Sophie Herfort

L'auteur propose une théorie sur l'identité de Jack l’éventreur, on adhère ou pas.

Le début est très intéressant mais on tombe vite dans des longueurs et répétitions, qui malheureusement enlèvent toute crédulité quant au réalisme des preuves avancées.

C'est tout de même une très bonne enquête.

Je me faisais un tel plaisir de lire ce livre, les deux protagonistes me fascinant. Quelle déception ! Un style lourd digne d'un bon Harlequin, des répétitions... Aucune informations nouvelles mais des descriptions fantasmées inutiles et non dignes du sujet traité. Dommage...

Incontestablement moins « agréable » à lire que le livre de P. CORNWELL, "Jack l'éventreur, affaire classée", j’ai cependant trouvé sa théorie beaucoup plus convaincante au regard des indices matériels qui subsistent aujourd’hui.

Toutefois, comme pour la théorie de la célèbre romancière, je déplore cette impression que les faits ne sont utilisés que parce qu’ils collent à la thèse défendue. Je regrette que les démarches s’affichent comme scientifiques car, à mon sens, soutenir fermement que telle personnalité est sans aucun doute possible Jack l’Eventreur n’a rien de scientifique. Sans être une « ripperologue » (spécialiste de l’éventreur), les faits sont aujourd’hui trop lointains, les preuves matérielles trop imprécises pour pouvoir être aussi catégorique.

Une enquête policière qui vaut le détour car on se demande qui peut bien être le terrifiant "Jack l'éventreur". L'idée que tout ceci puisse être inspiré de faits réels fait vraiment froid dans le dos. Ce tueur mène la police par le bout du nez et ses crimes sont du barbarie incroyable. Il est sans doute le tueur le plus connu du XIXe siècle et une référence encore aujourd'hui. Énigmatique, terrifiant et insaisissable, Jack l'éventreur n'a pas finit de nous impressionné de part son ingéniosité mais aussi son efficacité. Il n'y a qu'un seul bémol, on a parfois du mal à suivre le raisonnement des enquêteur ce qui déstabilise quelque peu le lecteur.

La légende macabre de Jack l'éventreur m'a toujours fascinée, non pas dans l'admiration pour ce personnage monstrueux, bien au contraire, mais par le fait que 135 ans après les faits, personne ne connaisse son identité, à moins que volontairement elle n'ait pas été révélée, car elle touchait de hauts personnages de la monarchie britannique, et qu'il fallait étouffer un éventuel scandale, ce qui expliquait cette "omerta" sur ces crimes odieux.

Depuis 1988, date à laquelle, devait soi-disant être levé le secret sur ladite affaire, j'ai lu et vu beaucoup de documentaires, ou films adaptés. le film (ou téléfilm) qui m'a le plus captivé est celui avec Michael Caine en inspecteur Abberline car l'intrigue était bien construite et le suspect plausible.

Je n'ai pas lu le livre de Stéphane Bourgoin , même s'il est sur un rayon de ma bibiothèque car le récent scandale de 2020, révélant son imposture m'a fait douter de tous ses écrits, donc j'ai laissé tomber cet ouvrage.

Lorsque j'ai vu le titre alléchant de "Jack l'éventreur démasqué, l'enquête définitive", dans les ouvrages référencés sur ce sujet, je me suis procuré ce livre, ne sachant pas trop ce qu'il en était. J'ai failli renoncer à le lire en constatant certaines critiques négatives publiées sur ce site mais j'ai décidé de ne pas en tenir compte et de me faire mon propre avis.

J'avoue que j'ai lu le livre très rapidement car il se lit très bien, comme une intrigue policière.

L'auteure a consacré 20 ans de sa vie à ses recherches sur le sujet et cela se ressent tout au long du livre, qui est bien étayé par des extraits de lettres, des extraits de journaux, un suivi de l'enquête initiale de 1888, des photos etc.

Contrairement à d'autres, je n'ai pas trouvé que son cheminement intellectuel pour désigner le suspect potentiel, soit bizarre. D'ailleurs à la fin de l'ouvrage une psychologue criminologue agréée par la cour d'appel de Paris et expert européen, valide totalement la possibilité que le suspect supposé soit bien le bon, de par l'étude de son profil psychologique, ce qu'on appelle désormais le profilage, méthode employée depuis très longtemps par le FBI et désormais, partout dans le monde, car la méthode a fait ses preuves apparemment.

Par contre je suis plus mitigée sur le fait d'avoir LA CERTITUDE que le coupable désigné soit le bon. de ce côté l'auteure est sans doute trop catégorique, trop sûre d'elle.

Je pense que son raisonnement est juste et personnellement, je désignerai ce haut gradé de Scotland Yard comme un suspect potentiel très plausible, ce qui expliquerait par ailleurs, le secret observé sur cette affaire, pour ne pas dire le scandale potentiel étouffé par les hautes instances britanniques. Mais il y a eu beaucoup d'autres suspects à ce jour, et aucune preuve pour justifier définitivement que cet individu soit bien le bon "Jack l'éventreur".

J'ai lu dans les critiques précédentes qu'il y avait parfois des répétitions dans les paragraphes ou les tournures. Je les ai notées aussi mais je me suis fait la réflexion que l'auteure voulait peut-être insister sur ses propres convictions, afin que nous "lecteurs", nous soyons convaincus de la véracité de ses "dires".

Alors que vous soyez convaincus ou non, je pense que l'ouvrage est intéressant à lire, ne serait-ce que pour vous exposer une nouvelle théorie sur ce mystère, qui va sans doute le rester encore très longtemps.



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Ci-dessous un poème écrit par moi, voilà une dizaine d'années, publié dans un de mes recueils de poésies, ainsi que sur mon site sherryyanne.com

http://www.sherryyanne.com/pages/mes-poemes/petites-histoires-envers-et-contre-tout/la-legende-de-jack.html



LA LÉGENDE DE JACK



La calèche de la mort s'enfuit dans le noir.

Un corps mutilé gît, sans vie, sur le trottoir.

Jack vient de sacrifier encore une fois,

Une pauvre fille, prostituée aux abois.



La pauvreté règne dans ce lieu mal famé,

Les truands côtoient les putains désabusées.

On fréquente plus les bars que les chapelles.

Une vraie faune survit à White Chapel.



L'ange de la mort a déjà frappé cinq fois.

La population apeurée, est en émoi.

Les filles de joie arpentent dans la terreur,

Les rues, priant pour ne pas croiser le tueur.



On dit que c'est un virtuose de la pince.

Certains prétendent aussi qu'il serait prince.

Le bruit court qu'il serait médecin. Qui l'eût cru ?

Nul ne le saura ! L'étrangleur a disparu !



Les archives se sont à jamais refermées,

Le siècle est passé, rien ne fut révélé.

Jack a fait couler autant d'encre que de sang.

Le mystère demeurera toujours vivant.



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Viviane BARNET-BROSSE alias SHERRY YANNE 2 août 2013

Recueil PETITES HISTOIRES EN VERS ET CONTRE TOUT


Lien : http://www.sherryyanne.com/p..

Alors de mémoire car ca fait + de 2ans que je l'ai lu lol et je suis suis toujours friant de savoir le fin fond de l'histoire ...c'est une lecture que j'ai aimé lire !! 🙂



Jack l'Éventreur me fascine hélas, car pour celles et ceux qui s'intéresse à ce fait divers on veut pouvoir (enfin) mettre un nom sur la personne qu'on a surnommé "Jack l'Éventreur"



Ici Sophie Herfort nous montre qu'elle a fait des recherches au point selon ses déductions (car à ce jour nous connaissons toujours pas la véritable identité) a enfin donné un nom, sa fonction, elle a aussi parler de son parcours de vie qui se cache sous le surnom qu'on lui a donné, je pense que c'est même une première, et qui restera peut-être une énigme sauf ...si un jour on se dira "On c'est qui est-ce, après tant de temps, d'années, de siècles on a enfin trouver" mais pour le moment car malgré ses recherches, il restera toujours un doute, car c'est fait de déduction, de regroupement...il n'y a pas de preuve tant qu'à l'époque, rare si on faisait attention aux empreintes, ne pas contaminer les lieux du crime et j'en passe ...



"Tout commence à Whitechapel un quartier pauvre de Londres ...en 1888, la police retrouve le corps lacéré d'une prostituée en pleine rue. Quatre autres seront assassinées."



Si je le relis je viendrai mettre à jour ma critique 😉

Vraiment un très bon livre, assez différent de ce que l’on peut trouver habituellement sur le sujet.

L’écriture est assez crue, sans trop de fioritures. Les chapitres sont plutôt courts, quoiqu’un peu décousus. En réalité, je pense qu’il manque un peu de chronologie dans ce livre.

Cela n’empêche, on apprend beaucoup de choses, et l’on rencontre beaucoup de personnages assez peu connus de la grande Histoire.

Bref, cet ouvrage est très bon, et les seules critiques un peu négatives seront peut-être le manque de chronologie, et probablement le manque d’illustrations (cela aurait vraiment apporté un gros plus à ce bon livre).

Excellent livre où l'auteur met en avant toutes les preuves de la culpabilité de Melville M. qui n'a jamais été inquiété, bien qu'il aie signé ses crimes abjectes et les as revendiqués dans de nombreux courriers envoyés à Scotland Yard.

Le jeu du chat ( ou chacal) et de la souris : "Attrape-moi si tu peux !"....

J'ai beaucoup aimé l'édition 2017 de ce livre, qui a accompagné ma visite à Londres en automne de l'année suivante. J'étais justement logé à ... Whitechapel, près du Musée Jack the Ripper. "L'enquête définitive" est sans doute un titre prétentieux mais il y a beaucoup d'indices troublants qui rendent le rappel des faits et la thèse de l'écrivaine intéressants.



Mes doutes concernant le coupable désigné par Sophie Herfort sont les suivants:

- Où sont les expertises graphologiques? Il y a un nombre hallucinant de courriers signés Jack the Ripper envoyés à la presse et à la police. Il serait très convaincant si l'une ou l'autre "matchait" l'écriture du policier de Scottland Yard mis en cause.

- la thèse de l'auteure repose sur le fait que son suspect no 1 s'est vu refuser un poste dans des conditions particulièrement humiliantes par le préfet de police de l'époque. Il aurait donc combiné un plan pour faire tomber ce fonctionnaire en tuant des prostituées sans se faire attraper pour que ce dernier soit taxé d'incompétence et renvoyé. Il me semble y avoir quelques petits problèmes intuitifs avec cette thèse à laquelle l'essai de Sophie Herfort ne répond pas.

Dans le désordre: il n'y a pas d'antécédents dans la bio bien connue de Macnaghten de violence faite aux femmes; comment pouvait-il deviner que s'attaquer à des prostituées, largement méprisées par la haute société de l'époque, pourrait déboucher sur la démission du préfet de police? Comment savait-il qu'il ne serait pas capturé? Macnaghten a-t-il vraiment entendu les propos effectivement humiliants tenus à son propos par le préfet de police? A-t-il vraiment eu le temps de se remettre du choc de l'échec du poste pour lequel il avait tout laissé tomber et déménagé d'Inde, imaginer un complot et trouver le courage de passer à l'acte en seulement quelques heures? Il reçoit en effet la lettre de confirmation de son échec professionnel dans la soirée qui a précédé le 1er meurtre de prostituées, dans la nuit du 30 au 31 août 1888.

J'ouvre la discussion.

Le travail fournit par l'auteur est rigoureux, soigné, logique. Personnellement, elle me donne des doutes concernant la vérité sur cette affaire. J'ai tendance à la croire. J'ai adoré cette enquête. A découvrir absolument pour les amoureux de l'énigme sur l'identité du célèbre et monstrueux Jack.

Qui n'a jamais eu envie de découvrir le vrai visage de Jack l'éventreur ce tristement célèbre tueur en série londonien ? Après de nombreuses recherches qu'elle nous livre, Sophie Herfort, une enseignante de langue française et écrivain, émet une hypothèse des plus sérieuse allant à l'encontre de celle développée par Patricia Cornwell. Mais tout est écrit dans ce livre passionnant à la fin duquel plus aucun doute ne semble subsister.

Sophie Herfort a étudié pendant des années le mythe Jack l'éventreur et offre ici une théorie sur son identité réelle qui se tient. Enfin une piste sérieuse sur la véritable identité du tueur de l'East-End Londonien...

Malgré des recherches nombreuses et apparemment fouillées, Sophie Herfort ne parvient jamais à convaincre de la totale véracité des faits. Une lecture riche mais souvent répétitive qui aurait mérité une rigueur plus universitaire et une démonstration plus crédible. Un effet d'annonce porté par un titre accrocheur mais qui peine à convaincre parfaitement ses lecteurs...
Lien : http://art-enciel.over-blog...

Je viens de finir le livre...la théorie est plus que séduisante et on a très envie d'y croire...mais quel ton péremptoire et quelle auto-suffisance. Pas de place pour le doute. Et comme avec Patricia Cornwell qui accusait définitivement Walter Sickert le peintre, on pense aux descendants qui découvrent un jour que papi était en fait un gros psychopathe.Sympa. Dans le livre de Sophie Herfort, Macnaghten est donc le coupable et personne n'a fait d'enquête concluante, à part elle. Un peu rapide. Voilà donc comment en trois jours un homme qui, humilié par Charles Warren le chef de Scotland Yard, devient un criminel sadique, alors même qu'il vient de s'installer avec femme et enfants à Londres (d'ailleurs sa vie intime n'est pas vraiment évoquée et la femme de Macnaghten n'a manifestement jamais ouvert la bouche). Sophie Herfort martèle régulièrement dans le livre (oui, parce qu'elle a tendance a beaucoup répéter ce qu'elle dit, des fois qu'on serait bête) cette scène d'humiliation qui serait le point de départ de tout le processus. Pour le reste de l'argumentation, il y a beaucoup de citations plus ou moins tronquées (qui vont évidemment dans le sens de sa théorie) mais une construction qui montre un vrai travail de recherche. C'est bien dommage que Sophie Herfort ait succombé aux sirènes du marketing. On aurait apprécié moins de points d'exclamations , de redites , de véhémence et de compliments sur son propre travail. Elle n'est ni la première ni la dernière à faire des recherches, un peu de modestie aurait rendue la lecture du livre bien plus passionnante. Je n'ai pas trouvé d’articles de presse anglais commentant sa publication, mais comme il est paru déjà depuis pas mal de temps, on ne peut rien en conclure. En attendant, pour ceux qui le peuvent, allez donc voir au Petit Palais l'exposition sur Walter Sickert, ce curieux peintre dont le nom revient assez souvent dans les théories des ripperologues, pas seulement en tant que coupable potentiel .Curieusement, dans la boutique de l'exposition, on ne trouve que le livre de Sophie Herfort et pas celui de Patricia Cornwell. On se demande pourquoi ! (allez, moi aussi j'ai droit aux points d'exclamation)

1888, Londres, quartier de Whitechapel : Dans la nuit du 31 août, le corps d’une prostituée répondant au nom de Mary Ann Nichols git dans une mare de sang. On ne le sait pas encore mais il s’agit du premier crime d’un certain Jack l’Eventreur. Quatre autres assassinats suivront. Les victimes sont toutes des femmes et pour la plupart des filles de joie. Le tueur en série ne fait pas de détails : gorge tranchée, abdomen ouvert, reins et utérus retirés, leurs organes sont extirpés. Pour les enquêteurs, cela ne fait aucun doute : le meurtrier possède forcément des notions en chirurgie.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

Un livre qui va à la rencontre des proches de Marie-Antoinette, celles et ceux qui ont accompagné les moments fastueux du règne comme les heures les plus sombres de la vie de la reine. Des favoris qui ont aussi leur part de responsabilité dans l’image de la souveraine. Il y a eu une série de femmes qui ont noué des liens étroits avec elle, dont la duchesse de Polignac et Rose Bertin. Mais aussi un panel d’hommes issus de l’aristocratie, dont les plus fameux et les plus brillants ont été Besenval, Vaudreuil, Lauzun, qui savaient mettre Marie-Antoinette en valeur mais qui lui valaient la réputation de femme débauchée. Le plus important de tous reste le ténébreux Axel de Fersen, fruit d’une des familles les plus riches et les plus puissantes de Suède. Confident de la reine, il a entretenu avec elle une relation complexe qui demeure aujourd’hui encore très mystérieuse. Que dire de ce qui se passait dans le petit Trianon qu’elle affectionnait tant ? On affirme encore que son premier enfant n’a pas été conçu par son époux, le roi Louis. Un ouvrage qui analyse une femme aussi mystérieuse qu’adulée aujourd’hui. Un mythe s’élabore souvent à partir de curiosité et de points d’ombre qu’on se complaît à devoir élucider. Sophie Erfort livre ici un travail d'une juste précision et captivant comme un thriller.

La dernière reine de France. Le moins que l'on puisse dire sur Marie Antoinette c'est qu'elle inspiré. Nombre d'ouvrages, de bandes dessinées ou encore de films ont été réalisés sur ce personnage de notre Histoire. Je ne vais pas m'en plaindre car cette femme m'intéresse et m'intrigue depuis de nombreuses années. Je ne pouvais donc qu'ouvrir l'ouvrage de Sophie Herfort, Marie Antoinette, une vie secrète.

L'auteur aborde une facette de la vie de la Reine peu traitée, il me semble : sa vie intime et sexuelle. On sait que les relations avec Louis XVI semblent avoir été compliquées. Qu'Axel Fersen a fait chavirer l'Autrichienne. Que la relation avec la duchesse de Polignac était ambiguë... Mais Sophie Herfort va là plus loin en nous présentant Marie Antoinette comme une libertine, ayant multiplié les conquêtes masculines et féminines, sous l'égide de son beau-frère le comte d'Artois, de la princesse d'Hénin et de la duchesse de Polignac. Elle avance cela en s'appuyant sur des écrits de l'époque et sous entend que cet aspect de sa vie a été tu car un sentiment de culpabilité de l'avoir envoyé à l'échafaud perdure.

Sophie Herfort rattrape donc notre retard et le moins que l'on puisse dire c'est que le portrait de la Reine est dressé sans complaisance... Presque trop pour moi. Son portrait n'étant dressé exclusivement que par ce biais, il est très à charge et ne rend pas une vision complète du personnage...

Car le problème majeur de l'ouvrage est le traitement décousu, non chronologique du portrait. L'auteur répète plusieurs fois les mêmes anecdotes sans le situé clairement dans le temps et les placer dans le contexte. Si on en connaît pas déjà un minimum la vie de la Reine, je pense qu'il sera difficile de s'y retrouver. Alors qu'il me semble que le travail documentaire et d'enquête a été sérieusement mené, cela ne se ressent pas dans le livre du fait de ce traitement brouillon.

C'est au final une lecture intéressante mais je conseillerai aux personnes souhaitant en savoir plus sur Marie Antoinette de commencer plutôt par les biographies de Stefan Zweig ou Évelyne Lever

Marie Antoinette fascine et de nombreux livres ont déjà été écrits sur elle. Je me demande toujours quel intérêt d’en faire encore un nouveau. Mais celui-ci ravira les adeptes de la petite histoire dans la grande. On y découvre la Reine à travers son lit : ses difficiles relations avec le Roi, ses amants et ses dames de compagnie dont elle était très très proches. Et c’est en partie à cause de ces histoires intimes que la Révolution aurait eu lieu.

L’autrice présente Marie-Antoinette comme une femme devenue adulte trop tôt, entraînée par des personnes malintentionnées.

J’ai trouvé ça divertissant, comme si je lisais Point de Vue mais tous ces détails croustillants sont finalement assez peu intéressants.

Sophie Herfort a fait de nombreuses recherches sur le cas Jack l'Eventreur. Professeur de français et formée à la psychopédagogie et à la neuropsychiatrie elle a travaillé durant vingt ans à essayer de résoudre l'énigme. Il semblerait qu'un individu n'a jamais été inquiété et Sophie Herfort a trouvé un certain nombre de preuves qui pointent le doigt sur un coupable potentiel. Je ne vous révélerai rien de cet individu, sinon vous n'aurez peut être pas envie de lire le livre mais il est certain que la thèse de l'auteur est troublante. Je ne suis pas complètement convaincue qu'elle ait raison faute de certitude, d'autres ne sont pas arrivés aux mêmes conclusions. Par contre, le livre nous replonge dans l'histoire du sérial killer qui a sévi en 1888 dans le Londres des bas-fonds. Ce quartier de Whitechapel habité par de modestes gens et beaucoup de prostitués, a été le lieu où l'assassin a tué 5 prostitués toutes alcooliques, pauvres et qui n'avaient que ce moyen de gagner leur vie. Il n'a jamais été démasqué et les thèses sont nombreuses pour accuser l'un ou l'autre. Patricia Cornwell avait il y a quelques années dépensé une fortune pour mener des recherches. Ses conclusions n'ont pas convaincu les ripperologues du monde entier. L'énigme ne pourra jamais complètement être résolue puisque sans ADN, on ne peut plus rien prouver. Patricia Cornwell avait essayé d'en faire analyser mais il faudrait celles éventuellement trouvées sur les victimes ou les nombreuses lettres signées Jack the Ripper et celles des coupables potentiels et ce n'est plus possible. Il n'en reste pas moins que cette nouvelle enquête est bien documentée et etayée. L'auteur a fait des recherches pointues sur les documents conservés à Londres, certains faits sont troublants et Sophie Herfort convaincante. En tout cas son travail est sérieux et si vous vous intéressez à Jack l'Eventreur lisez ce livre qui analyse l'histoire du plus célèbre des assassins londoniens

J'ai vraiment adoré ce livre !

Il est intéressant du début jusqu'à la fin et on apprend de nombreuses choses sur Da Vinci et son époque.