ici, quand les parents sont soit absents, soit complètement hermétiques aux sujets environnementaux. La réalité, ils vont finir par la voir.



Mylan s’envole en Norvège pour vivre dans le respect de la nature (c’est extrême tout de même ! Le fait qu’il mange un régime paléo m’a fait sourire ;-) quand Cléa part en “all inclusive” dans un hôtel de luxe en Malaisie. Là encore, l’opposition renforce le propos mais amène l’un et l’autre à des remises en question. Les excès dans un sens comme dans l’autre les font réfléchir.

Ce sont des petites choses mais qui pour les deux vont être déterminantes, faire comme un déclic.

Sophie Adriansen nous emmène alternativement d’un bout à l’autre du monde pour suivre les aventures des deux amis. Comme le décalage horaire est important, Cléa et Mylan se laissent des messages vocaux. Ce système de communication inédit pour les deux va les forcer à réfléchir à ce qu’ils se disent et sûrement aussi à prendre du recul, comprendre ce qu’ils éprouvent, ce qu’ils vivent. Parfois ils osent tout se dire, parfois non. Mylan ne va pas tout dire à Cléa sur Siri quand Cléa va rester discrète sur sa rencontre avec Guido (je ne vous en dis pas plus sur ces deux protagonistes...).

L’éloignement permet quelques omissions, quelques mensonges.

J’ai trouvé intéressant la façon dont l’autrice amenait les deux personnages à réfléchir à leur façon de vivre, de consommer… En prenant des extrêmes, elle pointe les aberrations, les excès de notre monde d’aujourd’hui. C’est terrible en fait. Car derrière de simples vacances, un trajet en avion, un pot de Nutella, se cachent des drames écologiques, des dégâts irréversibles, des souffrances animales…

Le texte est court, la couverture aux couleurs estivales est un peu trompeuse J’avoue que de prime abord, je n’étais pas particulièrement fan mais au final, elle attire l’oeil et est très dynamique, graphique. Le roman qui se cache derrière ce singe à lunettes de ski et à la bouche hamburger est bien plus profond qu’il y paraît.

Le contrat est rempli. On referme ce livre avec l’envie de changer, de se mobiliser.



On est prêt.
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