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Critiques de Svetlana Kirilina (49)
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Derrière le désert

Cette terre est à l’agonie, le sable et la sécheresse recouvre le monde connu, le désert se posant en frontière infranchissable… Quelques courageux tentent l’aventure afin de découvrir si une vie luxuriante se cache aux yeux des hommes. Aucun ne revient.



Pourtant les ressources n’ont pas manqué avant cette lente décrépitude, verdure, eau, oiseaux, villes blanches, pétulance recouvraient la croute terrestre.



Svetlana Kirilina concentre son récit sur un village en particulier, à la bordure de cet horizon infini et sablé. Y vivent Mara, son frère Ned et sa grand-mère Becka.



La structure narrative est particulière et amène un plus à cette histoire. Chaque chapitre débute par un très court dialogue avec la question sans cesse renouvelée : « Qu’est-ce qu’il y a derrière le désert?« . Ce point d’entrée donne le ton, une introduction à la litanie lancinante du récit.



S’ensuivent deux trament l’une au présent de l’indicatif, l’autre au passé.



Suite de ma critique sur mon blog
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Quatorze minutes



Prendre la bonne décision au bon moment n'est pas toujours pas facile et comme souvent, nos actes positifs ou négatifs ont des répercussions sur nos vies. C'est ce que va comprendre Adélaïne au fil de ses dernières quatorze minutes qu'elle va vivre, en pensant à tout ça.



Adélaïne est attach"i"ante, paumée et influençable mais en avançant dans l'histoire on a juste envie de la câliner et de la baffer. Les conséquences de ses choix vont être terribles et le "et si" arrivent toujours trop tard.



Alors ce qui est vraiment intéressant dans ce livre, l'auteure Svetlana Kirilina utilise une formule bien différente de ce que j'aie pu lire jusqu'à maintenant, c'est-à-dire : Un chapitre = un épisode de sa vie soit 1 minute tout en partant du présent jusqu'au passé et du passé au présent. Un épisode retrace un moment important de sa vie. Des personnes qu'elle va rencontrer tout en passant par son adolescence, son enfance, son père et la relation avec sa mère et pour finir, le point de non retour.

Le compte à rebours est enclenché maintenant. Tic tac. Les minutes et les secondes défilent et on panique un peu pour elle tout essayant de comprendre sa vie à travers ses flash-back.



Mais qu'a t-elle fait pour se retrouver dans cette pièce, ligotée sur une chaise avec cette arme pointée sur elle ?



Un petit thriller palpitant, original dans une ambiance bien glauque que je vous recommande chaudement. Belle découverte !!

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Quand la mousse pousse

Quand la mousse pousse est une histoire où il faut dire adieu aux descriptions. Elle se découpe en plusieurs morceaux, décomposés en multiples chapitres où deux personnages se mettent à discuter banalités dans un univers légèrement déjanté. Non parce qu'ici les carottes hurlent, une aiguille décide pour vous de votre travail et les crabes essaient d'assassiner les sardines… (et il y a une mignonne histoire d'amour)



Dans cet univers, des dialogues s'enchaînent où des personnages ne se comprennent pas toujours. Ils discutent de tout, de rien, mais aussi de l'absurdité qui règne au sein de leur existence, de cette société qu'ils ont l'impression de voir dériver. Mine de rien les sujets peuvent parler, ce qui apporte une touche d'humour supplémentaire à certains échanges.



Et un fil rouge se tisse en arrière fond, l'air de rien. Derrière la mousse se cache bien des questions, à savoir si elle est aussi agressive qu'on le dit. La société est-elle prêt à accepter cette idée ? C'est à cette épineuse question que certains personnages vont se frotter aussi…



D'ailleurs, je tiens à dire que j'ai adoré les échanges entre l'exterminateur et le rafistoleur (je l'adore celui-là), qui m'auront bien fait délirer tous les deux. Je retiens aussi le chapitre Vert du morceau numéro deux que j'ai trouvé très savoureux.



Au final, je dirai que Quand la mousse pousse est une série de dialogues tantôt drôles, tantôt absurdes, qui mérite qu'on prenne le temps de le découvrir. Si l'humour en livre ne vous rebute, alors n'hésitez pas à découvrir à cette histoire qui en vaut la peine. Et c'est une réfractaire du burlesque en bouquin qui vous le dit !


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Quand la mousse pousse

Joyeux OVNI où les crabes font la guerre aux sardines et où les carottes crient quand on les cuit (mais ça, c'est à cause de l'histoire d'amour), "Quand la mousse pousse" est peuplé d'une galerie de personnages hauts en couleur dont les dialogues de sourds valent franchement le détour. Et mine de rien, des choses sinistres se trament dans l'ombre... surtout dans celle du noyer...



Mention spéciale pour l'arrêteur. Ses répliques savoureuses en font sans hésiter mon personnage préféré !



Et alors, au final, la mousse... dangereuse ou pas ?
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Quatorze minutes

La couverture est sombre mais pousse à l’intrigue. Nous voyons un bâtiment sombre dans une nuit noire et cela donne envie de tourner les pages pour savoir ce que ce roman contient.



Au commencement de ce livre, nous savons que ce ne sera pas une partie de plaisir pour notre personnage principal. Nous avons des moments de visions de ses souvenirs. Nous sentons que ce personnage à un lourd passé et pas des plus plaisant. Beaucoup de choses tristes viennent le poursuivre. Quelques petits moments sont bons et nous font un peu plaisir, mais l’auteur ne laisse pas un grand répit de bonheur à son personnage et cela nous attriste beaucoup. Son histoire est terrifiante. De soucis personnels, en soucis dans lesquels il se met, pas un seul moment de répit vient perturber ses malheurs et les atrocités qu’il subit.

Ce livre est assez court, voir peut-être de trop et nous ruine un peu le moral, car il y a très, voir trop peu de moment de bonheur ce qui nous attriste beaucoup.

En plus de cela, l’angoisse est très présente et nous n’avons pas forcément envie de savoir la fin qui ne cesse de se rapprocher au fur et à mesure des pages que l’on tourne. Nous espérons tellement que cette horreur ne viendra pas que nous sommes obnubilés par ça jusqu’à presque en oublier les moments passés dans ses souvenirs.

La fin est terrifiante mais se termine un peu trop bizarrement. Nous aurions voulu avoir un peu plus de descriptions et pas un arrêt si brutal.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Autant j’aime beaucoup les thrillers, autant là, j’ai souffert pour le personnage et cela m’a mis le moral dans les chaussettes. Les moments de bonheurs sont beaucoup trop rare à mon goût et cela gâche ce roman qui pour moi, est trop petit. Plus de détails et de développements auraient étés les bienvenus.
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Comment j'ai tué sept personnes avec une agra..

Huguetin Bienassis se rend à la police pour confesser avoir tué 7 de ses collègues de la fabrique d'Arc en ciel avec une agrafeuse.



Rien que ce petit résumé plante le décor de ce livre complètement loufoque.

Le récit est sous forme de dialogue, un peu comme une pièce de théâtre, mais sans les noms des personnages.

Toute l'action du livre se passe dans le commissariat où M. Bienassis a décidé de se rendre pour alléger sa conscience. Car 7 meurtres, ce n'est pas rien. Mais il se trouve que M. Bienassis est un fieffé bavard et son interrogatoire vire à l'absurde.

Petit livre rapide à lire, qui m'a bien fait sourire.
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Comment j'ai tué sept personnes avec une agra..

Monsieur Bienassis a un problème de conscience. Il va donc au commissariat pour se rendre. Il avoue avoir assassiné sept personnes avec une agrafeuse. Tout devrait rouler sur des roulettes pour le détective en charge de prendre son témoignage, car Monsieur Bienassis est très bavard, il souhaite raconter son histoire. Le problème c’est que Monsieur Bienassis est peut être trop bavard, et le détective pas très patient, cet interrogatoire ne va donc pas se passer tout à fait comme on pourrait l’imaginer.



La particularité de ce roman est qu’il uniquement composé de dialogue. Des dialogues complètement loufoques qui vont vous faire découvrir des personnages pas très nets dans un univers totalement déluré. Ainsi au cours des dialogues nous pouvons apprendre, entre autre, que des personnes travaillent à faire des arc-en-ciel (bah oui, il n’arrive pas tout seul comme par magie). Et parmi les personnages, je ne sais pas ce qui doit faire le plus peur : que nous avons potentiellement un tueur qui aime utiliser les agrafeuse ; que l’agent d’accueil du commissariat semble avoir un problème de bouteille ; que le médecin légiste semble avoir des cases en moins ; ou que le détective a une folle passion pour la dentelle…



Vous l’aurez peut-être compris, mais les conversations de nos personnages ne vont pas seulement se concentrer sur les aveux du tueur à l’agrafeuse. Dès qu’une conversation commence, elle finit toujours pas dévier, nous laissant perplexe devant ces personnages compléments dingues. Pourtant nous ne pouvons oublier ce qui a motivé la venue de Monsieur Bienassis, nous souhaitons savoir comment il a fait pour tué sept personnes à l’agrafeuse.



Je me suis régalée avec ces dialogues complètement barrées. Je suis juste un peu déçue de la conclusion, je m’imaginais quelques choses de plus loufoques… N’empêche que si vous souhaitez passer un bon moment burlesque, je vous recommande ce roman.
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La septième face, tome 1

https://erikia.wordpress.com/2016/02/28/la-septieme-face-tome-1-et-la-grande-coasseuse-crea-le-cube/



Lorsque l’auteur m’a proposé son livre j’ai étais réellement intrigué par le résumé du livre. Ce livre m’a semblé se différencier des autres par son univers totalement loufoque et cocasse et je ne m’étais pas trompé ! On démarre l’histoire avec Machin Shauze, le nom m’a tout de suite fait sourire et on a très vite des explications sur l’origine de son prénom. Je dois avouer qu’au début l’auteur a créé un univers si atypique et unique en son genre que j’ai étais facilement perdu et un peu déstabilisé, mais au fil de la lecture j’ai réussi à me familiariser avec l’univers et les termes. Mais je n’aurais pas été contre à de petites explications au premier chapitre. Si le décor a été un peu complexe, on arrive facilement à s’immerger dans l’histoire grâce au point d’humour que l’auteur dispose tout au long du Roman et en commençant par son héros ou plutôt antihéros.



Machin est tout sauf l’image même du héros que l’on peut se faire avec ses reprises verbales continuelles et son attitude à l’opposé du valeureux sauveur on comprend tout de suite le personnage, il est râleur et a peur de tout. Mais on s’attache à lui à ses dépens car il a réussi à me faire sourire plus d’une fois ainsi que les personnages secondaires. Son fidèle équipé c’est d’ailleurs un crapaud ! Kras Poth qui lui non plus n’a pas vraiment le profil d’un héros nous charme par sa personnalité unique. Concernant l’histoire, j’ai bien aimé ce principe de retrouver la septième face d’un cube alors que normalement il en possède six. Tout au long de cette quête on rencontre des créatures étranges et farfelues. On est donc embarqué dans une histoire vraiment surprenante car on va alterner entre cours de botanique, des rencontres aussi folles les unes que les autres et des moments d’humour.



J’ai bien aimé le style de l’auteur, mais encore une fois j’aurai préféré un peu moins que certains passages soient chargés d’information et d’autres ou on est dans le flou total car je me sentais un peu perdu par moments, mais les touches d’humour étaient là pour me remettre dans le bain.



En conclusion, ce livre a été une bonne découverte car c’est une histoire tout à fait originale et remplie d’humour !
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Quatorze minutes

Le livre est globalement divisé en 14 chapitres (pour 14 minutes donc). Chaque chapitre commence par ce qui se produit ou ce a quoi pense Adélaïde durant cette minute puis on suit un de ses souvenirs l'ayant menée jusqu'à cet instant. Paradoxalement, on avance chronologiquement dans le déroulement du temps présent, mais pour ses souvenirs on commence par celui le proche pour retourner à ses souvenirs les plus lointains. Cela donne au livre un style très particulier sans pour autant que ce soit perturbant ou gênant pour suivre l'histoire.



Adélaïde nous fait suivre tous les moments importants de sa vie et rencontrer les personnes qui ont compté pour elle, l'ayant amené d'une manière ou d'une autre là où elle est maintenant. À chaque chapitre, elle nous entraine vers un nouveau mystère concernant sa vie et nous donne toujours envie d'en savoir plus. Elle fait ça de façon très subtile, elle glisse un petit détail, une petite phrase, qui va faire germer un questionnement dans notre tête, mais sans pour autant que cela devienne une obsession au point de ne pas faire attention au reste du récit.



Il n'y a pas longueurs, le texte et l'écriture sont fluides. J'ai trouvé les descriptions bien faites, on imagine bien les scènes ou l'environnement qu'elle décrit sans que ce soit ennuyeux.



Et bien étonnamment pour moi ce livre fut quasiment un coup de cœur. Bien sûr, le résumé me tentait, mais je ne sais pas si vous avez déjà eu cette impression que même si l'histoire vous tente qu'au final vous allez être déçu et ne pas accrocher. De plus, le livre étant défini comme un thriller, j'avais encore plus de doutes (en effet, je ne suis pas du tout une grosse fan de thriller).



Bref, l'histoire est géniale et ne s'apparente d'ailleurs pas pour moi à du thriller. Comme je l'ai dit précédemment, j'ai aimé la manière dont a été structuré le récit et la fin a été étonnante, car je ne m'attendais pas à ça. Je me suis d'ailleurs demandé ce qui se passait et si je n'avais pas loupé un épisode.



Au final, l'auteur reprend la fameuse idée qu'au moment où l'on va mourir, on voit sa vie défiler devant ses yeux et l'illustre d'une très jolie manière dans ce roman.
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Derrière le désert

Aujourd’hui, je vous propose d’explorer les plaines arides avec le dernier né de Svetlana Kirilina, qui me l’a gentiment confié.





Ai-je aimé ? Oui. Dans cette histoire, la question est simple : qu’est-ce qu’il y a derrière le désert ? Cette question hante pas mal d’habitants, qui vivent dans des villages où le marron domine, où le vert est désespérément absent. Ces habitants décident souvent d’aller jeter un œil au désert, de tenter de marcher dans l’espoir de découvrir le bout de ces dunes et d’y contempler un véritable jardin d’Eden. Personne ne sait s’ils l’ont déniché. Personne ne les a jamais vus revenir. Alors certains pensent qu’ils sont morts tandis que d’autres imaginent qu’ils ont trouvé leur paradis sur cette planète.





Du coup, on se retrouve à suivre plusieurs personnages. D’un côté, il y en a qui marche dans le désert. De l’autre, on fait la connaissance de Mara, une jeune fille qui voudrait s'en aller, mais qui hésite à cause de ses proches. Avec elle, on découvre l’appel du désert tandis que chez notre voyageur, il y a l’espoir, mais pas forcément celui auquel on croit. En une centaine de pages, Svetlana nous raconte l’histoire de ces personnages dont l’existence morne et difficile les pousse à rêver d’un autre lieu où la vie serait meilleure. Il est question d’espoir, ou peut-être de désespoir quand on voit l’appel ronger certains. Ce n’est pas joyeux, mais c’est bien écrit. C’est une belle histoire empreinte de poésie où il faudra faire attention à chaque mot pour en saisir la fin.





Après tout n’est pas parfait dans ce livre, mais l’auteur a prévu d’arranger cela. Oui, quelques coquilles sont à prévoir au sein de ce texte, mais quel livre n’en possède pas ? Oui, parce que j’ai de très jolis livres de maison d’édition, de très belles éditions qu’une coquille ou deux vient briser joyeusement. C’est le seul bémol que j’ai trouvé à cette histoire. Le seul.





Donc si vous voulez une histoire empreinte de poésie, une histoire où l’espoir et le désespoir sont étroitement liés, Derrière le désert devrait pouvoir vous combler.
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La septième face, tome 1



Je me suis laissée porter par cette histoire loufoque où l'auteur dresse un décor étrange pour un univers totalement déjanté et cubique. Une chose est sûre, Svetlana ne manque pas d'imagination. Elle en a même à revendre. Son héros, ou plutôt anti-héros, Machin va en faire les frais puisqu'il va devoir exécuter la dernière volonté de son oncle, et tuteur. Alors bien sûr, s'il n'était question que d'arroser les Mordantes, charmantes plantes, notre anti-héros n'aurait sans doute pas râler (quoique…). Hélas, il est plutôt question pour Machin de faire un tour sur les six faces du cube sur lequel il vit dans l'espoir de pénétrer dans la Septième Face…



Résultat, Svetlana nous entraîne dans une chasse au trésor où il faut trouver les six clés nécessaires à l'ouverture d'un coffret, nécessaire pour pénétrer dans la Septième Face. Si au départ, l'histoire nous emporte dans un tourbillon un peu fou où Machin fait preuve d'un immense courage, où il insupporte son compagnon de voyage, la seconde partie ne s'avère pas aussi palpitante. En fait, la Septième Face souffre d'un léger problème de rythme. Au bout d'un moment, l'intérêt n'est plus aussi fou, il s'essouffle car une sensation de tourner en rond nous anime à l'idée de ne chercher que des clés. Il ne reste dès lors qu'à espérer que l'auteur fera preuve d'imagination dans son second tome pour créer de la surprise afin de ne pas tomber dans une chasse au trésor routinière, qui pourrait bien provoquer un ennui certain à plus ou moins long terme.



En conclusion, ce premier tome de la Septième Face réussit à intriguer grâce à son univers déjanté, ses personnages atypiques. Il ne reste plus qu'à espérer que le second tome saura effacer le défaut du rythme du premier car cette saga a tout pour devenir une référence en matière de fantasy burlesque. A découvrir !


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La septième face, tome 1

Voici un livre d’un genre que je n’avais encore jamais essayé, et je peux d’ores et déjà vous dire que je n’ai pas du tout regretté mon voyage !



La Septième Face 1 nous embarque dans un monde totalement déjanté où le seul personnage qui possède un peu la même logique que le lecteur se retrouve propulsé dans une quête à laquelle il ne peut pas se soustraire. Machin Schauze est en effet un bien grand peureux qui va être obligé d’aller chercher un truc qui n’est pas supposé exister, sous l’ordonnance de son oncle décédé il y a peu. Au programme ? Mh, des plantes qui mordent, des sauterelles qui en font autant, et autres réjouissances tout à fait rocambolesques !



Bon, déjà, le terme de fantasy burlesque donnait le ton de l’ouvrage. Je n’en avais encore jamais lu, et ça a été un vrai plaisir que de palier à ce manque ! Les règles ne sont pas du tout les mêmes que dans notre monde, et j’avoue que je suis admirative de l’imagination que possède l’auteur ! C’est incroyable !



Nous suivons Machin Schauze tout au long de l’histoire, et le pauvre, il n’a pas fini d’en voir des vertes et des pas mûres. En fait, ce personnage, hormis son prénom peu commun et très attrayant à mes yeux, a tout de l’anti-héros : il n’est pas aventurier pour trois sous, il a peur de tout, surtout ce qui peut ressembler à un végétal, et pourtant, il se retrouve soumis par bien des choses à cette quête à laquelle il ne croit même pas. Et nous, lecteurs, nous sommes ravis et parfaitement amusés de suivre son périple.



Les personnages secondaires, eux aussi, font de l’histoire quelque chose de très agréable. Il y a Kras Poth, aussi nommé le Crapaud, avec son impassibilité et sa logique à toute épreuve (ou presque), qui fait le pendant de Machin, et là, ça devient juste génial. Il est un peu le rabat-joie et il a toujours le bon mot pour remettre notre héros à sa place.

On pourra aussi faire un clin d’œil à l’oncle qui connaît tellement bien son neveu que sa lettre posthume est juste délectable au possible : on le croirait encore vivant !



En dehors des personnages aussi atypiques que charmants, il y a la plume tout à fait adaptée : elle est à la troisième personne, mais la connivence est tout de suite de mise entre le lecteur et l’auteur. Auteur qui prend d’ailleurs un malin plaisir à torturer son personnage, je crois. Elle nous narre ses aventures avec beaucoup de dérision et c’est un énorme plus pour moi ! C’est fluide, ça se lit très vite et sans pour autant s’adresser directement à nous, on a la véritable impression que tout ceci n’est conté que pour celui qui tient le livre entre ses mains.



Au niveau de l’intrigue, je trouve que c’est très bien fait. L’univers est certes loufoque et surprenant, il n’en reste pas moins que la quête et tout ce qui tourne autour semblent remarquablement bien construits et tout se goupille parfaitement bien, ce qui fait qu’on se laisse porter sans se poser de questions ! C’est épique, tout ça, épique !



Et puis, ne parlons même pas de l’univers dans lequel tout nous fascine et est susceptible de nous effrayer aussi. Je dis bien susceptible, parce qu’à la place de Machin, j’aurais sûrement pété une durite. Toutefois, comme c’est lui qu’on suit, ça reste très drôle et on se demande quelle entourloupe va encore lui arriver. Les propres règles de cet univers sont juste extraordinaires et on sent que l’auteur a quand même buché dessus pour que ça ait un minimum de cohérence !



En conclusion, puisque je ne m’attarderai pas plus longtemps, ce premier tome est une vraie réussite. C’était la première fois que je lisais de la fantasy burlesque et j’ai sincèrement apprécié mon voyage. Machin est un personnage agréable à suite, même s’il n’a rien d’un héros : c’est ce qui fait qu’on l’aime, je crois. Ça et ses « arg » perpétuels ! La plume de l’auteur est parfaite, pleine d’humour et on a l’impression d’être des spectateurs privilégiés… au milieu d’un univers parfaitement incroyable, drôle et loufoque ! Je vous recommande chaudement ce roman !

Ce sera un 17/20 pour moi et un tout grand merci à l’auteur !
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Quatorze minutes

Tout d'abord, je souhaite remercier les Éditions Hélène Jacob pour m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre de notre partenariat.



Je suis assez impressionnée par cet ouvrage. Il n'est pas banal, surtout de par sa structure : il est écrit en grande majorité à l'envers. Oui, vous m'avez bien lue. Ici, nous commençons par la fin. Pas complètement, mais pour grande partie. Je m'explique. Il s'agit ici de relater les quatorze dernières minutes d'Adelaïde, celles qu'il lui reste à vivre. À chaque minute, elle se rappelle d'un moment de sa vie, en commençant par le plus récent, pour remonter jusqu'à son enfance.

(...)
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Quatorze minutes

Je viens de vivre une expérience littéraire hors de commun. Je ne vous parlerai pas de l’histoire, vous trouverez résumé et autres chroniques sur le net ; la chose importante à savoir, c’est que l’auteur nous expose les 14 dernières minutes d’Adélaïde.

Ce qui m’a marquée en lisant ce livre ce sont les réactions physiques ressenties tout au long de ma lecture : j’ai cru que j’avais acheté un ticket pour un grand huit. On s’installe avec Adélaïde dans sa vie comme on viendrait s’asseoir dans ce manège maudit et une fois en haut de la structure, après les craquements d’usage (clac, clac, clac), on plonge. Chapitre après chapitre, minute après minute, on s’enfonce avec elle. Attention, je ne vous dis pas qu’on s’identifie à l’héroïne, que c’est plein de pathos, de déprime et tout le tralala. Non. On est là, à côté d’elle, en spectateur et on coule. C’est épuré. C’est brut. C’est juste. Le style est comme il faut. On va à l’essentiel, direct. Paf ! On subit. Je n’ai même pas cherché à faire des plans sur la comète tellement j’étais aspirée par l’histoire. Rien. Je n’ai rien vu venir sauf au dernier moment… en lisant les mots, le suspens est parfait. Et quand on pense qu’on va pouvoir enfin respirer. Paf ! On reprend une gifle et là, vous vous dites : non, mais l’auteure n’a pas osée ? Hé bien, si ! Elle a osé. Alors la machine vous aspire de nouveau, vous avez le cœur qui frappe et vous vous maudissez de ne pas pouvoir lire plus vite ; car non seulement vous avez envie de savoir, mais vous avez un besoin urgent de vous réchauffer. Parce que moi, je me suis gelée pendant une bonne partie du roman. Il pleut, il neige, il fait froid et rien dans la vie d’Adélaïde ne réchauffe l’atmosphère. Absolument rien.

Parfois en lisant, nous sommes traversés par de multiples émotions, avec ce roman j’ai été traversée par de multiples sensations, et j’ai adoré. Merci pour cette nouvelle expérience. Enfin quelque chose de créatif, de nouveau et de percutant. Moi, ça m’a fait du bien.
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Quatorze minutes

C'est l'histoire d'Adélaïde, au moment où on commence notre lecture, elle est entre les mains d'hommes qui veulent sa mort. Il est 23h46, elle sait qu'il ne lui reste que quatorze minutes à vivre. Pendant ses quatorze minutes, elle va se souvenir de sa vie, des évènements qu’ils l’ont amené jusqu'à sa situation actuelle, et à se demander, qu'est qui se serait passé si... Adélaïde va d'abord se souvenir d’événement récent, puis nous allons au fur et à mesure remonter dans le temps, en apprenant ainsi comment elle est arrivée jusqu'ici. De ses 27 ans, à ses 9 ans, nous allons découvrir le personnage, comprendre son passé, et ses regrets.



Les chapitres correspondes aux minutes qu'il reste à vivre à Adélaïde, en commençant par la quatorzième jusqu'à la minutes zéro... un décompte qui créé un certains suspens, on se demande si finalement, à la fin du décompte, l'homme qui tient le pistolet, appuiera sur la gâchette. Au début de chaque chapitre on a bref passage écrit en italique qui nous indique sa situation et ses pensés sur le moment présent, avant de passé aux souvenirs de sa vie passé. L'auteur a très bien construit son récit, il m'a tenu en haleine, je n'ai pas pu lâcher le fil de la lecture. J'ai donc lu ce livre d'une seule traite. Le suspens est bien présent, que ce soit dans la situation actuelle de l’héroïne, où dans sa vie passé, j'ai été avide sa savoir ce qu'il lui était arrivé, et ce qui va lui arriver. Vraiment un très bon thriller, court, mais intense.
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Quatorze minutes

Il était une fois Adélaïde dont l'existence risque de prendre fin dans les quatorze minutes. Au fil des pages, elle va plonger le lecteur dans sa vie ponctuée par de nombreux regrets. Petit à petit, ils vont s'accumuler au point de devenir oppressant jusqu'à l'ultime partie où l'auteur va monter en puissance pour un passage qui prend littéralement aux tripes. Quand le couperet vient à tomber, le lecteur est lessivé. Il ne lui reste plus qu'à fermer un ouvrage, qui ne peut laisser indifférent et qui lui vaudra sans doute une cure de séries comiques ou de roman à l'intrigue plus légère...



Grâce à sa construction particulière, grâce à la plume de son auteur, Quatorze minutes parvient à trancher dans le vif, à être d'une efficacité implacable et à dévoiler la vie dans ce qu'elle a de plus sombre. Les relations sont traitées de manière réaliste. Quand l'histoire d'amour pointe le bout de son nez, elle n'a rien de parfait. Pourtant le cœur parvient à vibrer au travers des imperfections d'une relation pas si saine que cela. La compassion pour Adélaïde s'amplifie au fil des phrases et pousse à espérer qu'elle s'en sortira, qu'un miracle aura lieu et que quelqu'un viendra la tirer d'affaire.



Au final, Quatorze minutes est un thriller psychologique dont il est difficile de sortir indemne. Si jamais le désir d'en finir vous saisit, passer votre chemin. Dans le cas contraire, plongez sans l'ombre d'une hésitation dans une de ses histoires, qui restera à jamais graver dans votre mémoire.
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Quand la mousse pousse

Je dois avouer que je suis encore en train de glousser en repensant à ma lecture. Quand la mousse pousse enchaîne réplique culte sur réplique culte et je conseille non seulement de le lire, mais de le partager autour de soi pour pouvoir en rire avec ses amis et sa famille !

C'est ce que nous faisons, et Dieu ce que c'est jouissif! Le full dialogue est efficace, il donne envie de le lire à haute voix comme au théâtre et on ne se perd pas au fil des interlocuteurs.

Puis l'imagination de l'auteure est débordante et si cocasse... Bref, je suis conquise !

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Derrière le désert

Il m'est très difficile de catégoriser ce roman qui est plus proche de la nouvelle. J'avais besoin de m'évader, de voyager dans un monde inconnu. Je l'ai lu assez rapidement et je le recommande à tous les curieux de dystopie sans effet de style alambiqué. Je remercie Svetlana qui m'a permis de découvrir son univers et qui, en en plus d'écrire s'adonne au dessin.

Si vous rechercher de l'action, passez votre chemin. Derrière le désert est un récit immersif, calme, dénué de violence, assez nostalgique. J'avoue être restée un peu sur ma faim quant au dénouement du récit. J'aurais voulu en savoir un peu plus, que l'auteure nous donne un peu plus d'éléments, s'attarde un peu plus longuement sur le dénouement. Nous en donne davantage sur le mystère de ce désert qui occupe la place centrale de ce récit et de ces fameuses chimères.
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Quatorze minutes

En bref, un court thriller à la construction originale qui demandera au lecteur une réflexion sur sa propre vie et ses choix. L'auteure choisit de ne pas tomber dans le sanglant mais de taper au plus profond de chacun pour marquer les esprits. Petit plus : le final est réussi !
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Comment j'ai tué sept personnes avec une agra..

_ T’es bien assis ?



_ Quoi ?



_ Je te demande si tu es bien assis ?



_ Ah je croyais que tu me demandais mon nom !



_ Non, pourquoi, c’est quoi ton nom ?



_ Huguetin Bienassis !



_ …



_ Oui et je suis le héro de l’histoire que tu viens de lire, tu ne te rappelles plus ?



_ Si bien sur, comment oublier un personnage pareil, un nom pareil, une situation pareille ?! Drôle de livre d’ailleurs.



_ Ah bon ? comment ça drôle de livre ?



_ Et bien, j’ai d’abord été déroutée par la construction : il y a bien une histoire, mais elle n’est pas raconté par un narrateur, ce sont uniquement des dialogues. J’ai fais la rencontre d’un Objet à Lire Non Identifié !



_ Des dialogues ?



_ Oui, pas de « il était une fois, un elfe qui allait danser le jerk dans la fôret etc.. ». Non, des chapitres courts, et je suivais les conversations entre un tueur, enfin toi, et les diverses personnes qui animent le commissariat. Sincèrement, je me suis vraiment demandé où cela allait me mener.



_ Et ensuite ?! l’histoire est chouette non ?!



_ Ensuite.. la couverture aurait du me mettre la puce à l’oreille car je m’attendais un polar, un thriller : tu as tué 7 personnes avec une agrafeuse, la scène de crime est sanglante : je m’attendais à du lourd et du terrifiant. Au lieu de ça…



_ Au lieu de ça quoi ?



_ Je tombe sur des personnages loufoques et perchés, dans un village au pays des nuages, Jauneprairie, des conversation parfois absurdes qui finissent toujours par dévier du sujet initial. Drôle de surprise, mais c’est agréable.



_ C’est vrai ? cool, Et sinon, mpi tu m’as trouvé comment, j’ai assuré hein ? et mes potes protagonistes, sont sympas aussi non ?!



_ Ben euh.. sincèrement les gars, plus déjantés, y a pas ! Toi Huguetin, t’es quand même un brin bavard, tu parles, tu parles, et quelquefois pour ne rien dire ! Parce que c’est bien beau mais entre les histoires d’araignées à 8 pattes, les recettes de cookies, les plantes vertes en guise de porte-manteaux et les histoires de bouteille, j’aimerais bien savoir ce qui t’es passé par la tête pour avoir massacrer ces 7 personnes ? Et ce pauvre détective, un peu perdu lui aussi, qui ne suit rien de la conversation et s’en va dans des contrées lointaines, se déstresser avec de la dentelle au fuseau.. C’est d’un sérieux déconcertant !



_ Tu trouves que Svetlana Kirilina a fait du bon boulot ?



_ Je ne connaissais pas du tout l’auteur, je découvre donc un style très surprenant, toujours actif, pas de temps morts. En fait j’avais l’impression que vous parliez tous en même temps, sans arrêts, que vous étiez tous dans ma tête. J’étais essoufflée du cerveau ! Le final est dans la même lignée, égal au reste du livre : décalé.



_ Mais alors son livre, si n’est fait que de dialogues, t’es sure que c’est pas le script d’une pièce de théâtre ?



_ Et bien écoutes, pendant toute ma lecture, c’est ce que je me suis dis : ayant fait du théâtre dans mon adolescence, c’est parfaitement adapté à une pièce déjantée, burlesque et hilarante. Franchement !



_ Donc tu as aimé ou pas ? je comprends plus..



_ Difficile à dire, pour moi il y a deux livres : j’ai été bousculée avec ces dialogues interminables, bien que déjantés et quelquefois ridicules. Mais comme je fonctionne au feeling, j’ai pendant toute ma lecture imaginé ce texte sur un plancher.. Les personnages méritent de vivre hors des pages, car ce livre est vivant, il est écrit pour être joué. Autant il m’a paru long et « plat » à lire, autant il serait Excellent au théâtre !



_ Ok merci de ton avis, je retourne à mon agrafeuse, j’ai du nettoyage à faire. Salut Félicie !



_ Bye Huguetin Bienassis ! n’oublies pas ta plante verte..
Lien : https://felicielitaussi.word..
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