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Critiques de Steve Mosby (199)
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Un sur deux

Steve Mosby signe un thriller psychologique anxiogène qui a le pouvoir d'accélérer le tourner des pages.

Perspicace et doté d'une plume fluide, directe et brutale, l'auteur nous balade dans le cerveau malade d'un psychopathe nous renvoyant à nos terreurs les plus intimes.



Sommes-nous assez aimants ? Savons-nous aimer nos proches ? Face à nos peurs les plus primaires serions-nous capables de donner nos vies pour sauver ceux que nous aimons ?

Ces questions sont surtout intelligemment imbriquées dans la construction des personnages, qu'on découvre peu à peu constituant une toile d'araignée où tout sera relié à la fin.



Steve Mosby ne se contente pas de faire preuve d'une extrême justesse psychologique, il multiplie les pistes et enchaîne les rebondissements jusqu'à un dénouement plutôt inattendu.









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Je sais qui l'a tué

J'ai découvert Steve Mosby, auteur anglais, avec Un sur deux, le roman qui précède Je sais qui l'a tué et j'avais été conquise. Aucune déception, au contraire, dès les premières pages de Je sais qui l'a tué, j'ai été happée. Je répète que Mosby possède une plume fluide et claire et a le sens de l'intrigue. C'est assez tordu ce récit. Le bien et le mal confronté toujours, et se demander si les gens bons existent encore et s'ils le seront toujours. Ceux qui sont descendus aux enfers, ceux qui sont au paradis, qui a décidé de leur sort? Qui a jugé? Deux enquêtes en parallèle qui, on le sait bien, finiront par se rejoindre. Une femme supposément morte deux ans plut tôt réapparait avec le visage totalement scarifié, et de un. De deux, il est question de disparitions non résolues. Et par le biais, on côtoiera ce que l'homme peut faire de pire, carrément.

Ce récit est saisissant et glaçant. Tordu, troublant et malgré ça, on ne peut le lâcher même quand il se fait tard. L'inspecteur Mark Nelson n'est pas au bout de ses peines avec cette enquête, lui qui se remet tout juste d'une enquête précédente des plus traumatisantes et qui a fait des ravages dans le service de police. Voilà la raison pour laquelle je conseille de découvrir Mosby (si ce n'est déjà fait) avec le premier opus Un sur deux qui met bien en scène les personnages que l'on retrouve deux ans plus tard dans Je sais qui l'a tué traumatisés ou presque guéris..

Un roman riche que vous ne pourrez lâcher.

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Un sur deux

John Mercer revient de loin. Deux ans plus tôt, il perd son coéquipier mais parvient tout de même à choper une dépression. La satisfaction de ne pas revenir bredouille dans le métier de flic a quelque chose d'essentiel.



Si aujourd'hui ce flic intègre et bosseur semble avoir remonté la pente, il n'en demeure pas moins fragile tant dans son boulot que dans sa sphère familiale, sa moitié ne supportant plus les innombrables nuits solitaires passées à l'attendre. Sans compter sur l'éventuelle couille dehors, enfin burn-out, qui mettrait définitivement fin aux vélléités louables de ce rescapé évoluant toujours au bord du précipice.



Un Sur Deux. Cinquante - non, pas nuances de grey, merci d'arrêter le matraquage - pour cent de chances d'en réchapper.

Beaucoup et peu à la fois lorsque votre survie dépend essentiellement de votre conjoint également aux mains de ce psychopathe dégénéré. Le deal est simple, je te torture. Bon, a priori, non merci. Sinon c'est lui/elle qui va morfler sévère. Il est de rares cas où la galanterie s'impose, enfin je crois. Pas froussard mais j'ai la peau qui marque, c'est tout...



Deux nouveaux enlèvements viennent d'être signalés. le compte à rebours mortel est lancé. Mercer et sa team vont devoir assurer.



Un Sur Deux me laisse comme un goût amer en bouche.

Sorte de TGV qui partirait comme une balle pour finalement s'arrêter dans les toutes les gares peu distantes les unes des autres, il alterne l'excellence avec le convenu, se perdant parfois dans un labyrinthique questionnement existenciel associé à une enquête policière qui patine dur, non comptant de casser un rythme alors plaisant, et n'apportant finalement pas vraiment grand chose au schmilblick qui est un œuf, je le rappelle !



D'autant plus ballot que les points forts promettaient.

Outre l'originalité de l'intrigue, le fait de ne se jouer qu'en quelques heures permettait de la faire évoluer de façon vivante tout en accentuant ce sentiment d'urgence.



Mosby aura également eu la bonne idée de ne focaliser sur aucun personnage en particulier.

Bourreau, victimes et flics se partagent équitablement le temps de parole. Enfin de hurlements pour les infortunés martyrs.

L'alternance assurant un plaisir de lecture constant, n'était ce vilain coup de mou de mi-parcours qui classe finalement ce thriller dans les bonnes pioches passées à deux doigts de devenir incontournables.



Ballot que je vous dis...
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Ceux qu'on aime

Dave Lewis, magicien reconverti dans le journalisme, n'est pas exactement un homme à femmes, disons qu'il n'a pas encore trouvé celle qui partagera sa vie pour toujours. Alors, en attendant, il papillonne un peu mais met un point d'honneur à rester en bons termes avec ses ex-petites amies. Il a, par exemple, gardé des liens très profonds avec Tori et ce sera sans doute le cas avec Emma aussi, dès qu'elle aura digéré leur récente rupture. Il se pourrait que sa quête de l'âme soeur s'arrête là. Depuis qu'il a rencontré Sarah, il envisage de construire avec elle un couple solide et durable. Pourtant, leur relation va être mise à mal d'une terrible façon. Un tueur en série sévit en ville. Il s'introduit chez ses jeunes et belles victimes, les attache sur leur lit, les laisse lentement mourir de faim et de soif et prend bien soin d'envoyer mails et SMS rassurants à leurs proches qui ne se doutent pas du drame qu'elles sont en train de vivre. Dave, qui connaît l'une des victimes, va être pris dans un terrible engrenage l'obligeant à mener sa propre enquête tout en se défendant des soupçons qui pèsent sur lui.



Ça fait le job mais ce n'est pas transcendant. A côté de Dave Lewis, personnage principal et enquêteur malgré lui, les deux policiers, Currie et Swann, font pâle figure. Même si l'auteur tente désespérément d'insérer quelques éléments de leurs histoires personnelles dans son récit, ils ne font qu'embrouiller une intrigue déjà parasitée par de nombreuses digressions. Trop de personnages, trop d'intrigues secondaires et une fin un peu bâclée...il n'en faut pas plus pour faire d'un excellent thriller (l'idée de départ est fort bonne), un roman banal. Steve Mosby n'a pas su centrer son histoire, ni sur des faits, ni sur un personnage. L'histoire de ce tueur en série d'un genre particulier se retrouve donc noyée sous un monceau d'informations dont on n'a que faire : Tori est battue par son nouveau petit ami, Dave traque un medium qu'il accuse de charlatanisme, un tortionnaire est libéré de prison, Dave vide la maison de ses parents, des amis de Tori organisent une expédition punitive, etc.

Au final, cela se lit aussi vite que cela s'oublie. Correct, sans plus.
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Un sur deux

Ce thriller psychologique est marqué par la traque d'un terrifiant psychopathe qui s'en prend aux couples et à leur choix de vie.

C'est un diable qui se nourrit de haine, qui empoisonne l'amour des autres avant de s'en délecter. Il cherche qui se sacrifiera dans le couple pour s'en sortir. Il ne peut comprendre qu'on ne demande pas toujours à l'autre de se sacrifier pour nous. Il ne comprend pas le pur, le beau.

Oui c'est encore une histoire de psychopathe qui torture et tue, une histoire de fou violent mais narré autrement, d’une façon intrigante et prenante.

L'auteur emploie la narration au "je" lorsqu'il s'agir de l'inspecteur Mark Nelson et un narrateur extérieur, omniscient pour tous les autres personnages. C'est intéressant comme procédé. Ça permet quelquefois de bluffer le lecteur sinon de le tenir bien appâter, bien engager dans l'affolant récit.

Par contre, faut avoir le cœur solide car le tueur est un monstre de violence et il prépare ses coups sur des années et à la perfection.

Steve Mosby possède une recette, il semble vouloir persévérer sur cette voie, il a un personnage principal à développer pour nous faire mieux connaître ce Mark Nelson qui vient d’arriver dans cette ville et dans ce service de police. L’auteur n'a rien inventé mais il sera bon de le suivre pour les sensations fortes, les dénouements qui laissent pantois, la surcharge de complexité et aussi pour sa capacité à nous parler de l’âme humaine.

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Un sur deux

Eprouvé par un deuil, Mark Nelson a traversé le pays pour rejoindre l'équipe du célèbre inspecteur principal John Mercer. C'est sa première affectation, il est nerveux mais bien décidé à monter toutes ses qualités d'interrogateurs. Pourtant, il est un peu déçu en rencontrant Mercer. L'homme a perdu de sa superbe depuis une sévère dépression qui l'a tenu loin du commissariat durant deux ans. Mais il laisse ces considérations de côté quand il est plongé dans le bain d'une nouvelle affaire. Un homme vient d'être torturé et assassiné, un couple, Jodie et Scott, est porté disparu. Dans la maison du mort, sur le mur, un étrange dessin que Mercer a déjà rencontré dans sa carrière : l'oeuvre d'un tueur qui enlève des couples et les soumet à un jeu pervers. Seul l'un des deux survit, l'autre a choisi de sacrifier son conjoint. Quand Scott réapparaît, affreusement torturé mais vivant, l'équipe met tout en œuvre pour retrouver Jodie avant le lever du jour. Mais leurs pistes sont minces, la météo vire à la tempête de neige et les hommes de Mercer commence à douter de lui. Mark sait qu'il doit faire fi de sa compassion pour tirer le plus d'informations possibles d'un Scott affaibli et qui refuse de se souvenir du cauchemar qu'il vient de vivre.



Un excellent thriller ! Une intrigue originale, du suspense, des personnages bien travaillés et un surprenant retournement de situation...que demander de plus ? Steve Mosby a choisi de ne pas se focaliser sur un policier héros pour raconter son histoire mais fait parler plusieurs voix, de son flic nouvel arrivé dans l'équipe à la victime séquestrée, en passant par la femme de l'inspecteur. Ce procédé donne une certaine dynamique au récit, en sautant d'un personnage à l'autre, on change de point de vue, on découvre de nouveaux aspects de l'affaire et on évite le train-train d'une enquête plus linéaire. Cette course contre la montre bénéficie aussi d'une montée en puissance de la tension à mesure que le temps passe et que le fatal lever du soleil approche. Au passage, Mosby nous livre quelques réflexions sur l'amour et sur le couple, bien sûr ici dans un cadre extrême et douloureux, mais qui évoquent bien quand même les petites trahisons, les arrangements avec la vérité, les silences, les renoncements, les sacrifices.

Bref, une bonne lecture et un auteur à suivre.
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Les fleurs de l'ombre

C'est de ma faute, je me suis parfois surpris à vagabonder alors qu'un tel bouquin nécessite une concentration de tous les instants.



Le fils d'un écrivain célèbre retrouvé mort et la fille d'un flic aujourd'hui disparu possèdent un point commun dont ils se seraient bien passé, être les rejetons de parents semblant avoir trempé dans une sordide histoire de serial killer à des degrés divers.



Histoire de pouvoir retrouver le sommeil réparateur qui leur fait désormais défaut, ils vont tous deux se lancer dans une quête obsessionnelle de vérité.



Point de départ, le bouquin référence du paternel de Neil, La Fleur de l'Ombre, traitant de meurtres en série (basés sur des faits réels) jamais élucidés. La marque du tueur, des pétales noirs retrouvés à l'intérieur dudit ouvrage et qui feront s'exclamer le fiston pour la postérité : « saperlipopette, dites-moi pas qu'c'est pô vrai ! »



La construction est machiavélique, la mise en abyme vertigineuse.

Si Mosby surprend par sa facilité à paumer le lecteur, il aurait cependant dû se fendre d'un avertissement crucial de type «  merci de bien focaliser sur le récit plutôt que sur les vacances à venir, grosse feignasse de fonctionnaire, va ! ». Enfin un truc du genre. Car si l'histoire ne souffre d'aucun trou d'air notoire, ceux du lecteur auraient tendance à fleurir au fur et à mesure qu'il se perd dans des considérations totalement étrangères à sa lecture du moment. Nombreux sont les bouquins qui supportent ces quelques infidélités alors que Les Fleurs de l'Ombre vous sanctionne dans la foulée d'un «  merde, je crois bien que je suis encore largué ».



Dommage car l'intrigue vaut largement le détour.

Les personnages bien campés auront à plancher sur l'inné et l'acquis, redoutant forcément la réponse finale.

Et puis rien que pour cette famille digne de Délivrance dont les us et coutumes atypiques vous marqueront au fer rouge, ces fleurs de l'ombre anxiogènes méritent d'être cueillies et humées comme il se doit.

Application, concentration, attention devront être vos bâtons de pèlerin durant cette longue marche funèbre, ce qui m'aura souvent fait défaut à mon plus grand désarroi.

Pour la peine, lecture imposée des mémoires d'Edmée MOIRKIFLANCH : Mon Alzheimer et Moi, généreuse nouvelle de près de 12000 pages toujours en cours d'écriture, ça m'apprendra...
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Un sur deux

Quand j'ai vu le titre, j'ai pensé à une clé littéraire donnée habilement par l'auteur. L'air inspiré de celle à qui on ne la fait pas, j'ai donc commencé ma lecture en sautant un mot sur deux. Cela a donné : On est obligés y, dit-, si n' as envie. Mercer regarda le, sans.

Je n'ai rien compris.

Déçue mais docte, j'ai recommencé en sautant un paragraphe sur deux. L'information est devenue rapidement lacunaire.

J'ai donc renoncé à croire que je m'engouffrais dans un Pérec. J'ai récupéré mon air pas inspiré (je n'ai pas dit idiot) et je me suis lancée dans ce qui s'avérait un… thriller (la zone thriller de mon cerveau semble avoir subi des dommages).

Un sur deux, c'est le nombre de morts (un) sur le nombre de vivants (deux) dans… un couple. Le mort étant mort par la main d'un vilain tueur en série (de couples) et le vivant laissé vivant par le même (et non par un coup de chance). Avec culpabilité, trahison, et toute la batterie de sentiments que l'on traîne comme des casseroles quand on aime l'autoflagellation.



Mark, policier psychologue, s'y connait en autoflagellation lorsqu'il rejoint l'équipe du grand John Mercer, policier dépressif, au moment où une chasse à l'homme s'ouvre. Le compte à rebours débute dès le premier chapitre (tiens, je n'ai pas essayé de sauter un chapitre sur deux!) L'intrigue qui se met en place est, ma foi, fort honnête. J'en ai frétillé d'aise.



Mais comme l'écrivit Jules Renard (le rusé): "Il respirait l'honnêteté, mais il avait le souffle court". Avait-il donc lu Steve Mosby? C'était le diable qui s'en mêlait!

Justement, c'est le diable, le responsable des tortures et des assassinats. Enfin, pas vraiment, sauf que peut-être quand même. Pfiou… Peut-être en relisant un mot sur deux? A tout hasard, j'ai fait infuser six queues de cochon dans un bénitier.



Bref, à trop vouloir rebondir, on s'assomme. Et le dernier rebondissement de ce thriller gâche avec un certain brio les centaines de pages qui le précèdent. Le diable doit être dans le coup. Ou alors c'est Charlie. Car, je l'ai trouvé au milieu de la narration! Page 255, il apparait (un chapitre lui est consacré), totalement inutile dans l'intrigue. Ouiiii, j'ai gagné!

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Un sur deux

Mark Nelson a choisi d'intégrer l'équipe de John Mercer ,un super flic ,qui a déjà résolu de nombreuses affaires mais qui sort d'une dépression suite à la mort d'un de ses inspecteurs.Quand un nouveau meurtre mène sur la piste d'un sérial killer qui enlève des couples et leur propose un jeu où un seul en sortira vivant ,Mercer se lance à corps perdu dans l'enquête persuadé d'arrêter le meurtrier avant qu'il ne parvienne à ses fins.Une véritable course poursuite s'en suit.Un bon polar.
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Un sur deux

Un début assez simple et efficace : un tueur en série a mis au point un jeu macabre consistant à torturer un couple jusqu'à ce que mari ou femme décide lequel des deux doit mourir. Tous les ingrédients du thriller sont là : un flic légendaire un peu cassé à la suite du meurtre de son adjoint, le jeune inspecteur fraîchement recruté, doué et admiratif devant son aîné et un psychopathe bien cruel...



Oui, mais voilà, la sauce n'a pas pris. L'auteur a choisi d'offrir au lecteur une multitude de points de vue, entre les différents enquêteurs, les victimes, la femme d'un des flics... Finalement, trop de fils narratifs rendent le récit saccadé et lui font perdre de son intensité. Sans compter les nombreux rebondissements qui conduisent à une fin confuse et inaboutie. Si la lecture de ce roman n'est pas non plus une purge, notamment grâce au style simple et précis de Steve Mosby, on est loin du nouveau Lehane promis par la quatrième de couverture.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Ceux qu'on aime

Cela faisait des années que j’avais deux livres de Steve Mosby dans ma pal, mais pour je ne sais pas trop quelle raison, je ne me suis jamais lancée dans leur lecture que ce soit pour « Ceux qu’on aime » ou « Un sur deux «. Il faut dire que dans le genre lectrice super dispersée, je suis à catégoriser dans le groupe des championnes.

Aussi, j’avoue que la lecture commune polar du mois d’aout a été une belle aubaine pour découvrir cet auteur dont finalement je ne connaissais que le nom.

Je me suis donc lancée dans cette lecture sans aucun préjugé, assez impatiente finalement de découvrir un des livres de Steve Mosby.

Au début, je dois reconnaitre que j’ai été assez déroutée par le style de l’auteur. Passant d’un personnage à l’autre sans que je repère le fil conducteur, j’ai vraiment eu de la peine à suivre et j’ai une ou deux fois revenir en arrière pour mieux comprendre.

Ce n’est qu’après avoir lu un bon tiers du livre que j’ai enfin « accroché » et trouvé un réel intérêt à cette histoire.

De quoi parle-t-elle d’ailleurs cette histoire ?

Le personnage central, Dave, vit de la magie avec son ami Rob. ( Oui, ça peut être un boulot, je vous assure )Dave essaye de rester en bon contact avec ses ex-petites amies car même s’il n’est pas du genre à papillonner, il a de la peine à se fixer.

En parallèle, deux inspecteurs de police vont être amenés à enquêter sur des meurtres particulièrement horribles. Des jeunes femmes qui ont été séquestrées avant de mourir. Leur entourage ne s’inquiète pas car il reçoit des SMS et des mails indiquant que tout va bien.

L’histoire commence à prendre sa vitesse de croisière quand on découvre que Dave connaissait une des victimes…Y a-t-il un autre lien entre lui et ces meurtres ?



Challenge Lecture commune polar du mois d’aout 2019

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Derniers instants

Je viens de terminer une lecture décevante . En tout cas pour moi. J'ai trouvé ce récit brouillon, lent, répétitif et le personnage principal exécrable. On a vraiment envie de lui botter le ...! Bref cette histoire où le personnage ne fait que se plaindre était d'un ennui mortel. Rien de crédible. Rien de bien expliquer. Rien de mis en place. Je crois que l'auteur avait oublié de faire un plan avant de commencer à écrire...

Ne vous inquiétez pas je vais m'en remettre.
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Les fleurs de l'ombre

Encore une fois j'ai été agréablement surprise par Steve Mosby. Je dirais même qu'il est encore meilleur que dans ses précédents romans.

Les Fleurs de l'ombre est un thriller psychologique très sombre et complexe. Le lecteur est entrainé dans une histoire très étrange où la réalité et la fiction se mêlent.

Un livre dans un livre, c'est tordu non ? Les clefs de la vérité pour Neil serait-elle déjà écrite ou l'obsession de son père et de Robert Wiseman l'ont-ils contaminé ? Lorsqu'il décide de mener sa propre enquête sur la mort de son père, Neil se retrouve confronté à une vieille histoire. Celle d'une petite fille qui réapparait et qui raconte une monstrueuse histoire sur sa famille. Mais ce n'est qu'un roman, La Fleur de l'ombre...Pourtant, il va faire une terrible découverte, un tueur est après lui...

L'intrigue est très complexe et complète. Steve Mosby nous entraine dans un monde noir et flou. Il ne faut pas perdre sa concentration en cours de lecture car on risque de vite perdre le fil. L'alternance entre l'enquête de Neil Dawson et les passages du livre écrit par Robert Wiseman ont un rythme parfait.

Le lecteur est troublé, perd ses repères...ne sait plus faire la différence entre le vrai et le faux. Pourtant tout est là.

La fin par contre m'a déçue. Je l'ai trouvée trop simpliste et plate. Après avoir été secouée de la sorte, je m'attendais à une explosion finale. Mais au dernier moment, flop, juste une petite étincelle. C'est vraiment dommage.



Bref dans l'ensemble, Les Fleurs de l'ombre est un très bon thriller psychologique qui mettra vos nerfs et votre esprit à rude épreuve. Gardez votre calme et concentrez-vous bien car vous risquez de passer à côté du moment crucial...

Steve Mosby est un romancier qui fait aujourd'hui parler de lui au même titre que Franck Thilliez ou Maxime Chattam. Il est moins violent dans les descriptifs de ses scènes mais il maitrise très bien les effets d'angoisse.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Les fleurs de l'ombre

Neil Dawson est professeur de lettres à l'université et écrivain à temps gagné, dès qu'il a un instant, espérant atteindre les succès de son père, écrivain reconnu. L'écriture est également un passe-temps qui lui permet d'exprimer ses interrogations et soucis du moment. En termes d'interrogation, il y a le décès de son père, survenu il y a quelques temps. Un suicide surprenant, tant il correspond peu à la personnalité du bonhomme, qui n'avait pas de soucis connu, excepté son récent veuvage. Ses soucis, si l'on peut dire, se cristallisent sous le ventre rebondi de sa compagne. Un enfant inattendu.

Quand même, ce suicide est étrange. Son père semblait, dans les derniers temps de sa vie, s'intéresser vivement à un ouvrage qui avait connu un grand succès à sa sortie, avant de retomber dans l'oubli complet, tout comme son auteur. "Les fleurs de l'ombre", d'un certain Wiseman. L'originalité de ce roman est de parler d'une petite fille qui apparait, de nulle part, avec un sac à main de femme contenant une unique fleure noire et une histoire digne d'un livre d'épouvante sur la manière de faire pousser ces drôles de fleurs. Neil s'interroge, et décide d'en savoir plus sur la dernière marotte de son père.

C'est alors qu'il reçoit un coup de fil. Sa compagne a été enlevée. S'il veut la revoir vivante, le message est clair : "Vous avez lu le livre. Retrouvez ma fille ou elle mourra".



Steve Mosby signe, avec Les fleurs de l'ombre, un thriller plutôt bien ficelé qui a vite fait de perdre son lecteur entre la fiction et la réalité. Il y a un livre dans le livre, et si Neil veut un jour revoir Ally, il va devoir découvrir quelle est la part d'ombre qui recouvre la réalité et apprendre à lire la vérité dans une œuvre de fiction.

Après un début un peu long et complexe, au cours duquel de nombreux personnages sont présentés, parfois fictifs ou pas, parfois avec un même prénom, le récit devient rapidement très efficace. Le livre se partage entre le point de vue de plusieurs personnages, des passages écrits au "je" narratif qui permettent de suivre l'avancée de Neil, et l'ensemble est agrémenté de passages du livre de Wiseman (un homme sage ? à voir !). Le suspens va crescendo, avec assez peu de moments de détente pour le lecteur. S'il est difficile d'interrompre sa lecture sur la majeure partie de l'ouvrage, j'ai trouvé le final un peu décevant, plus convenu que le reste du livre.

Les fleurs de l'ombre forment toutefois un livre assez original dans sa trame narrative, les insertions du livre fictif sont addictives et intelligentes, et le tout forme un thriller très honorable, même s'il vaut mieux être concentré en début de lecture !
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Derniers instants

Thriller de Steve Mosby l’auteur si adulé de l’excellent Un sur deux qui prouve à quel point l’auteur sait faire monter la tension autant que l'effroi pour le lecteur qui qui accepte de le suivre dans cette plongée aux tréfonds de la noirceur de l'âme humaine et ne pas être trop sensible.



Sur un sujet proche des films d’horreur particulièrement gore comme "Hostel", il nous livre un thriller réussi sur une thématique glauque à souhait qui sonde l'horreur des comportements déviants.

Un thriller de bonne facture, même si un peu classique, avec ce qu'il faut de surprises et de retournements pour que cela permette de remplir son parti, celui tenir terriblement le lecteur en haleine... des exemplaires à gagner sur le blog...




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un sur deux

4ème de couverture







Vaut-il mieux mourir ou condamner l'autre à la mort ? Avant d'en tuer un sur deux, un serial killer torture les couples qu'il séquestre : à eux de décider. Jodie vient de tromper Scott et se sent coupable. De son côté, il recense cinq cents raisons de l'aimer. Ils sont enlevés. L'inspecteur Mercer n'a que quelques heures pour les retrouver avant qu'ils ne craquent. Et vous, que feriez-vous?







Mon avis



4ème de couverture alléchante n'est-ce pas? C'est bien la réflexion que je me suis faite lorsque j'ai eu ce livre entre les mains. Tout commence pourtant bien, pour le lecteur en tout cas, à maintes reprises j'ai du me faire violence pour ne pas aller lire la fin et savoir ce qu'il advenait de Jodie et de Scott... J'adore lorsque ma curiosité est mise à rude épreuve. Elle le fut durant le premier tiers du livre..... Et puis, ma pomme de glisser sur une peau de banane, aïe, car du coup l'histoire, elle ne glisse plus du tout, tout devient confus et ennuyeux à en souhaiter la mort prématurée des deux amoureux dont on finit par se soucier comme d'une guigne. J'ai du me travailler au corps afin de venir au bout de cette lecture, même pas je vous parlerai de la fin qui est complètement décousue...







Un livre à lire aux chiottes......



Mais pourquoi suis-je aussi méchante? Parce que de rire à gorge déployée lorsque je lis que ce livre est comparé à l'excellentissime Shutter Island de Lehane.
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Un sur deux

♠ « Un sur deux » - Steve Mosby ♠



Vaut-il mieux mourir ou condamner l'autre à la mort ? Avant d'en tuer un sur deux, un serial killer torture les couples qu'il séquestre : à eux de décider. Jodie vient de tromper Scott et se sent coupable. De son côté, il recense cinq cents raisons de l'aimer. Ils sont enlevés. L'inspecteur Mercer n'a que quelques heures pour les retrouver avant qu'ils ne craquent. Et vous, que feriez-vous ?



Dans son tout premier roman, l'auteur anglais présente l'inspecteur Mercer, brisé par la mort de son collègue et ami. Ainsi placé au centre du récit, il ne prend pourtant pas une seule fois la parole pour donner son ressenti, tandis que plusieurs autres narrateurs personnages se relaient tout au long de l'histoire. Néanmoins, tous les chapitres démarrent par un extrait du livre écrit par Mercer, explicitant le métier d'inspecteur et sa personnalité. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la dynamique qui règne dans son équipe, soudée malgré les différends, mais aussi chacun des protagonistes de ce roman choral. En outre, j'ai parfois trouvé l'écriture brouillonne et les chapitres longs, bien qu'ils soient remplis de tension grâce aux indications temporelles et leur décompte angoissant. Finalement, j'ai adoré l'opposition des dernières pages entre le calme, chaud de l'hôpital et le stress, froid des recherches en extérieur. J'ai également aimé les descriptions de scènes de crime, tortures et sévices à la fois atroces et inédits. En bref, une bonne lecture mais pas inoubliable.
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Un sur deux

« Un sur deux » est le premier roman de Steve Mosby que je lis sur l'avis d'une bibliothécaire. L'idée du tueur en série diabolique cherchant à mettre à l'épreuve l'amour de deux êtres paraît séduisante.



Mark Nelson est policier et c'est après la mort tragique de sa petite amie qu'il est affecté dans l'équipe de John Mercer, flic légendaire, qui vient de retrouver son poste après une longue dépression.Pour son premier jour, il doit se rendre sur les lieux d'un meurtre particulièrement horrible. C'est dans ces conditions particulières qu'il fait connaissance avec les membres de sa nouvelle brigade. Au fur et à mesure que l'enquête progresse, Mark découvre en Mercer un homme dépressif profondément blessé, tandis que d'un autre côté il doit s'activer avec ses coéquipiers, pour tenter de sauver les vies d'un jeune couple qui se trouve captif d'un serial killer. Celui-ci s'immisce dans leur vie de couple, en apprend beaucoup sur eux. Caché, certes, mais il est bien là... Il écoute, observe, cherche, et finalement, en tue "un sur deux".



Le début est particulièrement réussi avec du suspense. le personnage principal, Marc Nelson, avec son passé de souffrances, devient attachant et il s'implique beaucoup dans l'enquête. Les chapitres s'enchaînent, alternent entre le point de vue du tueur, de ses victimes et des enquêteurs, ce qui devrait garantir une lecture rythmée. Tout ces points de vue créent une narration polyphonique, pour essayer de donner du rythme à l'ensemble, mais finalement empêche l'adhésion du lecteur aux personnages et nuit à la montée de la tension, puisque les chapitres consacrés au couple enlevé et à leur calvaire sont minés par une alternance avec l'intrigue policière centrée sur Nelson et Mercer. Au bout d'un moment, l'histoire s'essouffle. L'enquête se noie dans les répétitions malgré le compte à rebours façon 24h chrono.



A la fin, l'histoire reprend un peu de consistance, on a envie d'avancer pour comprendre mais j'ai l'impression d'avoir égaré des pièces au puzzle, le tableau final n'est pas net.

C'est décevant car on ne s'intéresse pas vraiment au tueur et l'histoire souffre d'un manque d'explications nécessaires sur sa vie et sur ses desseins.



Déçue donc.



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Un sur deux

A travers ce roman, Steve Mosby entend interroger le lecteur sur la notion de couple et sur l’importance qu’il revêt par rapport à nos autres rôles ou activités.



Véritable roman psychologique, Un sur deux met le lecteur à rude épreuve, avec ses scènes horribles de torture, mais aussi les victimes qui oscillent entre volonté de sauver leur peau, amour pour l’autre et culpabilité de ne pas réussir à le sauver.



Les personnalités sont fouillées et réalistes. Leur présent étant impacté par les épreuves difficiles que chacun a vécu au niveau personnel ou professionnel. Le personnage de Mercer est le plus difficile à cerner, et son équipe s’inquiète d’ailleurs de son état de santé, rendu fragile depuis le meurtre de son coéquipier, dont il se sent coupable.



Un roman flippant et au rythme haletant.



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Je sais qui l'a tué

Disparitions non résolues, morts qui reviennent à la vie, torture, justicier insaisissable… Les deux enquêteurs sont sur la trace de groupes organisés responsables d’atrocités.



Jusqu’à l’annonce inattendue, un retournement de situation saisissant, qui rend toutes nos hypothèses caduques. Le choc!



Je sais qui l’a tué est un très bon thriller, qu’on lit sans voir le temps qui défile, pressés de connaître le mot de la fin.



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