Citations de Stuart M. Kaminsky (80)
J'ai sous les yeux la fillette du Magicien d'Oz. C'est la même personne, mais ce n'est pas une fillette. Et elle est plus petite que je croyais, pas plus d'un mètre cinquante-sept, et sûrement pas vêtue en petite fille... La voix appartient à n'importe quelle fille de son âge mais elle est triste et suppliante. J'ai envie de la prendre dans mes bras en lui disant que tout ira bien. Si elle se mettait à pleurer ou qu'elle n'en soit pas loin, je me mettrais sans doute à courir partout comme un imbécile pour dégotter un mouchoir.
Ruth écarquilla les yeux.
"Seigneur!" s'écria-t-elle
Derrière moi se tenait Charlot.Avec son chapeau melon,sa moustache,sa veste trop courte,ses pantalons trop larges , sa canne et ses chaussures interminables.Il ôta son chapeau et sourit à Ruth.Puis il sortit de derrière son dos une violette, qu'il lui tendit.
Ma sœur, Oleg doit me pardonner, dit-il et elle se pencha pour entendre ce qu'il dirait ensuite mais il n'y eu pas d'autres paroles.
Le Pope était mort.
Jouer de la musique avant de fraiser et plomber. Ça calme le patient et ça me détend. Je fais un crooner acceptable.
Le monde est plein de « si » et de « peut-être ». Il y a des gens qui ne vivent que de ça.
Certains flics, et même la plupart, tabassent plus ou moins les suspects pour obtenir des aveux ou des informations. C’est un boulot très dur d’être flic.
Faire l’amour dans un fauteuil de dentiste – si toutefois on peut dire que nous faisions l’amour – n’est pas recommandé à quelqu’un qui a des ennuis de vertèbres. Cela a ses bons côtés, mais aussi ses inconvénients.
Un homme doit savoir prendre des décisions, un shérif doit prendre des décisions, et parfois, ce n’est pas facile.
Ça ressemble plutôt à une maladie. Ça le démange, ça le rend fou comme une chanson qu’on n’arrive pas à se rappeler ou un nom qu’on a sur le bout de la langue.
- Je vous présente Toby Peters, dit Sid en s'effondrant dans un fauteuil. C'est lui qui va s'occuper de notre transaction. Toby, Errol Flynn.
Quelqu'un m'aida à me relever. C'était Gary Cooper.
Quand l'inspecteur Rostnikov eu fini de grimper l'escalier, Emile Karpo éteignit la lumière, alla dans sa chambre, et lut pendant deux heures les dossiers que Porphyri Petrovich lui avait donés. Il n'y avait pas de doute, cette enquête était un test pour Rostnikov.
Tandis qu'il serait à la recherche du meurtrier, Sokolov serait à la rechrche de la faute, quant à lui, Karpo, il était chargé de confirmer la faute détectée par l'envoyé du procureur général.
Les quelques jours à venir s'annonçaient dangereux pour Rostnikov.
Dehors il commença à pleuvoir et, pendant quelques minutes au moins, l'air fut respirable à New York.
Chez les gens très célèbres, l’imprudence est parfois le résultat d’un excès d’orgueil. C’est arrivé aux Anciens, à de grands chefs militaires, à des musiciens, des artistes, et aussi aux acteurs qui pensent qu’on les aimera quoi qu’ils fassent ou quoi qu’ils disent. M. Chaplin a manifesté cette imprudence dans ses déclarations publiques et – si l’on en croit les journaux – dans sa vie privée.
En tant qu’acteur comique, il distille toujours beaucoup d’humour et d’émotion dans ses rôles. Je dirais qu’il s’agit d’un génie. Il écrit, produit, réalise et interprète ses films, dont il compose aussi la musique. Ses partitions…
Je ne suis jamais devenu citoyen américain. Je ne me considère même pas comme Anglais. Je suis, comme je l’ai dit et répété publiquement, un citoyen du monde. Certaines personnes affirment qu’alors même que l’Amérique a fait de moi un homme riche, je n’éprouve aucun scrupule à critiquer un pays dont je ne suis pas citoyen. Ainsi, j’incarne cette créature redoutable en temps de guerre : un pacifiste, en ce sens que je critique toute politique qui n’a pas pour but la paix.
Cette vie de demi-luxe, ça semblait bon, mais ça commençait aussi à m’inquiéter. Je savais ce que j’allais retrouver en rentrant. Je ne voulais pas trop m’habituer à ce que je ne pouvais pas me payer.
Un homme au sommet n’a plus rien d’autre à faire qu’à redescendre.
Je m’y connais en accents. Par exemple, on reconnaît toujours les Canadiens. Ils disent Frinça pour Français. J’étudie la nature humaine. Merde, je n’ai rien d’autre à faire, à part me geler les fesses et lire des romans policiers.
Un jour, j’ai lu dans le Saturday Evening Post un article sur les obsessions. Les miennes sont aussi raisonnables que possible. J’aime que les portes et les tiroirs soient fermés. Que les robinets ne gouttent pas. Et que la vaisselle soit faite avant de me coucher.