Livre d'une tristesse poétique qui a un certain charme.
La beauté du texte est gâchée par des répétitions beaucoup trop présentes, ce qui rend la lecture lourde et peu agréable.
Pour les connaisseurs, on reconnait la beauté de la ville malgré un décor lugubre, mais cela permet de l'apprécier d'une autre manière.
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Sitôt que je trouve un livre de Sylvie Germain je le prends ne sachant pas si celui-ci me conviendra ou non. Ce que je sais que j’y trouverai de façon certaine est une écriture travaillée et fluide, un vagabondage entre rêve et réalité, conte et légende, religion et philosophie. Cet ouvrage ci m’a de suite plu et j’ai aimé rencontrer le héros Gabriel et tenter de saisir un peu mieux son histoire qui l’amène à cette solitude abyssale. Un beau roman même si je dois avouer que comme d’habitude je n’ai pas tout compris. Mais est-ce nécessaire ? Je ne le crois pas.
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Sylvie Germain – La puissance des ombres
Des amis d'enfance décident de fêter l'anniversaire de leur rencontre (10 ans), et d'organiser une fête. Ils sont invités à se déguiser sur le thème du métro parisien. Un buffet magnifique avec deux serveurs et un vrai repas.
Ils sont très nombreux et il est difficile de s'y retrouver avec leurs noms et leur déguisement mais la fête est réussie
A la fin de la soirée, on découvre le corps d'un participant sur le trottoir en bas de l'immeuble. C'est l'occasion pour chacun d'essayer de se justifier de n'avoir pas sur accompagner leur ami et de réfléchir sur le sens de la mort
C'est d'autant plus difficile que par la suite il y aura d'autres morts.. Un ami tombe dans l'escalier, roule jusqu'en bas et reste cinq jours dans le coma avant de mourir. Une messe célébrée par le père Stéphane ami de Cyril.
Il n'était pas croyant mais souhaitait qu'à sa mort passer par "le sas d'un office religieux"
Enfin une petite fille est enlevée violée et tuée d'une manière incompréhensible par un inconnu. Quelles sont les motivations d'un tel acte.
Sylvie Germain "nous fait peu à peu pénétrer dans le cœur des ténèbres de l'homme, entre le désespoir, l'espérance et la consolation.
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C'est un roman dans lequel mon plaisir de lecture est allé croissant. C'était mon premier Sylvie Germain, j'en attendais beaucoup. Après un début à la limite de la déception, progressivement, j'ai un peu accroché, et j'ai fini par apprécier cette plongée dans l'âme humaine, notamment celle d'un des personnages qui en arrive à commettre des actes de folie. Sylvain Leuseudre est serveur, lorsque le roman débute il fait le service chez Daphnée et Hadrien qui ont organisé dans leur appartement parisien une fête costumée, avec des amis, parmi lesquels Gaspard et Cyril qui vont décédés accidentellement à quelques mois d'intervalle. L'alcool aidant, les invités, vont donner un surnom, sans méchanceté, mais un peu méprisant à Sylvain. Celui-ci fait un malaise et doit se reposer, dans son esprit reviennent alors des ombres qui ont marqué son enfance et dont il s'est toujours senti responsable. Les moqueries dont il fait l'objet vont agir en déclencheur d'un changement de comportement. Sylvie Germain nous fait nous poser des questions : Qu'est-ce qui fait qu'un homme en arrive subitement à commettre des actes irréparables ? Est-ce des malheurs de jeunesses, un désir de vengeance? Est-ce un manque d'amour, la solitude ? Est-ce que ce sont des frustrations? Est-ce le besoin de dominer son destin ? Elle montre combien l'accumulation des ombres dans la vie d'un humain peut être puissante au point de dépasser sa volonté et l'entraîner vers le chaos. En fin de compte, c'est en ayant refermé ce roman et en y réfléchissant que je l'ai vraiment apprécié.
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Suite à l'affligeante polémique du bac, j'ai saisi l'occasion pour découvrir Sylvie Germain (bien pâle compensation pour elle que ce coup de publicité, après les critiques aussi naïves qu'idiotes de certains lycéens sur les réseaux sociaux...) et ce sera donc A la table des hommes qui sera ma véritable porte d'entrée dans son oeuvre.
Désarçonné par le genre -le début ressemble à un conte, voire une réécriture de la Genèse mais la deuxième partie ressemble davantage à un roman plus classique - j'ai suivi avec un intérêt inconstant les aventures de Babel. On voit bien où l'auteure veut en venir et la table où siègent les hommes est dépeinte sans concession. Finalement le message délivré n'est pas d'une grande originalité...
Je suis aussi partagé pour le style, tanguant entre grâce poétique et syntaxe simpliste (spéciale dédicace à l'utilisation du pronom personnel il). Cette découverte mitigée méritera d'être approfondie avec un autre roman.
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J’avais lu « Immensités » de la même auteur, dont j’avais aimé le côté baroque et imaginatif (qui m’a rappelé Alessandro Baricco).
L’entrée dans l’histoire est ici du même acabit, avec un soupçon d’effet « gore » qui n’est pas déplaisant.
Las ! Ce premier sentiment se confirme et se mue dans une histoire morbide, où tous les protagonistes sont poursuivis par la malchance, avec son lot de morts et de pleurs.
L’auteur creuse alors les perches qu’elle se tend elle-même et s’enfonce dans la morbidité. Ce n’est plus drôle, c’est malaisant (en tout cas c’est mon ressenti) et même parfois lourd dans le style et l’imagination. On se dit que tout d’un coup tout va tourner, mais on arrive à la moitié et le plaisir de lecture n’y est plus.
Je ne lis pas pour me rendre malheureux (sauf les traités d’économie ;) et donc je me décide à arrêter.
J’espère que tout finit bien pour ceux qui sont allés au bout !
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mardi, 2 octobre 2018
Le monde sans vous. (Sylvie Germain)
Difficile à lire, long. Ce n'est pas pour, moi le meilleur de Sylvie Germain.
Mais sur la fin plusieurs passages très touchants sur la mort de son père, de sa mère et des anciens.
Sylvie Germain nous partage ses sentiments après la mort de ses parents.
Selon elle, la vie des hommes serait très limitée dans le temps entre la naissance et la mort, mais à partir de la mort s'ouvre un espace infini.
Elle retient que ses parents qu'elle a aimés, lui ont laissé un message - un témoignage qui éclaire sa route aujourd'hui.
En voyage dans le transsibérien, un beau paysage de glace, de neige et de froid s'offre à elle et lui fait penser que sa mère qui était une femme du midi, tout en chaleur, aurait certainement apprécié la Sibérie qu'elle n'a jamais connue.
Et son père qui cultivait des roses au fond de son jardin, à la suite de son grand-père lui a enseigné la douceur et la tendresse symbolisée par les roses.
Nous sommes loin du regret que nos parents nous ont quittés, en retenant l'héritage qu'ils nous ont laissé.
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Nathan était enfant un garçon renfermé, qui se faisait souvent moquer à l'école et qui de retour à la maison avait affaire à une mère distante. Le jour où dans la rue il rencontre Gavril, cet étonnant vieux monsieur perché sur des échasses, qui joue avec les mots, sa vie s'égaye.
Mais un tragique événement va les séparer et Nathan retombe dans une vie terne dénuée de poésie.
Trente ans plus tard, un avis de recherche placardé sur un abribus va attirer son attention et le mener à retracer son histoire et celle de son ancien compagnon.
Un roman à l'écriture poétique qui nous parle d'une très belle amitié entre un enfant et un vieux monsieur.
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Malgré que ce soit une œuvre lue en cours, et je sais que les livres qu’on nous demande de lire à l’école ne nous plaisent pas forcément, et sont souvent vus de manière péjorative, j’ai adoré ce roman. J’ai eu l’impression d’accompagner le personnage principal dans sa quête spirituelle. J’ai ressenti plusieurs émotions dans ce livre, car j’ai réussi à me mettre à la place de ce petit garçon, qui évoluera et deviendra un homme. J’ai aussi aimé la manière dont Sylvie Germain a découpé son œuvre: les chapitres deviennent des fragments de souvenirs et/ou de moments qu’il vit, et entre deux, elle s’est permise de noter des anecdotes qui nous apprennent des choses, des éphémérides pour apprendre à connaître des personnages ou des personnes ayant existé, mais aussi pleins de citations d’auteurs du monde entier.
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Je ne sais pas pourquoi Sylvie Germain a voulu (déjà) écrire sur le confinement. Cela me semble un peu prématuré, d'autant plus que comme on est plongé dedans, on n'a peut-être pas envie de s'en resservir une couche.
Mais, en dehors de cette remarque, j'ai bien aimé (comme toujours) la belle écriture de Sylvie Germain et ses personnages bien campés. On vit avec eux et en cela elle a réussi son pari (comme toujours).
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Excellent livre, subtil, enivrant, qui parle à tous ceux qui aiment écrire et qui questionnent les forces souterraines de la création littéraire
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à un moment de sa vie, l'héroïne vit dans les Pyrénées, et est recueillie par un couple d'aubergistes.
si Madame travaille beaucoup, Monsieur boit pas mal, raconte pas mal d'histoires, enfin il anime son café quoi! et page 52, Laudes raconte la "gaillarde ambiance" qui régnait dans l'auberge à l'occasion de la Chandeleur. Auguste Marrou est un fervent "oursolâtre", et selon la légende qu'il raconte avec plaisir, "durant son hibernation l'ours voyage en esprit au royaume des morts, raflant au passage des âmes vagabondes à foison et les enfermant dans sa panse. Les âmes captives gonflent alors dans son ventre, comme un levain. Lorsqu'il émerge de son long sommeil et s'extirpe hors de son ventre, la nuit du 1er février, le receleur d'âmes hume le ciel, l'éclat de la lune, et il lâche un pet colossal qui expulse toute la smala d'esprits gazeux qu'il retenait prisonniers, se décongestionnant ainsi les intestins."
la légende païenne que raconte Sylvie Germain (je n'ai pas tout transcrit) a été bien sûr récupérée par l'Eglise catholique, ce que vous apprendrez dans l'article du site buvettedesalpages.be , je n'en savais pas autant sur Saint Blaise .
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