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Critiques de Sophie Audouin-Mamikonian (958)
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Tara Duncan, tome 1 : Les Sortceliers

Tara Duncan est une "Sortcelière", mais aussi une ado de 12 ans, sans les problèmes d'ado...

Elle ne fait pas la gueule quand elle doit promener un gros labrador noir "Manitou" (son arrière grand père !) Encore heureux qu'elle qu'elle ne doive pas passer derrière lui, avec un petit sachet...





Elle a aussi un beau Pégase, comme familier, qu'elle peut rapetisser à volonté. Tara doit s'empêcher de dire des bêtises, comme les autres ados, car la Magie rend réels les métaphores qu'elle utilise

-"Nous étions glacés d'effroi..." Commença Tara.

Et toute l'assistance se mit à trembler, "...les deux souverains se mirent à grelotter, leurs cheveux et leurs sourcils se couvrirent de givre..."

Une vraie petite "Sortcelière"!





Ah et aucun souci de vêtements ! Tara peut, à volonté, décorer ses robes, avec des chevaux caracolants ou autres motifs vivants.





Attirant la jalousie d'Angelica, une petite peste. Une méchante rivale et Maître Dragosh, un Vampyr comme professeur, quoi de...pire?

Un Mage-Dragon ("qui dort au milieu de parchemins hautement inflammables...), des harpies, Chimères et autres démons qui cherchent à l'enlever...

D'autres ont disparu, dont son ami Fabrice...





Tara n'est pas une ado, comme les autres. La jeune ado n'a pas à affronter de monstres, tapis derrière un écran vidéo, elle doit les affronter en face ... Mais, elle ne doit pas utiliser de magie et surtout retrouver sa maman...

Pour une fois qu'une ado se soucie de sa mère !





"L'adolescence est comme un ...cactus." Anaïs Nin.
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Tara Duncan, tome 1 : Les Sortceliers

Absolument EBLOUISSANT !!! Magie, humour, suspense, rythme effréné tout au long du livre ... : Voici ce que nous procure cet ouvrage SPECTACULAIRE.



Dans ce roman, les actions s'enchaînent à une vitesse surprenante, rebondissant les unes sur les autres : STUPEFIANT. On pourrait croire que ça nous essoufle mais non l'auteur et sa dose de suspense nous oblige à dévorer le livre (littéralement ?!) et nous maintient sur notre faim : Que va - t - il se passer ? Qui est Magister ? et tout plein d'autres intrigues ...



Autre point positif de cet ouvrage : un humour débordant !!!



Pour vous faire un tableau, j'ai lu les deux premiers tomes de Tara Duncan à la suite et sans (presque) m'arrêter ! Là, je me suis juste dis qu'une petite critique, pour inciter d'autres lecteurs passionnés à partager les aventures de la petite sorcelière, ne serait pas trop !!!



Alors, maintenant, je vais vous laisser pour m'attaquer au tome 3 et ... zou !

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La danse des obèses

Quand j'ai vu "la danse des obèses " sur un des rayons de la boîte à lire de ma ville, j ai eu un choc.

Je n ai pas réfléchi plus deb10 secondes avant de le prendre.

Sophie Audouin Mamikonian, ma Sophie Audouin Mamikonian , la maman d Indiana Teller (série que j ai adorée) et de Tara Duncan , écrit des thrillers? !



Autant vous dire que j ai adoré ce thriller , que je l ai savouré.



C est une très grosse et agréable surprise. Le roman est très agréable à lire.

Un tueur kidnappe, séquestre et tue des hommes obèses. Avant de les tuer il prend soin de les engraisser en leur mijotant des plats dignes d un grand restaurant .

Un policier très attachant, Philippe, va être chargé de l enquête.

En plus d une enquête très compliquée, où l assassin prend plaisir à narguer les enquêteurs, Philippe tombe amoureux.



C est bien écrit, plein de suspense, d actions de rebondissements , les descriptions des menus sont très soignées. J ai adoré Sophie dans ce registre.



N hésitez pas . Sophie sait aussi écrire des thrillers angoissants.
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Tara Duncan, tome 1 : Les Sortceliers

Un livre où j'ai peiné à accrocher, une profusion d'informations, une intrigue douteuse, des personnages sans profondeur…Bref, je n’ai pas ressenti ne serait-ce qu’une once de magie. D’habitude je suis de celles qui apprécient particulièrement la littérature jeunesse : je tombe littéralement devant Charlie et la Chocolaterie et je me pâme d’aise à relire Peter Pan. Mais là…une ponctuation gratuitement expressive, une trame laborieuse et un style faussement drôle. La subtilité est laissée au placard. Je trouve que l'auteur a crée une joyeuse pagaille en tentant de mélanger Harry Potter et A la Croisée des Mondes, même si le résultat est bien en deçà de ces deux chefs d'œuvre, voire incomparable. Eh oui, il n'ya pas de recette et parfois l'imagination seule ne suffit pas à faire la différence. Personnellement, j’ai trouvé la lecture gênante, l’histoire peu convaincante et les répétitions lassantes. J'espère qu'un jour, les gens comprendrons qu'on peut faire de la littérature pour enfants sans avoir recours à la facilité et sans en faire trop. Je suis peut être sévère mais quand je pense que certains comparent S.A.M à JK Rowling, je monte sur mes grands hippogriffes!!!
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La couleur de l'âme des anges

Jeremy observe, piteusement, sa tête rouler sur le sol, pas très loin de son corps déjà en train de refroidir.

Bon ... Donc, pour résumer, il vient de se faire trancher la tête par un cinglé équipé d'un katana. Voilà qui est original, mais également difficile à avaler. L'information a du mal à passer, et heureusement qu'un ange assistant à la scène va venir en aide à Jeremy pour lui expliquer un peu ce qu'il se passe !

Il lui dire donc que, oui, il est mort, et qu'il est à présent un ange, comme toutes les personnes qui décèdent. Il apprendra vite qu'il faut qu'il se nourrisse de "brume", qui est exaltée par les vivants dès qu'ils éprouvent un sentiment. Brume bleue pour sentiments positifs, et rouge pour négatifs. C'est comme ça que l'on repère les anges "bons" des anges "mauvais", la couleur de leur peau.

Ca fait beaucoup de choses à assimiler pour Jeremy, et après une petite période d'acclimatation, il décide de mener l'enquête pour savoir pourquoi on l'a tué.

Il découvrira un complot incroyable dans lequel est également mêlée, sans le vouloir, Allison.

S'attachant à elle au fil du temps, le jeune Ange va tout faire pour la protéger de la menace qui plane au-dessus d'elle.

Mais comment aider les gens que l'on aime quand on n'a plus aucune influence sur la vie de ceux-ci ?

Paradis ou enfer, la frontière est fine entre les deux, et Jeremy est très loin d'être au bout de ses surprises ...



Au moment où j'écris ces lignes, je me demande encore comment je vais bien pouvoir réussir à parler de ce livre ...

Il est tellement riche, complexe, travaillé et recherché, il aborde tellement de thèmes et son histoire évolue tellement que je ne sais pas par où commencer !

En tout cas, on peut dire que l'auteur ne perd pas de temps, car nous sommes plongé dès les premières lignes dans un mélange de thriller en de fantastique, car nous découvrons, en même temps que Jeremy, ce qu'il se passe après la mort, mais nous commençons également l'enquête sur la mort du jeune homme, donnant cet aspect "polar" et menaçant au livre.

Mais d'abord, la découverte de la vie après la mort.

Tout simplement brillant ! L'univers qu'à créer Sophie Audouin-Mamikonian est tout simplement incroyable, tellement bien travaillé que je n'ai eu absolument aucun mal à y croire, et même maintenant, après ma lecture, j'ai bien envie de laisser vagabonder mon imagination en me disant "Pourquoi pas ?".

On y découvre au fur et à mesure toutes les règles qui le font tourner, ce qu'est la brume, qu'elles sont ses utilités, comment vivent les anges au quotidien, comment ils influencent les vivants depuis la nuit des temps, comment ils peuvent gagner en puissance, ou simplement que font-ils pour passer le temps, alors qu'ils ont l'éternité devant eux.

Tout cela est vraiment extraordinairement riche et détaillé, à croire que l'auteur a été y passer ses vacances ! Le rendu est absolument passionnant, et les chapitres sont dévorés goulûment.

J'ai juste trouvé qu'il y a eu un moment, vers le milieu, où on tournait un peu en rond, sans trop savoir vers où l'histoire allait se diriger. Quelques répétitions et tergiversions ont fait ralentir ma lecture, mais ça n'a pas duré trop longtemps, et j'ai dévoré le reste du roman d'une seule traite.



On s'attache rapidement à Jeremy, jeune génie de la finance et de l'analyse qui n'a jamais vraiment eu l'occasion de profiter de sa vie. Quelle déception de devoir si tôt la quitter !

C'est quelqu'un de foncièrement gentil, mais également curieux et débrouillard, qualités qui vont bien entendu beaucoup l'aider dans ses débuts en tant qu'Ange.

D'autres personnages, parfois très connus, colorent cette histoire de leur caractère, ou simplement par le clin d'oeil de leur présence.

Je ne vais pas tous vous les citer, histoire que vous ayez l'entière surprise de leurs découvertes, mais sachez qu'un de mes favoris fut Einstein. Le célèbre savant a effectivement son p'tit rôle dans le scénario, et la façon dont il est dépeint est vraiment savoureuse, j'ai adoré !

Le fait d'avoir intégré des personnages historiques dans son livre est, je trouve, un pari assez risqué. Mais ici, tout est parfaitement maîtrisé et leur présence dans le récit est justifiée, tout cela nous parait normal.

Allison, qui prend de plus en plus d'importance au fil des chapitres, est également quelqu'un de très intéressant à suivre. Je vais éviter de trop parler d'elle, je ne voudrais pas dévoiler de spoilers par mégarde, mais je trouve que c'est elle qui a droit au développement le plus marqué et le plus intéressant.

Lorsque nous faisons sa connaissance, c'est une jeune fille un peu réservée, qui aime la simplicité et qui tient à ses valeurs, plus importantes que tout dans sa vie.

Elle devra faire face à des choix cruciaux où ces valeurs seront mises à mal. Acceptera t'elle de les laisser derrière elle pour arriver à ses fins ?



En plus du fantastique et du thriller, il y a également un côté romance très important dans ce livre.

Celle-ci, amenée de façon un peu pataude et pas bien subtile, gagnera cependant en beauté et en complexité au fil du récit, prenant de l'ampleur, gagnant en force, en couleurs, en finesse et en intensité.

Je me suis également rendue compte, pendant ma lecture, que ce titre n'était d'ailleurs pas tout à fait un titre jeunesse, mais bel et bien un Young Adult !

Moi qui m'attendait à lire une romance mignonne et chaste, je ne vous dis pas ma tête quand j'ai lu la première scène légèrement teintée d'érotisme !

Et oui, il y a donc du sexe dans ces pages, mais assez peu, et sachez que rien ne tombe jamais dans la vulgarité ou la facilité.

Belles et très joliment écrites, ces scènes exsudent la sensualité, et je dois bien avouer que certaines d'entre elles peuvent émoustiller le lecteur ...

En tout cas, la "relation" entre Jeremy et Allison est comme l'histoire en elle-même : complexe et très riche, traversant des hauts et des bas, elle devra faire face à de nombreuses épreuves et connaîtra l'amer goût du sacrifice et de la perte. Le tout est de savoir si, au final, tout cela en valait-il la peine ?



Je pourrais en parler des heures tellement ce livre possède de facettes différentes, tellement d'éléments incroyables que j'aimerais faire partager.

C'est une magnifique histoire qui nous en mettra plein les yeux et nous fera ressentir mille sentiments différents ! C'est un coup de coeur qu'il m'est impossible de ne pas conseiller, il vous peindra votre coeur et votre tête d'une myriade de couleurs ♥
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Tara Duncan, tome 1 : Les Sortceliers

J'avais lu tout et son contraire à propos de Tara Duncan, on en faisait la version française et féminine de Harry Potter.



J'ai voulu lire le premier tome pour me faire une idée.



Et je n'ai pas été déçue, je dirais même que je suis tombée sous le charme de cette jeune adolescente de 12 ans aux pouvoirs extraordinaires.



Il est vrai qu'il y a quelques similitudes avec Harry Potter : des ados, de la magie, une "camarade" qui ne pense qu'à la critiquer, voire la faire disparaître, un professeur qui semble la détester pardessus tout, un Haut Mage qui la soutien et l'aime beaucoup.



Mais les ressemblances s’arrêtent là.



Le style de l'auteur est très moderne, les ados parlent de façon assez actuelle. Ses descriptions sont très imagées et hautes en couleurs. on peut s'imaginer en AutreMonde sans aucune peine.



Sophie Audoin-Mamikonian nous fait découvrir toutes sortes de créatures chimériques et légendaires qui évoluent dans ce monde enchanteur et fait la part belle à la magie qui est omniprésente.



L'humour a aussi une très grande place dans le récit des aventures de ce groupe d'adolescents.



Il y a énormément d'action tout au long du roman, des rebondissements et un certain suspens.



On reste bien sur, comme dans la plupart des romans pour la jeunesse sur des valeurs de courage et d’amitié.



Tous les personnages sont attachants , enfin presque tous, Angelica et le maître Vampyr sont très antipathiques .



Comme vous l'aurez compris, j'ai adoré ce premier roman , et Tara Duncan va rejoindre la liste des personnages récurrents de ce blog.



Je conseille vraiment aux jeunes lecteurs et aux moins jeunes aussi de découvrir cette jeune fille très sympathique.
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Tara Duncan, Tome 2 : Le livre interdit

Second tome de la saga et avant dernier en format poche. En effet, suite à une bataille d'éditeurs, seuls les tomes 1, 2 et 6 sont parus en poche. Attention par ailleurs, à la fin de ce tome, on vous fait découvrir un extrait de Tara Duncan Dans le piège de Magister, laissant ainsi penser que c'est la suite, alors que c'est le tome 6.



Dans un style résolument moderne et riche et enjoué, Mme Audouin-Mamikonian nous narre la suite des aventures de Tara Duncan et ses amis. C'est une suite directe du Tome 1, pas de vacances pour les braves.

Tara, extrêmement puissante, notamment grâce à la pierre vivante "récupérée" dans le tome 1, bondit d'aventures en aventures, nous faisant découvrir une nouvelle race : les gnomes et un nouvel ennemi : le ravageur.

Nous assisterons à une alliance provisoire, assez surprenante, dérogation à l'adage : "L'ennemi de mon ennemi est mon ami".



Peut-être un peu trop de mots exotiques "autre-monde", heureusement explicités dans un lexique en fin d'ouvrage.

Une lecture clairement "ado", nous sommes après tout en pocket jeunesse, qui reste malgré tout un agréable divertissement pour l'adulte que je suis et qui se termine par un clifhanger qui bien évidemment donne envie de lire la suite : Tara Duncan, Tome 3 : Le Sceptre Maudit (hélas pas en poche).
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Tara Duncan, tome 1 : Les Sortceliers

Tara est une petite héroïne française dont j’entends parler depuis des années. J’ai du tomber une ou deux fois sur le dessin animé adapté et j’ai déjà eu vent de l’enthousiasme des Taraddicts lors des dédicaces de Sophie Audouin-Mamikonian ; mais je n’avais jamais osé me lancer dans cette saga, souvent comparée à l’anglais Harry Potter. Et puis ces derniers mois, j’ai eu par deux fois l’occasion de découvrir la plume de l’auteure grâce au premier tome de ses deux autres séries : Indiana Teller et La Couleur de l’âme des anges. Les ayant appréciés tous les deux, il fallait tout de même que je me lance dans le plus célèbre des titres de Sophie Audouin-Mamikonian : Tara Duncan.

Reçu grâce à un troc il y a plusieurs mois, je l’ai sorti de ma PAL il y a seulement quelques jours, à l’occasion d’une lecture commune organisée en duo avec Lynnae. La demoiselle a apparemment eu beaucoup de mal avec ce premier tome. De mon côté, même si certaines choses m’ont dérangée, je sors de cette lecture avec une impression plus positive que négative et serais même tentée de lire la suite si j’en ai l’occasion !



J’ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire, mais après une cinquantaine de pages, je me suis laissée porter par l’histoire, les personnages et l’univers dans lequel ils évoluent. L’intrigue n’est pas mauvaise en soi, mais disons qu’il se passe énormément de choses dans ce premier opus. Trop peut-être.

En prenant un peu de recul sur ma lecture, je me suis rendue compte que j’avais découvert Tara sur Terre chez sa grand-mère, je l’ai suivie dans le Royaume de Lancovit où elle découvre tout un tas de choses, puis elle atterrit dans une nouvelle forteresse, s’enfuit, visite des marais, se bat,… Waouh ! Ça fait beaucoup et ça part un peu dans tous les sens ! Et même si l’intrigue générale est la même pour toutes, j’ai eu l’impression de vivre une suite d’aventures sans grand rapport les unes avec les autres (ou presque).

Si certains tomes de fantasy sont de trop car il n’y s’y passe rien, ce n’est définitivement pas le cas dans ce premier tome de Tara Duncan ; on aurait peut-être même pu le couper en deux (ou plus) ! D’ailleurs, cette multitude de mini-aventures doit être bien pratique pour l’adaptation en dessin-animé (une aventure = un épisode)… je comprends donc mieux le pourquoi de cette adaptation !



Ce sentiment de « trop d’un coup », je l’ai également ressenti au sujet de l’univers mis en place par Sophie Audouin-Mamikonian. Alors oui, le monde dans lequel vit Tara Duncan est riche… mais peut-être un peu trop riche pour un premier tome ? Encore une fois, on se plaint parfois d’avoir trop peu d’informations dans certaines introductions de saga, mais là, on est un peu trop gâtés. Entre les différents personnages, les différents statuts dans cette « société » (les sourciliers, les nonsos, les dragons…), les différentes créatures (et là, il y a de quoi faire !), les différents lieux, les différentes coutumes… Fiou ! Ah c’est intéressant, il n’y a pas de doutes, mais on s’y perd un peu. Si le livre avait été coupé en deux, l’impression aurait été évidemment différente et on se serait peut-être sentis moins noyés sous le flot d’informations…

J’ai bien vu qu’il y avait un lexique à la fin de mon livre de poche (et des cartes au début), mais j’avoue que moi, ça me gonfle de toujours aller voir dans les dernières pages pour avoir une définition ; ça casse le rythme de ma lecture. Pour comparer avec Harry Potter (car beaucoup le font alors je mets mon grain de sel), je trouve que Rowling s’en sort plus subtilement pour introduire les éléments et créatures magiques de son monde. Sans lexique, sans définition bête et méchante, on comprend, simplement en lisant les tomes qui se suffisent à eux-mêmes. Je ne dis pas que Sophie Audouin-Mamikonian n’y parvient pas, mais qu’elle n’y parvient pas souvent donc ça manque un peu de fluidité de ce côté-là.



Pour en revenir à la comparaison avec Harry Potter, je trouve qu’elle est parfois exagérée et que certains trouveraient n’importe quel mini-élément pour « descendre » Tara Duncan. Oui, c’est une histoire de sorciers, oui, un des professeurs est bizarrement proche du comportement de Severus Snape… mais il ne faut pas non plus vouloir à tout prix voir du plagiat où il n’y en a sans doute pas. Je pense par exemple au serment inviolable fait par deux des personnages de SAM, étrangement similaire à celui fait par Severus Snape dans Harry Potter… Oui, sauf que le premier tome de Tara Duncan date de 2003 alors que ce passage est découvert dans le sixième tome des aventures du petit anglais, publié en 2005. Si « plagiat » il y a, ce n’est peut-être pas dans le sens cité précédemment… De toute façon, dans le domaine de l’Imaginaire souvent inspiré des mythologies (pour les créatures comme les nains, les elfes…), les sources sont les mêmes pour tout le monde… alors difficile de faire preuve d’une originalité sans faille.



Quant au style de Sophie Audouin-Mamikonian, je le trouve assez reconnaissable. Il y a en effet beaucoup d’humour et de références à notre monde contemporain (ce que j’avais déjà noté dans Indiana Teller et La Couleur de l’âme des anges). C’est fluide, parfois très amusant… en bref, c’est une lecture détente.

A noter (j’en parle car je l’ai vu relevé plusieurs fois sur la toile) que la formulation des sortilèges est particulière : une sorte de latin vulgarisé (en gros, des « -us » sont ajoutés comme terminaison des mots ; par exemple : « Par le Decorus orne-toi, de mes symboles illumine-moi ! »). Alors oui, ça fait un peu grincer des dents au départ (bien que je ne sois pas du tout latiniste) mais je pense qu’il faut prendre ça au second degré.

D’ailleurs, je pense qu’il faut prendre l’ensemble de ce premier tome et de la saga à la légère. SAM n’a pas la prétention de nous offrir une étude anthropologique des tribus Papous, juste de nous détendre et de nous amuser. Comme les adultes cherchent la petite bête et sont souvent « prise de tête », je comprends que cette saga plaise davantage à la jeunesse.



Pour résumer ce qui a été dit précédemment : des points positifs et intéressants se transforment en points négatifs car utilisés avec excès. Mais j’ai tout de même passé un moment assez agréable et je pense que les plus jeunes adoreront car savent davantage se laisser porter sans se poser trop de questions…
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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La couleur de l'âme des anges

《 Ah, la vie après la mort ne semblait décidément pas paisible... 》





Résumé :

"Sauvagement assassiné à 23 ans, Jeremy devient un Ange… et réalise avec effroi que l'on peut mourir aussi dans l'au-delà. Pour ne pas disparaître, en effet, tout Ange doit se nourrir des sentiments humains et même… les provoquer !

Invisible et immatériel, Jeremy décide d'enquêter sur sa mort et tombe rapidement amoureux de la ravissante Allison, une vivante de 20 ans, témoin de son meurtre.

Or l'assassin de Jeremy traque la jeune fille…

Jeremy parviendra-t-il à sauver Allison ? Sera-t-il capable de sacrifier ses sentiments et de vivre à jamais séparé d'elle ?



Premier volet de la série événement, La Couleur de l'âme des Anges adresse un magnifique message d'amour à tous les rêveurs à partir de 15 ans."



***



Pour ce qui sera ma centième critique - à défaut d'un vrai coup de coeur, ce qui ne m'empêche pas d'avoir ADORÉ ! - je jette finalement mon dévolu sur "La couleur de l'âme des anges" de Sophie Audouin-Mamikonian (roman destiné aux adolescents et aux jeunes adultes).



> Je pensais avoir passé l'âge de ce genre littéraire... Comme quoi, tout est question d'état d'esprit principalement.



Cela faisait longtemps - depuis sa sortie en 2012 pour être exacte - que je voulais pourtant lire ce titre, mais les années passant et comme je l'ai dit supra ; je ne me voyais plus trop me passionner pour un "jeunesse"... (Même si d'autres lectures de cette catégorie se sont retrouvées entre mes mains depuis, il me semblait que celui-ci y serait "trop" ancré à mon goût...)

'Errare humanum est'.

Est-ce dû au fait qu'adolescente, je ne lisais guère plus de 3 livres par an (à mon grand dam aujourd'hui...) et que, de facto, cela aurait manqué à ma culture littéraire ?

Honnêtement, je ne crois pas. Au fond, je suis convaincue que l'écriture fluide et le style, mêlant presque avec légèreté, enquête policière et fantastique au sein d'un monde angélique parallèle au nôtre, ne pouvait de toute façon que me plaire.





"(..) une atmosphère sensuelle et entêtante qui habitera longtemps le lecteur une fois le livre refermé" - une phrase relevée dans le résumé de l'éditeur - se trouve être d'une justesse rare car en effet, bien que je l'ai lu il y a maintenant plus de deux semaines, je reste encore hantée par le fabuleux souvenir de cette folle histoire.





"La couleur de l'âme des anges" ne m'a pas seulement fait rêver ; j'ai été enivrée, et touchée par la romance entre deux anges que le destin avait réuni par un mauvais coup du sort.

De plus, S.A-M. injecte des notes d'humour dans les pensées ou les réparties de nos héros avec beaucoup de talent, rendant la lecture véritablement amusante alors même que le thriller prend le pas sur le fantastique.





Malgré tout...

Dire de ce roman qu'il est manichéen au possible, et bourré de clichés, est tout aussi vrai, j'avoue.

Mais en ce qui me concerne, j'avais juste besoin d'un livre léger et loin des prises de tête et autres brainstormings qu'engendrent les bouquins que j'affectionne habituellement. De ce point de vue là, je n'ai pas été déçue ; j'ai pris l'histoire comme elle venait et c'est sûrement pour ça que je l'ai tant appréciée - À sa juste valeur.





Annoncée initialement comme une série, du moins une duologie [me faisant probablement exhaler une brume mauve teintée de bleu (comprendra qui lira ^^)] - Cela ne se devine pas spécialement : les événements sont complets et se suffisent à eux-mêmes - , néanmoins je n'ai personnellement rien vu sur le net quant à l'existence d'une suite, malheureusement... [Oups, ma brume vient certainement de virer au marron foncé, avec quelques zones roses, voire carrément rouges...]





***



Pour d'avantage de renseignements :

http://lacouleurdelamedesanges.com



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Indiana Teller, Tome 1 : Lune de printemps

Voilà voilà, les loups-garous n'étant pas mon fort, c'est un peu à tâtons que j'ai entamé cette lecture.

Finalement, je suis assez contente de cette découverte car ça a été une lecture agréable même si certains côtés m'ont un peu fait lever les yeux au ciel de temps à autre : le côté pataud et un brin boulet du héros entre autres et la petite romance adolescente centrale (même si heureusement elle est entourée de pas mal d'aspects beaucoup plus intéressants, comme les différentes "sortes" de loups, l'impact politique des loups, le côté mystérieux des rebrousse-temps, le statut particulier des semis, les pouvoirs des alphas). Bref, c'est un roman à l'univers assez riche.

Les personnages sont assez proches des héros de Young adult et le roman ne déroge pas à certaines règles qui me hérissent un peu, notamment le triangle amoureux...

Sans surprise, je me suis beaucoup plus attachée aux personnages secondaires qu'au trio d'ados, même si Indiana ne manque pas de sel, j'aime son humour qui m'a fait penser par certains côtés à Jasper de la série "A comme association", il est mignonnet et attachant dans ces attitudes. La mère d'Indiana est un des personnages que j'ai préféré avec sa "mère adoptive" Nanny, deux femmes blessées et à part, ainsi qu'Axel dont le développement est assez intrigant.

Le style est simple. Il y a pas mal d'actions et ce qui démarre comme un roman d'apprentissage se tisse peu à peu de luttes politiques intestines.

Un bon bilan car ce premier tome m'a donné envie de lire la suite, le fin appelant le second tome, mais je n'enchaînerai de peur de faire une overdose d'amourette adolescente.
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La couleur de l'âme des anges

Jérémy rentre un soir tard chez lui et vois une jeune fille apeurée dans les fourrées à l'entrée de Central Park. Il va la trouver et là, quelqu'un lui tranche la gorge. Le plus surprenant c'est qu'il se voit mort mais qu'il est en réalité vivant. Dans les premiers temps, il doit tout réapprendre comme un nouvea né. Mais il trouvera très vite la force pour pouvoir enquêter sur sa mère qui de prime abord désigne son beau père. Mais très vite, il se rendra compte qu'il fait fausse route.



Dès le début, le livre commence fort, l'intro étant que Jérémy passe dans l'au-delà et qu'avec ça il découvre que les autres anges sont de couleurs variables et que les humains produisent une espèce de fumée colorée. Ce que je trouve génial dans l'idée c'est que chaque sentiment à sa couleur et que l'auteur a eu l'idée du principe devant un tableau de maître à Bruges. On est loin du petit ange sage et attentionné. Certains le sont oui, d'autres non. Les rouges sont les malintentionnés et ceux qui se réjouissent du malheur des humains. Les bleus, eux, sont positifs. Chacun de ces anges influencent les sentiments humains afin de s'en nourrir.

Concernant l'intrigue, l'auteur m'a bernée du début à la fin, j'arrivais à la moitié du livre que je ne savais pas du tout où elle voulait me mener sachant que Jérémy avait résolu son meurtre ... Ce n'est pas pour autant que je me suis ennuyée, mais l'auteur manipule son lecteur avec maîtrise. Ce qui en soi est génial pour nous vu qu'on ne se doute d'absolument rien et qu'on atterri de nulle part. Ce qui fait que notre étonnement est similaire aux personnages secondaires. Je ne me doutais de rien et pourtant, en un sens ça se tenait.

La fin m'a laissée complètement "PAF" et en ça je trouve que l'auteur a superbement bien mené sa plume et l'intrigue.

Il y avait de la place pour tout, de l'action, de la psychologie, de l'amour, de la grande manipulation et à la fin, une révélation digne de toute l'intrigue.



Jérémy est une jeune homme qui a les pieds bien sur terre. Il est intelligent, brillant, mais à force d'éloges dans la construction du personnage, j'ai trouvé que l'auteur a fait de notre Jérémy un personnage assez lisse. Heureusement, l'humour dont il peut faire preuve rehausse un peu le personnage. Le détail qui m'avait frappé c'est son esprit d'analyse ... C'est ça qui m'a laissée complètement "PAF".

Et puis l'auteur n'a pas lésiné sur les autres personnages non plus. Que ce soit, Allison, Einstein, le père et le grand-père de Jérémy ou encore Lili et Flint. Autant de personnages qui enrichissent à merveille le livre et jouent un grand rôle dans l'atmosphère du livre.

J'ai aimé le changement radical d'Allison, ça fait évoluer le personnage un peu prude qu'elle était. Et puis Einstein, un illuminé, un vrai. Il m'a bien fait sourire je dois dire...

Des personnages haut en couleurs et qui nous surprennent à plus d'un titre ... !



Ah la plume de l'auteur ... je la découvrais et quel bonheur, je ne la connaissais pas et c'est chose faite. Ca me donne envie de découvrir Indian Teller, une autre saga en cours pour le moment. Sa plume est fluide est colorée. Elle pense tellement bien tout qu'il est difficile de trouver une contradiction ou une incohérence. C'est donc un coup de coeur histoire ET auteur ! Un régal. Si vous ne l'avez pas encore lu, jetez vous dessus. C'est encore à roman que je vous conseille, mais attention sachant qu'il est une scène amoureuse qui est relativement bien détaillée, il n'est pas à mettre entre les mains des plus jeunes.
Lien : http://bulledepomme.blogspot..
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Indiana Teller, Tome 1 : Lune de printemps

Ahouououh ! (c'est sensé être un cri de loup).



Je viens de dévorer ce tome 1 d'Indiana Tellers. Pourtant, je ne m'attendais pas à adorer cette lecture puisque je ne suis pas parvenue à lire la moitié du tome 1 de Tara Duncan. J'étais donc très méfiante n'ayant pas du tout accroché à la lecture de tara (mais peut être n'étais-je pas dans de bonnes dispositions).

Et bien parfois c'est bien de laisser ses a priori de côté et de se secouer un peu sinon j'aurais vraiment manqué quelque chose de bien.



L'univers d'Indiana m'a beaucoup plu. Indiana Teller est un jeune homme de 17 ans, petit fils de Karl Teller le chef de meute de 600 loups garous. Indiana qui vit au milieu de ce clan et de ses loups puissants (quand ils sont transformés), se sent bien petit mais il n'a pas hérité du côté loup de son père mais du côté humain de sa mère. D'emblée Indiana m'a paru très touchant et sympathique.



Le début du roman est consacré à la vie d'Indiana dans son clan. On y apprend plein de choses sur les loups garous mais aussi sur l'existence de semis (des humains qui ont été transformés en loup garous en étant mordus).

J'ai trouvé le roman original. D'habitude les loups garous ne sont pas des personnages sympas et sont plutôt isolés. Le roman introduit aussi le concept de rebrousse temps: capacité qu'a la mère d'Indiana de se déplacer dans le temps.

Le fragile équilibre est rompu lorsqu'Indiana obtient l'autorisation de se rendre à la fac où il rencontre d'autres loups garous et qu'il comprend que la hiérarchie est menacée.



Roman qui se lit très bien avec plaisir et dont les derniers chapitres m'ont tenus en haleine : amour, action, guerre, stratégies. Et puis surtout , Indiana m'a rappelé Percy Jackson par son humour. Le roman est truffé de remarques vraiment drôles, de clins d'œil.



Très amusant et passionnant. J'espère que dans deux ou trois ans mon fils aimera autant Indiana que moi.
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Indiana Teller, Tome 4 : Lune d'hiver

Qu'est-ce qu'Indiana a encore fait ? C'est ce que tout le monde se demande alors que sa mère reste introuvable et que de nouveaux événements mettent en lumière l'implication de sorciers dans les derniers rebondissements !



Notre héros, mi-homme mi-loup et rebrousse-temps à ses heures libres, va devoir à nouveau se battre contre ses nombreux ennemis pour tenter d'être accepté par le clan mais aussi de stabiliser sa place dans le coeur de Katarina.



Loups, Semis, Vampires, Sorciers... bien difficile de savoir qui est amis et qui est ennemis. Jusqu'aux membres de son clan ou de sa famille qui complotent dans différentes directions. Les épreuves seront nombreuses et dépaysantes pour Indiana !



Un dernier tome en forme de feu d'artifice pour tous les passionnés de cette très bonne saga notamment par l'humour omniprésent dans le récit. Amour, jalousie, goût du pouvoir, machinations....sont au programme !






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La couleur de l'âme des anges

Pour sa nouvelle Collection R. consacrée aux romans Young Adult, Robert Laffont frappe fort avec la sortie, le 5 janvier 2012, du premier tome de la nouvelle trilogie de Sophie Audouin-Mamikonian. Je l’ai déjà dit un peu partout, mais je remercie une nouvelle fois Julie, les éditions Robert Laffont et évidemment Sophie Audouin-Mamikonian pour la découverte de cette nouvelle trilogie en avant-première. Merci !

Après les loups-garous l’an dernier avec la sortie du premier tome d’Indiana Teller (qui m’avait beaucoup plu), l’auteure revient en 2012 avec de nouvelles créatures… les anges ! Si l’avis qui va suivre contient un petit bémol - avec la romance qui ne m’a pas complètement convaincue - celui-ci est bien vite oublié, laissant la place à l’immense enthousiasme ressenti à la découverte du monde des anges et de ses codes ! Un univers très riche, particulièrement bien exploité et qui réserve de nombreuses surprises ! Place aux détails…



Le résumé de quatrième de couverture l’annonce clairement, le héros n’est pas un jeune homme ordinaire puisqu’il meurt dès les premières pages, devenant… un ange ! A 23 ans, Jeremy n’était déjà pas un humain lambda puisque, surdoué, il avait quitté la France très jeune pour faire ses études supérieures aux Etats-Unis et faire fortune dans la finance ; mais voilà qu’il révèle également quelques talents dans sa nouvelle condition angélique. Epaulé par d’anciens anges centenaires - voire millénaires ! - il découvre son nouveau quotidien et apprend vite, étrangement vite, à l’apprivoiser. Même si Jeremy est un héros sympathique, je dois avouer que j’ai un peu peiné à m’attacher à lui. Il est certes gentil et brillant mais il se révèle justement un peu trop « lisse ». Heureusement, son humour vient un peu atténué ce côté légèrement « figé » et lui offre un peu plus de charisme.

La vraie bonne surprise de cette lecture est, pour moi, le personnage d’Allison. Jeune étudiante de 20 ans bien comme il faut dans les premières pages du texte, elle connaît une évolution assez impressionnante… et de ce fait, particulièrement intéressante ! Voilà un personnage surprenant, avec du relief. Et si au départ j’avais un peu de mal à la cerner, j’ai beaucoup apprécié sa progression dans l’intrigue et petit à petit, son accession à la seconde place dans le cercle fermé des personnages principaux.

Pour continuer du côté des protagonistes, je félicite Sophie Audouin-Mamikonian pour la force qu’elle insuffle aux personnages secondaires. Je l’avais déjà noté lors de ma lecture d’Indiana Teller, mais ces figures dites »secondaires » sont bien loin de n’être que des potiches décorant le paysage. Non, elles ont une véritable personnalité, une véritable place dans l’histoire et un rôle à jouer. Je pense évidemment à Flint et Lili, mais également à Albert Einstein (oui oui, on rencontre quelques anges célèbres !), très marquant !



Comme je l’ai annoncé en introduction, la seule chose qui m’a chagrinée pendant ma lecture, c’est la relation qui s’instaure entre les deux personnages principaux, la romance entre Allison et Jeremy. Effectivement, c’est assez mignon, mais c’est surtout trop « facile », trop « attendu ». C’est la jeune adulte blasée en moi qui parle, je ne doute pas que les jeunes lecteurs (à partir de 15 ans, comme l’annonce la quatrième de couverture, car il y a effectivement quelques scènes un peu… « osées ») y trouvent parfaitement leur compte et fondent en découvrant cette histoire d’amour.



Mis à part ce tout petit bémol, j’ai apprécié l’intrigue générale. Sophie Audouin-Mamikonian, dans ce premier tome, ne se contente pas d’introduire les éléments importants de sa trilogie tels que l’univers (et quel univers ! J’y reviens juste après !) ou les personnages, mais offre également une (même plusieurs) énigme(s) qu’il faut résoudre. La romance entre Jeremy et Allison n’est donc pas le but de ce premier opus, il y a une vraie enquête (mais qui a tué Jeremy ? Pourquoi ?) avec de nombreuses révélations très bien amenées et souvent très surprenantes.

En outre, ce premier tome possède une vraie fin et se suffit à lui-même. Bien sûr, une suite est annoncée (et attendue impatiemment) mais le lecteur a assez d’éléments de réponse ici pour ne pas être frustré de devoir attendre la suite ; et ça c’est vraiment appréciable !



Venons-en maintenant à ce qui m’a tant enthousiasmée dans cette lecture et qui a entraîné mon coup de cœur : l’univers. L’auteure nous l’explique dans une note dans les dernières pages, c’est en tombant sur le tableau la Vierge à l’enfant entourée d’anges de Jean Fouquet lors d’une exposition en 2002, que l’idée de départ de La Couleur de l’âme des anges naît.

De là, elle construit tout un monde parallèle au nôtre avec son Histoire, ses codes, ses « habitants », sa raison d’être,… Et je dis chapeau parce que c’est non seulement très original mais également parfaitement pensé. On sent que Sophie a réfléchi longuement à chaque élément et tout s’emboîte, tout est cohérent ! De la façon qu’ont les anges de se nourrir, à celles qu’ils ont de se vêtir en passant par l’explication des acouphènes des humains, vous recevrez énormément d’informations dans ce premier tome. Je vous laisse les découvrir par vous-mêmes pour ne pas vous gâcher la surprise !

J’espère qu’à l’instar d’une certaine J.K. Rowling avec son célèbre Harry Potter, Sophie nous réserve d’autres surprises dans les tomes suivants et qu’à la fin, on se rendra compte qu’il faut tout relire depuis le début pour découvrir que plein de petits indices et d’éléments a priori sans intérêt étaient là dès les premières pages… Je veux en apprendre encore plus sur les anges, leurs pouvoirs, leur influence sur les humains… Vivement la suite !



Et pour finir, quelques mots sur la forme du texte et sur le livre en tant qu’objet.

L’ensemble du récit est à la troisième personne ; on suit donc l’histoire par l’intermédiaire d’un point de vue externe ancré sur la figure de Jeremy. Sans découvrir l’univers à travers ses yeux, on le découvre à ses côtés, en même temps que lui. Par contre, j’ai été beaucoup moins douée que lui pour dénouer l’affaire ! Sophie Audouin-Mamikonian a un style personnel assez reconnaissable : beaucoup d’humour et des répliques qui font mouche ! J’ai également apprécié les références placées çà et là, j’ai notamment souri lorsque j’ai découvert que la saga préférée de la petite Angela - la demi-sœur de Jeremy - est Tara Duncan… C’est vraiment très agréable à lire, les chapitres (20, tous nommés du goût de quelque chose : « Le goût de la mort », « Le goût des sentiments »,…) ne sont ni trop courts ni trop longs, offrant ainsi un bon rythme de lecture. Parfait pour les jeunes lecteurs (et les moins jeunes également !) !

Côté objet, je n’ai rien d’autre à dire que ceci : le livre est soigné. A part un mot en double (ou inversé, je ne sais plus), les coquilles sont inexistantes ou presque (en tout cas, elles ne m’ont pas sauté aux yeux) ; le format - légèrement plus petit que les grands formats habituels - permet une bonne prise en main et l’illustration de couverture est particulièrement attrayante. C’est tout bon ! J’ai hâte de découvrir les nouveaux titres de cette Collection R. !
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Tara Duncan, tome 1 : Les Sortceliers

Quand j'ai emprunté ce premier volume de la série à la médiathèque, je m'attendais à trouver une sorte de copie de Harry Potter version féminine. Après en avoir commencé la lecture, j'ai été agréablement surprise : certes, Tara découvre ses pouvoirs magiques et apprend à les maîtriser mais elle a son univers bien à elle. Rien à voir avec l'école de Poudlard et ses apprenti-sorciers !



J'ai tellement accroché à ce livre que je l'ai dévoré en une poignée de jours. Le style est clair, frais, facile à lire. Les personnages attachants. Un savant mélange d'aventure, de magie, d'humour qui plaira beaucoup aux plus jeunes mais aussi à leurs aînés (J'en suis la preuve vivante !).



En conclusion je dirais que ce premier volet des aventures de Tara, jeune sortcelière vaut vraiment le détour ! A lire d'urgence ! ;-)
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La couleur de l'âme des anges

En flânant sur les réseaux sociaux, que vois-je ? Une nouvelle collection s'adressant aux adolescents, jeunes adultes avec un programme de parutions extrêmement attirant. La cerise sur le gâteaux ? Tous les titres m'intéressent. Et là, mon portefeuille me regarde, et me murmure : Dans tes rêves ! Grâce à l'éditeur, j'ai eu le bonheur de recevoir le premier titre de leur catalogue : La couleur de l'âme des anges, présenté par Sophie Audouin-Mamikonian. Une auteure que je n'ai pas encore lu, mais qui a retenu mon attention, notamment grâce à sa série Tara Duncan.



A titre personnel, cette couverture est juste magnifique. Je ne sais pas qui est l'illustratrice (ou illustrateur), pas faute d'avoir retourné le livre, mais je n'ai rien trouvé. En tout cas, je félicite cette personne pour cette réalisation. Nul doute qu'elle attire, le titre - lui - est intriguant. Il y a une attraction qui s'opère et pousse à l'ouvrir pour comprendre les significations.



Dès les premiers mots, j'ai ressenti que la mayonnaise montée, au bout de quelques chapitres, elle était montée. Très vite, le Coup de Coeur s'est imposée comme une évidence. Cet ouvrage a tous les éléments pour plaire aux lecteurs. C'était si facile d'entrer dans l'histoire, la romancière nous attrape, nous pose au côté de son personnage principal... C'est le début d'un nouvel air. Au côté de Jeremy, je débarque dans cet univers inconnu où il est urgent de trouver des repères afin de se situer. Tout est correctement expliqué, je n'étais pas perdue. Cependant, tout comme le jeune homme, je me posais des questions. Pourquoi a t-il été assassiné ?



Cette nouvelle mythologie angélique est ma bouffée d'oxygène. Dès le départ, j'ai pris beaucoup de plaisir à la rencontre des Anges, et surtout ce qui les caractérisent : la couleur de leur âme. Un mot définissant cet univers qui m'a enchanté : O.R.I.G.I.N.A.L tout simplement. Tout au long de la lecture, j'ai eu l'impression d'évoluer dans un espace parallèle. D'un côté, les personnes vivantes, de l'autre, ceux qui sont morts : les Anges. De prime à bord, on pourrait croire qu'il n'y a pas de grandes différences. C'est là que l'auteure nous offre un univers unique. Même dans l'au-delà, ces êtres doivent se nourrir des sentiments humains pour ne pas disparaître totalement. Cette nourriture détermine la couleur de leur âme d'où l'intitulé du roman.



Je souhaiterai être davantage précise dans mes explications. Cependant, je n'ai pas envie de vous gâcher le plaisir de la découverte. Moi-même, avant de me lancer, j'ai volontairement ignoré tous les avis afin de ne pas me spoiler. Au fil du temps, j'ai remarqué qu'il y a des personnes qui dévoilent trop d'informations sur leurs lectures. Ils se disent sûrement qu'ils ne spoilent pas puisqu'ils ne révèlent rien de l'intrigue principal ou des éléments déterminants. Pourtant, d'après moi, trop de détail tue le plaisir de la découverte... Bref, revenons à nos moutons...



Sophie Audouin-Mamikonian est une merveilleuse conteuse. Du début jusqu'à la fin, j'ai été aisément baladée dans l'intrigue. Pourquoi avoir assassiné le jeune Jeremy ? Sincèrement, je crois que les films dans ma tête, étaient très loin de la révélation finale. Il y a une parfaite maîtrise du suspens de la part de l'auteure. Ni vu ni connu, elle libère des brides d'informations, je cogite en me questionnant. Je referme l'ouvrage en pensant qu'une suite n'est pas nécessaire puisqu'au bout du compte, j'ai trouvé toutes mes réponses. Et pourtant, la dernière page me laisse dubitative... et je ressens que quelque chose se prépare... afin de me conduire dans un nouvel opus. Ah la la - Une totale réussite à mes yeux.



Au sujet des protagonistes, j'avoue volontiers que je me suis attachée à notre personnage principal. J'ai adoré que le héros soit de sexe masculin. Globalement, depuis que je lis, j'ai rencontré beaucoup de demoiselles, et très peu de jeunes hommes. Cela me fait plaisir de constater du changement. Curieusement, j'ai réussi à m'identifier à lui sous certains aspects. C'est un fait qui est propre à chaque lecteur. Nous réagissons différemment aux émotions dégagées ou au vécu des êtres rencontrés dans nos lectures. Tout au long de l'histoire, j'ai remarqué que Jeremy éprouvait des remords pour diverses raisons. Cela, je l'ai compris, et j'y pense... Pour moi, l'essentiel est d'avancer sans regretter mes faits et gestes. Ce n'est guère facile lorsqu'on doute. Au cours du récit, le jeune homme évolue de manière positive. J'ai adoré suivre son parcours, son combat en quelque sorte.



La romance entre Jeremy ainsi qu'Allison est mignonne. Comparée à d'autres histoires, celle-ci est sympathique mais ne pas bouleversée. Cependant, elle apporte une touche supplémentaire au récit. Tout comme les protagonistes secondaires, chacun possède un caractère bien défini, et apporte sa patte à l'intrigue, en jouant un rôle plus ou moins important.



Figurez-vous que c'est la première fois que je croise la plume de cette romancière. Entièrement sous le charme, je le suis. L'écriture est fluide, agréable - un véritable plaisir de s'immerger dans son univers angélique. Un roman qui se lit rapidement, rythmé par une dynamique de lecture qui m'a conduite à tourner les pages sans me rendre compte. Difficile de le lâcher lorsqu'on est entré dans le feu de l'action. Ce qui prime, c'est l'envie de comprendre, de trouver les réponses...



Il me faut souligner des détails que j'ai particulièrement apprécié. Tout d'abord, la page explicative de la brume ainsi que la significations des couleurs. Je suis fan de cette idée, de l'univers apporté par l'auteure. J'adore quoi ! Par ailleurs, les intitulés des chapitres, restant en lien avec le thème du bouquin. Un beau travail dans la forme et le fond. La couleur de l'âme des anges est à découvrir... Mise à part, je suis fâchée contre cette attente ultra, méga, hyper longue. Comment vais-je tenir jusqu'en janvier 2013 ? C'est une éternité. Quelle supplice d'infliger cette torture !



Séduite par le premier ouvrage du catalogue, j'ai bien l'impression qu'une nouvelle R débarque dans la littérature jeunesse.



LIEN de ma vidéo : http://youtu.be/yN8Xm7RqI20
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Indiana Teller, Tome 1 : Lune de printemps

Oh, l’agréable surprise que voilà ! J’ai pris ce premier tome plus ou moins par hasard, dans le cadre d’une offre promotionnelle en librairie. La couverture était intrigante, le nom du héros m’a arraché un sourire et le fait que l’histoire tourne autour des loups-garous m’avait plu… Il faut dire que j’ai toujours été fascinée par ces créatures hybrides aux instincts sauvages ainsi qu’à l’idée de meute avec toute une hiérarchie. J’ai donc décidé de laisser sa chance à Indiana… Cela dit, même si j’ai lu ce roman sans réellement avoir d’attentes, j’avais tout de même reconnu le nom de l’auteure : Sophie Audouin-Mamikonian à qui on doit la célèbre saga pour ados « Tara Duncan »…



Je suis ressortie conquise par ma lecture au point que j’aurais pu enchaîner avec la suite si je l’avais eue sous le coude ! Cette série bit-Lit masculine est très chouette ! Tous les éléments sont réunis pour plaire aux garçons comme aux filles : un héros déterminé qui, même s’il est faible au début, va tout faire pour devenir fort, une ambiance de fac américaine, de l’action, un bestiaire apparemment riche même si on se concentre sur les êtres lupins, du suspense et de la romance. Indiana est un garçon plein de ressources. J’ai aimé le fait qu’il soit puissant mais pas trop, intelligent mais naïf par moment, amoureux mais pas niais pour autant et qu’il ait du répondant. L’auteure a su trouver un juste milieu et proposer un héros crédible. De plus, notre jeune narrateur emploie un peu d’auto-dérision, ce qui est agréable !



En commençant ma lecture, j’ai pourtant eu des doutes… En effet, le début est lent et il a fallu beaucoup de chapitres pour que les choses s’accélèrent peu à peu. J’aimais le fait que Sophie Audouin-Mamikonian prenne le temps de planter son décor, de creuser le passé d’Indiana et de développer les personnages secondaires cependant, je ne pensais pas que l’action arriverait seulement à la moitié du livre… Ainsi, même si j’appréciais ce que je lisais, je trouvais que l’histoire commençait de façon banale avec un énième trio amoureux, une ambiance universitaire où évoluent les jeunes héros, des pouvoirs surnaturels à assimiler et à cacher ainsi que l’idée de guerre entre divers clans… Heureusement, le pouvoir d’Indiana a changé la donne, car il est vraiment original. Finalement, on ne se retrouve pas face à une simple querelle entre deux meutes ! Les choses sont plus compliquées que cela… De plus, les loups ne sont pas les seuls concernés par cette guerre imminente ! Ajoutons à cela une bonne tension avec l’arrivée d’une tentative de meurtre à l’encontre d’Indiana. Après avoir échappé au pire, le jeune homme va réaliser qu’il est réellement en danger et que quelqu’un brouille les pistes… Pour une fois, j’étais tellement prise par l’évolution de caractères de chaque personnage que je n’ai pas cherché à savoir qui agissait dans l’ombre. Du coup, je reconnais avoir été surprise par une révélation… Il est d’ailleurs à noter que si le rythme monte crescendo, le dernier tiers est, à l’inverse, véritablement haletant, sombre et plein de retournements de situation.



Les personnages secondaires sont intéressants. Certains se démarquent très vite comme la fougueuse Serafina, la gardienne Nanny aussi sympathique que protectrice, Chuck qui commencera à être un rival puis qui ouvrira les yeux, Axel le semi qui est à la fois taquin et dynamique, les grands-parents d’Indiana, ou encore Tyler qui va devenir LE rival amoureux. Cela va paraître idiot mais, par contre, je n’ai pas accroché à Katerina, celle dont le jeune rebrousse-temps tombera amoureux. Son caractère n’est pas remis en cause, car elle est à la fois douce, franche, entêtée et agréable, toutefois je n’ai pas aimé le fait que deux à trois garçons succombent à son charme naturel. Parmi toute la faculté, il faut vraiment qu’une seule demoiselle fasse chavirer les cœurs ?! J’ai trouvé cela peu réaliste… De ce fait, je n’ai pas accroché à son personnage.



Après toute cette action et les twists de dernière minute, honnêtement, j’en redemande ! Je suis vraiment curieuse de découvrir davantage les meutes, les semis (humains mordus par des loups-garous qui deviennent souvent des créatures sanguinaires), mais aussi les autres races dont l’auteure fait allusion… J’espère également que certaines choses seront un peu moins prévisibles, notamment en ce qui concerne Katerina (les grands-parents d’Indiana lui interdisent d’aimer une humaine et, comme par hasard, il flashe sur elle dès qu’il arrive à l’université). Il ne manquerait plus qu’elle devienne un semi, histoire de renforcer l’idée d’amour interdit et impossible ! (Si c’est le cas, ne me spoilez pas ; je n’ai pas lu les quatrièmes de couv’ des autres tomes…) Bref, ce premier tome a su éveiller ma curiosité et saura plaire aux adolescents adeptes de récits fantastiques.
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Dan et Celia, les Jumeaux d'Autremonde, tom..

Un grand merci à Babelio ainsi qu'à XO éditions pour cet envoi. l'opération masse critique m'a une fois de plus permis de faire une jolie découverte.

J'avais un peu peur d'être totalement perdue, n'ayant pas lu les romans Tara Duncan.

C'est tout le contraire qui s'est passé car l'auteure a fait le nécessaire pour que les novices s'y retrouvent.

Elle utilise des notes drôles et cocasses, qui permettent de rappeler qui sont les personnages, et les événements qu'il peut être important de connaître.

Il ne me restait donc plus qu'à me plonger dans cette histoire avec un univers très riche.

Je ne suis pas étonnée que la jeunesse soit charmée par ces personnages, la magie, les valeurs telles que l'amitié, le courage, et des rebondissements en veux-tu en voilà.

Une lecture, à la fois extraordinaire et véhiculant des messages positifs.


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Indiana Teller, Tome 2 : Lune d'été

Malgré mon enthousiasme concernant le premier tome des aventures d’Indiana Teller, je ne pensais pas que j’enchaînerais aussi vite avec la suite, car d’autres lectures m’attendaient. Or, le challenge mystère de Frogzine auquel je participe, exigeait de lire un ouvrage appartenant à la collection Michel Lafon… Pour valider ma participation, j’ai donc tout simplement acheté le second opus en croisant les doigts pour qu’il soit aussi drôle et dynamique que son prédécesseur ! Là-dessus, j’avoue ne pas avoir été déçue ! Indiana, le narrateur, fait toujours preuve d’humour, de cynisme et d’autodérision. Ses nombreuses réflexions sur une situation ponctuent chaque paragraphe. Même si cela peut paraître un peu lourd de temps à autre, cela apporte une bonne dose de fraîcheur au texte. L’auteure essaye de faire rire ou sourire avec son héros. Cela fonctionne plus ou moins, notamment grâce à ses nombreuses références à la culture littéraire et cinématographique. Indiana est un véritable bout en train qui, même dans les pires moments, va agrémenter les descriptions avec des petits commentaires personnels. Sa gouaille sans pareille permet au lecteur de ne jamais s’ennuyer… D’autant que les ennuis lui collent toujours à la peau !



Le scénario de « Lune d’été » va se concentrer autour des vampires. Or, Sophie Audouin-Mamikonian a su proposer des buveurs de sang différents de d’habitude. On est loin des gentils vampires qui brillent au soleil, des nosferatus au visage taillé à la serpe ou déformé, du puissant Dracula ou des simples adeptes des cercueils… Ce type de créature est comme revisité, notamment grâce au Charisme que l’on pourrait comparer au Glamour des faes… Même les hybrides, que l’on nomme ici les SangVols, possèdent des caractéristiques qui leur sont propres. Bien que je ne sois plus une adepte de ces êtres aux longues canines, j’ai trouvé cela original et j’ai pris plaisir à découvrir les spécificités de ces êtres fantastiques. Le reste du bestiaire est encore flou néanmoins, les plus curieux pourront apprendre des informations supplémentaires sur chaque race grâce à un lexique assez touffu en fin de roman ! Reste à voir si les autres tomes de la quadrilogie metteront en avant d’autres créatures… En tout cas, je pense que les Semis et les achronautes/rebrousse-temps auront un grand rôle dans les événements futurs…



Indiana va devoir faire preuve d’ingéniosité et de force, car les rebondissements vont pas mal le secouer ! En effet, on est clairement sur un tome où les jeux de pouvoir, la manipulation et le chantage sont les clefs du succès ! Chaque clan essaye de prendre le dessus et d’utiliser l’autre. Ainsi, les alliances se font et se dénouent selon les révélations et les stratégies de chacun… La plupart du scénario est assez facile à deviner cependant, j’ai été surprise à deux reprises, notamment avec le personnage de Brandkel, l’un des antagonistes principaux. En revanche, la fin m’a parue courue d’avance, puisqu’elle est l’aboutissement de l’une de mes craintes dans le premier tome. J’aurais vraiment souhaité contourner ce cliché… Cela m’a totalement fait grogner (Peut-être pas autant que les loups-garous du livre, mais on ne devait pas en être loin…) ! J’ai donc été très déçue par cette conclusion tant redoutée… Malgré cela, j’ai globalement apprécié ce second tome, en particulier grâce au développement de chaque personnage (aussi bien les principaux que les secondaires ou les nouveaux comme la suave Annabelle), grâce au rythme endiablé, grâce à l’humour d’Indiana et grâce aux jeux de pouvoir auxquels tout le monde s’adonne ! Je compte lire la suite toutefois, je n’en fais pas une priorité, car je sens que le développement de ce que j’espérais éviter ne va pas me plaire…
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Indiana Teller, Tome 4 : Lune d'hiver

Voilà c'est fini. Dernier tome des aventures d'Indiana Teller.



J'ai eu un moment de doute lors des premières pages en me disant encore la même histoire: Indiana qui cherche sa mère retenue prisonnière par son ennemi Tyler Branker dans un lieu secret.



Et puis hop la lassitude s'est dissipée par enchantement et je me suis trouvée happée par un tourbillon d'actions, d'intrigues, de rebondissements spectaculaires.



Au début du tome donc, Indiana cherche à libérer sa mère en faisant avouer à Tyler qu'il retient prisonnier dans une cage à l'aide des vampires où est la prison de sa mère. Mais Tyler est décidé à ne rien dire et menace de faire exécuter sa mère. Indiana pense alors libérer Tyler pour que celui ci le mène tout droit à la cachette de sa mère quand Tyler disparaît dans une lumière scintillante.



Dans le même temps, un cadavre éviscéré est trouvé à proximité du ranch du grand père d'Indiana. Or, ce cadavre est en fait un terrible piège, une vraie bombe qui si elle se déclenche va tout tuer à un rayon de 5 km.



Indiana découvre donc qu'une fois encore (mais qu'a t-il fait??? question que tout le monde dans l'entourage d'Indiana se pose quand quelque chose ne tourne pas rond; Pauvre Indiana) il a de gros problèmes et un terrible ennemi.



Indiana doit aussi gérer un problème de taille dans son couple. Katarina qui n'est pas acceptée par tous les loups veut le quitter .



Indiana en pleine explication se trouve à son tour kidnappé et retenu prisonnier.



C'est du lourd. Indiana va subir de terribles épreuves ainsi que se proches amis.



Son intelligence, son intégrité, son humour sont toujours là. Et c'est un pur régal de le voir se démener pour lutter contre le mal.



Un dénouement spectaculaire. Une belle chute. Des révélations.

La saga est joliment clôturée.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Indiana qui m'a rappelé Percy Jackson.



Beaucoup de personnages sont extrêmement attachants aussi: Chuck le loup garou et ami, Axel le semi changé en vampire, Annabelle...

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