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Citations de Sophie de Baere (268)


Au fond de moi, je sais que mon amour pour toi n'a pas mis les voiles et qu'il ne les mettra jamais. Il est et sera toujours là, en chacun de mes jours, Il danse à mes lèvres, sur mes épaules et jusque sous mes ongles. Le grand amour ne passe pas. Il continue de battre en chacun de ceux qu'il a élus, tapi tout près du coeur. Jusqu'a la fin.
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Et le chagrin, c'est un sentiment pur, une émotion de premier degré, pleine de noblesse. Il efface les manques et les imperfections du passé pour ne laisser place qu'à la moelle la plus tendre, à ce qui faisait la beauté et l'importance du disparu. A sa précieuse singularité.
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Que s'était-il passé? Pourquoi sa mémoire n'en avait -elle pas gardé la trace jusque-là? Est-ce que c'est ça l'adolescence, faire table rase et ne garder de l'enfance qu'une frêle écume, renier le beau pour s'autoriser à se séparer, à grandir, loin de ceux qui vous ont donné la vie, qui vous ont bordé, veillé? Aimé?
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En cet instant, Paul saisit qu’il n’aurait besoin que de la bouche de ce garçon pour embrasser toutes les bouches. En cet instant, il avait déjà tout trouvé, tout éprouvé. Tout aimé.
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La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille ou des enfants sont capables de tuer a bout portant leurs camarades. Et cela sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger.
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Pour quelques heures, nos coeurs se confondent et portent un astre qu'ils croyaient avoir à jamais perdu.
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J’avance dans les rues de Melun. (…) Un couple avec une poussette. Deux personnes seules. Tous fixent leurs écrans en marchant. Pendant toutes ces années passées dans ma cahute en Baie de Somme, je n’ai pas suivi le fil de l’époque. Et depuis quelques temps, je le prends de plein fouet. C’est un fil de solitudes que les machines contribuent à allonger toujours plus et à faire tourner en rond.
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Au fond, je crois que l’existence n’est qu’un apprentissage de la perte. À peine né, toute une galaxie disparaît. La coquille utérine, sa moiteur, la musique des bruits assourdis par l’épaisseur du ventre nous sont soudain ôtées sans ménagement. Quelques temps après, la chaude mamelle, la caresse et l’attention sans mesure font des va-et-vient douloureux puis se volatilisent à leur tour. Alors on cherche des remplaçants à la mère de l’enfance. Camarade, frère, sœur, ami, amoureux… Mais eux aussi finissent toujours par s’éloigner ou par disparaître. Jusqu’au salut ultime, la vie n’est en réalité rien d’autre qu’une succession d’éclipses.
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Paul écoute le chant surgissant du passé. Quelque chose d'indéfinissable l'atteint et écrase la lueur du moment. Il pense à ces jours vécus ensemble, ces jours uniques parce qu'ils ne reviendraient plus.
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Comme s'ils n'étaient plus que deux corps pour une seule bouche. Deux corps mués en un baiser long, intense. Outrancier. En cet instant, Paul saisit qu'il n'aurait besoin que de la bouche de ce garçon pour embrasser toutes les bouches. En cet instant, il avait déjà tout trouvé, tout éprouvé. Tout aimé.
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La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d'à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger.
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La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d'à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger.
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Qu'il est doux de prendre l'air et de se moquer d'hier.
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Au fond, cette indifférence entre le reste du monde et lui ne le gênait pas vraiment ; elle l'accompagnait depuis si longtemps qu'il avait fini par la voir comme une amie, une protectrice.
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Durant cette courte période, les époux Daumas essayèrent vraisemblablement de retrouver un peu de la douceur perdue. Paul le voyait, le père. Il l'observait. Tentant de redécouvrir la mère, de s'enivrer d'un coeur échoué, lui prenant la main tandis qu'elle ramassait les couverts en tremblant, lui disant qu'il allait les emmener en vacances à Majorque, lui promettant de rentrer moins tard. Il ne tiendrait pas plus de quinze petits jours.
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Mon mari est devenu le Francois que j’attendais mais il n’est pas l’histoire que j’attendais. Nous sommes une association qui a fait un foyer et des enfants ; nous sommes la synergie de deux passés qui n’en font plus qu’un. Mais notre histoire n’est pas une vraie histoire d’amour. Et c’est ce qui l’a rend à la fois rassurante et misérable .
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Avant Joseph et aussi loin qu’il s’en souvienne, Paul n’avait jamais eu de véritable ami. À la maternelle, tout se passait plutôt bien avec ses camarades, mais les choses s’étaient corsées à son entrée en primaire.
Un être à part. Voilà ce que ses problèmes d’élocution avaient peu à peu fait de lui. Personne ou presque ne voulait jouer avec le bègue. Ni le groupe qui s’amusait à poules-renard-vipères, ni le clan des billes, ni les filles des cordes à sauter. Les autres enfants n’étaient pas méchants avec lui, on ne pouvait pas dire ça. Ils refusaient simplement de l’intégrer à leurs jeux. Même avec les billes neuves et la corde à sauter fluorescente que lui avait achetées la mère.
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Vieillir, c’est exposer, râper le cuir, ôter l’enveloppe. Mettre à nu l’échine et retrouver la tige fragile.
Paul se demande bien à quel moment on passe de l’autre côté, à quel moment l’existence se met à fuir entre nos doigts, les genoux à ployer sous la fatigue, le silence à faire un bruit qui éreinte. Est-ce qu’un matin, on croise soudain la vieillesse et ses lignes de fuite dans un miroir ? Ou bien celle-ci nous atteint-elle toujours par bribes, nous enlaçant de manière lente, insidieuse, implacable ?
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Depuis qu'il était tout petit, la mer lui offrait un refuge et quand Paul se trouvait là, les pieds et les genoux trempés, au milieu des coquillages, des palourdes et des bouts de bois flotté, son visage portait un rire sans langage. Juste une sensation, une humeur. La liberté.
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Quand on n'a plus les mots, on ne possède plus rien. On est un incapable. Parasite inutile et ridicule dont le monde a , au mieux, pitié.
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