Stéphane Servant

Gros caractères facile à lire pour lecteur en panne!

A travers le road trip mené par Avril, Kid, Sirius, Esope, Un et le conteur, Stéphane Servant signe pour moi, une prouesse littéraire. Nous sommes plongés dans un monde post-apocalyptique, car l'Homme n'a pas su respecter la Nature et vivre en harmonie avec elle. Les humains sont devenus stériles, les animaux ont progressivement disparu de la terre, la nature ne regorge plus de nourriture, c'est le chaos. Avril et Kid, poursuivis par Darius, doivent fuir. Fuir pour où ? La Montagne ? Un endroit qui serait un renouveau ? Mais le parcours est semé d’embûches, sans compter que le lourd passé d'Avril resurgit. Ce livre est empli d'humanité, d'espoir, et de messages ... c'est en vivant en harmonie avec la nature, en respectant tous les êtres vivants, que la nature peut offrir ce qui lui est cher. Un roman empli de poésie, avec lequel j'ai beaucoup pris de plaisir !

Critique faite avec Lou Knox dont voici un extrait. Une critique comme un dialogue, comme une histoire.



"— On dirait une histoire faites pour ceux qui ont juré de jamais arrêter de croire, mais qu’ont fini par le faire et d’être en paix avec tout ça, à préférer la ville et le confort et tous les trucs dont on se gave pour remplir les vides de l’aventure ! Même le Père il le dit qu’à force tout le monde s’étouffe et c’est ce qui précipite la Chute. Le Père c’est Nous dans l’histoire. Je te jure j’ai la chiale quand je lis les passages sur lui.

— Noooon t’as tout faux. Le Père c’est un homme tendre qui a été brisé, le cœur en vrac et les émotions en rage. Et s’il a arrêté de croire c’est parce que son étoile rousse est tombée du ciel et elle était toute cassée. Alors oui y a des histoires auxquelles on ne devrait pas arrêter de croire et puis il y a les mensonges et les rêves et les contes et les vérités toutes nues qu’on regardera jamais droit dans les yeux. Mais tu sais… Au fond. C’est juste un livre qui te fait comprendre que toi aussi t’es le personnage d’une histoire encore plus grande et qui te dépasse. Toi, moi et tous les autres. Alors parfois on dit des trucs qui sont pas vrais et ce sont des illusions. Et puis parfois on va rechercher toutes les histoires du monde et peut être que ça sera la vérité. Les histoires on en fait un peu ce qu’on veut. Le tout c’est de ne pas se laisser enfermer, et briser comme le Père. Les histoires elles sont dans la forêt, et dans la ville, et sous les zétoiles. C’est ça qu’il veut dire le livre. Que même si on croit plus aux histoires, elles sont toujours là, tout le temps, tout autour."



Pour en voir un peu plus :
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..

Voici ma sixième lecture sur sept pour le PLIB. Dans cet article je vais vous raconter pourquoi je ne voterai pas pour ce titre malgré…



Bonjour les proseurs !



Pour ceux qui me suivent assidûment 😀 (la famille quoi !!! Et encore :-P), Je suis un des membres du jury pour le PLIB2018 (

Suite à la folie des hommes, le monde est au bord de sa fin. Jusque-là, Avril et son frère Kid ont réussi à se soustraire à ce monde brutal mais la réalité va finir par les rattraper. Un long voyage va alors commencer durant lequel ils rencontreront Sirius…

Une histoire post-apocalyptique bien menée, empreint d’une poésie qui vous laissera songeur lorsque vous le refermerez.

Au départ Souviens-toi de la lune de Stéphane Servant semble assez banal : des disparitions dans un trou paumé qui alertent la curiosité des deux adolescents. Puis on comprend que la véritable histoire n'est pas encore là. Les disparitions ne sont que des effets secondaires au vrai récit qui est en train de s'écrire.

Souviens-toi de la lune, c'est d'abord l'histoire d'un ado, David, qui désire par dessus tout écrire et dont la passion va petit à petit s'extérioriser et transformer le style, le genre du roman.

En effet, sans vouloir trop en dire, l'apparition d'un double de lui-même dans son esprit, va conduire David à comprendre son véritable moi profond et à se confronter avec ses pensées les plus profondes.

Souviens-toi de la lune, avec l'émergence de cette "âme" sombre de David m'a fait penser au roman bien connu de Maupassant : Le Horla. Il y a aussi une allusion nette à La Métamorphose de Kafka, que David lira d'ailleurs à un moment du récit.

Plus qu'un roman, Souviens-toi de la lune c'est aussi une réflexion sur le pouvoir de l'imagination, de l'auteur : sa capacité à créer un univers réaliste, à faire passer pour vrai ce qui n'est que fiction, à manipuler les personnages qu'il a construit et qui ne savent peut-être pas, dans leur monde, qu'ils ne sont qu'imaginaires...

Stephane Servant joue avec le lecteur, déconstruit une partie de son histoire pour la reconstruire ailleurs d'une autre manière. C'est particulier, original et très intéressant, donnant une touche vraiment singulière à ce roman. C'est également un livre qui parle de la construction de soi, pousse à se donner les moyens de réussir et d'aller aux bouts de ses rêves, en dépit du destin que l'on veut parfois nous imposer.

Ainsi de l'apparence d'un roman à suspense, du polar, on passe à un roman dans le genre fantastique, où le réel est touché de petits effets qui défient les codes de la raison. C'est déroutant au départ car inédit en jeunesse mais l'expérience est réussie et on accroche jusqu'à la fin, même si Souviens-toi de la lune ne se lit pas toujours avec aisance.

Ce roman est un road-trip post-apocalyptique pour les adolescents , et pas seulement, et qui, pour les plus âgés, peut faire penser à "La route" de Cormac McCarthy.

Dans un monde dévasté aux multiples dangers, Avril a trouvé refuge dans un grand arbre où elle élève, seule, son petit frère, Kid. Un jour, ils doivent quitter leur arbre car ils n'ont plus de réserves de nourriture. Ils partent alors vers une "capsule" qu'ils connaissent déjà et où ils savent que du stock de nourriture y est présent. Mais, lorsqu'ils arrivent à cette capsule, ils ne sont pas seuls...

Ce roman d'aventures situé dans un monde futur dévasté permet d'aborder les thèmes de la différence, l'écologie, la solidarité, la place de l'animal (spécisme), la folie, et le rôle du livre et des histoires.

Un univers très bien construit qui emporte le lecteur dans un monde désolé mais avec des personnages et une histoire certes difficile avec de jeunes personnages confrontés à la difficulté d'une errance post-apocalyptique.

Des personnages attachants qui rendent leur histoire d'autant plus captivante et une réelle appréhension pour l'évolution de leur situation.

Une révélation des éléments importants de l'histoire qui est adaptée et circonstanciée, le mystère n'est pas levé trop tôt, ni trop tard.

Une histoire captivante dans son ensemble.

tSirius de Stéphane Servant chez @editions_du_rouergue 

Ce livre est un bijoux. Une dystopie incroyable on l'on rencontre des enfants essayant de fuir leur passer tout en survivant dans un monde dévasté par les hommes et les bombes. On rentre directement dans l'histoire, j'ai trouvé ça super en genral beaucoup de livre de ce genre son ennuyant au début car l'auteur raconte le passé des ses personnages alors qu'ici l'auteur nous plonge directement dans le présent et ce sert des moment des faiblesse des personnages pour nous montrer comment ils en sont arrivés là. On a pas le temps de s'ennuyer et ça me plait. Si vous aimez les dystopie ne passer pas a côté de celle là.

Voici le résumé :

Alors que le monde se meurt, Avril, une jeune fille, tente tant bien que mal d'élever son petit frère, Kid. Réfugiés au coeur d'une forêt, ils se tiennent à l'écart des villes et de la folie des hommes... jusqu'au jour où le mystérieux passé d'Avril les jette brutalement sur la route. Pourchassés, il leur faut maintenant survivre dans cet univers livre au chaos et à la sauvagerie. Mais sur leur chemin, une rencontre va tout bouleverser : Sirius

"Ne pas se fier aux premiers chapitres du roman", c'est le conseil que je donnerai.

Après un début laborieux, un personnage que je trouvais agaçant (au début) et une histoire qui peinait à débuter, j'ai fini par me laisser prendre par ce roman, sorte d'hymne à la vie et à l'écologie. Il s'agit là en réalité d'un joli roman qui nous questionne sur notre place dans le Monde, d'une dystopie qui change un peu de ce qu'on peut lire en ce moment.

Un roman lent et prenant ou l'angoisse du lendemain suinte à chaque chapitre. Mais pourtant un roman plein d'espoir ou rien n'est jamais définitif. A lire pour une écriture fluide et addictive et un univers actuel et totalement décalé. Un petit bijoux

Juste Excellent ! Album très drôle pour les tout-petits et aussi drôle pour les adultes! Qu'est donc ce Machin, tantôt bonnet, tantôt cape... ? Fait partie de ces albums que nous offrons à tous les petits autour de nous mais dont nous gardons précieusement un exemplaire à la maison!
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Certains livres sont des pépites cachées, qui nous transportent et nous font voir des merveilles. Sirius en fait partie.



C’est l’histoire d’un frère et d’une sœur, dans un monde apocalyptique où la vie se meurt, qui vont suite à une attaque violente, devoir sortir de leur zone de confort, l’Arbre, où ils vivaient tranquillement. Sur cette route pour rallier la Montagne, de nombreux secrets vont ressurgir, des rencontres vont s’effectuer et des émotions vont être ressenties par les héros. Livrés à eux-même, il leur faudra survivre.



Le début est peu compréhensible : certains détails nous échappent et quand les événements arrivent, nous ne comprenons pas tout. C’est au fil du roman que les choses vont s’expliquer et se révéler réellement, notamment par les différentes rencontre qu’Avril et Kid vont faire, bonnes parfois ou au contraire mauvaises.



L’univers post-apocalyptique est extrêmement bien décrit et représenté. Il nous semble proche et il n’y a pas vraiment de distance à cause de l’irréalisme, qui peut me gêner parfois durant une lecture.



Les relations entre les personnages sont diverses et très intéressantes. J’ai particulièrement apprécié celle entre Avril et Kid, deux personnages très différents, d’un côté un enfant encore innocent et de l’autre une jeune fille mature mais meurtrie, et leur relation fait sourire de part l’éducation que donne Avril à Kid, tout innocent. Elle essaye de lui donner le meilleur dans un monde détruit et ils m’ont fait ressentir beaucoup d’émotions, tantôt de la tristesse et tantôt du bonheur. De plus, Avril lui donne des leçons très importantes, qui transportent des messages pouvant nous toucher nous aussi, et j’ai trouvé cela très bien fait pour faire porter un message de réflexion sur notre monde actuel.



Ce roman est spécial, centré sur la nature, les animaux et la vie en général, et c’est cette originalité qui m’a beaucoup marquée je crois, et qui m’a fait apprécié cette lecture. Les descriptions de l’univers sont sublimes, alternant entre la beauté par petites touches et l’horreur de ce qu’est devenu le monde détruit.



L’aventure est rythmée mais ponctuée de pauses qui nous font savourer chaque page de ce roman. C’est renforcé par l’écriture fluide et sublime, j’ai beaucoup aimé la plume de cet auteur.



Pour conclure :

Coup de cœur confirmé pour ce livre porteur de beaux messages, aux décors sublimes et avec une relation familiale et des héros très touchants.
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Mais qu’est ce que c’est que ce machin ?! Tous les animaux ont un avis sur la question mais tous se trompent ! La chute fera rire petits et grands ! Une histoire parfaite pour lire à voix haute à un groupe d'enfants.

Une couverture à la beauté inspirante, un résumé alléchant, des critiques élogieuses, Sirius avait déjà une place dans mon cœur avant même de se retrouver ente mes mains. Et il a dépassé de loin mes espérances.



Dans un monde dévasté où la vie s’éteint, Avril et Kid tentent de survivre. C’est en pleine forêt que la jeune femme élève seule son petit frère, tentant de le préserver de la violence des hommes. Jusqu’au jour où, rattrapés par le passé d’Avril, ils sont obligés de fuir et nous entrainent alors dans un road trip mouvementé, rythmé par des rencontres cruciales.



Dans ce Conte post-apocalyptique exceptionnel, Stephan Servant évoque avec justesse des thèmes forts tels que la condition animale, la violence des hommes, la destruction de l’environnement, sans pour autant poser de jugement, en laissant le lecteur faire son propre cheminement de réflexions.



Captivée dès les premières pages, j’ai été emportée par l’écriture de l’auteur qui reste poétique et lumineuse même lorsque le récit se fait plus noir. Car l’espoir n’est jamais loin, Kid est là pour nous le rappeler et comme April, on le suivrait aveuglément tant il représente l’innocence même sur cette terre rongée par l’horreur.



Le personnage de Kid peut s’avérer agaçant par moment, notamment par sa façon de parler qui perturbe un peu la lecture. C’est la pour moi le seul point négatif du roman.



Pourtant c’est l’ évolution de son personnage qui fait la force de ce livre, et qui entraine le basculement du récit, au départ bien ancré dans la réalité, dans une ambiance plus mystique.



Sirius se situe au-delà de tous genres, c’est un roman unique qui marque bien après sa lecture. Classé dans la catégorie jeunesse, il parle pourtant à tous, qu’importe l’âge, tant il délivre avec beauté un message essentiel.

Des descriptions troublantes de vérité de notre terre détruite par l'aveuglement des hommes. Leur folie qui ravage tout. Et pourtant le livre , road trip de deux enfants/adolescents n'est pas un livre moralisateur mais plutôt un roman d'aventures à suspens ... qui donne à réfléchir et à voir et profiter de la beauté du monde.



Style très agréable à lire. Philosophique mais pas trop. Surtout de l’Aventure et du Suspens et un dénouement dans les toutes dernières pages du romans.



Au delà du roman post apocalyptique, je retiens : Ne pas laisser la peur nous conduire et prendre les décisions à notre place. Les sentiments mauvais sont des pierres trop lourdes à porter et qui nous empêchent de porter un regard d’amour et de bienveillance sur le monde qui nous entoure. Conduisant celui ci a sa perte.
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La chronique d’une naissance dans un nid singulier, une histoire empreinte de tendresse contée à la manière d’une ritournelle.
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Le vent fait s’envoler un chapeau qui se pose au creux des branches d’un arbre, une mésange bleue vient s’y blottir, puis une seconde. Les saisons passent, le chapeau devient nid et de deux les oiseaux passent à trois. Bénéficiant de dessins, au pochoir et à l’aérographe, légers et aériens tout comme le texte, musical et caressant, à murmurer pour dire toute la joie de la naissance d’un nouveau-né. Un album tendre pour les plus jeunes, dès 3 ans.

Du même auteur, Le Coeur des Louves avait été mon livre fétiche de l'an dernier. Je découvrais un auteur à la plume violence et poétique à la fois, capable de tisser un récit aux multiples détours qui s'entremêlent. Aussi j'étais pressé de lire un deuxième ouvrage du sieur Servant : Souviens-toi de la Lune.



L'histoire tourne autour d'un adolescent et de son obsession pour l'écriture. De façon générale, toute l'histoire tourne autour de la création (qu'elle soit texte, peinture ou autre), quand elle se fait passionnelle, obsédante, mais aussi moyen de fuir un quotidien parfois trop sinistre.



Souviens-toi de la lune est un roman étrange, déstabilisant, avec un roman qui glisse doucement vers le fantastique, avant de rebasculer dans le roman catastrophe avec l'arrivée d'une tempête. J'ai parfois eu l'impression de lire un texte codé, comme s'il filait une métaphore, sans que j'en comprenne toujours bien les secrets.



Alors si l'écriture de Servant est toujours aussi maitrisée, si - surtout - il a l'art de poser une atmosphère, j'ai moins apprécié cet ouvrage. Trop confus peut-être ? Je n'ai pas toujours bien compris où l'auteur voulait en venir, de quoi il parlait exactement.

Le titre de l'album est si simple que l'on serait tenté de ne pas lui prêter attention, et pourtant...

"Ma mère" n'est pas toutes les mères, elle n'est pas un fantasme de la maternité, elle n'est pas ce que l'on voudrait que soient les mères. C'est une mère unique et saisie dans ce qui la distingue.

"Ma mère" n'existe que dans ce lien qui l'unit à moi, que dans cette histoire que je bâtis pour nous et à laquelle le père participe pleinement. Cela est tellement vrai que chaque lecteur rencontre dans cet album une mère différente. Elle est bipolaire pour les uns ("Ma mère a le cœur entre soleil et nuit"), abandonnique pour les autres ("Je ne peux m'empêcher de penser qu'elle ne reviendra peut-être jamais"), voire borderline ("Un tout petit rien qui fait son rire sauvage").

"Ma mère" n'est pas le portrait d'une femme mais d'une mère, et cela change tout. Il ne s'agit pas d'une biographie mais de ce qui se noue et se dénoue dans le maternage. Une mère refuge ("entre ses pattes bien au chaud je me blottis"), qui sait être source d'angoisses et de réassurance tout à la fois :

"Le chemin vers toi

Jamais je ne pourrai l'oublier"



Cet album est une formidable surface de projection. Rien n'y est imposé, le lecteur y trouvera un espace grand ouvert.
Lien : http://www.nathalie-palayret..