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Critiques de Sophie Avon (49)
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Les Amoureux

Un grand merci tout d'abord à Babelio et aux Editions Mercure pour la découverte de ce roman, reçu dans le cadre de l'opération Masse critique.

Avec un titre aussi évocateur et une quatrième de couverture plus qu'alléchante, je m'étais finalement fait un scénario quant au livre. Et, là, rien de ce que je m'étais imaginé ne m'a été conté.

Le roman commence par les obsèques du mari de l'héroïne, Sonia Pinget. C'est alors la rencontre avec son neveu, Gabriel, avec qui elle évoque sa jeunesse. A cette époque, elle quitte son Bordeaux natal et rejoint la capitale où elle suit des cours de théâtre et travaille à mi-temps dans un cabinet d'avocat. En couple avec Jan qu'elle a rencontré au cours de théâtre, elle vit une relation en parfaite harmonie. Cette tranquillité amoureuse va être bouleversée le jour où Sonia croise la route d' Alexandre, un ancien amant de Jan. L'amour peut-il alors durer entre eux, sachant que ce dernier ne cache pas à Sonia son amour pour les hommes ?

Sur un ton léger, Sophie Avon nous raconte cette histoire d'amour mais pas seulement, puisqu'elle s'attache également aux envies inhérentes à cet âge, aux passions autres qu'amoureuses, aux liens familiaux. On erre, comme Sonia, au fil des pages, dans le Paris des années 80.

Avec cette simplicité de ton, Sophie Avon fait la part belle au quotidien de son héroïne mais pas suffisamment, selon moi, à la passion amoureuse.

Les amoureux m'ont attendrie mais pas éprise....
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Le vent se lève

Le vent se lève de Sophie Avon est une très belle découverte, un roman très intimiste, assez lent mais jamais ennuyeux, tout en douceur même lors des douleurs et des doutes de la narratrice “Lili” une jeune femme de 20 ans au caractère bien trempé.

J’ai eu beaucoup d’empathie pour ce personnage à l’esprit juste mais aussi torturé, livrée à ses questions existentielles et à ses doutes face à son amour resté en métropole et à l’inquiétude de ses proches lors de ce beau voyage.



L’histoire raconte la traversée de l’atlantique jusqu’au Brésil en passant par l’Afrique d’une sœur et son frère à bord d’un petit voilier, la narratrice nous conte sous la forme d’un journal de bord (en plus poétique) les joies de l’aventure et de la découverte, la peur et l'excitation de l'inconnu, les peines, les doutes et les certitudes de l’amour, l’enthousiasme de la liberté et du lâcher prise, l’amitié et la magie des rencontres.



J’ai été surpris par la justesse des mots et la poésie qui s’en dégage, un texte court et simple à lire mais où l’on ressent que l’auteure y a mis tout son amour de la littérature, ce fût pour moi une très belle lecture ou l’espace de quelques soirées j’ai été happé par cette histoire et ces personnages lors de cette traversée aux paysages merveilleux. J’adore la mer et aussi l'Amérique du sud, ce roman m’a donné pas mal de nostalgie, connaissant bien la ville de Belém au Brésil ainsi que la Guyane française, je me voyais de retour dans cette ambiance toute particulière, une véritable évasion.



Je tiens à remercier Les éditions Mercure de France et Babelio de m’avoir permis de lire ce beau roman et d’en faire une chronique par le biais de l'opération Masse Critique !



Lire la chronique sur mon blog :
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Dire adieu

J'avais déjà parlé de la romancière et journaliste Sophie Avon à l'occasion de la sortie de son joli roman Les amoureux.



Rebelote un an et demi après pour la parution d'un roman largement autobiographique, plus un récit d'ailleurs, "Dire adieu" ( édité chez Mercure de France), un très beau et sensible portrait de la mère de l'auteur, décédée il y a peu.



Je connais un peu l'auteur qui est avant tout critique de cinéma pour le journal Sud Ouest , et surtout elle intervient assez régulièrement, depuis 2005, à l'émission Masque et la Plume sur France Inter , émission dont j'essaie de ne rater aucune séance. J'apprécie particulièrement la pertinence et la justesse de ses interventions, qu'elle assène d'une voix calme mais pleine d'assurance,avec une simplicité qui tranche avec l'emphase de certains de ces confères.



Une modestie et une assurance que l'on retrouve dans ce "dire adieu" dans lequel Sophie Avon dessine le portrait de sa mère disparue.



Elle évoque ainsi au fil de courts chapitres, les épisodes les plus marquants de la vie de cette femme baignée d'une certaine mélancolie que le destin n'a pas épargnée. De la jeunesse insouciante en Algérie à la vieillesse difficile en passant par la solitude et les liens délicats de la filiation, les années défilent, les époques se succèdent.



Sophie Avon réussit la délicate entreprise de nous parler d'un cas particulier et de toucher à l'universel tant dans cette mère fragile, vulnérable, aimante et dure tout à la fois, peuvent se réfleter le miroir de toutes les mères du monde...Une écriture cisélée et percutante pour un beau témoignage livré sans la moindre fausse note..
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La Bibliothécaire

Marianne Chevigny, démarre une nouvelle carrière: bibliothécaire dans une université.Si l'accueil de Sarah, sa jeune collègue,est chaleureux celui de Frank Alba le doyen est plus réservé.Quand elle croise le regard de David Martial,jeune et brillant professeur de l'université, un rapport de force s'instaure immédiatement entre eux.

Qui de Martial ou de Chevigny arrivera à "mater" l'autre? Une relation de force et de dominant s'instaure entre ces deux individus . Fascination mutuelle ,qui arrivera à être le plus fort, une relation dominant/ dominé passion/haine et cette fin surprenante ......

Je ne connaissais pas Sophie Avon, son écriture est très contemporaine, phrases courtes, sèches un roman très visuel,beaucoup de sensualité ,mais au final un roman (lu dans le cadre du défi Dévoile ta consigne) à oublier très vite mais bien sûr ce n'est qu'un modeste avis
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Une femme remarquable

L'auteure aborde dans ce roman autobiographique la vie des ses grands parents et plus particulièrement celle de sa grand-mère, Mine, dont peu d'archives familiales relatent l'existence. Pour cela, elle s'est plongée dans les souvenirs des membres de la famille et a comblé les trous en recourant à la fiction. C'est réussi car on suit le récit de cette jeune femme des années trente à Oran avec plaisir.

Mine, qui a fait un mariage d'amour avec Henri, va vivre la mort tragique de sa fillette de cinq ans et elle mettra du temps à s'en remettre.

L'auteure nous raconte l'Algérie de la colonisation puis de la guerre et les difficultés de cette famille. Elle dresse un portrait fort et émouvant de Mine, cette grand-mère qu'elle n'a pas connue.

Malgré quelques longueurs, on se laisse emporter
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Le vent se lève

Le proverbe qui nous dit que «les voyages forment la jeunesse» trouve ici une belle illustration. Lili vient d’avoir vingt ans et décide d’accompagner son frère Paul sur son voilier pour une traversée de l’Atlantique. Depuis sa jeunesse, le garçon rêve de ce jour où il pourra concrétiser son rêve. Après avoir dessiné des bateaux et appris à naviguer aux Glénans, il a pu s’acheter un premier voilier, puis un autre, jusqu’au Dufour 34 d’occasion avec lequel il entend rallier l’autre continent.

« C’est un quillard de 1974. Une dizaine de mètres, soixante mètres carrés de voilure, une cabine avant, six couchages, une hauteur sous barrots permettant de se tenir debout et tout ce qui à nos yeux suffit à vivre sous les tropiques.»

Après un faux départ en août et un retour à Bordeaux pour y réparer une avarie, le 5 septembre marque le vrai départ, direction La Corogne, le cap Finisterre puis l’île de Madère.

Pour Lili, ce voyage tient à la fois de la concrétisation d’un grand rêve et d’un déchirement, car elle laisse à terre Vincent: « Il venait d’être nommé professeur dans une grande école et il avait un rendez-vous de première importance concernant sa rentrée. C’est pourquoi il ne faisait pas partie de l’aventure – mais nous étions résolus à nous attendre, lui et moi, nous venions de tomber amoureux. »

La première partie du voyage se fera en compagnie de son amie Faustine, qui choisira de continuer avec un autre équipage au Sénégal. Car, ce sont surtout les rencontres avec les autres navigateurs qui vont rythmer les différentes étapes.

Le couple Lars et Marisa tout d’abord. Alors que le scandinave optimiste est toujours prêt à donner un coup de main, l ne se rend pas compte que le mal de mer de sa compagne risque de l’emporter. Après quelques jours, la panique finit par gagner l’équipage, qui parviendra toutefois à arriver à bon port, non sans avoir testé une recette originale de réhydratation.

«Et puis le Le 27 octobre, à 18 heures, c’est le grand départ.» Benjamin, l’ami de Paul depuis le lycée, a pu négocier cinq semaines de congé pour être de l’aventure.

Le voyage se passe sans encombres, entre la navigation, les repas, la lecture.

« La durée n’est plus la même, elle s’étale de façon inédite. Être entouré d’absence produit des sensations d’un autre ordre. Pas une coque à l’horizon, rien que notre embarcation, en plein cœur de l’océan, à des milles et des milles de la côte, nous trois flottant obstinément au milieu de nulle part – mais ce n’est pas nulle part, c’est à nos yeux l’endroit le plus vivant du monde. C’est le noyau pur de nos jeunes vies.»

Arrivés au Brésil, de Récife à Rio, ce sont de nouvelles rencontres, Christiane et

Gilles puis Pierre, Antoine, Pt’Louis et Katia, qui veulent aller jusqu’au Cap Horn, puis Hector et Geovanna, un couple de Brésiliens qui enseignent le français dans un lycée de Vitória et rêvent d’ailleurs, qui rêvent d’Horus. (Horus est le nom du bateau, «du dieu faucon qui règne sur les airs, dont les yeux sont le soleil et la lune et dont le patronyme signifie " le Lointain " ».

Lili croit pour sa part en avoir fini avec l’ailleurs et rentre en France rejoindre Vincent. Même si elle ne sait pas trop dans quel état d’esprit il sera, elle imagine que leur histoire d’amour pourra alors vraiment commencer. Elle retrouve Bordeaux, sa famille, décide de s’installer dans un nouvel appartement avec Vincent, va chercher du travail. Mais un sentiment bizarre, celui de ne pas vraiment être ici à sa place, ne la quitte pas.

Sophie Avon va réussir dans ce court roman, qui se lit facilement, à nous faire ressentir combien ce voyage tient du rite initiatique. À l’image de sa narratrice qui commence plusieurs romans, elle cherche sa voie et finit par la trouver.


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Les Amoureux

Décidement, je pense que je vais me spécialiser dans les romans écrits par les femmes journalistes de cinéma, car, après Brioche de Caroline Vié et Là où tu es de Claire Vassé, voilà que j'ai enchainé avec Les Amoureux ( titre simplissisme mais beau), un autre roman écrit par quelqu'un que je connaissais surtout grâce à ses écrits sur le cinéma.



Enfin, je dis ses écrits, il faudrait que je précise "plutot sa voix" puisque Sophie Avon, l'auteur de ces amoureux paru lors de la dernière rentrée de septembre aux éditions Mercure de France, est critique de cinéma pour le journal Sud Ouest (vu, ma région de résidence, vous pensez bien que je n'ai pas souvent l'occasion de lire ce quotidien), et elle intervient régulièrement, depuis 2005, à l'émission Masque et la Plume sur France Inter , émission dont j'essaie de ne rater aucune séance.



J'ai toujours apprécié de l'entendre, elle, et sa voix suave, toujours posée (alors que ses confrères s'emportent pour un oui ou pour un non), et aux propos aussi intelligents qu’inattendus (même si je ne suis pas toujours d'accord avec elle, mais qui est toujours d'accord...avec moi :o)?).



On devinait la léttrée sous ses envolées critiques, et il n'est donc guère étonnant de la voir s'essayer à l'écriture . D'autant plus que Sophie Avon n'en est pas à son coup d'essai en matière d'écriture, puisqu'elle a déjà écrit une dizaine de romans depuis 1988 ( Ce que dit Lili : La lumière de Neckland...), mais Les Amoureux est le tout premier que je lis d'elle.



Ce roman me semble d'ailleurs assez autobiogprahique, puisque je sais que Sophie Avon est une bordelaise qui a commencé sa carrière artistique en faisant des cours de théatre à Paris.



Or, c'est exactement la destinée de l'héroine de son histoire, Sonia, 18 ans qui quitte Bordeaux pour réaliser son rêve et suivre, à Paris, des cours de théâtre. Jan, comédien, tombe amoureux d’elle. Cette relation idyllique de deux jeunes qui se la jouent artistes bohème, prend fin lorsque Jan présente Alexandre, son ancien petit ami à Sonia. Sonia tomba amoureuse violemment et sut qu'elle n'avait jamais aimé comme ça avec cette quiétude et cette joie. Avec la certitude que sans ce garçon, elle ne pourrait plus vivre. Sonia et Alexandre décident de vivre ensemble et leur amour grandit. Sonia est heureuse. Même si elle semble avoir entendu ce qu'Alexandre lui avait dit quant à son attirance pour les garçons…



Bref, même si on ne sait évidemment pas si Sophie Avon a vécu une histoire d'amour aussi passionnée et passionnelle que celle qu'elle décrit dans ce roman (la demoiselle est très pudique), on se doute qu'elle ait mis beaucoup d'elle même, et ce récit intime et personnel touche par cette douce et sensible écriture, aussi douce et sensible que la voix de Sophie sur France Inter...



On aurait parfois aimé un peu plus d'embrasement et d'emportement, et les quelques passages au présent (l'histoire commence lorsque Sonia, à 50 ans, enterre Jonas, son mari, et sa seconde histoire d'amour après Alexandre) m'ont semblé un peu superflues, mais l'auteur arrive quand même, par son écriture simple mais touchante, et sa juste vision sans caricature sur le milieu des théatreux parisiens, à transcender un sujet qui pourrait paraître traité un peu trop souvent dans la littérature française.



En effet, cette simplicité de ton, qui pourrait passer un peu pour légère, nous touche, faisant écho à cette jeunesse, la nôtre peut-être, ou celle que nous avons rencontrée chez nos proches.



En même temps, j'aime autant les romans d'amour que les films d'amour, c'est mon coté grand romantique, mais ce roman là se classe clairement parmi le haut du panier...
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Les Amoureux

C'est avec délicatesse, sensibilité et justesse que Sophie Avon évoque dans son roman un amour de jeunesse, celui de Sonia et Alexandre. Un premier amour impétueux et foudroyant, qui remplit toute leur existence. Une déferlante de sentiments.

Avec le temps, il se fragilise, se fissure, puis explose. Car l'amoureuse éperdue n'a pas vu ou voulu voir l'évidence d'une relation vouée à l'échec. Et quand enfin elle réalise, c'est le désenchantement.

Si les jours s'enfuient, si la vie reprend son cours, si d'autres amours surgissent, le souvenir de cet amour-là ne s'efface pas. Les émotions ressenties alors, demeurent gravées, à jamais.

Sonia Pinget vient d'enterrer Jonas, l'homme avec qui elle a partagé trente ans de sa vie. Au bras de son neveu Gabriel, elle quitte le cimetière. Sa douleur est palpable, sa tristesse infinie.

Soudainement des images du passé lui reviennent à l'esprit, elle se revoit jeune femme, quittant Bordeaux pour la capitale. Et le film de ces années-là défile sous ses yeux : ses cours de théâtre, ses premiers cachets, les amitiés qui se nouent, son travail à mi-temps chez un notaire, l'atmosphère parisienne, des parents qui s'éloignent et se perdent, une petite soeur fantasque, les vacances à Malgenêt, et surtout son amour pour Alexandre, grand amateur d'A la recherche du temps perdu de Proust... et cette illustre phrase de Swann qui résonne :  « Dire que j'ai gâché des années de ma vie, que j'ai voulu mourir, que j'ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n'était pas mon genre ! » 

Nous sommes au début des années quatre-vingts. Les jeunes gens que côtoie Sonia vivent chaque minute avec délectation. Passionnés par le théâtre, amoureux de l'amour, ils ne semblent pas se projeter dans l'avenir, profitant du moment présent. Sans peur du lendemain, ils avancent dans la vie joyeusement, avec insouciance – précisons que l'épidémie de SIDA n'a pas encore sévi. Sonia, Alexandre, Jan, Corinne et les autres tourbillonnent, expérimentent, se cherchent et rêvent.

Si l'écriture est belle, les réminescences de Sonia sont enveloppées d'une certaine lenteur, certes propre à l'évocation du souvenir, mais qui entraînent tout de même quelques longueurs dans le récit. Cependant, un très beau portrait d'une génération d'hommes et de femmes des eighties est dessiné et les liens – amicaux, amoureux, familiaux – tissés entre les personnages apparaissent tour à tour solides, fragiles, et complexes. Une lecture agréable où plane un souffle romanesque indéniable.


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La petite famille

Une lecture traumatisante, cauchemardesque. Un livre d’horreur, un thriller psychologique à la Lars Von Trier. J’ai hurlé à la fin et je suis actuellement très mal. Sincèrement je n’ai jamais été autant en détresse après un roman et je n’arrive absolument pas à relativiser. ça vous est déjà arrivé ?? Je regrette une chose, c’est d’avoir commencé ce court roman en pensant que ça allait être une lecture divertissante.

Je le déconseille à toutes les mamans du monde. Je donnerais cher pour effacer cette lecture de ma mémoire. Chanson douce à côté c’est Winnie l’ourson !

Je demande à inscrire une mention « âmes sensibles s’abstenir » ou le symbole Danger de mort de votre équilibre mental sur les romans de ce genre. Je pense que mon inconscient est sérieusement amoché et qu’il faudrait une thérapie express pour me détacher de cette lecture. Au fur et à mesure on le sent pourtant arriver avec cette ambiance pesante, quelques phrases nous serrent la gorge, c’est très bien mené (!) c’est un roman dont on ne peut se détacher c’est clair ! mais QUI pourra dire qu’il l’a aimé !??!

Vous l’aurez compris, je ne vous recommande pas ce livre dont on on ressort révulsé… avis de recherche pour une amnésie immédiate…ou un psy en ligne…
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Le vent se lève

Vide, plat, aucune vague sur ce voyage en mer. Une jeune fille raconte les mois qu'elle a passé sur un bateau avec son frère. Une description fade, à la manière de quelqu'un qui nous montrerait les diapositives de ses vacances sans aucun commentaire. Rien sur la motivation et la préparation de ce voyage, pas grand chose sur les personnages qui passent. Seule la photo de la baie de Rio sur la couverture est belle.
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Le vent se lève

Lili a tout juste vingt ans lorsqu'elle monte à bord d'Horus, le vieux bateau d'occasion acheté par son frère Paul, féru de navigation. Lili n'y connait pas grand chose, mais elle aime tant être au côté de Paul qu'elle a décidé de l'accompagner dans sa traversée de l'Atlantique. Horus, nom qui signifie « le lointain » va les porter tout au long de ce voyage, sur ses ailes de rapace au vol majestueux, – Horus est une divinité égyptienne représenté par une tête de faucon –.

On est dans les années quatre-vingt. La jeune femme s'interroge sur son sort, que faire de sa jeunesse, que faire de son existence, que faire de sa peau... ? Vers où aller ?

Lili est tombée amoureuse il y a peu, de Vincent, récemment diplomé. Un poste de professeur l'attend, sa vie à lui semble tracée. Pas la sienne... Alors ce périple avec son frère débarque à point nommé. Quitter la terre, filer sur l'eau. Partir pour saisir, voir et comprendre. Appréhender le monde, arpenter des contrées inconnues, aller à la rencontre d'autres cultures, d'autres figures... Un voyage par la mer, un cheminement intérieur. Frère et soeur vogueront jusqu'au Brésil, en partant des Gorges du Verdon, et en passant par Madère, Les Canaries, le Sénégal. Semaine après semaine, des escales, des possibilités, des circonstances, des nécessités, des collisions, des paysages, des discussions, des apprentissages, des turbulences, du silence, de l'immensité, de la bousculade, de la confusion, de l'absolu, de l'espace, du désir, de l'embrasement, de la solitude, du clair-obscur, des souvenirs... Une pérégrination initiatique. Frôler l'eden et penser à rentrer. S'émerveiller et imaginer le retour à quai. Les retrouvailles avec son amour. Comment poursuivre, en sauvant l'instant ? Cette parenthèse avec son frère aura-t-elle des répercussion sur le déroulement de son existence ?

Dans ce roman, l'auteure convoque des petits bouts de son histoire personnelle et y insuffle un vent romanesque. Cette traversée, vécue dans sa jeunesse, semble l'avoir toujours portée.
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La Bibliothécaire

Longtemps intrigué par le résumé de ce livre, j'étais impatient de le lire.



Quelle déception...

Il faut dire que j'ai eu beaucoup de mal à me laisser embarquer dans ce récit où les dialogues sont parfois mêlés à l'intérieur de la narration.



Ce livre aurait pu tout aussi bien s'appeler La Fleuriste, car le monde des bibliothèques y est curieusement représenté, entre cette mystérieuse mezzanine évoquée on ne sait pour quelle raison, et ce téléphone que la bibliothécaire se permet de confisquer (chose que je demande à voir)...



Les chapitres assez courts et la taille des caractères m'ont encouragé à terminer cette lecture, mais non sans difficultés.
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Une femme remarquable

Voila un récit qui m'a enchanté . J'ai suivi avec grand plaisir la vie d'une famille française ordinaire en Algérie dans les années 30 principalement . Une histoire toute simple , pleine d'amour et de tendresse mais qui ne cache pas les difficultés rencontrées par les protagonistes du récit . Un petit bémol l'autrice n'aborde pas ou très peu les relations entre colonisateurs et colonisés mais ce n'est pas bien grave le sujet étant la vie de cette famille sympathique . Un bon moment de lecture .
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La petite famille

Camille et Ron sont amoureux. Ron est étudiant en droit. Ils vivent à Amsterdam.

Depuis la naissance de Sacha, la vie est un peu plus compliquée, Camille déprime un peu. Ron prend le relais pour Sacha mais avec les études, ce n'est pas facile de tout combiner.



Arrive Nina l'amie d'enfance de Camille. Sa présence va changer les perspectives, l'ambiance est meilleure, elle prend les choses en main pour l'entretien de l'appartement et s'occupe de Sacha.



Avec brio, l'anteure nous fait vivre la vie de cette petite famille.



Camille crée des bijoux, elle évolue dans ce projet. Ron poursuit ses études. Nina continue à s'entraîner à la danse... La vie continue son chemin. Mais Camille s'ennuie un peu, elle déprime. Des tensions dans le couple, Nina qui va poursuivre sa carrière... Sacha grandit, le couple survivra-t-il ?



Le récit est bien mené, bien ficelé, c'est troublant. Un roman d'ambiance. J'ai lu ce livre d'une traite, la fin est forte, âme sensible s'abstenir.





Une belle découverte.



Ma note : 9/10


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La petite famille

Un grand bonheur inonde Camille, vingt quatre ans. L’enfant qui grandit au creux de son ventre la fait rayonner et étonnamment, l’allège. Elle se sent indispensable, belle et sereine. Camille, française, est tombée sous le charme de Ron, un étudiant en droit hollandais, voilà trois ans. Ces deux-là ne s’aiment plus mais la maternité de Camille a changé la donne. Alors, ils se sont installés à Amsterdam dans un petit appartement au-dessus d’une boulangerie. Ron poursuit ses études, assidûment.



Quand le petit Sacha découvre le monde, Camille pâlit et se replie sur elle-même. Abattue, triste et sombre, elle s’éloigne encore de Ron et se détache de Sacha. On lui parle de baby-blues mais elle sait bien qu’au fond, elle a toujours été ainsi. Mélancolique. Elle n’est pas seule, les amis vont et viennent souvent dans la maison, elle a le projet de créer et vendre des bijoux, mais l’absence de désir pour Ron et le manque d’envie de s’occuper de son fils la rendent apathique.



Une idée lui vient : elle reprend contact avec Nina, sa meilleure amie, qu’elle n’a pas vue depuis quelques années. Nina débarque avec sa douceur sa bienveillance sa gaieté et s’installe dans la chambre de Sacha. Les mois défilent, et Nina est toujours là. Camille va mieux, Nina comble les défaillances, motivent les esprits et les cœurs… Un curieux ménage à trois s’organise autour du petit Sacha.



Dès les premières lignes la tension est palpable, le glissement inévitable, le malaise du lecteur constant, l’empathie inexistante, le roman est ramassé, les mots sont pesés, on redoute la fin… elle est glaçante.
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Le vent se lève

Lili a 20 ans au début des années 80 lorsqu'elle embarque sur le Horus avec son frère Paul.

Lili et Paul ont toujours été très proches. Lui quitte sans regret Alice, la jeune femme qu'il aime, n'espérant pas qu'elle attende son retour. Lili, elle, vient de tomber amoureuse de Vincent et regrette déjà de le laisser derrière elle...mais elle a besoin de se sentir libre, loin de toute attache familiale. Faustine, la meilleure amie de Lili les accompagne et tous trois doivent retrouver Benjamin à Dakar qui les aidera à faire la traversée.

Paul a beau avoir toujours été passionné de voile, traverser l'Atlantique, même en passant par la côte africaine et le Sénégal, ce n'est pas pour autant de tout repos.

Il faut essuyer des tempêtes et d'un port à l'autre, les étapes sont parfois plus longues que prévues et toujours éprouvantes.

Aussi personne n'a le temps de s'ennuyer : ils lisent, écrivent et rencontrent aux escales des tas de gens avec qui ils sympathisent le temps de quelques dîners ou autres soirées communes. Parfois ils font même un petit bout de chemin (enfin de voilier je devrais dire) ensemble ou s'installent dans des coins paradisiaques.

Pourtant les absents sont très présents et Lili va devoir se résoudre à rentrer à Bordeaux, où elle doit retrouver Vincent.

Mais alors que son frère Paul continue seul son périple, elle va découvrir que ce qu'elle a vécu lors de cette traversée, l'a transformé à tout jamais...

Pourra-t-elle retrouver une vie dite "normale" ?



Ce livre au rythme très lent est un roman initiatique.

Ne vous attendez pas à lire une odyssée ou un récit de voyage palpitant...il n'en est rien !

Cette jeune femme qui raconte de manière quasi linéaire son voyage, n'est qu'un prétexte pour l'auteur de parler d'elle, de cette jeune femme qu'elle a été, constamment en proie à des doutes existentiels et à un sentiment de manque.

Partagée entre deux cultures, Lili devra enfin se résoudre à dire les mots que personne n'a jamais voulu prononcer, à parler avec son père de l'exil qui a marqué sa famille et l'a conduit à ne jamais se sentir pleinement bien, là où elle se trouve...car à n'être jamais nulle part à sa place.

C'est donc un beau sujet pour un roman intimiste qui nous montre les faiblesses de cette jeune femme, ses interrogations et ses doutes alors qu'à plus de vingt ans, elle n'a pas encore trouvé sa place ni affectivement, ni professionnellement et qu'elle se cherche encore...
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Le vent se lève

Un grand merci aux éditions Mercure de France et à l'opération Babelio Masse Critique qui m'a une nouvelle fois permis de découvrir un auteur et un roman à l'écriture qui porte légèrement le lecteur tout au long du voyage des personnages que sont Lili et Paul.



Justement Paul et Lili ont vingt ans et l'avenir devant eux. Ils sont frères et sœurs, ont des envies de voyage et de découvertes, le besoin de s'échapper avant d'entrer véritablement dans le monde des adultes qui, ils le pressentent, les entraînera dans un quotidien peut-être sans rebondissements (du moins c'est ce que le lecteur ressent). Nous sommes au début des années 1980, la période faste des années 1970 est derrière, le chômage, les crises préfigurent un avenir bien incertain, plus sombre, moins glorieux. Une maladie qui marquera le siècle et celui qui suit fait son apparition. Voici le contexte dans lequel doivent évoluer les jeunes adultes qui sont en proie à de nombreuses questions existentielles.

Lili et Paul vont faire le choix de découvrir le monde, de se connaître eux-mêmes avant d'avancer dans leur vie futur en accord avec ce qu'ils souhaitent devenir. Paul est l'aîné, est totalement passionné par la mer et les bateaux, et aimerait faire sa vie de port en port sans jamais toucher terre. Lili, quant à elle, est à la recherche de son identité et n'hésite pas à quitter Vincent dont elle est très amoureuse pour partir vers un ailleurs, une quête qui la fera grandir et réfléchir.

C'est à bord de l'Horus, nom qui évoque une allusion au lointain et plus particulièrement le dieu égyptien guérisseur et sauveur, que leurs rêves vont prendre forme. Les deux jeunes gens prennent leur envol.

Après un premier échec suite à une avarie, opiniâtres et décidés coûte que coûte à entreprendre ce voyage, ils repartent en mer. Ils ne sont pas seuls puisque la meilleure amie de Lili les accompagne. Les voici partis direction Madère, la Mauritanie, le Sénégal et le Brésil. L'Horus se transforme en auberge espagnole lorsqu'ils prennent à leur bord un Suédois et une Espagnole.

Ils vont gagner Rio de Janeiro, son exotisme, sa légèreté pour apprendre à se comprendre. Un voyage humain et d'introspection.



Un joli roman initiatique riche en rencontres, en belles images et beaux paysages portés par une plume aérée et fine qui nous emmène en voyage à travers le monde et à la recherche de soi.
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La Bibliothécaire

Marianne, nouvelle bibliothécaire dans une université, prend en grippe un professeur, David, pour une banale histoire de portable.... La lutte entre eux sera violente et crescendo : amour/haine pour se finir en ....... bizarre.

Je suis entrée facilement dans l'histoire et je trouvais que le résumé de la 4ème page m'avait attiré et j'en attendais autre chose. La fin est des plus inattendues et étrange. Bof bof
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Les Amoureux

La Bohème de Charles Aznavour pourrait être la bande-son de ce roman de Sophie Avon. J’y ai pensé plus d’une fois au cours de ma lecture, tant est prégnante ici cette insouciance qui caractérise les années 80, contexte choisi par l’auteure pour développer son histoire.

Ils ont à peine vingt ans pour la plupart, passionnés par l’art sous toutes ses formes, pensent avoir du talent et courent le cachet en se nourrissant de rêves et d’idéaux, tout en cherchant à se faire une place au soleil, sur les planches des théâtres parisiens ou les projecteurs des plateaux de tournages. La précarité de leur vie, ils l’idéalisent, puisque seul l’amour compte à leurs yeux, bien plus que l’argent ou la gloire.

Vous l’aurez compris, Sophie Avon retranscrit à merveille l’était d’esprit et les idéologies du début des eighties avec ces personnages qui vivotent en attendant de décrocher un rôle et se contentent d’amour et d’eau fraiche. La réussite de la reconstitution sociétale de l’époque est ce qui m’a semblé le plus réussi dans ce roman.

Car malheureusement, j’ai ensuite vite déchanter.

La couverture du roman, sobre et jolie, exsude une sensualité qui associée à une alléchante quatrième de couverture laissait miroiter une histoire d’amour fou, passionnée et fougueuse.

Mille fois hélas, il n’en va pas tout à fait ainsi dans cet ouvrage de Sophie Avon, que je découvre par ailleurs avec ce livre, et je n’ai pas vu mes attentes tout à fait comblées, je dois le confesser.

Pauvre de moi qui m’attendais à m’émouvoir ou tout du moins à vibrer, frémir et trembler face à cette histoire d’amour apparemment douloureuse et poignante. Je me suis sentie flouée sur toute la ligne, trompée sur la marchandise de bout en bout tant le roman ne m’a procuré qu’une seule sensation : l’ennui.

Bien peu d’émotions se dégagent de ce roman où l’amour est, je pense, trop intellectualisé, disséqué, discuté…pour parvenir à toucher le lecteur. La sensualité n’est guère au rendez-vous non plus. C’est surtout une certaine crudité du langage qui l’emporte dans les scènes d’amour.

Sorte de Jules et Jim inversé (et transposé dans les eighties) où deux jeunes hommes s’aiment passionnément avant de rencontrer et de tomber amoureux successivement de la même femme (déjà, cet état de fait semble bien peu crédible, le monde est petit, tout le monde se connait à Paris dans les milieux du spectacle, certes, mais quelle est la probabilité pour que deux anciens amants tombent amoureux fous l’un après l’autre de la même femme en l’espace de quelques mois ?). Du coup, ces deux histoires d’amour semblent artificielles.

Surtout que le thème de la quête de l’identité sexuelle des personnages masculins du roman n’est que survolé par Sophie Avon, pas assez fouillé ni analysé selon moi. Il est un peu fort de café, que deux jeunes hommes à priori attirés par les garçons deviennent subitement hétérosexuels (ou presque) en tombant amoureux de la même jeune fille ! mais soit, admettons que cela s’explique par le climat libertaire du début des années 80 et passons. Cependant, j’aurais vraiment apprécié que l’auteure nous montre le cheminement intérieur et intime des personnages masculins du roman. Un jour, ils aiment un garçon, le lendemain une fille. Cela manque d’une certaine réflexion sur l’identité sexuelle, le processus amoureux concernant les deux jeunes hommes n’est pas assez explicité. Les personnages ont l’air de changer de sexualité comme on change de chaussettes comme ça brusquement.

Au détour d’une phrase, Alexandre qui, bien que très amoureux, ne parvient pas pendant des semaines à exprimer charnellement son désir pour sa compagne, réussit subitement à faire l’amour avec elle comme ça, sans que rien ne laisse entrevoir le processus amoureux ou même mental intervenu dans l’esprit du jeune homme ! C’est un peu trop facile et j’ai trouvé que l’auteure avait trop tendance à user de ce genre de pirouettes pour se sortir des ornières narratives de son intrigue. C’est dommage.

Je ne demandais pas une étude de mœurs sur les années 80 mais une immersion partielle dans l’esprit des personnages masculins n’aurait pas été superflue. J’ai également été surprise que Sophie Avon n’évoque pas le début des années Sida (ici, les personnages n’utilisent pas de protections ce qui laisse penser que les premiers ravages de la maladie n’ont pas encore fait parler d’eux).

Autre souci majeur : les personnages sont bien peu attachants. Ils m’ont semblé préfigurer ce qui allait devenir le « bobotisme » des années 2000, tant ils semblent élitistes et regardent l’existence et les gens de haut comme s’ils étaient supérieurs à tous et à tout. Résultat, eux non plus ne sont pas parvenus à m’émouvoir un iota.

La très belle écriture de Sophie Avon ne parvient pas à sauver l’ensemble où trop de longueurs viennent décourager le lecteur. Quelques instants surnagent parmi l’océan de bavardages et de références culturelles qui s’écoule entre les pages de cet ouvrage.

Au final, je n’ai pas apprécié cette lecture et je suis déçue. Je m’attendais à un beau roman plein de frémissements, de passion et d’intensité et j’ai trouvé à la place un roman parfois ennuyeux, dénué d’émotions et empli de personnages désincarnés et agaçants.

Je garderai de ce livre la vive sensation d’une déception latente. Comme quoi, une couverture attirante est parfois trompeuse, mieux voir revoir Jules et Jim de Truffaut ou sur un sujet assez similaire le très joli film d’André Téchiné : Rendez-vous.

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La Bibliothécaire

"Mater ce type arrogant.Lui clouer le bec."

L' entêtement de Marianne Chevigny, la nouvelle bibliothécaire de l'Université, "femme mûre", veuve discrète, plaisante et solitaire à "clouer le bec" à David Martial, jeune et brillant professeur "au sourire carnassier" va enclencher un amour obsessionnel où le rapport de forces est roi.

Ce qui commence par un jeu, un renversement de rôles, puisque David, provocateur, enfreignant les règles, utilise à outrance son portable et qu'elle l'en prive pour le week-end (comme un petit garçon puni) tourne vite à la violence. Ce "prédateur", dont "torturer est la spécialité", se faufile dans ses phobies (la terreur des bergers allemands), humilie cette ex-critique en "épinglant ses métaphores et tics de langage" et....s'attache.

"Domine le" conseille à Marianne Sarah, sa collègue de travail.

A l'image d'un thriller haletant, La bibliothécaire, finement construit par Sophie Avon (romancière) nous plonge dans la spirale angoissante des rapports de forces sado-masochistes où seule la bestialité peut triompher. Ca commence mezza-voce et monte crescendo. Du grand art!
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