Thomas Legrain

Un second tome un peu plus intéressant que le premier ; logique car on entre plus rapidement dans le vif du sujet, en l'occurrence les opérations de sabotage.

Je n'accroche toujours pas au style de narration qui manque clairement d'entrain. Il y a certes un peu plus d'action dans ce tome mais je trouve qu'il y a encore beaucoup de blabla, difficile aussi dans ses conditions de s'attacher aux personnages. Bref, j'aurai préféré un récit plus classique avec un fil conducteur plus clair : ici, on essaye péniblement de suivre les opérations de chacun des groupes et le déroulé de la guerre en général. On voit de jolies explosions d’avions mais on reste sur notre faim du point de vue intrigue et péripéties.

Cette série est donc pour moi une déception - d'autant que ce second album ne propose pas de dossier historique (un point sur la guerre dans le désert aurait été plus qu'intéressant !).

J'ai un faible espoir que le troisième et dernier tome soit plus prenant que les deux précédents…

Une BD qui s’attache à retracer historiquement la création du SAS anglais : commando parachutiste qui est entré en action lors de la guerre du désert pendant la Seconde Guerre mondiale.

Du point de vue « documentaire d’histoire », c’est plutôt intéressant. Le dossier final est aussi bien réalisé avec pas mal d’informations. On découvre avec intérêt la création et les hauts faits de cette unité non seulement durant la Seconde Guerre mondiale mais aussi sur des actions plus proches de nous.

C’est au niveau du récit de la BD que cela pêche un peu. La présentation des personnages est un peu trop longue et finalement pas très utile (va ton vraiment se rappeler de tous les détails des personnages ? Surtout que 2 personnages se détachent des autres, peut-être aurait-il fallu seulement s’attarder sur ces deux-là…).

Certes, nous avons affaire à un commando et donc à des actions silencieuses et rapides - bref, rien de bien intense en action, mais à cela s’ajoute les longs monologues du soldat qui conte l’histoire du SAS qui ne sont pas franchement entraînant ; ce n’est pas les quelques tirs et explosions qui émaillent le récit qui nous rendront compte que l’on ait dans une guerre !

Ce premier tome est donc mitigé, décevant côté récit mais intéressant niveau « historique » ; à voir ce que nous proposera le second tome de cette série.

Une bd au très beau graphisme, précis et réaliste sur une légende vietnamienne d’un monstre portant la souffrance du peuple.

J’y ai personnellement vu l’occasion de revenir sur les atrocités de la guerre, ses exactions et sur sa propension à générer ses propres monstres.

Le récit est à des reflets fantastiques du fait de cette légende, mais cela ne retire rien à la cruauté de cette période, ni à celle de la guerre.

Je ne dirai pas que c’est une excellent moment de lecture, mais plutôt une lecture très intéressante.

Une BD de plus qui prend pour thème la guerre du Vietnam, mais mèle à celle-ci un côté fantastique qui lui donne un côté original bienvenu. La légende à laquelle se rattache tout l'aspect fantastique et horrifique est semble-t-il forgée de toute pièce par l'auteur, bien que l'on trouve en Asie du sud-est et en particulier en Malaisie et Indonésie un syndrome éponyme, le Latah, mais aux manifestations bien différentes -- et moins violentes. J'ai apprécié le découpage du récit, bien maîtrisé, et le dessin : celui-ci est clair, réaliste et très documenté. Il manque peut-être un petit peu de caractère, au sens où je ne suis pas certain de reconnaître la "patte" de Thomas Legrain au premier coup d'oeil. Pas de quoi vous faire renoncer à donner sa chance à cet excellent album.

Personnellement, j'aime bien. C'est direct, cash, rapide, pas trop prise de tête, cela se boucle en 2 tomes chaque fois, les dessins sont assez bons, la mise en page est très conventionnelle pour le genre (avec des cases de guingois, des personnages qui dépassent, etc.). Le scénario pourrait être un peu meilleur. Les dialogues aussi, mais c'est déjà pas mal comme cela.



Sisco s'est réfugié en Corse avec la fille du président, mais elle s'ennuie tellement qu'elle contacte quelqu'un à Paris. Donc, les tueurs rappliquent. On joue à cache-cache, mais à ce jeu, Sisco perd des plumes. S'ensuit un gros happening final où Sisco brille comme jamais... Je ne divulgâche rien. La série s'appelle Sisco, vous ne vous attendez quand même pas à ce que quelqu'un d'autre lui vole la vedette?

Plus de 500 000 mercenaires pullulent en Irak, la moitié se trouvent dans la capitale à Bagdad. Ils sont chargés par des sociétés privées (cfr Blackwater) d'effectuer le salle boulot comme ça en cas de bavure pas de trace.

En plus de ceux-ci il y a l'armée, les terroristes et les habitants. A ça s'ajoute un tueur en série qui profite de la guerre pour mutiler ses victimes dans les ruelles de la ville. La gouvernement provisoire mis en place depuis peut n'a pas le temps de s'offrir un scandale. Le lieutenant juge-avocate Charlene Van Evera va devoir menée son enquête dans un milieu rempli de testostérone...



One shot plutôt bien ficelé et documenté par Desberg au sujet des firmes privées, rythmé et bien dessiné par Thomas Legrain (l'histoire vraie du SAS, Sisco)

Pure BD d'espionnage avec dans ce Tome 1 la lutte contre le traffic mondial d'œuvres d'art. Le dossier Léda, inspiré de faits réels (réapparition des années plus tard de tableaux de maîtres pillées par les nazis), voit les membres actifs de MX-22 tenter de remonter la filière pour démanteler ce réseau de contrebande.

Une histoire simple mais une narration qui manque de fluidité dans la mesure où pour un premier tome, il eut été souhaitable que l'équipe du MX-22, que nous allons retrouver dans les albums futurs, fasse l'objet d'une entrée en matière un peu plus travaillée.

En effet on peut attendre d'un T1 la "mise en place" des différents protagonistes avant l'entrée dans le vif du sujet.

Tel n'est pas le cas ici....

Le dessin, classique, ne retiendra pas une attention particulière.

*Avis de Grybouille sur le blog Léa Touch Book*



Une époque où les renards du désert se livraient une guerre sans merci.

Dans ce vaste espace, où les déplacements se comptaient en centaines de kilomètres les règles liées à l’engagement des unités allaient devoir être réinventées.



Pour l’infiltration et la destruction des infrastructures de l’ennemi, rien ne vaut de petites unités mobiles, constituées de guerriers plutôt que de militaires.

Leurs constitutions :

· Le Long Range Desert Group était une unité de l'armée britannique, sur le théâtre

d’opérations d’Afrique du Nord. Cette unité spécialisée dans la reconnaissance s’infiltrait derrière les lignes ennemies pour des opérations commandos.

· Le Special Air Service est une unité de forces spéciales des forces armées britanniques,

mise au point en 1941 en Égypte par le lieutenant David Stirling alors qu'il séjournait à l'hôpital après un accident de parachute.



Dans ces bandes dessinées, le lecteur partage la vie de ces hommes hors normes qui loin de leur pays vont engager le combat avec les armées allemandes et italiennes qui jusqu’à là, n’avaient connues que des victoires.



Pour ne rien gâcher, dans ces unités des « frenchies » étaient présents, Cocoricoooooooo



L’histoire, qui relate l’aventure de héros, les personnages et les évènements ont existé.



En septembre 1940, l’armée italienne envahie l’Égypte. En face, une armée anglaise qui se remet difficilement de la campagne de France.

David Stirling est un officier dont le tact et la diplomatie ne sont pas les points forts.

Il réussit à obtenir le commandement d’une toute nouvelle unité, la L Détachement du Special Air Service.

Le général Ritchie lui confie, six officiers, soixante hommes, un grade de Capitaine, et la nécessité de réussir comme feuille de route.

Et évidemment, le recrutement va être à la hauteur de la tâche.. .



Les albums,



Les deux bandes dessinées, que j’ai lues, sont superbes.

L’histoire de ces hommes se doit d’être relatée et la manière dont elle nous est contée est une grande réussite. Les bulles et l’organisation du scénario sont tout simplement parfaits.

Les dessins, la mise en couleurs renforcent le plaisir de la lecture.

La qualité des matériaux employés, couverture solide et planches en papier glacé, renforcent la sensation d’avoir en main un très beau produit.



Le p’tit Duc tire son chapeau à toute l’équipe qui est intervenue dans la réalisation de « The Regiment ». Et bien sur, un grand MERCI aux éditions Le Lombard pour leur confiance.



Le tome 1 m’a été offert par Léa au Noël dernier et depuis je guettais la suite. Et bien, le plaisir est intact, même grandissant je vous l’avoue. Le plus dur ? Attendre la suite.. .



Amis (ies) lecteurs (trices), à l’approche de la Noël, vous voulez faire plaisir à un de vos êtres chers qui aiment les bandes dessinées ?

Et bien, voilà une collection qui est à la hauteur de vos recherches.



A bientôt,

N’oubliez pas, « La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté » F. Mauriac

Alors continuez à rêver.. .
Lien : https://leatouchbook.blogspo..

Et si les "méchants" étaient français? Des hommes de l'ombre, selon l'expression consacrée. Des types qui envisagent tout sous l'angle de la raison d'État... y compris un meurtre qu'il faut maquiller en suicide.



Sauf qu'il y a un témoin.



Alors tout part de travers pour Sisco. Comment récupérer une bourde de ce calibre? Surtout quand le témoin a la "bonne" idée de vouloir se confier à une journaliste...



Le dessin hyper réaliste est malheureusement parfois fort statique. Et le scénario, que l'on sent bien documenté, frise souvent le caricatural. Présenté comme des pros super efficaces et entraînés, Sisco et ses collègues vont quand même se faire balader par un laveur de vitres... rayon crédibilité, on repassera, donc. Bref, pas facile d'éprouver de l'empathie pour ce Corse mal embarqué... Par ailleurs, on voit venir les grosses ficelles, et les intrigues de palais sont assez peu présentes, hormis l'intrigue principale. Pas convaincant.

"Latah" fut un sacré coup de coeur.



Récit survivaliste prenant comme toile de fond la guerre de Vietnam, on y suit un militaire américain et son escouade dans l'enfer vert, aussi tourmenté par les FNL que par l'absurdité de cette guerre. Et pourtant, tout continue ainsi, encore et encore... Sauf lorsque le groupe traverse un cours d'eau et s'étonne de ne plus voir le jour tomber. Plus de communication, une orientation impossible, un temps s'écoulant bizarrement: et que dire de ces dizaines de cadavres?



"Latah" fait naturellement penser à Predator. En tous cas, impossible de ne pas y penser sur la première moitié de l'oeuvre. On remarquera même une scène en commun (hommage volontaire?) avec les grands coups de mitrailleuse tirés sur une végétation soudainement vide.

Sauf qu'évidemment, et vous l'aurez compris à la note, "Latah" va un peu plus loin qu'un "simple" Predator (que j'adore littéralement par ailleurs). Sans trop vous spolier, la funeste cause des malheurs de notre groupe est bien ancrée à la peine d'un peuple chez qui la douleur est une façon d'appréhender la vie....



C'est un excellent récit, intelligent, aux dessins absolument somptueux, dynamique et réellement prenant.

C'est par ailleurs un magnifique objet.



Donc allez-y, quoi!



En clôture de cette critique, et même si cela n'a rien à voir, on fait un rapide point sur les lectures de 2023. 52 livres lus, dont 11 graphiques.

Pêle-mêle, mes meilleurs souvenirs :

- "Harrison Harrison" de Daryl Gregory, vrai bon ouvrage "lovecraftien" (pour une fois que le terme est utilisé correctement...).

- "La Forêt Sombre" de Liu Cixin, deuxième tome du problème à trois corps. Absolument dévastateur, un ouvrage géant. Un de mes romans de SF préférés.

- "Tschaï" de Jack Vance: j'ai rapidement compris pourquoi c'est un classique. C'était juste excellent, un divertissement remarquable et dépaysant.

-"Ca" de Stephen King, une relecture confirmant encore et toujours la qualité d'écrivain de notre conteur du Maine...

- Je n'ai pas noté "Vision aveugle" de Peter Watts à 4,5 ou 5 étoiles, mais il aurait pu le mériter. C'est un roman de SF (trop) exigeant, mais faisant durablement réfléchir...

-"Eschatologie du vampire" de Jeanne A. Debâts: un recueil de nouvelles superbe et complètement décalé. Du pur plaisir, comme pour le premier tome.

- "Ethan Frome", roman classique maîtrisé d'une main de maître. L'exemple idéal de ce qu'est une bonne construction de personnages...

- ET "Latah"!



Bonne fin d'année à tous, et bonnes lectures!

Parce que la guerre du Viet-Nam n'est pas encore assez traumatisante, nous voilà en compagnie d'une escouade de soldats US prise au piège d'un esprit vengeur. Esprit qui n'a que l'embarras du choix pour choisir ses victimes tellement le pays regorge d'ennemis/envahisseurs.

Latah, c'est l'histoire d'un éternel recommencement. L'histoire de guerres qui ne finissent pas, faites par des hommes qui n'en veulent pas, commencées pour d'obscures raisons. Des conflits qui font de la haine une seconde nature. Qu'elle soit instruite (US/Vietnam) ou génétique ( le racisme qui gangrène l'escouade), cette haine empêche les hommes de progresser.

Malgré un scénario plutôt basique l'histoire se suit avec intérêt notamment grâce aux dessins et aux couleurs. Le réalisme des dessins donne à l'histoire ce que les dialogues et autres descriptions ne peuvent remplacer.

Nous sommes plongés au cœur de cette troupe, membre à part entière de cette aventure horrible à tous points de vue.

Une belle œuvre pour un sujet inépuisable.

Bonne lecture.

Une superbe réalisation tant au niveau des dessins que de la colorisation. On est plongés à 100% dans l'ambiance.

Mais une fois ce constat fait, j'ai trouvé la lecture rapide et un léger manque de profondeur des personnages.

Malgré ce bémol, l'auteur et l’œuvre ont leur place dans la jolie collection signé.

CIA, c’est hi-han.

Sisco, réveillé par les services secrets français pour exfiltrer un agent blessé et compromis doit composer avec un agent de la CIA dépêché en Nouvelle-Zélande pour défendre les intérêts pétroliers d’Hellibarton mis à mal par les barbouzes français. Entre les doubles jeux et les coups fourrés, les impasses et les retournements de situation, la partie jouée par Sisco est à haut risque et sans filet. Une négociatrice russe tentée de défendre ses propres intérêts et léser son commanditaire au passage vient compliquer la donne.

La suite du tome 9 « Gold Black » ne déçoit pas. Malgré l’imbroglio politico-financier mis sur le tapis, l’histoire est parfaitement dévidée, limpide dans son déroulé. L’action n’est pas en reste. Le scénariste désamorce les clichés du genre qu’il avance en toute connaissance de cause, à l’exemple de la belle espionne blonde qui se fait doucher malgré ses manipulations manichéennes. En travaillant le découpage, en multipliant les angles de vue, Thomas Legrain réalise des mises en scène très réussies, vivantes et crédibles, qu’elles soient mouvementées ou dialoguées. La série prévue en douze tomes tient la route.

Sisco a été rappelé dare-dare par l'Etat français afin de nettoyer une bourde faite par deux agents de la DGSE (un homme et une femme). Ils ont plastiqué une usine en Nouvelle-Zélande. La femme est blessée. La situation est inextricable ou presque.



La méthode Sisco s'accommode mal des consignes... Nettoyer, cela veut dire faire tabula rasa des deux agents. Mais par pour Sisco, mercenaire au grand coeur, qui va avoir du mal avec ces ordres. Il va tout faire pour essayer d'exfiltrer les deux agents, même si cela signifie faire équipe avec un gars de la CIA, tout en gardant à l'oeil son contcat sur l'île, une russe qui mange à tous les rateliers. Une fois sa tâche terminée, Sisco pourra-t-il sauver Manon des griffes des islamistes au Soudan...? Mystère.



C'est soigné. Découpé façon cinoche. La mise en page rend assez difficile la lecture sur un PC (ce qui fut mon cas). Longues cases verticales qui prennent toute la hauteur de la page accolées à d'autres plus petites qui doivent se lire horizontalement... ce qui oblige à des allers-retours haut-bas incessants. Clairement Benec et Legain s'appuient sur un univers cinématographique. L'enchaînement des actions, les rebondissements, les gros plans, ou les cadrages particuliers, tout cela sent les techniques du 7è art.

Sisco Warrior

Sous les éclairages crus d’un palace désert de Nouméa, Sisco sirote un cocktail assez peu incendiaire. Evincé du service de renseignement français depuis maintenant deux ans, il loue ses talents en tant que garde du corps de grands patrons. A quelques encablures, en Nouvelle-Zélande, une opération de sabotage tourne mal et Sisco est rappelé d’urgence pour nettoyer la place. Il n’accepte qu’à certaines conditions et que s’il est épaulé pour libérer une personne proche tenue en otage au Soudan.

L’affaire du Rainbow Warrior irrigue intelligemment le cinquième et antépénultième diptyque de la série Sisco. Bien que les motifs et les cibles soient différents, le mode opératoire est serti des mêmes atours mités. La raison d’Etat est souvent aussi glauque que les affaires mafieuses et les enrichissements douteux. Sisco navigue en eaux troubles et il lui faut garder la tête froide pour que sa vision reste claire. L’histoire est nuancée et bien menée. Le travail de Thomas Legrain est généreux avec une multiplication des cases qui permet un découpage fin, une mise en scène fluide et nerveuse. Le graphisme est léché, précis et séduisant. La mise en couleur nuancée participe à l’excellente tenue de l’album qui trouve une première conclusion dans le volume suivant. Les auteurs ont prévu dès le départ de clore la série au douzième album avec une fin programmée de longue date. Sisco surclasse largement nombre de séries aux thématiques similaires.

Longtemps après avoir lu le premier tome qui m'avait moyennement (très moyennement) plu, je poursuis les aventures de Sisco. Homme à tout faire des services de protection du président, Sisco a le sang chaud mais les idées claires et une froide détermination.



Avec ses collègues, il doit récupérer une journaliste et une preuve qui pourrait tomber dans de mauvaises mains. Sauf que son boss, dans la plus pure tradition des guerres de police, décide de le faire passer par pertes et profits.



C'est super vif, dynamique, cela part dans tous les sens. On ne s'ennuie pas trop. Les décors, les bagnoles... sont super bien rendues. Le mouvement aussi. J'ai toujours la même prévention quant aux visages. J'ai parfois confondu les agents... faut dire qu'ils sont habillés pareils... alors si les visages sont pas trop distincts, la confusion est facile. On monte vers un mieux. En route pour le tome 3.

Il s’agit là d’une suite de BD historique très appréciable à lire avec de très belles illustrations bien détaillées qui, même avec le peu de texte présent se fait très bien comprendre. J’imaginais même par moment le bruit des véhicules, des avions, des explosions etc. Que ce soit pour les onomatopées ou les bulles, la police d'écriture est juste top rendant la lecture fluide et rapide. D’ailleurs, avec cette superposition d’image et de bulles ne restant pas énormément dans leur cadre, cela donnait une autre dimension à ma lecture, l’enjolivant, donnant une impression de réalisme.



Quant à l’histoire se trouvant à l’intérieur, elle est juste prenante. Ayant quelques lacunes concernant cette période que je maîtrise plus ou moins bien, j'ai beaucoup apprécié apprendre une partie de la 2nd GM de cette manière et enjoliver ainsi ma culture en Histoire, une discipline que j’aime énormément. On y découvre les débuts difficiles de ce petit groupe britannique qu’est appelé le SAS, comment il a été créé, par qui, pourquoi etc. Et la fin du premier livre ajoute quelques pages de point culture avec des dates, des explications de ce qu’est le SAS et ce qu’il devient au fur et à mesure du temps, ainsi que des cartes.

J’ai parlé de bulles un peu plus tôt, mais en réalité les dialogues sont très peu nombreux. La plupart de l’histoire se passe avec un narrateur qui se trouve être l’un des trois protagonistes principal du groupe. C’est comme si nous étions sur une sorte de mémoire, sauf que ce mémoire continue visiblement même dans l’au-delà. J’ai été également agréablement surprise de voir que même le fils de Winston Churchill s’est enrôlé dans ce petit groupe d’élite.



Enfin bref, c’est une bande dessinée que je vous recommande vivement si vous êtes comme moi, passionnés d’histoire et intrigués par le passé.

Noir c'est noir : fin de la série Sisco avec une vraie fin qui est en accord avec la vie de tueur au service de l'état, en quête de rédemption et du retour de Manon. Il va devoir protéger la jeune femme et dénouer le méli mélo initié entre les russes, les soudanais et les services secrets français. Et ce sera sanglant...

Vous serez prévenus!!

Commandos efficaces.



La naissance du S.A.S. durant la seconde guerre mondiale, lors du théâtre d'opération nord-africain.



Destiné à effectuer des actions de sabotage derrière les lignes ennemies, le régiment joue sa survie lors des premières missions qui lui sont confiées.

Et çà ne se passera pas comme à l'entrainement...



Une BD attrayante, traitant de ce conflit.

Surtout grâce au scénariste, avec une histoire qui s'avère captivante dès les premières pages, au travers des actions menées par ces trois officiers un poil têtes brûlées.



De cette période, je préfère des récits plus envoûtants, tels les "scorpions du désert" de Pratt par exemple, mais c'est un album réussi.

(plus d'avis sur PP)

En gagnant la bataille de Tobrouk, Rommel y gagne aussi ses galons de Maréchal.



Les anglais, de leur côté, continuent à vivre, et subir les petites luttes internes de pouvoir dans les plus hautes sphères de leur chaîne de commandement.



Il leur reste deux atouts de taille dans la région :



Malte, qui sert de base arrière tout comme d'une base d'attaque vers tous les points stratégiques de l'Afrique du Nord.

Mais Rommel et l'état-major allemand l'ont bien compris et l'île-forteresse subit un assaut en bonne et due forme, sous un déluge de bombes.



Et... Le Caire, et tout le théâtre d'opérations en Egypte, prochaine étape de Rommel et de son Afrikakorps.



Pour ralentir cette progression et donner un sérieux coup de main à la RAF en sous-nombre, les SAS ont un rôle à jouer, et par leur actions aussi soudaines que surprises, c'est au sol qu'ils doivent assurer un maximum de dégâts : avions, support, logistique, dépôts de carburant... tout ce qui peut brûler est le bienvenu !!



De quoi enfin gagner ses lettres de noblesse pour les SAS ?... ou de s'attirer de plus grosses jalousies de la part de leur propre commandement...