Sylvie Allouche

Quelles valeurs on leur inculque aujourd’hui, à ces jeunes, hein ? Démolir, c’est génial ? Avilir, c’est cool ? Blesser, c’est super top ? Pousser au suicide, c’est le summum du fun ? Merde !

Durant toute sa vie de flic, elle a côtoyé chaque jour la violence sous toutes ses formes, elle a enquêté sur des crimes tous plus horribles les uns que les autres, des enlèvements, des escroqueries, des braquages, mais elle se sent soudain démunie face à ce nouveau fléau qui touche tant de jeunes : le harcèlement via les réseaux, les téléphones portables. Elle n’en mesurait pas l’ampleur.

- Madame Maurepas, votre fils est mort cette nuit.

Le père ferme les yeux, serre les mâchoires. La mère porte une main à sa bouche muette. L’impensable vient d’entrer dans leur vie.

– Luc, passe-moi ton téléphone.

Elle ne veut plus rien entendre. Juste la voix de son fils qui démentira l’annonce débile de cette commissaire et la rassurera. Il lui dira qu’il est désolé, qu’il est amoureux, qu’il n’a pas vu passer le temps. Qu’il voudrait vivre dans une maison au milieu des bois avec la plus belle fille du monde. Ou bien courir sur une plage au sable blanc, plonger dans les eaux profondes, plonger, plonger...

La vérité a besoin de mensonge, car comment la définir sans contraste

Souad ne voulait rien montrer,mais elle tremble.Elle a vu tant de haine dans le regard de son frère.

À l'heure où on parle d'égalité, des violences faites aux femmes, du harcèlement, partout dans le monde, des dizaines de milliers d'entre elles, la plupart encore adolescentes, seules et sans défense, sont vendues au plus offrant comme du bétail. Au vingt-et-unieme siècle... Voilà ce à quoi pense Louise en cet instant. À toutes ces filles à qui on ôte toute dignité sans état d'âme.

« C’est le seum dans le soum » !

Si les blessures faites à l'âme ne guérissent jamais, la musique, comme un baume, se pose doucement sur les cœurs.

Quatre ados disparaisses à l’approche d’un grand concours, aucun témoin, quatre policier sur l’enquête . C’est ados ne sont pas du genre à fuguer le concours était bien trop important pour eux.
Ce livre m’a plus parce que cette histoire est étonnantes et émouvante. Du suspense jusqu’au bout , impossible de lâcher avant la fin , des personnages attachent avec des histoires passionnantes « Il y a eu des tas des musiciens sourd , je serai le premier muet. »A ne pas lire avec des yeux d’adulte l’histoire vous paraîtrais identique à beaucoup d’autre , il faut ce laisser prendre par l’histoire , idéale pou des petits lecteurs ou des près-ados « Ce n’était pas prémédité. Mais tout est devenu soudain très claire pour moi. Il ne pouvait en être autrement. Ma décision était prise et rien ni personne n’aurait pu m’arrêter. »

Sacha sent son cœur s’affolait en franchissant les porte du conservatoire. Ce retour en arrière ou en avant lui fait peur. Leur professeur lui a donné rendez-vous ce matin pour travailler. Le garçon est si tendu qu’il n‘a même pas tiqué quand Laurent lui a demandé de se rendre directement à l’auditorium. Page 299.Rémi C

Mon fil bien-aimé,
Ils nous ont tout pris. Tout. Nos biens, nos femmes et nos enfants. Ils ont piétiné nos croyances et nous ont ôté toute dignité. Mais il est une chose à laquelle ni eux ni personne ne pourra jamais toucher, c'est l'âme. Tu sais, l'essence invisible de chaque être... Et puis celle que j'ai placée dans ton violon. Alors joue, mon fils, fais vibrer les cordes, que la musique résonne, jaillisse et s'élève. Libre, elle parviendra jusqu'à nous, j'en ai la certitude. Parce que la beauté jamais ne s'efface...

- Que sais-tu de l'âme, mon fils ?
- L'âme ?
- Oui, l'âme.
- C'est le souffle. La vie immortelle. L'essence invisible de chaque être.

On a beau être au XXIe siècle, les flics se servent toujours de calepins...

Sans être un travail de pro, le montage est extrêmement bien fait. Impossible à réaliser sans un logiciel spécial. Photoshop est le plus répandu, mais il faut savoir s’en servir. Ça a dû prendre du temps. Celui qui a fait ça était vraiment déterminé à aller jusqu’au bout.

La jalousie, l’envie et, sans doute, le pouvoir. Harceler, humilier, persécuter, malmener, c’est détenir un pouvoir absolu sur l’autre.

Les filles comme les garçons regardaient comme des obsédés les vidéos. Ses parents les ont vues aussi. Lydia est tombée dans une profonde dépression. Elle a été déscolarisée. Ses parents ont déménagé, à cent kilomètres de Saint-Malo.

Elle était franchement heureuse. Elle était super fière quand il l’attendait à la sortie du lycée. Alors je me suis dit que je m’étais peut-être trompée, qu’après tout ce mec était réglo. Pendant trois jours, elle a été sur son petit nuage.

Les réseaux sociaux, on est les premiers à en profiter, mais personne ne contrôle rien. On dit tout et n’importe quoi à la minute où on le pense, et même si on passe à autre chose l’instant d’après, même si on efface des trucs, tout est enregistré quelque part. Et nous, comme des abrutis, on continue à raconter nos vies, à balancer des selfies, à se montrer à la maison, à la plage, dans la rue. On sait tout de nous, c’est horrible !

Parfois, dans la vie, il y a des choses difficiles à surmonter. Mais tu y arriveras. Il te faudra du temps, mais tu y arriveras, j’en suis sûre.

ET toi, tu es sur les réseaux? sur Facebook , demande-elle en sortant les assiettes du placard.
- Facebook !! Les jeunes n'y sont pratiquement plus depuis que les parents ont squatté ce réseau. Va falloir se mettre à la page quand même, dit Lilo en riant.