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Critiques de Sylvie Lainé (73)
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Vingt plus un

Alors que les éditions ActuSF viennent d'annoncer leur dépôt de bilan, je me dis qu'il est grand tant de lire ce petit volume qui trainait dans une pile à lire.



Offert pour l'achat de deux titres de la maison en 2021, ce livre venait célébrer les 21 bougies de l'identité ActuSF.

Jérôme Vincent ouvre d'ailleurs le bal en narrant les débuts de cette aventure, avec force anecdotes.



Puis viennent 5 nouvelles par 5 auteurices majeur·es du catalogue : Karim Berrouka, Jeanne-A Debats, Morgan of Glencoe, Sylvie Lainé et Jean-Laurent Del Socorro (dont j'ai appris pour l'occasion le passé de salarié d'ActuSF !).

Je n'ai pas accroché à celle de Karim Berrouka, à tel point que je n'ai pas dépassé les 4 premières pages. Pas envie de lire ça à ce moment-là !

Jeanne-A Debats nous livre une histoire de vampire (quoi d'autres ?) que j'ai plutôt apprécié, à part son titre.

La nouvelle de Morgan of Glencoe se situe dans son univers de La Dernière Geste, que je n'ai pas lu et à laquelle j'ai moyennement accroché. Trop de références assez cryptiques, mais nul doute que les fans apprécieront.

Sylvie Lainé nous entraîne dans une histoire de SF érotique, sur fond de rêve et de psychotropes. Pas mal mais pas transcendant.

Enfin Jean-Laurent Del Socorro nous entraîne dans l'univers de son Royaume de Vent et de Colères, qu'il me tarde de lire car c'est de loin l'histoire que je préfère. Il n'y a rien d'imaginaire dans ce récit, mais le style et la construction font le taff !



À signaler l'esthétique très pulp de l'objet, particulièrement réussie.



Au final, un avis mitigé donc, mais un livre qui a le mérite de présenter cinq plumes fortes et aux styles marqués, emblématiques de cette bien belle maison qui s'arrête.
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69

Dans Eddy Merckx n’est jamais allé à Vérone de Stéphane Beauverger, une femme battue par son mari rêve de liberté dans l’ambiance d’une société patriarcale et arriérée.

Dans Saturnales de Maïa Mazaurette, la lune de miel dans le futur est programmée et assistée dans tous les détails grâce à la technologie. Paradoxalement la société est permissive dans ce cadre rigide et presque tout le monde a oublié la pratique sexuelle naturelle.

Dans Misvirginity de Daylon, une prostituée synthétique se raconte dans un futur pluvieux où la question androïde est omniprésente.

Dans Miroir de porcelaine de Mélanie Fazi, une danseuse qui crée des spectacles d’automates avec son compagnon voit ce dernier tomber amoureux de sa dernière création.

Dans LXIX de Francis Berthelot, le cinéma interactif permet à un homme obsédé par un personnage de péplum de modifier le scénario du film à sa guise.

Dans Toi que j’ai bue en quatre fois de Sylvie Lainé, il suffit d’ingurgiter quatre différents liquides pour vivre un fantasme et construire une histoire qui devient obsédante.

Dans Louise ionisée de Norbert Merjagnan, une chercheuse scientifique vit une symbiose avec un exorgane à base d’isotopie orgasmique.

Dans Sabbat de Gudule, une allégorie trash du mal, de la psychologie et du sexisme se déploie.

Dans Les métamorphoses d’une martyre de Charlotte Bousquet, une jeune femme violée par un peintre se venge dans une ambiance gothique.

Dans Vestiges de l’amour de Jean-Marc Ligny, incube et succube s’occupent d’un couple en difficulté.

Dans Descente de Virginie Bétruger, un astronaute raconte son retour sur une Terre dévastée par l’apocalypse nucléaire dans une nostalgie amoureuse.

Dans Camélions de Joëlle Wintrebert, des hommes insurgés sont abandonnés sur une planète inconnue et, parmi eux, une femme rencontre de grands papillons, s’accouple avec eux et ouvre la voie de l’adaptation.

C’est un recueil très varié de nouvelles dans des styles et des genres très différents, à l’ambiance plus ou moins sombre.
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L'opéra de Shaya

Grâce à BazaR je découvre cette auteure de SF et je suis plutôt conquise de ma lecture ! J'ai trouvé les quatre nouvelles vraiment originales ( après je ne suis pas une spécialiste) et j'ai particulièrement adoré la nouvelle intitulée L'opéra de Shaya ! Une jeune humaine, So-Ann, va se rendre sur une planète où elle peut imprégner les plantes et personnes non humanoïde, les transformer ! C'est plutôt fascinant, je me suis laissée porter, en comprenant vite qu'il y avait un secret mais je n'avais quand même pas vu venir la fin ! La plume est formidable, très descriptive , on a vraiment l'impression de voir les planètes et les espèces ! D'ailleurs à l'écran ce serait vraiment une bonne idée !Une bonne découverte donc !

Challenge Mauvais genres

Challenge auteures SFFF
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Les îles noires

Les Îles noires est d'abord un bel objet. C'est un album de format réduit (24 x 16 cm) de 36 pages, pourvu de couvertures à rabats formant un très judicieux et élégant hublot en couverture, contenant une nouvelle deSylvie Lainé et des illustrations de Philippe Aureille. L'ouvrage fait partie de la collection Petite Bulle d'univers d'Organic éditions, qui, ainsi que l'explique l'éditeur sur son site Internet, « se veut le terrain de rencontre entre un auteur et un artiste plasticien ».





L'album a été conçu à rebours du principe à l'origine de la majeure partie des ouvrages illustrés dans lesquels le texte précède l'image. Ici, l'auteure a conçu une trame narrative à partir des oeuvres poétiques de Philippe Aureille. le plasticien combine dans celles-ci diverses techniques (retouche et création graphique sur informatique, photographie, dessin…) afin d'insuffler une vie nouvelle, fantastique, à des éléments naturels en les transformant en d'étonnantes créatures hybrides paraissant issues d'un univers onirique.





Je trouve malheureusement la juxtaposition des images et du texte assez décevante visuellement. Les polices, en couverture, sur la ligne de dos, et surtout celle retenue pour le corps du texte en lui-même, une police sans empâtements épaisse et insipide, me semblent assez mal choisies. Cette dernière est, certes, aisément lisible sur les fonds texturés, mais je me serais attendue, pour ce type d'album graphique, à un travail plus poussé sur la mise en forme du texte, à la manière de ce que Dave McKean a pu faire en adaptant sous forme d'album la nouvelle de Ray Bradbury The Homecoming. La manière dont le texte est positionné sur la page, les changements de corps et de polices y jouent, tout autant que les illustrations, un rôle dans la traduction visuelle du récit.





Dans Les Îles noires, le texte, plutôt que d'être mis en valeur, paraît de trop, et encombre des pages sur lesquelles les images respireraient mieux seules. Cette mise en forme est révélatrice du fait que la nouvelle est ici subordonnée aux illustrations, et à l'excès il me semble. J'aime beaucoup l'idée qu'un auteur parte d'images pour créer une histoire mais, ici, ces images, mêmes très belles, sont trop nombreuses, et étouffent les potentialités du récit, le brident ; Sylvie Lainé a trop peu de marge de manoeuvre pour s'en émanciper.





Dans Les Îles noires, les descriptions poétiques de Sylvie Lainé transcrivent avec justesse les oeuvres de Philippe Aureille, une à une et en détail, et ponctuent le récit de manière à assurer une répartition équilibrée entre texte et image, une contrainte supplémentaire pour l'auteure. À la lecture, on finit par songer à cet exercice assez scolaire qui consiste à imposer à un nouvelliste une série de mots sans rapport entre eux qu'il lui faudra placer dans son texte. de plus, l'auteure a beau avoir une belle plume, j'ai du mal à comprendre l'intérêt de mettre en rapport des images avec un texte quand ceux-ci sont à ce point redondants.





Pour ce qui est du récit en lui-même, si j'ai apprécié sa protagoniste, son détachement d'un quotidien monotone et sa quête d'un ailleurs où elle trouverait enfin sa place, j'ai été déçue que l'auteure, en faisant des oeuvres de Philippe Aureille des réalités concrètes dans l'histoire, renonce à laisser planer l'hésitation propre au fantastique. J'aurais préféré qu'il soit question d'un regard singulier sur la nature et d'un univers onirique éminemment personnel, plutôt que d'un pouvoir de l'esprit sur la matière résultant dans l'altération effective de cette dernière.





En dépit de ces critiques, je ne regrette ni la lecture ni l'acquisition de ce très bel album. Je pense que la dureté de mon regard est due surtout à ma frustration d'y voir un potentiel demeuré à mon goût insuffisamment exploité. le talent de Sylvie Lainé et Philippe Aureille est évident, et j'aurais souhaité voir plus nettement le récit et les oeuvres graphiques s'enrichir mutuellement.



Article complet et illustrations sur le blog


Lien : https://mahautdavenel.wordpr..
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L'opéra de Shaya

Sylvie Lainé est une auteure que je découvre grâce au bon plan de BazaR dans le Challenge multi-auteures SFFF. Elle n’a écrit aucun roman, c’est une nouvelliste. J’ai un peu regardé et je pense que je lirai plus tard le recueil Marouflages dans lequel se trouve la nouvelle « Les Yeux d’Elsa ».



« … chaque histoire qu’on écrit et qu’on partage est un nouvel espace, un peu de vie parallèle qu’on crée et qu’on offre aux autres, et il n’y a rien de meilleur. »



Ce recueil contient une novella et trois nouvelles.



L’opéra de Shaya (la novella) a reçu plusieurs prix en 2015  : le Grand Prix de l’Imaginaire, le Prix Rosny aîné et le Prix Bob-Morane. Elle raconte le passage de So-Ann sur la planète Shaya qui semble être un vrai petit paradis mais les choses sont rarement ce qu’elles paraissent.



Dans Grenade au bord du ciel, une lune artificielle est découverte en orbite autour d’une planète qui ne semble ne pas avoir le niveau de technologie nécessaire pour l’avoir créée. Son utilité amènera d’intéressantes réflexions.



Petits arrangements intra-galactiques est une petite histoire amusante qui raconte comment un naufragé de l’espace va trouver de quoi se sustenter sur une planète inconnue.



Un amour de sable est une histoire très originale où deux espèces s’observent sans possibilité de communiquer entre elles.



Dans l’ensemble j’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai apprécié l’écriture de Sylvie Lainé et les histoires qu’elle a imaginé.



« La science-fiction permet des rencontres éblouissantes, avec toutes sortes de lieux, de situations, de personnages, humains ou non, et avec des imaginaire féconds et surprenants. »











Challenge SFFF 2021

Challenge ATOUT PRIX 2021

Challenge mauvais genres 2021

Challenge plumes féminines 2021

Challenge multi-auteures SFFF 2021
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Lettres à Alan Turing

Un superbe ouvrage avec un concept original qui est l'envoi de lettres par des spécialistes en informatique à Alan Turing, le père de l'informatique ! Tous les sujets de la société et de la science moderne ont été évoqué. Un excellent livre que je recommande à toutes et à tous.
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L'opéra de Shaya

Ah, ben le voila le livre de Science-fiction française que j'attendais ! Découvrant en même temps Sylvie Lainé, je me suis régalé à lire (et relire) une petite pépite de littérature contemporaine qui fait du bien.



Si je dis littérature contemporaine, c'est parce que je pense que la science-fiction a toujours à cœur de porter les thématiques de son temps, et j'apprécie lorsque je trouve de la bonne littérature contemporaine du genre, qui nous apprends beaucoup sur notre monde et la façon dont le futur s'envisage. Ici, Sylvie Lainé parle de plusieurs choses qui m'ont parlées : la question d'écologie et d'équilibre sur une planète, de liens entre humains et autres espèces, mais aussi de communications et de désirs, de rêve. Mine de rien, en quatre nouvelles on brasse plusieurs sujets, plusieurs fois même, avec à chaque fois une petite idée originale qui donne tout son charme à l'histoire. Si la première est la plus marquante, je pense que c'est surtout par sa longueur qui permet de poser tout le récit et de donner du corps à l'intrigue et aux idées.



Mais les autres nouvelles ne sont pas en reste, et si la seconde m'a un peu moins convaincu, les deux autres m'ont semblé très bien trouvées et j'ai apprécié les différentes idées que l'auteure peut traiter en si peu de mots.



Si vous aimez la science-fiction, voici une petite douceur vite lue, qui fait plaisir et qui innove. Un régal qui fait bien plaisir à lire !
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Les îles noires

J'ai découvert ce livre (et cet éditeur et cette collection) grâce au Grand Prix de l'Imaginaire et devant la beauté de la couverture, je n'ai pas hésité à l'acquérir (considérant aussi l'identité de l'autrice).

Je trouvais le livre un peu cher vu son nombre de pages, mais une fois l'objet en main, j'ai compris.

Cette collection est une rencontre entre graphiste et nouvelliste. Et le résultat, dans le cas présent est assez formidable.

Les illustrations de Philippe Aureille sont incroyables et Sylvie Lainé en tire une sombre et belle histoire. L'histoire est trop courte pour en dire quoi que ce soit sans gâcher.

Tentez l'expérience ! Laissez-vous emporter par la beauté des mots et des images !
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L'opéra de Shaya

Rencontrer des êtres différents, hors des bornes humaines du corps et du langage, du masculin et du féminin, des normes sociales.



Échanger. Être conscient de l'empreinte qu'on laissera en l'autre selon sa perception du monde, sa culture, son langage intime.



Sentiments. Chercher sa place dans l'univers, là où on peut être soi, sans perdre sa couleur, sa différence. Tenter d'accéder à l'autre, tout en sachant qu'il restera toujours une part d'ombre. Accepter sa propre part d'ombre, le moi insondable. Savoir ce qu'on est prêt à donner, à perdre, à recevoir.



Dans ce recueil de nouvelles on explore l'autre autant que les différentes planètes de l'univers. Des rencontres étonnantes, des comportements souvent glaçants. Puisque les codes des extraterrestres sont différents, leurs échanges et leurs conventions sociales nous surprennent. Mais à travers ces bizarreries, on découvre nos propres défauts, nos infirmités, nos bornes sociales et psychologiques, notre hermétisme.



Ma nouvelle préférée est « Amour de sable ». Lone est sable, Lone est seul, mais Lone échange aussi avec ses voisins Sombre et Ciel. Leurs échanges sont calmes et discrets. S'il vous vient l'envie de visiter cette planète, de l'éveiller d'une caresse ou d'un coup de pelle, de vous rouler dans le sable Cristal de Lone, sachez que Lone est entier, il partage sans mesure. Il est curieux de vous, de votre enseignement. Il s'enrichit de l'autre sans modération. C'est un être de sable attachant vu sous un certain angle...



Chaque nouvelle peut sembler cruelle, mais après tout c'est une question de point de vue. L'une d'elle vous fera cependant sourire.



J'ai aimé le style neutre de l'auteur, sans fioritures ni trop imprégné d'effets propres à la science-fiction. Elle ne nous met pas plein la vue de termes scientifiques. On entre dans ces nouvelles avec des outils simples pour imaginer ce que serait la vie ailleurs, notre rôle, dans un cadre différent.



« La science-fiction permet de parler de tout, et surtout du plus intime et du plus significatif, parce qu'elle permet de prendre la distance nécessaire. »





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L'opéra de Shaya

Réconcilié, je suis !



L’an dernier je m’étais lancé dans le recueil Fidèle à ton pas balancé de Sylvie Lainé que j’avais rapidement abandonné, très déçu par ce que je lisais et frustré de ne pas voir mes espoirs réalisés. Mais j’ai entretemps eu l’occasion de découvrir son éclatante personnalité débattre aux Utopiales. J’ai profité d’un challenge de lecteurs pour lui redonner sa chance, en me concentrant sur un recueil dont j’aime beaucoup la thématique : la communication avec « l’autre ».



Le poids lourd est la novella au titre éponyme du recueil : l’Opéra de Shaya. So-ann est une jeune femme plutôt nomade, cherchant sa place dans l’espace galactique, peu satisfaite des conventions strictes et draconiennes que les colons terriens des diverses planètes s’imposent et imposent aux visiteurs. Elle veut pouvoir se fondre dans une société vraiment différente, attrayante par son originalité. Et Shaya a tout pour lui plaire, car la vie autochtone dispose de capacités d’évolution et d’adaptation proprement fulgurantes ; sur Shaya, ne pas évoluer, c’est mourir.

L’évolution de la relation entre So-ann et la culture shayenne est fascinante, commençant par un apprentissage réciproque gagnant-gagnant et suivi de mésinterprétations d’actions et de réactions inappropriées. Mon appréciation de l’héroïne s’est peu à eu dégradée. Elle n’est certes pas l’ethnologue prête à mettre sa propre personnalité en sourdine pour se fondre dans le moule de Shaya. Elle développe au contraire un comportement de fille capricieuse que l’on ne remarque pas au début, qui évolue vers la cruauté. Au contraire Shaya, par sa nature même portée vers la nouveauté qui favorise le changement, n’est que bonté et joie pour So-ann. Mais deux interprétations du monde aussi différentes entrainent la multiplication des contresens, le « bon » et le « bien » de l’un devenant le néfaste et le « mal » de l’autre.



Un Amour de Sable procède des mêmes principes tout en étant complètement différent. La stupéfiante forme extraterrestre décrite ici est tellement éloignée de l’humanité que les humains ne la reconnaissent même pas en tant que vie. Et inversement, cette vie extraterrestre se trompe totalement dans son interprétation de ce qu’elle perçoit comme un être aux interactions violentes mais si riches. La chute, dans ce qu’elle laisse deviner du futur des relations des deux espèces, est terrible.



Petits Arrangement Intra-Galactiques est une note d’humour dont je ne sais toujours pas si elle nous décrit une vie extraterrestre rigolote ou le dernier dessin animé pour gamins de cinq ans. Un court régal.



Grenade au Bord du Ciel ne démérite pas, mais elle arrive juste après Shaya et m’a, par contraste, moins interpellé. Pourtant, comme dans Un Amour de Sable, on imagine les catastrophes que va provoquer la décision de ces explorateurs qui visitent cet artefact en orbite autour d’une exoplanète. Il semble que Sylvie Lainé apprécie ce genre de chute qui laisse en suspens un avenir plutôt désagréable à imaginer.

Le style de l’auteur n’est pas ce que j’apprécie le plus. Dans sa préface, Jean-Marc Ligny dit qu’il s’agit d’un « style qui ne se voit pas ». Effectivement, les acteurs, y compris les extraterrestres, parlent comme vous et moi, et cela manque de distanciation. L’auteure choisit de ne pas compliquer la communication à travers des difficultés de langue. C’est un peu dommage.



L’entretien qui clôt le recueil, avec Ligny, permet de saisir un peu de la personnalité tout à fait originale de Sylvie Lainé. Elle sort clairement des sentiers battus et le sait.



Je termine par un petit bonheur : ce recueil est mon premier lu sur ma nouvelle liseuse. Je suis tout fier, hi, hi !

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Fidèle à ton pas balancé

Fidèle à ton pas cadencé, de Sylvie Lainé, regroupe tout un panel de nouvelles de l'auteure, depuis le milieu des années 1980 jusqu'à nos jours. L'ouvrage publié dans la collection Helios des éditions Actu-SF reprend des histoires parues dans divers recueils ou anthologies SF au fil des décennies.



Je ne connaissais pas du tout Sylvie Lainé, ayant peu de lectures science-fictionnelle à mon actif. Mais nul besoin d'être spécialiste pour apprécier sa très belle prose. Son style a beaucoup de finesse et de naturel. Le fond des récits n'a rien à envier à la forme. Qu'ils se déroulent sur une Terre d'anticipation ou à des années-lumière de notre galaxie, ils m'ont transportée ailleurs et d'enthousiasme. La magie s'opère surtout par son approche de la rencontre. Pas de gros bourrins "on va tout péter!" chez Sylvie Lainé. Elle aborde le rapport à l'Autre avec principalement l'idée de découverte et d'échanges. Certes, tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait mais sans cette méfiance et rejet d'emblée qu'on retrouve dans pas mal de films et livres. Que l'Autre soit un humain voyageur du passé, un dauphin doté d'une IA, des Grocs ou toute autre espèce vivant sur des planètes différentes, il y a cette recherche d'un abord pacifique avant tout. Dans le contexte actuel où les appels à la haine et à la discrimination font florès, ça fait beaucoup de bien de lire des propos mesurés dans le rapport à autrui, aussi différent soit-il de nos habitudes, apparences, mentalités, etc, avec le recul et le dépaysement qu'offre en plus la science-fiction.



Un excellent recueil que je conseille vivement aux amateurs/trices de bonnes histoires. Et encore plus aux personnes peu adeptes du genre SF.
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Les îles noires

Un texte d’une grande poésie, d’une douceur amère et simultanément d’une force tranquille qu’on ne peut concevoir avant cette lecture. Les illustrations sont d’une beauté à la hauteur des mots.
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Les îles noires

Petite Bulle d’Univers est une collection qui annonce une expérience originale car étant le résultat de la rencontre d’un plasticien et d’un auteur. Je confirme cette annonce car c’est exactement ce qu’on ressent une expérience originale et très intéressante.

Amélia est recueillie par sa soeur car depuis 2 ans elle semble ne plus avoir toute sa tête. Elle ne maitrise plus aucun code lié aux interactions sociales et ressemble à un robot dès qu’il est question d’interagir : pas de sourire, pas d’empathie, pas d’émotions… A l’inverse, tout ce qui a un lien avec la nature lui fait ressentir des sentiments très forts. En résumé, tout ce qui est lié à l’humain n’est plus que faits et tout ce qui est liée à la nature et la Terre n’est que sentiments ce qui correspond à l’exact opposé de la majorité des gens actuellement. Son lien avec la nature semble lui permettre de la modeler mais l’empêche aussi de se réintégrer.

C’est pourquoi elle attend son départ pour les îles noires quoi que cela puisse signifier. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle, ça fait longtemps que je n’ai pas trouvé de « vrai récit fantastique » et là je suis ravie : on oscille intelligemment tout du long entre folie ou réalité. On ne sait pas si c’est vrai ou non jusqu’à la fin c’est agréable. On aborde aussi une belle réflexion sur la normalité et ce qu’on considère comme important pour chacun.
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69

Publiée en 2009 pour fêter les quarante ans de la fameuse « année érotique », cette anthologie variée se relit agréablement dix ans plus tard, alors que les médias fêtent les victoires d’Eddy Merckx, l’été psychédélique, Woodstock, la libération sexuelle ou les premiers pas de l’Homme sur la lune. Sous une jolie couverture très pop typique des sixties, Charlotte Volper rassemble ici douze textes de l’imaginaire francophone teintés d’érotisme.

Stéphane Beauverger ouvre le bal avec un plaisant “Eddy Merckx n’est jamais allé à Vérone” qui revient sur cette fameuse année 1969. Pas de science-fiction dans ce récit de littérature générale néanmoins plaisant qui constitue en tout cas une belle introduction à ce recueil.

La suite est diverse avec quelques thématiques classiques mais plutôt bien menées. Evolution de la sexualité grâce à divers « améliorations » façon sex toys futuristes, androïdes de plaisir, cinéma interactif permettant de se replonger au temps de l’empire romain en l’an 69 (ou LXIX pour faire plus local), hantise, succube, vampirisme, sabbat, potion « magique », relations entre hommes et extraterrestres,…

A partir du thème classique du succube (y a t’il thématique plus banale pour un récit érotico fantastique ?), Jean-Marc Ligny livre ainsi un très efficace « Vestiges de l’amour ». Autre thème bateau, les lunettes magiques qui titillent la libido du savant fou du très référentiel et délicieusement désuet « Louise ionisée » de Norbert Merjagnan, auteur de la fameuse saga des TOURS DE SAMARANTE. Toujours délicate, Mélanie Fazi propose un texte de « dresseuse d’automate » subtil et réussi, lauréat du prix Masterton, « Miroir de porcelaine ».

Joel Wintrebert, avec le plus long « Camélions » développe en une vingtaine de pages un autre thème récurrent (au moins depuis PJ Farmer) de la « sexe-fiction » avec cette planète étrange et ces unions (contre nature ?) entre une jeune femme et des créatures extraterrestres.

Au final, cette anthologie (parue à la même époque que l’intéressante mais plus inégale COSMIC EROTICA) constitue une jolie réussite allant du fantastique à la science-fiction en passant par l’épouvante et la fantasy, tous les textes étant empreints d’un érotisme allant, pour sa part, du plus délicat au plus cru.

Conseillé.


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L'opéra de Shaya

Si je ne connaissais Sylvie Lainé que de nom, je suis ravie d’avoir pu lire son recueil L’Opéra de Shaya. Outre une plume très juste qui parvient à se faire oublier au point de nous laisser vivre pleinement l’histoire, l’autrice nous propose ici une déclinaison d’une thématique riche et passionnante, notre rapport à l’autre grâce à notre interprétation de ses actes. Quatre textes magnifiques à découvrir absolument, avant de, comme moi, partir en quête des autres recueils de cette autrice de talent.



Voir la chronique complète :
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Les îles noires

Déjà le n° 11 de la collection "Petite Bulle d'Univers". Cette collection regroupée autour du collectif "la machine à bulles" présente des nouvelles graphiques. Je ne connaissais pas ce concept de "nouvelles graphique". Il s'agit d'un travail entre un-e graphiste et un auteur-e qui sont réunis grâce au collectif la machine à bulles. D'abord, une cinquantaine de planches crées pour l'occasion sont présentées à l'auteur-e qui en sélectionne certaines pour construire un texte et ainsi créer un premier univers. In fine, Philippe Aureille, encore lui, ajoute, enlève des illustrations puis met en forme l'ensemble, texte et illustrations. Pour ce n°, la spécialiste de la nouvelle de SF, Sylvie Lainé et Philippe Aureille nous transporte dans un monde où le vivant et les symboles s'entrelacent. Ça tombe bien car le philosophe préféré de Philippe Aureille est Maurice Merleau-Ponty. le résultat est une vraie magie. La fragilité, la légèreté des personnages et des "objets illustrés" s'unissent dans une douceur de vie qui m'a particulièrement ému. Lors d'une rencontre des auteurs-es à la librairie "La Virevolte" j'ai pu apprécier la gouaille de Sylvie Lainé et la passion de Philippe Aureille.
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Fidèle à ton pas balancé

Une découverte.

Lainé à un style bien particulier et s'attache aux descriptions de rencontres. C'est assez sensible et très agréable à lire, j'ai eu du mal à m'arrêter de passer d'une nouvelle à l'autre (textes courts).



26 nouvelles sur 30 ans de carrière.

Des rencontres, essentiellement, souvent pleines d'espoir ou d'optimisme, parfois plus difficiles. Toutes bien vues, voire visionnaires.

Quelques illustrations qui peuvent être dérangeantes.

Rien à voir avec la SF 'classique' malgré la diversité des genres développés.

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Fidèle à ton pas balancé

J'abandonne. J'ai lu les huit premières nouvelles et cela me laisse de marbre. Je reconnais que Sylvie Lainé a du style mais j'y suis totalement opaque.

En abandonnant, j'ai conscience de passer à côté de nouvelles réputées de qualité mais je lis trop lentement pour m'attarder sur un auteur qui me donne du mal alors que tant d'autres recueils m'attirent.

Désolé
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Fidèle à ton pas balancé

Je n’avais pas encore lu de textes de Sylvie Lainé auparavant, alors quand dans le cadre d’un partenariat avec ActuSF on m’a proposé ce recueil, j’ai sauté sur l’occasion. Ce recueil reprend dans leur intégralité les nouvelles de précédents recueils de l’autrice , parus également chez ActuSF, auxquels s’ajoutent 7 autres textes parus plus récemment. Il y a ainsi 26 textes qui ont été regroupés en 7 parties comme l’a souhaité Sylvie Lainé. Elle n’a pas voulu d’un ordre chronologique pour présenter ses nouvelles, l’ordre reposant plutôt sur leur contexte. Et cela fonctionne assez bien et montre un vrai travail, pas juste un copier coller des autres recueils de l’autrice. Avant chaque nouvelle, Sylvie Lainé présente la nouvelle en parlant de ce qui l’a amené à l’écrire, de ce qu’elle a voulu dire. Ces présentations sont très intéressantes et apportent un plus indéniable au recueil.



Les recueils de nouvelles ont la particularité de surprendre car on ne sait pas au départ à quoi s’attendre, on va de surprises en surprises concernant les thèmes, les genres, les époques. Fidèle à ton pas balancé correspond bien à cette définition. Les nouvelles y sont vraiment très variées. On passe de textes se situant dans un monde très proche du notre avec Le prix du billet, nouvelle très touchante sur le changement de vie et la prise de conscience de ce que l’on désire ou non, à des textes plus ancrés dans la science-fiction comme Carte blanche et Le chemin de la rencontre qui se déroulent dans un univers où un tirage de cartes peut totalement changer la vie des gens.



On voyage beaucoup également dans ce recueil qui nous embarque jusqu’à des galaxies lointaines. À ce tire, L’opéra de Shaya est sans doute le texte le plus réussi du recueil. Il a d’ailleurs obtenu le prix Bob Morane 2015 et le Grand Prix de l’Imaginaire dans la catégorie nouvelle francophone. La nouvelle est longue, proche d’une novella et se situe dans un univers où les humains maitrisent les voyages spatiaux. L’héroïne, So-Ann, voyage de planète en planète dans l’espoir d’en trouver une qui sera son foyer. On lui parle de Shaya, une planète à part où elle pourrait trouver ce qu’elle recherche. Shaya est une planète étrange et belle, qui utilise les codes génétiques en vue d’échanges ADN avec son écosystème. La nouvelle est vraiment très réussie, poignante et très bien écrite.



Un autre trait caractéristique des nouvelles de Sylvie Lainé est ses personnages, toujours très humains et au centre des récits. Dans chaque histoire, le cœur du récit est constitué par les interactions des humains avec l’univers, et même si le texte est court, les personnages y sont travaillés, plein de sensibilité. Les rencontres avec l’autre sont ainsi mises en scènes de manière différente mais toujours avec subtilité et émotion. Comme dans Les yeux d’Elsa, un texte au sujet délicat, la rencontre entre un homme solitaire et une femme dauphin génétiquement modifiée. La nouvelle se situe dans notre monde, les catastrophes écologiques ayant entraîné la montée des eaux, et les hommes construisent des cités sous-marines grâce aux dauphins modifiés pour cela. Un très beau texte qui a gagné le Prix Rosny aîné 2006, le Nouveau Grand Prix de la SF française 2006 et le Grand Prix de l’Imaginaire 2007.



Autres textes où la rencontres avec l’autre est au centre du récit et avec une très bonne idée: Petits arrangements intergalactiques et Petits arrangements intergalactiques (verso). Dans le second texte, l’autrice reprend le contexte du premier mais en changeant totalement son point de vue et en adoptant celui de créatures habitant une planète inhospitalière pour les humains, où un homme vient de se poser suite à une avarie de son vaisseau. Les deux textes se répondent de belle manière et apportent de l’humour à l’histoire.



Même si toutes les nouvelles ne m’ont pas forcément parlé ou si certaines sont un peu trop oniriques pour moi, le recueil est vraiment d’une très grande variété et richesse, et servi par une très belle plume. L’autrice fourmille d’idées et chaque texte est différent et fait réfléchir sur certains points. Un texte marquant sur ce point est Subversion 2.0, où un homme très actif va être amené à faire le point sur sa vie grâce à une expérience particulière: celle d’avoir un clone pendant quelques jours. Sa vie va en être révolutionnée et la nouvelle permet de s’interroger sur nos vies modernes.



Fidèle à ton pas balancé est donc un recueil qui vaut le détour. Les nouvelles y sont nombreuses, variées, et chacun pourra y trouver son bonheur. Pour ma part, je garde de très bons souvenirs de plusieurs textes mais surtout de Les yeux d’Elsa et de L’opéra de Shaya, deux magnifiques textes. À noter la très belle couverture du poche Hélios qui invite au voyage et à franchir la porte de l’imaginaire de Sylvie Lainé.
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Fidèle à ton pas balancé

Sylvie Lainé a participé plusieurs fois aux Grésimaginaires en tant qu’auteur invité mais j’avoue n’avoir pas eu encore la curiosité d’aller découvrir son écriture. C’est chose faite grâce à Jérôme Vincent et les éditions ActuSF que je remercie au passage pour l’envoi du recueil de nouvelles.



Fidèle à ton pas balancé réunit vingt-six nouvelles écrites par Sylvie Lainé de 1985 à 2015 et dont cinq ont reçu des prix littéraires, notamment quatre fois le Prix Rosny en 1986, 2003, 2006 et 2015. D’abord publié en grand format en 2016, le recueil réapparaît cette année sous format poche. Il est composé de sept parties, chacune illustrée par les dessins de Gilles Francescano. Les nouvelles s’inscrivent dans le genre de la Science Fiction et leurs thèmes récurrents s’articulent le plus souvent autour de la rencontre, la découverte de soi et de son accomplissement personnel, la relation à la Nature, l’humain au coeur du développement de la technologie, etc… Si vous souhaitez avoir un résumé nouvelle par nouvelle, je vous conseille de vous référer à l’article très exhaustif d’Elhyandra.



Comme dans tout recueil de nouvelles, l’appréciation des textes est toujours un peu hétérogène : certains résonnent mieux que d’autres à notre esprit et cette fois encore, cela a été le cas. En effet, je ressors un peu mitigée de ma lecture. Je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à m’immerger dans l’univers de Sylvie Lainé : il m’a bien fallu plus d’une centaine de pages et mon rythme de lecture en a également pâtît. La raison? L’univers surréaliste auquel les dessins de Gilles Francescano s’accordent parfaitement bien d’ailleurs. J’avoue avoir énormément de mal avec ce genre que ce soit au travers des œuvres de Salvador Dali en peinture ou Les fleurs bleues de Queneau dont je garde un très mauvais souvenir du baccalauréat. Et en littérature de l’imaginaire, j’ai eu l’occasion de lire L’océan au bout du chemin de Neil Gaiman que je n’ai pas apprécié pour la même raison. En effet, j’ai besoin de rationnel même dans la fiction ou l’imaginaire ; dès lors qu’un texte part dans des considérations un peu trop fantasques, alambiquées, étranges, psychédéliques ou bizarres, je n’adhère pas du tout. Et c’est un peu ce que j’ai retrouvé dans l’univers de Sylvie Lainé, notamment dans les nouvelles Le printemps des papillons, Un rêve d’herbe ou Le Karma du chat, par exemple.



Toutefois, si je suis sortie mitigée de cette lecture, certains points positifs sont à signaler. L’écriture de Sylvie Lainé est fluide et ne manque pas de rythme. Ses nouvelles sont également très immersives par leur originalité, leur poésie et la construction du worldbuilding. De plus, certains textes délivrent un message intéressant qui invitent à la reflexion :

– Dans Subversion 2.0, Jacques fait appel à son clone temporaire Jim (il ne peut survivre qu’une semaine) afin de le remplacer la moitié du temps au travail. Cela lui permet alors de se recentrer sur les choses qu’il aime et prendre de nouvelles décisions qui affectent positivement sa vie. Qui n’a jamais rêvé de changé de vie pour se conformer davantage avec son moi intérieur plutôt que de céder aux injonctions économiques, familiales et sociétales?

– Dans Petits arrangements intra galactiques et Petits arrangements intra galactiques (verso), deux points de vue s’affrontent avec humour. La première nouvelle est du point de vue d’un pilote qui doit se poser d’urgence sur une planète habitée par des Grocs, sorte de grosses vaches décérébrées, pas très intéressantes. Au bout de quelques jours, il commence à avoir faim et ne trouvant rien à manger, il décide de se rapprocher des Grocs pour en faire un mets de choix. Dans la seconde nouvelle, le lecteur part du point de vue des Grocs et celui-ci va s’avérer plutôt surprenant et très drôle! Il s’agit d’une réflexion intéressante sur l’équilibre des besoins entre deux espèces différentes qui cohabitent.

– Dans Un amour de sable, des scientifiques se posent sur une planète afin de prélever du sable pour des analyses. Or, il se révèle que ce fameux sable est habité par une entité extraterrestre qui ne révèle pas sa présence aux humains mais dont le lecteur a conscience grâce à son récit. La fin est vraiment très inquiétante et elle fait partie d’une de mes nouvelles préférées.



En conclusion, si je ressors assez mitigée de ma lecture, c’est par pure question de goût. Le surréalisme ne fait pas du tout partie de mes genres de prédilection. En revanche, lorsque j’ai parlé de cette lecture à mon compagnon, il s’est montré au contraire très intéressé car il adore ce courant artistique et littéraire. Dès qu’il aura lu le recueil ou du moins quelques nouvelles, je reviendrai sur cette chronique pour livrer ses impressions.

En revanche, la plume fluide et immersive de Sylvie Lainé et certains textes au message intéressant et invitant à la reflexion m’auront fait poursuivre ce recueil de nouvelles jusqu’au bout.
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