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Citations de Tarun J. Tejpal (170)


Lorsque le moteur démarra, il nous fallut nous agripper aux accoudoirs. Le bus vibrait comme s'il allait tomber en morceaux [...]. Le chauffeur enclencha la première et le bus bondit comme un lapin. Nous manquâmes de peu nous cogner le front sur le siège de devant. Le colonel et sa femme firent eux-aussi un bond, mais en arrière. Puis nous partîmes, avec un formidable épanchement de fumée noire, accompagné d'un bruit de ferraille infernal. Nos deux chauffeurs ajustèrent leur turban qui leur avait glissé sur les yeux.
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Mes jambes commençaient à s'ankyloser et je dus me lever du banc pour les dégourdir. Je jetais les dernières gouttes de thé dans le ravin, où elles s'évanouirent sans laisser de trace et contemplai le panorama dont j''étais tombé amoureux dès le premier regard.
Cette maison devait être notre salut, sceller à jamais notre amour et notre vie. Or, désormais, les signaux étaient de mauvais augure [...] une chose terrible se préparait [...] j'ignorais que ma vie d'alors, la seule qui ait jamais compté à mes yeux, était sur le point d'exploser.
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Mes doigts glissèrent sur son sexe empressé.Je massai sa chair glissante.Ses hanches bougèrent. Elle m'attira de nouveau sur elle.je n'avais rien à lui offrir. Ses hanches bougèrent encore. Je tentai de pousser, les yeux fermés, en me concentrant. mais toute la concentration du monde ne peut permettre de planter une nouille dans un mur.
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[...] l'empathie des gènes ne meurt pas facilement [...].
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Dans la compréhension du peuple, l'élite noble est beaucoup plus chancelante que l'élite vénale. Car les bas instincts sont plus universels, plus aisément accessibles, que les instincts élevés.
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L'histoire amoureuse et charnelle entre Fizz et Monsieur Chinchkpoli est très belle et nous fait voyager en Inde pour de belles découvertes.
Cependant, je nuancerais ma critique en disant que le roman contient quelques longueurs, un peu trop de descriptions à mon goût et peut-être un peu trop de sexe.
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Son nom était Aum, le tout premier son de l'univers, accordée à son être, le tout premier de tout.
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"Il fallait mener sa vie entre le dieu de la raison et le dieu de la déraison. Vénérer l'un et l'autre, n'en offenser aucun. Il n'y a là aucune contradiction. Seuls les esprits superficiels en voyaient une".
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"Peu d'émotions égalent celle de quitter un emploi : reconquérir sa vie, fût-ce brièvement. Etre son propre maître, fût-ce un court instant".
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"Vous n'aimez pas les gros ? Non, Sahib : les choses doivent s'harmoniser. Votre maison ne doit pas être plus grande que vote coeur, votre lit pas plus grand que votre sommeil, et votre nourriture pas plus abondante que votre estomac".
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"A quatorze ans, l'innocence est un don. A quarante, c'est un désastre".
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"Enfant, j'avais vu des paysans de ce type. Ce n'était pas seulement une question de traits. Il y avait le port de la tête, l'expression empreinte de dignité. Pour ma part, j'étais persuadé que cette sorte de noblesse ne se trouvait que chez les gens de la terre. Qu'il y avait un lien avec le dur labeur".
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on nous avait appris quel genre d'existence menaient les humains.ils vivaient pour posséder, tuaient pour posséder. Leur espèce était la seule à se rebeller contre l'ordre des choses. Les plantes, les animaux et les insectes vivaient ils étaient censés le faire, mais les hommes ne cessaient de dévier de leurs cours, poussés par leur avidité de pouvoir, de richesses, de femmes. Ils étaient déloyaux envers eux-mêmes, ne respectaient aucune règle et faisaient de leur inconstance une constante.
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Rappelez-vous, la liberté est un feu ardent qui réchauffe, nourrit et illumine, mais qui peut aussi brûler, incendier et tout réduire en cendres stériles.
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"Des hommes opiniâtres avaient départagé la terre sans se soucier des artères de l'amour, de la famille, de la communauté, de l'Histoire, des animaux ni des arbres qu'ils mutilaient. Et l'on apprenait que le sang commençait à couler partout des veines sectionnées." (Buchet/Chastel - p.201)
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Puisse-t-il ( le chant ) faire germer en eux le seul état - s'il en existe un - qui dépasse engrandeur la musique ou l'amour.
Le doute.
Puisse-t-il toujours alterner avec la foi comme la nuit et le jour.
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Ce monde déborde de musique, cette musique qui libère toutes les émotions des hommes, qui les fait tanguer et bondir comme un torrent de montagne.
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Dès les premières années de sa vie lumineuse, le grand voyant avait compris intuitivement que l'outre-monde devait le misérable chaos dans lequel il était plongé au fait que les hommes avaient perdu la faculté d'écouter... Le secret des grands maîtres était de pouvoir écouter en toutes circonstances, l'oreille grad ouverte prête à recevoir la sagesse de la vie. Et ils savaient garder la bouche close pendant de longs intervalles afin que cet enseignement puisse séjourner profondément en eux, bouillonner, réduire, produire un distillat d'une valeur inestimable.
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Aum dit que la beauté de la plupart des femmes est semblable à celle d’une fleur, soumise aux caprices de nombreux éléments, une bourrasque de vent, une singularité du sol, une main qui frôle, un pied qui écrase. On ne peut être certain que son éclat survivra à l’instant présent. Cependant, chez de rares femmes, la beauté est un arbre qui traverse le temps et dessine le paysage. Dossier à l’homme épuisé, il offre son ombre au voyageur, son bois sec à ceux qui ont froid, la joie à l’enfant, la sécurité aux vieillards, la nourriture maternelle à l’oiseau et à l’abeille. Il agrège la terre et soutient le ciel, inébranlable dans son dessein, généreux de son vivant comme dans la mort.
(p. 191-192)
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La vérité n’a rien à voir avec l’âge, la forme, la taille ou l’expérience. C’est un poisson fuyant qui joue au milieu des rapides. On peut se tenir dans l’eau toute sa vie sans jamais l’attraper. L’avoir saisie ne garantit même pas qu’on ne puisse la perdre dans un moment de négligence. Avant même de s’en apercevoir, on a desserré les doigts et elle a filé avec le courant.
(p. 157)
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