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Critiques de Stanislas-André Steeman (203)
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L'assassin habite au 21

J’ai dû le lire ado, comme je suis Belge, c’était obligé ;) (ou pas) mais je n’en avais aucun souvenir et je ne pense avoir jamais vu le film.



Même si la fin est prévisible si on est fan de thriller et polars, c’était une lecture agréable et une enquête, je dirais, traditionnelle. Cela dit, pour un Belge, écrire un meurtre qui se déroule en Angleterre et y croire , il faut le faire.



Si vous voulez lire un classique, sympa, foncez. Il pourra convenir à partir de 10 ans, pour moi, à titre d’info et qui n’engage que moi :)
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L'assassin habite au 21

Livre paru en 1939 et adapté au cinéma en 1942.

Un certain Monsieur Smith sème la terreur dans les rues de Londres. Profitant du fameux fog de la City, il tue et vole les passants depuis deux mois ayant fait sept victimes.

Mais la chance sourit à l'inspecteur-chef Strickland. En effet, il a été aperçu entrant avec une clef au 21, Russel Square. L’arrestation serait-elle imminente ? Pas vraiment car il s’agit d’une pension de famille hébergeant une dizaine de personnes.

C’est un roman policier assez court (moins de 200 pages) qui nous plonge dans le style d’écriture du début 20ème. Ne vous attendez pas à des effusions de sang. Tout se déroule en finesse, en questions adroites et avec un humour so british.

Un bon moment de lecture et une chute originale.
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Feu lady Anne

Stanislas-André Steeman abandonne la Belgique pour l'Angleterre, le roman policier pour un conte fantastique, la bourgeoisie pour l'aristocratie. Un baronnet est tombé amoureux d'une duchesse morte au milieu du XIXème siècle. Entre autres souvenirs de sa bien aimée, il garde ses bijoux dans sa chambre. Bijoux qui lui seront volés. Avec l'aide du majordome Jeeves et du fantôme de la duchesse Anne, Sir Henry-Th. Chadmore part à la recherche des bijoux disparus.
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Une veuve dort seule

Une veuve dort seule est un de ces livres irracontables car son talent repose principalement sur sa construction et les surprises de celle-ci.

En résumé, je dirais simplement: c'est incroyable le nombre de conjoints qu'on veut liquider dans la littérature!

J'ai été assez surprise par ce roman: je ne m'attendais pas à une chute aussi violente et comme c'est vraiment la toute fin, après cette fameuse construction épatante, c'est la dernière note tragique qui marque, après un roman que j'ai trouvé plein d'un humour noir cynique. Je ne vous dirais pas en quoi la chute est violente, là aussi ce ne serait pas vous rendre service, mais soyez prévenu: ne l'offrez pas un jeune lecteur comme vous offririez un Agatha Christie!



A découvrir aux côtés du si célèbre "L'assassin habite au 21" du même auteur!

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Légitime défense (Quai des Orfèvres)

Un classique de la littérature policière. Une écriture épurée, efficace, lente mais haletante. Un style bien de chez nous. Savoureux et intelligent.
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Une veuve dort seule

Un roman à la construction très originale... que je ne peux dévoiler car il s'agit d'un des attraits essentiels du livre. Un beau système de poupées russes ... Intéressant à lire au moins pour ce procédé.
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L'assassin habite au 21

Un très bon polar éclipsé par le film qui est pas mal mais pas à la hauteur du livre
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Autopsie d'un viol

George Lamont rentre chez lui et il découvre sa femme violée et assassinée, et se fait tirer dessus par l'assassin. Commence alors une enquête et un procès qui va voir 3 personnes s'accuser du meurtre de Barbara Lamont.



Une bonne moitié du roman est consacré au procès des 3 présumés coupables. Le ton est tour à tour prenant, dur, caustique, ironique, léger, moqueur... Et Stanislas-André Steeman va conclure son roman par une triple chute qui n'en finira pas de surprendre le lecteur.



Que retenir d'autopsie d'un viol? Qu'il s'agit d'une oeuvre mineure (à mon avis) de l'auteur du célèbre L'assassin habite au 21. L'auteur parle de viol dans le titre du roman, alors qu'il y a meurtre et que le viol est loin d'être avéré. Mais, bien sûr, on ne peut manquer de penser à Autopsie d'un meurtre, paru 6 ans auparavant (sous la plume de John Donaldson Voelker, aka Robert Traver) et adapté au cinéma en 1959 par Otto Preminger. Autopsie d'un meurtre est aussi un roman centré sur le procès.



Parodie, hommage, on ne sait trop, de la part de Steeman. Gros regret, cela dit, de voir l'auteur belge s'aventurer sur des pistes américaines dont il ne maîtrise (à mon avis) pas les codes. On le sent fébrile et à la recherche d'un ton juste, hésitant entre comique troupier et dureté implacable. On a des scènes quasiment vaudevilesques au tribunal, qui cadrent mal avec le propos. Il prête des propos au shérif, et lui donne un vocabulaire qui ne convient pas au personnage. Et c'est un peu récurrent dans le roman. Les rôles sont (à mon avis, toujours) assez mal assumé et distribué.



Cela dit, l'auteur reste un orfèvre dans le genre. Dès le départ il fait prendre au lecteur une direction et quand la fin est découverte, le lecteur peut à loisir revenir au premier chapitre et se rendre compte que tout était noté (ou presque) noir sur blanc. Cela reste de la belle ouvrage.
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Virage dangereux

Virage dangereux est l'autre titre du livre de Stanislas-André Steeman, Le yo-yo de verre, paru en 1932. Apparemment, le yo-yo connut un succès cette année-là et Steeman n'hésite pas à en faire un accessoire déterminant dans cette aventure de Monsieur Wens, quitte à devoir changer le titre lors d'une ré-édition, quand la mode sera passée.
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Le mannequin assassiné

Qui fut le premier du commissaire Malaise ou de Maigret ?

Steeman prétend que son personnage précède d’au moins une année celui de Simenon. Leur ressemblance est frappante, même carrure, chapeau, pipe, même approche psychologique du criminel. Steeman nous avait régalé avec son inspecteur Wens, superbement repris à l’écran par Pierre Fresnay et qui fait un « caméo » clef ici.

Dans ce roman qui semble achevé à peine il commence, on suit avec étonnement la résolution d’un crime par mannequin interposé. Le fantastique n’est jamais bien loin et l’on songe à d’autres auteurs comme Pierre Very, Conan Doyle ou Dickson Carr.

Steeman se laisse aller à sa misanthropie habituelle face au sadisme ordinaire et à l’apparence de respectabilité des petits bourgeois de ce village belge. Et l’histoire court sur un rythme alerte qui nous permet d’en oublier toutes les incohérences.
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Autopsie d'un viol

Entre l'évaluation de belette2911 et celle de Woland , il y a de la marge, puisque les étoiles varient de 1 à 5. Pour le résumé de l'histoire, je vous renvoie à ces deux membre de Babelio, qui chacun à leur manière, en font deux résumés puissants et très documentés.



Quarante ans ou presque que ce roman dormait sagement sur une étagère de mes bibliothèques en compagnie d'autres livres de cette collection "Les grands maîtres du roman policier" ! A l'époque, je voulais avoir toute la collection. Celui-ci, je ne viens de le lire qu'aujourd'hui.



Pourquoi avoir tant traîné ? D'abord, parce que je ne savais où donner de la tête tant les livres s'amoncelaient, mais aussi à cause du titre... Les histoires de viol ne me bottent pas trop.



Mais suite aux commentaires sur Babelio, et le fait qu'ils soient aussi divergents, j'étais décidé à le lire aujourd'hui. Comme il n'est pas bien long, il ne faut pas une journée pour le croquer. Verdict :

1. Je n'ai pas ri... Dommage pour un livre policier soi-disant drôle (nous ne rions pas tous des mêmes choses).

2. Il eût été un rien plus long, j'aurais abandonné sa lecture car j'ai bien plus intéressant en stock.

3. Dommage que S.-A. Steeman ait été se perdre en Amérique. Cela répondait sans doute au besoin d'exotisme des lecteurs des années soixante, mais bof !

4. La fin est bien trouvée et finit par sauver (un peu) le roman même si c'est fort tiré par les cheveux (parole de chauve) !
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L'assassin habite au 21

Un tueur en série sévit dans la brume londonienne, créant une psychose. Un passant voit l'assassin, qui se fait appeler M. Smith, rentrer chez lui.

Mais il se trouve que l'adresse communiquée à la police est ... une pension de famille! L'inspecteur décide d'introduire un espion dans les lieux. Hélas ce dernier est, lui aussi, assassiné. ..

L'enquête s' annonce longue et complexe.

Ce petit roman policier est bien rythmé et son suspens tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. A noter l'originalité de l'auteur qui écrit deux lettres au lecteur pour lui dire qu'il a tous les indices pour trouver la solution, qu'evidemment on ne trouve pas, et qui nous surprend...
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L'assassin habite au 21

Un des cinq premiers livres que j'ai lu lorsque j'étais adolescent. Il m'a moins marqué que les romans Agatha Christie, mais j'admire le coup de maître et le dénouement de l'énigme par l'auteur. Pour ceux qui aiment les polars, celui-ci est une base et un indémodable.
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La morte survit au 13

Dans ce roman écrit en 1957, l'auteur nous plonge dans les années folles. Et c'est l'aspect suranné de cette ville de province du sud-est de la France qui m'a séduit : la maison close, les notables qui s'y retrouvent tous les samedis soirs. L'intrigue est plaisante à lire et le le dénouement est époustouflant et émouvant.

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Légitime défense (Quai des Orfèvres)

Voila un livre que j'avais toujours eu l'intention de lire, mais qui est toujours resté dans une pile ...

Et voila, et je ne regrette vraiment pas : un vrai roman policier classique, qui nous mène en bateau jusqu'à la dernière page. Sans vouloir dévoiler toute l'histoire, on suit le personnage principal, pas très sympathique d'ailleurs, tout au long du livre : très jaloux, il se rend chez ce qu'il estime être l'amant de sa femme pour le tuer. Tout au long du livre on suivra son raisonnement, ses hésitations, ses peurs, ses angoisses alors qu'il suffirait d'un autre angle de vue et tout est différent, surtout la fin. Un classique, un livre culte qui mérite largement sa place.

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Poker d'enfer

Enfin un Monsieur Wens bien consistant, dans cette liste qui jusqu’ici n’en comptait guère.

Mais il s’agit d’un Monsieur Wens très spécial. L’intrigue rappelle celle de Casino Royale, le premier James Bond écrit par Ian Fleming : notre héros est chargé par Scotland Yard de démasquer, au cours d’une croisière transatlantique, un redoutable tricheur professionnel.

Mais, dans ce roman à l’humour dévastateur, la question primordiale est : du génial « Royal Flush » ou de l’habile Jobbins Summerville, qui est le tricheur, et qui est Monsieur Wens ?

Pulvérisant toutes les conventions du héros récurrent, Steeman montre ainsi (à son éditeur comme à ses lecteurs) que s’il reprend son personnage fétiche, c’est pour lui donner une toute autre orientation. Et il tient son pari : l’incertitude est telle qu’on en vient à douter de la présence même de Wens sur ce bateau infernal…
Lien : http://polarophile.free.fr/d..
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L'assassin habite au 21

Rafraîchissant petit (en terme de nombre de pages, précisons-le tout de suite) roman que ce polar de Steeman, immense succès en son temps qui lui valut d'être porté au grand écran en 1942. Drôle d'épithète pour un policier, certes, mais les personnages atypiques et cocasses et la plume ironique avec laquelle est narrée l'histoire autorisent une telle formule. La rapidité avec laquelle il se lit et la simplicité de l'écriture, non pas dénuée de style mais allant à l'essentiel pour ne pas briser l'action, permettent aussi de savourer sans effort et en une fois une intrigue bien menée et au suspens indéniable. Car, si on sourit, on tremble aussi, le genre oblige...



Qui est Mr. Smith ? Vous n'aurez que 180 pages pour le deviner...
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Six hommes morts - Le dernier des six

L’auteur belge Stanislas-André Steeman signe avec « Six hommes morts » un roman policier au suspense terriblement efficace. Ce livre, l’un de ses premiers, a reçu le prix du roman d’aventures de la collection Le Masque 1931.



Six amis ont fait le pari de courir le monde durant cinq ans pour faire fortune. Arrive le moment du rendez-vous fixé depuis si longtemps et le partage de l’argent acquis en parts égales. Mais les meurtres commencent. Les camarades ne sont déjà plus que cinq puis quatre… La peur s’installe chez les survivants. L’étau se resserre sur le coupable. Enfin, c’est ce que l’on croit…



Evidemment, la trame fait penser au célèbre roman d’Agatha Christie « Dix petits nègres » qui lui est chronologiquement postérieur. Mais ici, le contexte est peut-être moins anxiogène que chez la reine du crime (pas d’île, passé des personnages moins trouble).



Quoi qu’il en soit, je conseille vivement ce roman aux amateurs d’énigmes. Même si l’auteur ne laisse pas d’indice et donc aucune possibilité pour le lecteur de trouver lui-même le coupable (contrairement à son chef-d’œuvre « L’assassin habite au 21 »).
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L'assassin habite au 21

S.A. (Stanislas André) Steeman connut avec ses romans policiers un succès fou de son vivant. Voilà qui laisse songeur car son roman le plus connu, cet "Assassin habite au 21", polar parut en 1939 -malgré un dénouement très bien imaginé- est écrit dans un style plutôt poussiéreux et trop bavard.



En général je trouve les romans meilleurs que leur adaptation cinématographique ou télé. Dans le cas de L'Assassin habite au 21 c'est l'inverse. L'essayiste Jacques Siclier dans son excellent essai "La France de Pétain et son cinéma" estime aussi ce film noir comme supérieur à son modèle romanesque.



Le grand réalisateur Henri-Georges Clouzot, maître de la noirceur des sentiments et de la psychologie des profondeurs humaines -comme dans les géniaux "Le Corbeau", "Les Diaboliques", "La Prisonnière", etc- a offert, c'est indubitable, une adaptation très mémorable bien plus riche que le roman.



Petit clin d'oeil : j'ai vécu à Niort, où naquit Henri-Georges Clouzot (un collège de la ville porte son nom). Je logeais dans la petite rue Henri Clouzot (oncle de Henri-Georges Clouzot), au numéro 18. Juste en face des fenêtres de l'assassin, en quelque sorte ;-)...
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Steeman - Le Masque 03 : 1937-1945

Steeman est un auteur trop méconnu. Auteurs de polars élégants, amateur de répliques ajustées, il aime les énigmes travaillées et originales. Son esthétisme se traduit par des intrigues ciselées et des dialogues à la Audiard. Il n'est donc pas étonnant qu'il ait tant inspiré le cinéma.

Ce troisième volume d'œuvres complètes publié au Masque contient les deux romans qui l'ont rendu célèbre, grâce au cinéma : L'assassin habite au 21 et Quai des Orfèvres. Ces deux romans sont accompagnés d'autres publications de bon niveau, en particulier L'infaillible Silas Lord et Crimes à Vendre qui donnent la mesure du talent de Steeman.

Contemporain et concitoyen de Simenon, l'oeuvre de Steeman est plus légère. Nous avons affaire à une espèce de dilettante surdoué ou de dandy du polar, qui ne se prend jamais au sérieux et donne de la légèreté à ses romans. On le lit donc avec bonheur et délectation, et puis on passe à autre chose.
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