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4.18/5 (sur 96 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1979
Biographie :

Sophie Moulay poursuit ses études à l’Université de Poitiers et devient professeur de mathématiques. Elle écrit son premier roman en 2007, mais c’est en 2009 qu’elle imagine le personnage d’Almus, en s’appuyant sur l’expérience acquise au contact des adolescents.

Elle développe dans la saga L’Élu de Milnor des thèmes universels : l’amitié, le désir de liberté et d’évasion, le rapport à l’autorité…

Source : www.oskareditions.com/
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Cicade déambulait dans la cour intérieure du palais du cheik. À présent que la chaleur était tombée, un parfum enivrant montait du jasmin jaune et des rosiers touffus. Les veilleuses solaires distillaient des teintes douces et paisibles, nimbaient la façade blanche des murs d'un bel éclat orangé.
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- Il paraît qu'avant, les livres étaient destinés à être lus.
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- Le soleil s'endort sur Seychelles, le sable et l'aurore fleur de sel, attends-moi je sors de l'île aux cerfs…
Roseau crut s'étrangler de stupeur. Une rigole dévala son menton, traça des disques sombres dans la poussière de la route.
- Qu'est-ce que c'est que ça? s'écria-t-elle quand dans la gorge, l'air remplaça l'eau.
- Et bien, du Doré, évidemment. Le plus grand poète que le monde ait porté.
- Mais ça ne veut rien dire du tout!
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C'est à ce moment-là que je me suis lancé à corps perdu dans le travail et que j'ai délaissé mes enfants. A ma décharge, il faut reconnaître que l'alternative consistait à passer plus de temps avec Tante Agathe, femme qui certes a des qualités, mais de ces qualités qu'on apprécie mieux de loin.
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Le silence. C’était la chose à laquelle Martin avait le plus de mal à s’habituer. Pas le silence absolu, non, le silence humain.
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Il n'aurait quand même pas osé! Je le savais capable de vendre sa mère, d'abandonner sa grand-mère, de faire travailler ses enfants, mais tuer?
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Je ne me rappelle pas avoir déjà regardé Jeanne ou Thomas dormir. Trop de travail, sûrement. Seul dans la pénombre, j’ai maintenant l’impression d’être passé à côté de moments importants
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Incroyable ! Ils sont tous là, autour du cadavre de la malheureuse Thérèse, qui a agonisé dans des souffrances abominables, et pas un mot pour elle. Insignifiante dans la vie comme dans la mort. Il est épouvantable de penser qu'une personne puisse ne laisser aucune trace sur Terre. En tant que défunt, je ne puis me permettre que cela arrive. Après tout, Thérèse était mon employée. Je me chargerai donc de l'éloge funèbre.
- Thérèse, femme de chambre discrète, sauf lorsque votre chemin croisait celui d'une petite bête. Certes, vous étiez peu gâtée physiquement, mais vous êtes morte jeune, vous n'aurez pas eu le temps de connaître les chagrins d'amour. Votre physique ingrat était largement compensé par un parler vivant, aux règles de grammaire particulières. Thérèse, on se souviendra aussi de vous pour votre fameux rôti de sanglier saignant accompagné d'une sauce au thym et au vin blanc lorsque les Lenoir avaient pris leurs congés annuels l'année dernière. Bonne âme, Cyril vous avait même complimentée et vous étiez devenue rouge écrevisse. Dieu merci, vous êtes morte avant les vacances des Lenoir de cette année. Pardon ! Je ne voulais pas vous faire de peine. Que dire de plus, Thérèse ? Bonne chance dans votre au-delà ! Puisse-t-il être aussi intéressant que le mien !
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Malgré ses paroles apaisantes, l’adolescent mit un long moment à calmer son ami. Pour finir, il lui promit de ne plus jamais aborder le sujet, mais ce fut Pil qui eut le mot de la fin :
— Si j’y retournais, mon père me revendrait aussi sec. Non, je ne reviendrai pas à Martig. Il y aura toujours une place pour ma famille dans mon cœur, mais désormais, je voyage avec toi, où que tu ailles et quoi que tu fasses !
Almus se détourna pour que le petit garçon ne voie pas son trouble. Pour s’excuser, il décida d’offrir à Pil un gâteau au miel. Celui-ci, qui n’en avait jamais mangé, le fit durer le plus longtemps possible, le grignotant par petits bouts, un air de ravissement inscrit sur sa figure.
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Un seau et un balai à la main, Almus découvrit bientôt les joies de la vie de mousse. Le bosco lui avait ordonné de nettoyer les latrines. Debout devant la porte du lieu d’aisance, Almus se retenait à grand-peine de ne pas vomir. Après quelques minutes, il découvrit qu’en respirant par la bouche, l’odeur était moins pestilentielle. Finalement, sous les ricanements de Rik qui l’observait, le jeune garçon trouva la force d’ouvrir la porte du réduit. Ce fut mille fois pire. Il courut jusqu’au bastingage et vida son estomac par-dessus bord. Il ne vomit que de la bile, s’en étonna avant de se rappeler qu’il avait pris son dernier repas au palais, quand il était encore l’Élu.
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