Sophie de Baere

Lors de son mariage avec Anna, Paul a la surprise de voir ressurgir un fantôme du passé : son premier et inoubliable amour : Joseph. À la vue de ce dernier, les souvenirs de l’été de leur rencontre le submergent : ses moments doux et innocents quand on a 14 ans, mais surtout la violence et les traumatismes subis.



Nous sommes en 1983 et l’homosexualité est encore un sujet tabou, qui attise la haine et la peur chez certains. Dans un contexte familial difficile avec un père absent et une mère dépressive, Paul va en plus subir un harcèlement scolaire cruel. Impossible de ne pas se sentir révolté à la lecture de ces passages et compatissante au sort du jeune garçon. Tout le récit nous démontre à quel point Paul n’a jamais réussi à se réaliser complétement. “Les ailes collées”, ce sont ces ailes que Paul n’a pas pu déployer.



À l’écoute du livre, j’ai eu beaucoup de mal avec le ton très neutre choisi par le narrateur. J’ai ainsi trouvé le personnage de Paul assez plat. Beaucoup de choses terribles gravitent autour du jeune garçon et de l’homme une fois adulte est pourtant il m’a manqué de l’émotion. Je me rends compte qu’il est en réalité le fait d’un style trop descriptif et analytique qui, je trouve, rend le lecteur distant aux malheurs du jeune homme. Un récit remplit de malheurs qui par ailleurs aurait mérité un peu de souffle et de lumière. L’histoire d’amour avec Joseph aurait pu être cette lumière, mais je n’ai malheureusement pas été convaincue. Ainsi, malgré un sujet intéressant et sensible, je n’ai pas pu ressentir pleinement les émotions décrites. Je vois quand même beaucoup de qualité à ce roman, mais n’ai pas été conquise pour cette fois.



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Après "Les ailes collées" qui m'a fait découvrir Sophie de Baere et que j'ai adoré, je me suis plongée dans ces corps conjugaux. Et si j'ai été un peu surprise et peut-être même dérangée, je n'ai pas été déçue et ce roman fait réfléchir. On a du mal à imaginer qu'il s'agit d'une histoire vraie. Pour une partie sûrement, la disparition, mais pour le reste j'ai plus de mal à y croire. Mais peu importe, car on est malgré tout emportée dans cette histoire hors du commun et cette très belle plume.

Avant d'écrire je ne savais pas s'il fallait le faire tout de suite ou attendre que "les ailes collées" se décante dans mon esprit, finalement j'ai tourné la derniere page il y a tout juste vingt minutes.



Il s'en dégage une puissance toute particulière : autant d'amour que de haine



Sophie de Baere y traite du harcèlement scolaire, de sa banalisation révoltante pendant si longtemps, de l'impuissance ou du regard mi-clos qu'on y déposait, des non-dits, des années qui passent et se construisent sur des secrets, par carence de communication alors on suppose et quand la vérité toute nue éclate, il est parfois trop tard...ou pas.



Tout au long de ma lecture j'ai retenu mon souffle, partagée entre la passion et la terreur vécue par ces deux êtres .



Pendant de longues heures, mes mains sont restées agrafées sur "les ailes collées " avec cette impression de vouloir m'envoler aux côtés de Paul et Joseph mais de rester engluée au sol.



Merci Sophie de Baere pour ce moment riche en émotions.

Je suis tombée en émoi devant votre plume tantôt acérée tantôt dansante et poétique.



A lire sans modération

Ce livre a été comme un coup de poing pour moi. Parlant de harcèlement scolaire durant mon enfance, cette histoire m'a anéanti. Paul m'a transpercée le coeur tout au long de ma lecture et les larmes sont apparues sans s'arrêter. Par contre, pourquoi ne pas mettre les avertissement en début de livre (la version poche) plutôt qu'à la fin? La violence dans ce livre est brut et très difficile à lire pour quelqu'un qui a également subit des violences scolaires. Mais malgré tout ce déchainement de haine, l'amour est fort et beau et devient intemporel.

Un petit bijou de sensibilité, qui ne laissera pas grand monde indifférent ! Malgré deux ou trois moments un peu plus faible (selon moi !), toute l'histoire est construite de manière extrêmement intelligente, et permet de faire ressentir un maximum d'émotions. Les personnages sont bien construits, la plume est agréable, on est rapidement pris dans ce tourbillon romanesque ! Un vrai bon livre comme on les aime !

A la faveur d'un mariage, le sien, les souvenirs de Paul affluent.



Un peu comme si la présence inattendue de Joseph faisait d'un seul coup se dilater le temps.



Ado dans les années 80, quelle chance !



Pour lui, ce fut plutôt un calvaire.



Une lente agonie, une descente aux enfers.



On ne dira jamais assez les dégâts que peut



provoquer un climat familial délétère.



Pourtant, la rencontre avec Joseph promettait une éclaircie.



Elle fut brève, intense, et suivie des pires horreurs infligées à Paul par une bande de crétins décérébrés de sa classe au collège.



Quel avenir lorsque les adultes faillent à leur mission de protection ?



Comment se construire en dépit des manquements ?



Violence et sublime s'entremêlent au fil des pages de ce roman bouleversant.



Des sentiments extrêmement puissants, des personnages superbement campés, une époque aussi...



Des mots choisis, justes et forts.



Comme une petite musique, une sonate, une poésie.



Une très belle écriture à l'intelligence qui vrille le cœur.



Clairement : un uppercut !



Et mon premier coup de cœur littéraire 2022 ❤






Lien : https://abcdlivres.blog4ever..

Suite aux avis de @valmyvoyou_lit et de @lex_libris_ , j'ai eu envie de découvrir la plume de @sophie_de_baere et je peux dire que j'ai été conquise.

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L'écriture de cette auteure est poétique, en nuances. Elle peut être incisive ou délicate.

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Bien que l'histoire soit prévisible, j'ai été plongée dans un tourbillon d'émotions grâce à la sensibilité à fleur de peau qui émane du roman.

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Les sujets abordés sont poignants : liens familiaux, amour, amitié, enfance chaotique, difficultés de la construction de soi pendant la période charnière qu'est l'adolescence avec son lot de cruauté...

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Bref, une plume que j'ai hâte de redécouvrir ! Je m'empresse de mettre les autres romans de l'auteure dans ma PAL.

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Belle journée et bonne lecture 😊🌞

Il y a des livres qui vous attrapent à la gorge, au coeur ou bien à l'estomac. Celui-ci m'a entièrement happée. Il me parle en tant que femme, que compagne, que mère, que soeur. Il dit des sentiments et des mots que la morale réprouve mais que l'amour transcende. Il dit l'histoire d'Alice mal aimée dans son enfance, folle amoureuse de son époux et mère enchantée qui abandonne les siens du jour au lendemain pour fuir un douloureux secret de famille.



J'ai aimé : entendre chaque mot par chaque pore de ma peau jusqu'à en pleurer. L'écriture est magistrale.

Retrouver mon enfance puisqu'une partie du roman se déroule dans la ville natale de Charleville Mézières.

Le traitement délicat d'un sujet indélicat.



Je n'ai pas aimé : rien.



Ma note 10/10 : pour la qualité de l'écriture, pour avoir osé le sujet, pour l'émouvant portrait de femme.

Voilà un roman où l'on traite des jeunes qui se sentent un peu à la marge. Comment gérer ses sentiments quand on sent bien que l'on frôle un sujet tabou. Ce livre m'a fait penser au livre de Philippe BESSON : Arrête avec tes mensonges. Beaucoup de sensibilité dans ce récit, les non-dits dans une ville de province où tout fini par se savoir, les comportements des jeunes à l'école en matière de harcèlement. Le sujet est bien traité, je conseille sa lecture.

Je viens de finir « Les Corps Conjugaux » de Sophie de Baere publié aux éditions JC Lattès avec des sentiments mitigés : avoir passé un moment de lecture intense, (je n’ai pas pu lâcher le bouquin), associé à la sensation d’avoir été prise pour une lapine de trois semaines.

Une fois le tour de force du départ de l’intrigue accepté, celle-ci tient la route et bouleverse, dérange à un point inimaginable à mesure que l’on progresse dans l’histoire.

Mais ce début… Je ne parle pas du début du livre qui m’a intéressée dès la narration de ce cas navrant et malheureusement courant d’une mère qui mise tout sur son enfant (Alice) et qui attend d’elle de réaliser le rêve qu’elle n’a pu elle-même accomplir. (en l’occurrence, consacrer son enfance et son adolescence à prendre la pose pour des catalogues publicitaires et à défiler lors de concours de beauté). Non, je parle bien du début de l’intrigue. Car celle-ci débute vraiment alors qu’Alice devient adulte :

A dix-huit ans, Alice part étudier à Paris. Elle y rencontre Jean. Ils s’aiment intensément, fondent une famille, se marient. Pourtant, quelques jours après la cérémonie, Alice disparaît. Les années passent mais pas les questions. Qu’est-elle devenue ? Pourquoi Alice a-t-elle abandonné son bonheur parfait, son immense amour, sa fille de dix ans ?

La réponse est au-delà de ce que l’on peut imaginer et je ne peux, au risque de spoiler, vous la révéler.

Tout ce que je peux vous dire est qu’elle contient un sujet tabou, l'un des plus grands qui soit.

Ce n’est pas le sujet par lui-même qui m’a choquée, mais le fait qu’on essaie de me faire croire qu’un concours de circonstance, complètement tiré par les cheveux, ait été le point de départ de cette histoire. J’aimerais connaître la probabilité qu’un tel cas de figure puisse se produire dans la vraie vie. Très faible sans doute. Trop faible pour que je puisse y croire une seconde. Le hasard a ses limites,

Vous voilà captivé, pas vrai ?

Je vois que dans les critiques, les lectrices se posent la question « Qu’aurais-je fait, moi, à la place d’Alice ? » Question qui pour moi ne s’est pas posée du fait de la situation que j’ai jugée improbable. Un roman est une fiction, soit, mais on a besoin d’y croire un petit peu pour adhérer, d’un minimum de vraisemblance. Or, lorsque le fameux sujet tabou a été révélé, je me suis crue d’abord dans un livre de Guy des Cars, cet écrivain prolifique qui a diverti mon adolescence par ses romans distrayants et superficiels aux histoires d’amour impossibles. L'écriture magistrale de Sophie de Baere en plus.



Et puis, une telle dose de malheurs et de drames réunis dans une même famille est presque inconcevable. Le pire est qu’on ne voit aucune solution à leur malheur. C’est terrible d’imposer cela à un lecteur, on en vient à souhaiter qu’ils se suicident tous, on ne voit pas comment les choses pourraient s’améliorer…



L’intrigue est néanmoins captivante, assez pour me harponner jusqu’à la fin. L’écriture poétique et forte a fait le reste. Car la belle Sophie écrit bien. Presque trop bien.

Peut-on écrire trop bien ? A mon avis, oui. J’ai l’impression que Sophie de Baere s’écoute écrire. Une écriture lyrique, mais je pense que trop de lyrisme tue le lyrisme. Trop de figures de style, on le sait, en tuent les effets …

Et pourtant, c’est ce que je recherche dans un roman, le style de l’auteur, sa petite musique… Pour le coup, la musique était un brin trop forte, je n’entendais plus les paroles. Dommage ! Y aurait-il eu à peine moins d’ardeur dans sa recherche de mots, ceux-ci m’auraient davantage séduite.

J’ai aimé cependant l’énergie franche des évènements. Sophie de Baere ne fait pas dans la dentelle et ne nous épargne pas. Rarement un auteur va au bout de ce qu’il veut raconter et j’ai aimé ça, même si quelquefois, la lecture est rude.

J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce roman, son sujet est très peu traité en littérature, et qu’on y croit ou pas, il ne laissera personne indifférent. Allez-y !




Lien : https://www.murielmartinella..

« Les ailes collées » est un roman bouleversant et nécessaire. Son auteure nous raconte l’enfance et l’adolescence de Paul par l’intermédiaire de ses yeux le jour de son mariage quand il revoit Joseph.



Ce roman est douloureux. J’ai souffert avec Paul qui a tenté de se construire dans une famille défaillante, avec des gens de son âge cruels. Paul aura connu tout ce que nous ne souhaitons pour rien au monde à nos enfants. Mais tous se sont tus.

Ce que Sophie De Baere décrit dans son beau roman est la réalité de beaucoup trop d’enfants, à toute époque, bien encore aujourd’hui, bien trop et sûrement encore plus.



Sophie De Baere sait écrire sur des sujets difficiles avec une nécessité transparente. Elle sait relater les faits avec une précision fine, une attention délicate, un besoin viscéral. Elle a un don qui me chamboule, qui me donne une furieuse envie de prendre dans mes bras Paul et lui dire que tout va bien se passer (même si cela sera difficile).

Ce roman de Sophie est encore un beau roman d’une auteure aussi délicate dans ses mots que dans la vie.

Un livre plutôt agréable à lire, une histoire assez touchante, mais :

J’ai trouvé les retrouvailles d’Alice et Jean un peu trop faciles. J’aurais aimé plus de retenue de la part Jean, plus de méfiance, même si nous ne pouvons qu’être touchés par le message véhiculé par son comportement : l’amour est plus fort que tout, vraiment tout.

Aussi, je regrette un peu que la chute de l’histoire arrive si tôt. La fin m’a parue bien longue par la suite.

J’aurais aussi aimé plus d’empathie de la part d’Alice suite à la dernière tragédie qu’elle vit, plus d’émotions, plus de regrets, peut être aussi plus de culpabilité alors même que nous savons qu’Alice n’y est pour rien, à la base.

J’avais lu pas mal de critiques qui relevaient l’émotion incroyable que suscitait ce livre, mais je ne l’ai pas eue.

Une histoire banale racontée banalement.

Le fond manque d'intensité dramatique, de personnages plus charismatiques. La forme manque de panache et de crédibilité, les dialogues sonnent particulièrement faux car trop guindés.

Ce roman, inspiré d'un fait divers, nous narre le parcours d'Alice Callandri, fille d'immigrés italiens, qui vit avec ses parents, sa soeur Mona et son frère Alessandro, dit le tiot, dans une petite ville de province. D'une grande beauté, elle est totalement chosifiée par sa mère qui ne rêve que d'en faire une "miss", l'enfermant ainsi dans un carcan d'artificialité particulièrement lourd. A 18 ans, Alice décide de s'en aller et de tenter sa chance à Paris où elle va rencontrer Jean, le grand amour de sa vie. Mais un lourd secret de famille va venir perturber ce bel équilibre.



Un très beau second roman dont la qualité première réside dans l'écriture, très lumineuse malgré la difficulté du sujet. Une plume à la fois poétique et sensible qui parle aux émotions.

Ce livre nous raconte un amour fou qui transgresse l'interdit, les choix d'une vie dans un contexte digne d'une tragédie grecque, les conséquences de ces choix.

Ce livre m'a totalement embarquée et les mots de l'auteure ont fait mouche, parvenant à toucher au coeur, à susciter des sentiments assez forts.

« Les Ailes collées » raconte une destinée brisée, sans jamais tomber dans aucune situation convenue. L’amour s’y niche là où on ne l’attend pas, et pour conter le lien fou unissant ces taiseux, Sophie de Baere choisit chaque mot avec sensibilité, comme un baume.
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Le style très poétique de Sophie de Baere contraste avec le tragique du récit pour former un très beau roman que j'ai eu plaisir à lire et à conseiller.

Portrait de femme, secret de famille, amour impossible, une lecture bouleversante que je n'oublierai pas de si tôt.

Je me suis précipitée sur le 3eme roman... Évidemment !!!

J'ai foncé tête baissée sans même lire le résumé, sans en savoir plus !!!!

J'ai lu aussi quasi d'une traite !!!!

Est ce qu'on peut vraiment lutter contre un amour interdit ???

Une histoire captivante, troublante, déstabilisante mais aussi terriblement émouvante...

Je recommande vivement...

J'attends déjà le quatrieme avec impatience...



📖Fille d’immigrés italiens, Alice Callandri consacre son enfance et son adolescence à prendre la pose pour des catalogues publicitaires et à défiler lors de concours de beauté. Mais, à dix-huit ans, elle part étudier à Paris. Elle y rencontre Jean. Ils s’aiment intensément, fondent une famille, se marient. Pourtant, quelques jours après la cérémonie, Alice disparaît. Les années passent mais pas les questions. Qu’est-elle devenue ? Pourquoi Alice a-t-elle abandonné son bonheur parfait, son immense amour, sa fille de dix ans ?

Portrait de femme saisissant, histoire d’un amour fou, secrets de famille, Les Corps conjugaux, inspiré d’une histoire vraie, explore avec force et poésie l’un des plus grands tabous et notre part d’humanité.

Mon avis est mitigé à propos de cet ouvrage. Les deux premières parties m'ont réellement tenu en haleine, la troisième fût douloureuse à lire. L'intrigue est pertinente, mais on s'enfonce dans des banalités d'état d'âme à mesure que les pages défilent. Il s'agit sûrement là d'une volonté de l'autrice que de nous faire ressentir la tension traversée par Claire, femme ordinaire percutée de sentiments extraordinaire. Mais ce personnage s'étiole à mesure que l'histoire se déroule. Pour autant, on ne peut denier la remarquable narration de Sophie De Baere.

Depuis que j’élargis encore plus mes horizons de lecture. Je me rends compte qu’il y a 3 catégories de livres. Ceux qui font voyager. Ceux qui divertissent. Et ceux qui font réfléchir. •

Et ici nous avons affaire à cette troisième catégorie. @sophie_de_baere fait preuve d’une plume averti, presque envoûtante. Elle vous plonge dans l’histoire d’Alice, toute l’histoire. De l’enfance à cette vie d’adulte et ces tracas. Et ces gros tracas.

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Il semble que pour l’autrice c’est presque simple de vous plonger dans la contemplation de cette vie, briser, à différents niveau. À tout l’éventail d’émotions que seule une enfance façonnée par la manipulation parentale pourrait nous faire ressentir. @sophie_de_baere nous livre aussi une des plus belle histoire d’amour qu’il ma été donné de lire jusqu’à présent. D’amour maternelle, d’amour avec ce grand A que l’ont rencontre qu’une seule fois si on est chanceux. Et puis soudain, il y a ce plot. Celui que je tairais ici tant il est énorme, tabou, casse-gueule. Tant tout le questionnement qui en découle est perturbant.

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Malgré tout je n’ai pas pu lâcher ce livre, je n’ai pas pu abandonner Alice. Je n’ai pas pu choisir mon camp face à cette question soulever. J’ai lu les 30 dernières pages en pleurant, en perdant notion de ce qui est juste ou pas, de ce qui est bien ou pas. J’ai pourtant tourner les pages avec l’espoir que ça s’arrangerai, que ça deviendrait plus simple. Que ce serait évident, facile...

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Mais en réalité @sophie_de_baere nous rappelle, avec sa plume enjôleuse, avec ces mots que cet amour tant attendu, n’est pas toujours comme on l’avait espéré.
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