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Critiques de Stanislas-André Steeman (203)
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L'assassin habite au 21

Ça faisait longtemps que je voulais lire ce classique de Stanislas-André Steeman. Un polar à l'anglaise écrit par un Belge, ça ne court pas les Wallons mais c'est aussi bon que du Simenon. Le décor londonien est plus vrai que nature, il y fait toujours un temps de chien ; le fog plus présent que les frogs, les victimes tombent à point comme des rosbifs et la fine équipe de Scotland Yard se triture ses pauvres méninges devant le numéro 21 où se cache le tueur en série qui signe du nom de Smith...Selon, un indic, le suspect serait parmi un des locataires de la pension de famille, oui mes lequel, that is the question ?

C'est Peter Siniac , encore lui, qui m'a mis sur la piste de S.A. Steeman et je ne le regrette pas. Moi qui d'ordinaire suis plus Rocambole, Arsène Lupin que Sherlock Holmes, je me suis pris au jeu de découvrir le coupable parmi ces pensionnaires à la mine pas particulièrement patibulaire - Stanislas-André Steeman joue avec le lecteur. Il donne quelques cartes dans sa partie de Bridge.. Mais moi, à part la bataille ou le pouilleux massacreur. le jeu était perdu d'avance. Heureusement que le film de Henri-Georges Clouzot ravive les mémoires les plus obtuses. ..

Dans le polar de Steeman, la narration est impeccable, l'intrigue vous plonge dans le brouillard, le suspens est à son comble et l'humour britanno-belge sonne comme les douze coups de Westminster Abbey.

Quant au film de Clouzot , chapeau au casting sans fausses notes. Ma préférence va à Jean Tissier qui s'est glissé dans la peau d'un fakir extra lucide et de l'actrice Suzy Delair pour son petit air...

L'assassin habite au 21, faites confiance, c'est une bonne adresse !

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Que personne ne sorte (Six hommes à tuer)

Avec Que personne ne sorte, Stanislas-André Steeman concilie avec bonheur le feuilleton et le roman policier classique.

Wenceslas Vorobeïtchik, allias Mr Wens, c'est cet aventurier issu des Loup Solitaire, Arsène Lupin et autres héros aux frontière de la loi.

Dans Que personne ne sorte, Wens va devoir éliminer six dangereux kidnappeurs et ramener Pamela à son Chancelier de l'Échiquier, son père.

Le roman rebondit d'action sans cesse, puisque concentré sur cent-soixante pages. Mr Wens a du truand sur la planche, et il ne chôme pas! Ça va dessouder chic et sec.

Bien sûr, il y a un "truc", que le lecteur habitué subodorera en partie.

Mais Que personne ne sorte, même s'il n'atteint pas les sommets, est un polar bien plaisant à lire avec l'amusante question "Où, qui est Mr Wens" et une galeries de personnages choisis et croqués avec soins et humour...

Du bon Steeman, donc.
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Une veuve dort seule

Tout comme Georges Simenon, S.A. Steeman est belge et j'ai envie de dire encore un belge talentueux ! Mince alors, je comprends pourquoi les français ont inventé les histoires belges, ils sont jaloux ! Sans rire, Steeman avait vraiment du génie, une douzaine de ses romans ont été adaptés au cinéma dont le génial "L'assassin habite au 21" ou encore "Quai des Orfèvres" avec l'excellent Louis Jouvet.

Ici c'est un roman gigogne qu'il a concocté, une intrigue dans une intrigue dans une intrigue et donc une grande originalité mais je ne révélerais rien, tout le plaisir est dans la découverte. C'est différent, inattendu et bourré d'humour. Un réel plaisir de lecture et un très bon remue méninges.
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L'assassin habite au 21

Un mystérieux tueur hante les nuits de Londres, signant à chaque fois ses méfaits par une carte de visite au nom de Mr Smith. La police , sur les dents, n'a aucun indice, jusqu'au jour où un quidam , qui n'écouta que son courage, suivit ce Mr Smith, et donna le premier indice aux policiers : " il est entré au n°21, muni d'une clef". Cette adresse est celle d'une pension, et les suspects ne manquent pas.





Classique parmi les classiques, ce roman policier paru en 1939, a même été adapté en film en 1942 par Clouzot.

J'aimerais vous dire que je l'ai dévoré, que je l'ai tant aimé, oui, mais non, je m'y suis ennuyée. Je l'ai trouvé dépassé, vieillot. Et croyez-moi, pourtant, j'aime les romans désuets, sentant la naphtaline ! Je leur trouve du charme, celui d'une époque qui n'est plus, souvent mieux décrite, forcément , que dans les romans historiques.



J'y ai retrouvé le brouillard londonien, moults fois exploité chez Agatha Christie ou Patricia Wentworth, j'ai retrouvé aussi les pensions de famille qui pullulaient à Londres, car la plupart des gens, en ces années-là, n'avaient pas les moyens d'assumer un loyer tout seuls.

J'ai aimé que l'auteur nous prenne à partie vers la fin , nous lecteurs, en nous disant qu'à ce stade, on a tous les indices en main pour deviner le nom du coupable.

C'est très moderne et amusant.

Mais cela n'a pas suffi à capter mon attention.

En 1939, Agatha Christie avait déjà publié un bon paquet de ses romans qui allaient devenir cultes et qui étaient bien plus agréables à lire et novateurs . Alors, pourquoi un tel engouement pour Steeman ?

Les personnages ne sont pas assez travaillés, ils ne sont que : Mr Hyde, Major Fairchild, Mrs Cabtree, etc... le procédé est froid, on ne s'attache pas, on ne tremble pas pour eux.

Un roman que j'ai trouvé légérement soporifique.



Très déçue d'avoir été déçue...

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La douzaine du diable

La douzaine du diable publiée en 1953 par Igor B. Malowski est la première anthologie de nouvelles policières de langue française à marquer ou non dans vos annales.

Le recueil s'ouvre sur les chapeaux de roues avec la nouvelle "Bénis soient les humbles ou le Petit Tailleur et le Chapelier" de George Simenon qui atteint des sommets de finesse. Il mérite haut la main le maillot jaune pour cette nouvelle noire bien ficelée . Déjà parue dans Mystère Magazine en 1949, Simenon a remanié sa nouvelle et en a changé le dénouement. Il nous propose deux versions . A vous de juger celle que vous préférez.

Pour l'anecdote, cette nouvelle remporta le premier prix au 4e concours annuel de la nouvelle policière organisé par "Ellery Queen's Mystery Magazine", se classant en tête de quelque mille concurrents. C 'était la première oeuvre d'un auteur de langue française à triompher de centaines d'écrivains anglo-saxons ou un prix fut attribué à un non-américain.

C'est à Pierre Very que je remets le maillot à pois qui enchaîne avec L'inspecteur D...comme délirant, une bouffée d'oxygène parmi les nouvelles qui suivent mais qui s'essoufflent hormis Yves Fougères que je ne connaissais pas qui déboule de nulle part avec La patte d'oie...Une sacré foulée ! Pour la peine, il enfile le maillot vert.

Pierre Boileau et Thomas Narcejac, Stanislas A. Steeman, Jacques Decrest, Léo Malet, Jean le Hallier, Michel Marly, Maurice B. Endrebe, Francis Didelot, Jacques Bommart, La queue du peloton ne démérite pas mais ils m'ont largué…

La douzaine du diable, ça m'a à demi-enflammé !

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Haute tension

Haute tension ne me semble pas des meilleurs Steeman.

Ce Steeman-là est triste, assez morbide même. Il s'étire comme la fuite et le retour de ces deux amants maudits que sont Rita et Raymond Cadet. La première a tué son mari voici sept ans, et le second a été accusé du meurtre de Mr Mortimer et envoyé en taule.

Raymond veut fuir en Italie, et fonce vers la Côte d'Azur avec Rita. L'un veut repartir de zéro, l'autre expier... Mais rien ne se passera comme prévu, bien entendu. C'est une sorte d'amour vache et violent, qui s'installe entre Rita et Raymond et qui les unit certain temps.

L'écriture de ce polar est un peu datée (1953), mais Stanislas-André Steeman offre quelques beaux aperçus paysagers et psychologiques dans cet aller-retour insensé... Avec ce goût de nausée qui ne quitte pas le lecteur.
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L'assassin habite au 21

Et maintenant vite, vite, revoir le film de H_G Clouzot ...

Une petite pépite écrite en 1939 , immortalisé par Clouzot , un roman policier qui ne peut que séduire les amoureux de Londres, du Smog , des rencontres mortelles au coin d'un réverbère, et d'une fin qui laisse pantois.

Vous l'aurez compris j'ai savouré, dégusté ce roman dont l'ambiance le situe à mi-distance entre les salons feutrés de la Haute Société britannique et les bas-fonds londoniens. Une lecture intemporelle à découvrir si ce n'est déjà fait.





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Que personne ne sorte (Six hommes à tuer)

Du polar européen pur et dur dans la tradition des premiers grands auteurs américains. Le fameux M. Wens réussit l'exploit d'éliminer 6 criminels suite à un contrat du gouvernement anglais. Pour ce faire il élabore un plan bien astucieux pour pouvoir s'approcher de ces sales criminels. Il se déguise avec plaisir et ainsi passe inaperçu.

L'humour dans le récit rend encore plus distrayant l'histoire qui aurait pu être dramatique.
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L'assassin habite au 21

J’ai lu ce roman dans le cadre du jeu de Sabine et Callie, ma case de la semaine me demandant un auteur belge. Connaissant mal cette littérature, j’ai demandé conseil aux copinautes et c’est l’un des romans que l’on m’a proposé ainsi que ceux d’Amélie Nothomb, mais elle me donne de l’eczéma. J’ai eu de la peine à y entrer et j’ai trouvé qu’il avait mal vieilli par rapport à d’autres polars de la même époque (1939), notamment ceux d’Agatha Christie.



Un assassin sévit dans Londres les nuits de brouillard, il assomme ses victimes avec un sac de sable et les dépouille, la terreur règne dans la ville, la police se sent dépassée, craignant d’avoir affaire à un nouveau Jack L’Eventreur. Un homme assiste de loin à un des meurtres et se met à suivre son auteur, ce qui lui permet d’annoncer à la police que l’assassin habite dans une pension de famille. Scotland Yard se met à la surveiller, puis à interroger tous les locataires tandis que le nouvel arrivant, un archéologue français est tué dans sa chambre.



Ce roman fait moins de deux cents pages, mais je l’ai trouvé fort long et peu passionnant, sauf la fin où l’auteur joue avec son lecteur et lui demande s’il a trouvé qui est l’assassin, car tout est écrit puis il redonne quelques indices et repose la question au chapitre suivant, avant de nous donner le fin mot de l’histoire, qui est plutôt original. L’intrigue en elle-même est bien ficelée, même si les nombreux interrogatoires sont trop longs et lassants, l’histoire étant un quasi huis-clos.



Les personnages sont assez plats et peu attachants, ils sont tous interchangeables au final. Quant à l’ambiance, elle aurait pu être plus glauque avec Londres sous le brouillard. Le roman est loin d’être mauvais en soi, mais je trouve qu’il a mal vieilli et qu’il est bien daté. Je ne savais pas à quoi m’attendre et je pensais que ce roman parlait du Dr Petiot, un célèbre assassin qui habitait aussi au 21. Je ne connais pas le film qui en a été tiré, étant très inculte en matière de cinéma.



Un classique plutôt décevant, de nombreux textes de cette époque ont mieux vieilli.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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L'assassin habite au 21

Tout le monde connait ce titre ....

Le titre d'un vieux film, tourné avant guerre, en noir et blanc avec Pierre Fresnay et Suzy Delair....



Ce célébrissime film est en fait l'adaptation cinématographique du livre de S.A Steeman, paru en 1939 !

L'un des plus vieux polard qui soit !

Bien sûr, on est a des années lumières des scenarii actuels...

Pas d'informatique, pas d'ADN, pas de traçage téléphonique .... mais néanmoins une enquête à la papa qui tient bien la route.

Un style bien évidemment "so british", et totalement désuet, mais un vrai plaisir de lecture.

Une sorte de retour vers les prémices du thriller, une visite de courtoisie chez l' ancêtre de nos romans policiers.

Un très agréable moment de lecture à faire en savourant une tasse de thé accompagnée de Shortbreads.

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L'assassin habite au 21



J'ai passé un bon moment avec ce polar léger et sans prétention aucune !



L'intrigue est simple mais traitée de façon plus complexe, Scotland Yard n'est pas ménagé et tout le monde y semble bien niais.



Les personnages sont pittoresques et pour certains pathétiques, les traits sont forcés et donnent un côté humoristique.



Lecture sympathique et qui fait sourire après les livres assez décevants.



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L'assassin habite au 21

Ô surprise, la boîte à livres de mon immeuble contenait cette pépite que je n'avais jamais lue, et dont par chance j'avais oublié l'intrigue.



Sous son apparente simplicité, c'est une petite merveille de précision et d'impertinence qui nous emmène à la pension de famille Victoria, sise au 21, Russell Square, tenue par Mrs Hobson, et où vit… l'assassin !



D'ailleurs, c'est l'assassin lui-même que l'on suit dès le prologue, glaçant dans sa détermination meurtrière, et qui ressurgit comme tel à plusieurs moments au fil de l'intrigue, désigné par le nom qu'il s'est choisi : Mr Smith.



Pour ce qui est du nombre de victimes, SA Steeman n'hésite pas, elles tombent comme des mouches sous les coups de sac de sable que leur assène l'assassin les soirs de brouillard.



La Metropolitan Police est sur les dents, Scotland Yard aux cent coups qui désigne le superintendant Strickland pour mener l'enquête et démasquer le coupable avant qu'il ne commette un nouveau crime.



La course contre la montre est lancée, un suspect est désigné, puis un second…



SA Steeman croque ses personnages et les situations en quelques mots, suffisants à animer l'ambiance d'un Londres un peu imaginaire d'entre-deux guerres, sous pression et franchement inquétant les soirs de brume, et à décrire les habitants de la pension de famille, les habitudes des uns et des autres, leur quotidien prenant des couleurs étranges à force d'être surveillés par les agents de police et par la presse.



L'auteur ne craint d'ailleurs pas de se mêler de l'enquête en incitant le lecteur à prendre bien garde à tous ces indices qui ne peuvent que l'amener à découvrir le coupable. Rien de tel pour foncer tête la première sur toutes les fausses pistes suivies par le superintendant Strickman !

Il mène le tout tambour battant, avec un plaisir très communicatif.



Un excellent moment de lecture, à savourer sans modération. Je renouvellerai dès que l'occasion de lire un autre roman de SA Steeman se présentera.

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Une veuve dort seule

A l'instar de poupées russes, Arnaud joue gros et perd. Ecrivain il raconte l'histoire de Christine cherchant à se débarasser de son mari Armand avant que la folie de la roulette ne les ruine ce qui donne des idées à son épouse Christiane, ...et c'est enfin Claire qui, croyant échapper à la prison se retrouvera dans un enfer aussi noir que ses nouveaux sous-vêtements.



J'aime l'écriture de Steeman, simplicité, malice, humour posé, ambiance à la Simenon, mais je risque de manquer d'objectivité pour ce compatriote liégeois;-)

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Autopsie d'un viol

"Autopsie d'un viol", c'est l'histoire d'un mec qui rentre chez lui, de mauvais poil, se sert un verre et appelle sa femme, qui ne lui répond pas, ce qui le fait soupirer... Jusqu'à ce qu'il retrouve sa femme dans leur chambre conjugale, couchée sur leur lit tout aussi conjugal, la robe troussée et avec une ressemblance parfaite avec un cadavre.



Normal, elle est morte, Babs (bien que je ne lui ai pas pris son pouls) et au moment où son Georges se rend compte qu'il est veuf, "BANG, BANG"(he shot me down, Bang bang, I hit the ground), un homme caché dans la pièce lui tire dessus !



Là juste le temps de faire le 911 pour appeler la flicaille avant de perdre connaissance, le Georges.



Le constat du shériff ? Il fait peur : Babs a bien été violée et a été tuée. George, son époux, est blessé.



Il n'est jamais facile d'enquêter sur une affaire de viol, le shérif O'Hara et son fils Dublin, flic lui aussi, auraient dû le savoir mieux que personne.



Oui mais voilà, si papa shérif est plus sobre qu'un moineau le matin, l'après-midi, il écluse à tout va ! Shérif O'Hara le matin, mister O'Boira le soir.



Ma foi, cela a dû avoir une incidence sur ses neurones (à cette époque là, impossible de se ruiner le cerveau en se tapant l'intégrale de Secret Story ou des Anges de la Téléréalité) parce que la plupart du temps, dès midi passé, il devient un crétin fini.



L'agresseur n'est pas un étranger, ça, ils l'ont bien compris et le shérif tombe sur le paletot d'Harry Bones, le simplet du bled dont le passe-temps favori est de regarder - en cachette - les filles qui ôtent leurs vêtements dans leur chambre, se croyant à l'abri des regards, alors que notre voyeur n'en rate pas une miette, perché dans son sycomore. L'histoire ne nous dit pas s'il se tenait à deux mains ou pas...



Le shérif O'Hara est tout fou d'avoir sous la main LE coupable idéal et en plus, il avoue. What'else ? Ce n'est pas ce scribouillard de pisse-copie de journaleux qui va lui dicter comment enquêter, tout de même.



Mais voilà qu'un deuxième homme revendique le crime...



Ce n'est pas pour simplifier l'enquête... Alors, pour peu qu'un troisième homme, tout à coup, se livre à la justice... Un homme qui a aimé Babs, en plus !



Le shérif y perd, non pas son latin, mais sa bouteille de tord-boyaux.



Le résumé est malheureusement plus intéressant que le contenu du livre, qui, bien qu'il m'ait surpris à la fin, manque d'épaisseur, tout comme les personnages. Le journaliste avait l'air de sortir du lot, mais bon, no comment.



Aucun frisson, pire, de l'ennui même avec le déroulement du procès.



Si ce livre avait été un personnage d'Astérix, il se nommerait "Soporifix".



Son mérite (oui, il y en a un), est de ne posséder que 150 pages, ce qui vous évite de bailler trop souvent durant la lecture et vous incite à persévérer pour enfin savoir qui, de tous ces couillons, a tué Babs et tiré sur son mari.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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L'assassin habite au 21

Il ne fait pas bon s'appeler Smith à Londres en ce moment! Car ce patronyme est celui du tueur qui profite du brouillard et de la nuit pour tuer impunément. Avec pas moins de sept victimes en seulement deux mois, Mr Smith met Scotland Yard sur les dents et terrorise les braves londoniens. L'enquête piétine quand soudain apparaît une lueur d'espoir : grâce à un informateur, on connait l'adresse du tueur! D'abord fortement réjoui, l'inspecteur-chef Strickland déchante quand il se rend compte que l'adresse indiquée, le 21 Russel Square, est celle de la pension de famille Victoria, fermement tenue par Mrs Hosson. L'assassin est forcément l'un des pensionnaires. Oui, mais lequel? Le Major Farchild, l'ancien officier des Indes? Mr Andreyew, le russe énigmatique? Mr Collins, le représentant bègue et timoré? Miss Holland l'auteure de contes pour enfants? Un autre?





Le titre évoque d'abord le film d'Henri-Georges Clouzot où un Pierre Fresnay, magistral commissaire Wens, prend l'habit de pasteur pour enquêter à la Pension des Mimosas et y démasquer l'insaisissable Monsieur Durand qui terrorise Paris. Mais il serait criminel d'oublier qu'avant d'être un film, L'assassin habite au 21 était un formidable roman écrit par le belge Stanislas-André STEEMAN.

C'est à Londres qu'il a choisi de placer son intrigue et c'est l'inspecteur-chef Strickland qui va devoir mettre en oeuvre toutes ses facultés de déduction pour trouver Mr Smith à la pension Victoria.

Beaucoup de légèreté, un brin d'humour, une galerie de suspects hauts un couleur et un dénouement original et inattendu font de ce livre un bon moment de lecture au charme désuet. A découvrir ou redécouvrir.
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Le condamné meurt à cinq heures

Roman policier d'un auteur belge qui a vu un certain nombre de ses oeuvres portées à l'écran.

Ici, on navigue entre justice, lois et possible erreur judiciaire qui nous tiendra en haleine jusqu'à la dernière phrase.

l'auteur joue avec ses personnages et avec le lecteur qui voit défiler devant lui des scènes de manipulations, d'injustice et de repentance en espérant à chaque page voir une issue plus morale.

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Légitime défense (Quai des Orfèvres)

Un roman policier comme sait si bien les écrire Steeman, auteur Belge qui a d'autres titres connus et adaptés au cinéma.

Le début est un peu lent, mais c'est pour mieux ménager le suspense et l'assassin habite au 21, oui mais lequel? On connaîtra le dénouement qui réserve des surprises.

On pourra regretter l'emploi un peu excessif de mots anglais.

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L'assassin habite au 21

Si certains sont en manque de suspense, de sueurs froides, d'énigme impossible à résoudre, il leur faudra lire impérativement, l'assassin habite au 21. Ce roman policier, en effet, met les nerfs à rude épreuve, en premier lieu, celle des enquêteurs qui font face à un mur insurmontable pour en dénouer les fils inextricables. Le coup de génie de l'auteur, est d'emmener avec une jouissance délectable, mais morbide, sur des fausses pistes, laissant penser au lecteur chaque fois qu'il un policier hors pair et que la solution de ces meurtres en série, seront résolus facilement par sa perspicacité infaillible. Résultat, on s'aperçoit vite, qu'au même titre que les malchanceux enquêteurs, nous ne sommes réellement que de piètres Sherlock Holmes d'opérettes.

Coup de théâtre, faux semblants, vrais suspects, faux coupables, indices en pagaille, pistes à foison, l'auteur, s'amuse avec nous et la police, comme s'il avait une certaine sympathie pour le crime parfait.

Mais comme finalement, il faut que force reste à la loi, nous voila repartis à l'assaut de ce mystère, inlassablement, les policiers traquent le moindre renseignement susceptible de les orienter sur le bon chemin. Evoluant entre huis-clos étouffant dans une pension de famille, rues sombres remplies de brume, le choix de Londres est judicieux, rappelant étrangement les actes d'un célèbre criminel qui y sévissait au 19ème siècle : Jack l'éventreur. Ce roman insoluble jusqu'au dénouement final d'une originalité diabolique, est un bon compromis entre les livres d'Agatha Christie, James Ellroy et Raymond Chandler. Avis aux amateurs.
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Les atouts de Monsieur Wens

on retrouve le cadavre de Georges d,aoust,

tué d, une balle dans la tête.avec a côté une lettre disant qu'il c, est suicidé, pour la police l, affaire va être classé. c'est alors que Clara la maîtresse de Georges va trouvé Wenceslas

vorobeitchik communément appelé monsieur wens, pour lui dire que jamais Georges se serait

suicidé.monsieur wens, va meme' l, enquête'.

Mais il va avoir affaire avec un tueur plutôt inattendu.une bonne histoire riche en surprises,

pour passer un bon moment .de plaisir,☀️.

Pour toute la famille ⛱️
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Le démon de Sainte-Croix

Bon roman de détection. Les notables d'une petite ville sont suivi dans leur vie, les mettant pour certains coupable de crimes en série. Le personnage principal, l'inspecteur Soroge est le seul à rester la tête froide, ce qui lui permet de résoudre l'énigme.

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