Thomas Legrain

Il ne faut pas trop s'attacher aux personnages car ils sont tous suceptibles de mourir assez vite. Je n'avais aimé qu'avec réserve le 1er tome de cette série... et cela se confirme avec « Faites la taire », numéro 2 de Sisco, la saga du tueur corse des services secrets français. Les péripéties prennent un tour un peu invraisemblables. Le dessin est toujours aussi soigné, bien qu'un peu trop classique, mais je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire.



Et puis, un gros point négatif pour les personnages féminins qui n'ont jamais beaucoup d'intérêt : faire des secrétaires qui couchent avec leurs patrons, c'est un peu facile et naze. Seul le perso de la journaliste était intéressant, mais malheureusement trop vite évacué...

Stephen Desberg et Thomas Legrain instaurent un implacable thriller
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Une BD qui me laisse sur ma faim, avec de nombreuses incohérences (le meilleur qui fait une erreur grossière, le tueur qui a des états d’âme...etc ).

Album très conventionnel tant dans le dessin que dans le scénario. Rien de très original ni de très convaincant. Un pur produit de consommation dans la vague des Largo Winch, Alpha, INRS,.... etc. Bref l'album se lit en quelques minutes et on a aucun attachement avec le personnage donc pas trop envie de lire la suite.

Ce sixième tome semble vouloir rompre avec un style d’histoire (menace/action/réaction/élimination de la menace) que le format diptyque pourrait finir par rendre monotone. [...] Sisco est entré dans le cercle fermé des séries grand public qui touchent à l'excellence.
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L’histoire est passionnante, le scénario solide et, visiblement, appuyé sur des sources historiques. Comment ne pas, dès lors, se prendre d’intérêt pour ses hommes qui, au risque de leur vie, dans des conditions parfois dantesques – on pense à ce chauffeur qui, blessé, a parcouru 300 kms à pied dans le désert, après que son véhicule ait été détruit par une attaque ennemie – ont su continuer la lutte, au plus près de l’ennemi. Des têtes brûlées, évidemment, probablement pas toujours très fréquentables, mais dont le courage et la volonté ont probablement participé de la victoire finale.



Les dessins et les couleurs sont également magnifiques. Dans les planches dont l’action se déroule en plein jour, on perçoit la chaleur écrasante ; dans celles qui relatent les actions nocturnes du groupe, on lit le danger, mais aussi l’excitation du combat.



L’intérêt de raconter cette histoire en bande dessinée, c’est de la rendre accessible, facilement lisible, prenante parce qu’incarnée, là où les travaux plus académiques traquent le détail, mais au risque de laisser sur le bord du chemin ceux qui n’y sont pas accoutumés. Nous sommes au plus proche de ces hommes, de leur volonté, de leur colère aussi, quand ils ne sont pas écoutés ou pas considérés. Ils sont humains, tout simplement.



Alors, embarquerez-vous avec nous pour ce périple dans le désert, afin de traquer les pilotes de la Luftwaffe ? Dans l’affirmative, préparez votre paquetage, mais, attention, pour suivre, il faudra voyager léger…
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Dans Latah, nous suivons des soldats américains lors de la guerre du vietnam. Des jeunes soldats qui viennent régler les soucis à coup de bombardement au napalm, et qui, on le devine bientôt, ont fait quelques boulettes.

Rapidement, l'histoire tourne au slasher : les soldats disparaissent un par un, ou sont retrouvés mort. Mais quand on dit "mort", c'est de façon vraiment très sale.

Pour éclairer ce massacre, émerge la légende du Latah : le récipiendaire des douleurs de son peuple. Légende qui ne semble pas en être une, au vu du flot d'hemoglobine...



Si les dessins sont fins et précis, je n'ai toutefois pas réussi à entrer dans l'histoire. Mais ce ,'est guère surprenant : je n'aime ni les récits de guerre, ni les personnages de militaires, ni les slasher, ni le genre horreur. Autant dire que j'ai très mal fait mon choix :D

A conseiller donc à tout ceux qui ont des gouts opposés aux miens !

Enchainer cette BD après Les Jours sucrés c'est passer d'un monde à l'autre … Mais le décalage n'a pas empêché l'appréciation de cette BD qui fait également dans les outils classiques de narration, sans pour autant tomber dans le cliché.



"Bagdad Inc." est avant tout une BD sur la guerre en Irak qui se sert du prétexte de retrouver un tueur en série dans Badgad bombardée pour parler de la guerre à l'américaine et mettre en avant comment le monde évolue désormais. C'est écœurant, jusque dans l'idée de base : alors qu'on massacre et bombarde, on cherche un type ayant tué 3 personnes. Le paradoxe de base est d'ailleurs soulevé par les personnages du récit qui mettent également en avant la réalité de la guerre d'aujourd'hui. Mercenaire, frappe "ciblée", violence en tout sens, démocratie à coup de bombe et invasion économique ... La fin est limpide sur le sujet traité par l'auteur : cette guerre est une invasion économique destinée à imposer les intérêts occidentaux dans le monde arabe. Tout le monde en est conscient, tout le monde accepte cette réalité sordide.



Je dois dire que le récit reste sur du très classique dans son déroulé et qu'il ne prend pas de risque, mais essaye d'étoffer et développer ce qui se trame autour. On voit les manigances du pouvoir avec diverses entreprises pour assurer la "sécurité" grâce aux mercenaires, les commandes de nourriture à coup de millions du contribuable américain, le tout pour ruiner un pays économiquement et militairement, afin d'avoir une main d'œuvre pas chère et du pétrole. Vive la démocratie !

Cette BD est déprimante, par bien des aspects, mais aussi froidement claire : la guerre est une saloperie, les combats moderne aussi horrible que les anciens si pas plus, les justifications toujours fausses et les résultats calamiteux. Rien ne justifie ce qui se passe dans ces pays. Rien.

L'apparition du racisme à la fin du récit est un bon rappel que ce qui pousse bien des gens dans la voie du mercenariat peut être aussi bête et stupide que la crainte du grand remplacement, ou l'expression violente de sentiments racistes bêtes et méchants. Rien de neuf, donc, toujours les mêmes bêtises en boucle.



C'est le genre de BD qui ne remplace aucun reportage sur la guerre mais les complète, en apportant un éclairage de l'intérieur sur le déroulé d'un conflit. Un regard qui se replace au niveau des humains qui font la guerre, ce qui n'est jamais joli, mais aussi de comment tout ceci peut être perçu par l'armée elle-même. Et au final, je crois que le plus glaçant reste qu'après toute cette horreur détaillée, nous restons sur cette phrase ''Tout va bien''.

Au-delà des ténèbres



Pour son premier album en solo, Thomas Legrain, dessinateur de Sisco ou de Bagdad Inc. mêle avec art deux genres très différents mais qu’il mélange avec art : le film de guerre et le survival…



Jouant avec les codes de genres très codifiés, l’auteur tisse un récit oppressant se déroulant au cœur de la jungle durant la guerre du Vietman… Le lecteur va suivre une escouade de G.I. perdus derrière les lignes ennemies après une mission particulièrement éprouvante… Ils vont sans le savoir pénétrer sur le territoire du Latha, une entité ancienne dont ils allaient devenir les proies…



Graphiquement et narrativement parfaitement maîtrisé, l’album nous montre comment des hommes confronté à l’indicible allait peu à peu révéler leur véritable et peu reluisante nature… A noter qu’il existe un tirage limité en noir & blanc de l’album qui permet de mieux apprécier le formidable travail graphique du dessinateur…


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Sisco devrait tuer le président français pour l'empêcher de prononcer son discours à la tribune de l'ONU, afin de sauver sa soeur Stella... Dans le tome 5, j'avais un sentiment de déjà-vu façon Largo Winch... ici c'est façon XIII...



C'est toujours aussi violent, et après un tome 5 assez lent et poussif sur l'administratif, on a un tome 6 avec un Sisco désobéissant et revanchard... bref comme on l'aime...



Cela dit, rien de neuf.

Après un diptyque tomes 3 et 4 plutôt correct, on tombe dans du déjà-vu avec la traditionnelle connexion albanaise armes-prostitution.



Les forces de l'ONU à la frontière kosovare ont maille à partir avec des trafiquants d'armes et de filles. Les soldats sont français. Le président français doit justement faire un discours à l'ONU et compte renforcer les sanctions et contrôles à l'encontre des Albanais. C'est l'occasion pour les auteurs de lâcher pas mal de clichés américano-frenchies... Et de nous renseigner sur les méandres de l'administration onusienne et sur les forces des services secrets américains.



Dans un découpage savamment orchestré, façon téléfilm TF1 de fin de soirée, avec le brin d'érotisme soft "qui va bien avec", le tome traîne un peu en longueur, mais s'accélère pile poil à la coupure... suite au prochain épisode.



L'impression de déjà-vu en provenance de Largo Winch, par exemple, ou d'IR$ est vraiment perturbante. Côté dessin et mise en couleur, il y a du changement. Est-ce un mieux, je n'en sais fichtre rien, mais cela brille et cela claque...

Je dois avouer que j'étais très attirée par cette bande-dessinée car j'aime bien le monde politique surtout avec des histoires un peu borderline type service secret, etc. Et bien j'ai été servie avec un personnage principale, Sisco, qui apparemment n'aime pas les codes. Héro, anti-héro, je le trouve intriguant et séduisant. D'ailleurs, j'ai adoré le dessin ; que dire de cette scène un peu sauvage... ! Enfin bref, je conseille cette lecture à tous ceux qui aiment les histoires d'hommes politiques véreux... Hâte de découvrir la suite.

« L’agence » composée de 4 personnages lutte contre le trafic d’oeuvres d’art. Dans ce premier tome nous les découvrons face à un vol qui a eu lieu à la fin de la seconde guerre mondiale.



Sur le marché mondial apparait un tableau datant du 16e peint par « le Tintoret » et ayant disparu lors d’un transfert en 1945 avec des dizaines d’autres oeuvres.



Cette enquête, menée de nos jours, entre Londres, Paris, Hong Kong nous permet de comprendre comment tous ces tableaux servent de monnaie d’échange à de grosses firmes internationales.



« Pas facile au début de suivre tous les personnages, mais très vite on se laisse happer par les rouages de l’enquête internationale ». La Documentaliste
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Dans ce premier épisode, nous faisons la découverte des services secrets qui oeuvrent pour la raison d’Etat. Sisco en fait partie. Sa mission, dézinguer un homme politique. Mais un témoin a tout vu, un témoin innocent mais gênant. Voilà pour le début…



Rien de bien transcendant. Le récit est assez linéaire. Pas de rebondissement. Pas grand chose à découvrir sauf le cliché habituel. Les services secrets sont là pour le ménage derrière les politiques. Oui, d’accord, mais pourquoi, à cause de quoi. On n’en sera pas plus.



Le personnage de Sisco est tout sauf sympa. Il a l’air d’être un gros c.. imbu de sa personne. Et bien sûr, comme tout gros c.., il séduit, et emballe facile, comme si les secrétaires des hommes politiques étaient toutes des « marie couche toi là ».



Un premier album très décevant sauf pour le dessin, qui est beau, réaliste, bien adapté au type de récit.
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Suite des déboires de Sisco qui essaie par tous les moyens de récupérer le téléphone compromettant se trouvant en possession d'une journaliste. Il va devoir en même temps démasquer et se défendre contre certains collègues qui veulent le doubler et prendre sa place dans la hiérarchie de l'Elysée .

Les péripéties sont nombreuses et pas toujours crédible. Mais cela ne nuit aucunement à l'ensemble du scénario.

Les dessins sont toujours aussi précis peut être un peu sombre pour certains dentre eux.

Bonne bande dessinée qui se lit rapidement.

La suite du premier tome de cette série nous amène les mêmes ingrédients : de l'amitié et de la virilité. Les amis montent au combat avec une grande ferveur, mais ils sont liés par une amitié profonde qui peut les faire souffrir dans un contexte de guerre.

Le dessin est agréable et à la hauteur de l'histoire.

Avec trois personnages centraux, l'auteur nous fait découvrir les premiers pas du SAS. avec son lot de difficultés, et ses échecs. Les 3 personnages, bien que violents, ont les uns pour les autres, une amitié profonde.

Le dessin et la couleur sont agréables.

Tome beaucoup plus sombre que les précédents.

Haletant, le compte à rebours pour retrouver l'otage est lancé, et Sisco va devoir la jouer en solo car les américains sont peu coopératifs.

Relève le niveau de la série par son caractère plus violent et plus thriller encore.

Petit changement dans ce tome, on passe à une échelle internationale, avec une affaire géopolitique.

Ajoutez à cela la découverte d'une nouvelle membre de la famille du héros.

L’atmosphère est différente. Ce qui donne un second souffle à la série.

A la suite des péripéties des tomes précédents, Sisco se retrouve aux service de protection de la fille du président.

Il n'est évidemment pas enchanté de la nouvelle, mais il ne va pas manquer d'action dans ce rôle.

Toujours rythmé, ce tome suit toujours le héros mais ne s'interèsse pour moi pas assez à approfondir le personnage, beaucoup d'action et d'intrigue mais un peu fade par manque de psychologie.