Citations de Sylvie Allouche (102)
[la série Buffy a été conçue] comme une oeuvre féministe destinée à transformer moralement un public adolescent mixte, en montrant une jeune fille apparemment ordinaire, pourtant capable de se battre.
Ce que je veux dire, c'est qu'on ne doit pas toujours se comporter comme des perdants. Se résigner. Parce qu'à la base, oui, c'est vrai, on est moins bien loti que d'autres. Notre vie nous appartient Bruno. Il faut juste décider d'en faire quelque chose.
-Je l'ai toujours su. L'amour et le boulot ne font pas bon ménage. L'amour, ça te ramollit le cerveau, ça te bouffe les neurones, en un mot, ça rend con.
[...]
-L'amour, c'est génial aussi ! Et tu sais pourquoi ? Parce que c'est le seul sentiment que l'on ne peut pas contrôler. Et je pense que c'est ça que tu ne supportes pas.
Si les blessures faites par l'âme ne guérissent jamais, la musique, comme un baume, se pose doucement sur les cœurs.
Marie-Jo secoue la tête.
- Pauvre gamine.
- Pourquoi tu dis ça ? Peut-être qu'elle s'est juste sentie mal.
- On déplace pas l'armada pour un p'tit malaise. T'as vu la tronche des matonnes ? Elles étaient blêmes. Parce que faut pas croire, elles le montrent pas trop, mais elles s'attachent aussi à nous. Non, c'est un suicide. Réussi ou raté j'en sais rien mais ça y ressemble. Faut pouvoir assumer ce qu'on a fait. C'est tout le temps là, elle dit en cognant son front d'un index replié. On se repasse la scène des milliers de fois dans sa tête. Y en a qui y arrivent pas. C'est pas simple tous les jours, moi je tiens pour mes gosses. Mais tu sais ce qui me rend dingue, c'est qu'un mec, à ma place, après quatre piges derrières les barreaux, il sortirait dans max un an ou deux, pas plus.
- C'est pas normal.
- C'est comme ça ma p'tite. La justice considère qu'un type qui tue sa femme en la frappant à mort est un impulsif, une pauvre petite chose énervée qui ne sait pas bien ce qu'il fait. Ils vont se demander s'il était sous l'emprise de l'alcool ou d'une drogue quelconque. Ils vont essayer de comprendre sa violence. J't'en ficherais d'la compréhension, moi ! Monsieur est condamné pour homicide involontaire la plupart du temps. Et il prend quoi, cinq-sept ans et encore. Tandis que pour nous, les femmes, ils ne tiennent pas compte des mains courantes, des plaintes qu'on a déposées en débarquant devant eux avec des bleus partout. Non, nous on est des grands stratèges, on a tout calculé, prémédité, comme ils disent, alors on est accusées d'assassinat. Et on prend cher. Ils se foutent de savoir que c'était pour sauver notre vie et celle de nos enfants. C'est mon avocat qui m'a expliqué tout ça.
- Parce que tout est noir ! Ouvre les yeux, bon sang ! Les Champs-Élysées, l'Arc de triomphe, le Louvre, Versailles, leur insigne nazi est partout. Tout leur appartient. Ils s’installent, occupent les plus grands hôtels, les plus belles maisons. Ils nous vident de notre histoire.
Oui, je n'ai pas peur de le répéter : elle s'en fout. Tout simplement parce qu'elle n'aime pas Mia. Elle ne l'ai jamais aimée. Quand ma fille est née, elle a refusé de la prendre dans ses bras. Elle n'a pas voulu l'allaiter non plus. C'est moi qui me levais toutes les nuits pour la nourrir, la changer, la rassurer, la bercer, lui raconter des histoires. Je m'en suis occupé seul. Je redoublais d'amour pour elle, pour combler un peu le manque d'affection de sa mère.
- Nous avons retrouvé les quatre carnets chez elle, dans sa chambre. Elle a dû lire et relire les mots de son fils. Elle se les est peut-être même appropriés, ces mots d'amour. Qu'y a-t-il de plus fort que l'écriture pour nous rapprocher des êtres aimés ou perdus ?
- L'enquête de voisinage hier a donné quoi ?
- Pas grand-chose, répond Gauthier. Match de foot. Égalité donc prolongations et tirs au but.Tous devant la télé, écran géant dans les bistrots, son poussé à fond, pas un rat dans les rues.
Si tous se mobilisaient avec autant d'ardeur pour éradiquer la connerie, le monde irait beaucoup mieux.
La commissaire garde ses pensées pour elle pour ne pas brusquer les accros au foot parmi ses hommes, sujet sensible.
Il sait maintenant qui est la personne en qui il aura le plus confiance. Elle vient juste de lui sauver la vie et elle n’a rien dit à sa chef. Il lui en sera redevable jusqu’à la fin de ses jours.
"Comme si la nuit les avait engloutis"
p.87
Cette citation montre le suspens
Je souffre le martyre. J’ai l’impression qu’il m’a brisé les os. Je ne peux même plus fermer le poing. J’ai désinfecté la plaie et fait un pansement provisoire. Hors de question d’appeler un médecin ou de me rendre dans un hôpital. Trop risqué. Il en reste deux. Et ces deux-là, ils ne sont pas prêts de les revoir vivants.
A la dérobée,Haroun les regarde et ne peut s'empêcher de trouver la scène qui de déroule sous ses yeux belle et singulière.
T'es surtout le roi des cons.Balance ce truc,j'te dis,insiste Mourad.Écoute,on a dit qu'on toucherait jamais à ça.Pense à ta famille.
"On devait juste piquer une bagnole, la livrer et basta. Il y avait pas mal d'argent à la clef. Alors oui on a volé, c'était la première fois mais on ne savait pas qu'il y avait cet homme dans le coffre. On ne sait pas qui a fait ça et on sait retrouver mêlé à une affaire qui nous dépasse et qui va nous mener tout droit en taule." p. 125-126
Je crois que je préfère les mots aux armes et à l'autorité.
Mais qu'est-ce qui t'as pris de lui foncer dessus comme ça ? Tu nous as fait un remake de Mission impossible, tu t'es pris pour Tom Cruise ?
On aime se faire peur. On aime jouer avec sa vie pour se sentir vivant.
Il voudrait que la musique efface tout, la guerre, la peur, la misère...
Je veux me tenir debout. Je ne sais pas où mes pas vont me mener, mais je dois avancer.