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Citations de Thomas Merton (180)


Car le moi contemplatif et spirituel, le moi en sommeil, mystérieux et caché, qui est toujours éclipsé par l’activité de notre moi extérieur, ne recherche pas son accomplissement.
Il se contente d’être, et, dans cet être, est pleinement accompli, puisque son être a ses racines en Dieu.
(page 25)
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Soudain, il y a un moment où la religion devient risible. Alors vous décidez que vous êtes quand même religieux. (Ecrit le 6 décembre 1968, 4 jours avant sa mort).
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A 20h15, je m'assois dans l'obscurité. Je m'assois dans le silence des hommes. Puis je commence à entendre la nuit éloquente, la nuit des arbres mouillés, avec une clarté lunaire qui glisse sur le contrefort de l'église dans une brume d'humidité et de chaleur décroissante. Le monde de cette nuit résonne du paradis à l'enfer avec l'éloquence d'un animal, avec la sauvage innocence d'un million de créatures inconnues. Alors que la terre s'allège et se rafraîchit comme une énorme chose humide et vivante, la grande vitalité de leur musique bat et sonne, palpite et résonne jusqu'à atteindre toutes choses et inonder la totalité du monde dans sa folie ; mais jamais cela ne devient une orgie car toutes choses sont innocentes, toutes choses sont pures [...]
...la nuit n'a jamais été faite pour cacher le péché mais seulement pour ouvrir des espaces infinis à la charité et envoyer nos âmes jouer avec les étoiles. (Page 140)
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Jésus Lui-même, vivant en nous par Son Esprit, est notre Règle de vie. Son amour est notre loi, et elle est absolue. L’obéissance à cette loi nous rend conformes à Sa personne ; elle perfectionne donc en nous l’image divine. Elle nous rend semblables à Dieu, nous remplit de la vie et de la liberté qu’Il nous a appris à rechercher. Voilà ce qui détermine tous les actes du chrétien, le fondement de l’humanisme et du mysticisme chrétien ; le chrétien vit par amour, par conséquent il vit libre.
(page 141)
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Cette communion existentielle à laquelle s’éveillent nos âmes lorsque le Saint-Esprit les effleure nous fait réaliser ces deux aspects de Dieu - Sa transcendance qui L’élève infiniment au-dessus de nous, et Son immanence qui en fait le centre intime de notre être.
(page 128)
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La réorientation de toute vie humaine dans une direction qui n’est pas immédiatement perceptible à l’intelligence naturelle de l’homme est le travail caractéristique du Christ, second Adam.
C’est la réparation du mal causé à la race humaine par la chute.
Le second Adam vient, et trouve l’homme dans le désordre le plus profond, dans le chaos et la désintégration morale où l’ont plongé les péchés du premier Adam et de tous nos autres ancêtres.
(page 116)
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La contemplation est un avant-goût de la victoire définitive de la vie sur la mort dans nos âmes.
Sans la contemplation, nous croyons, certes, en la possibilité de cette victoire, et nous l’espérons.
Mais quand notre amour pour Dieu jaillit dans la flamme obscure et cependant lumineuse de la vision intérieure, nous pouvons, au moins pendant un instant, faire l’expérience de cette victoire.
Car dans ces moment-là « la vie », « la réalité » et « Dieu » cessent d’être des concepts auxquels nous pensons pour devenir des réalités auxquelles nous participons consciemment.
(page 17)
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N’être pas présent à soi-même, c’est n’être conscient que d’une moitié de sa personne, tournée vers les choses créées, au milieu desquelles l’on peut se perdre.
On ne sent plus alors cette profonde et secrète attraction de l’amour qui attire l’être intérieur vers Dieu.
(page 180)
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La peur est peut-être le pire ennemi de la sincérité.
Combien craignent de suivre leur conscience parce qu’ils préfèrent obéir à l’opinion des autres qu’à la vérité qu’ils reconnaissent en eux !
Comment serai-je sincère si je change perpétuellement d’avis pour suivre l’ombre de ce que je crois que les autres attendent de moi ?
(page 160)
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Dans le fond de notre être nous avons soif de finalité et d’absolu. Créés pour la vie éternelle, nous le sommes pour un acte qui rassemble toutes les forces et les capacités de notre être pour les offrir à Dieu simultanément et pour toujours.
(page 119)
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Le vrai rôle de l’ascétisme est de découvrir la différence entre le mauvais usage des choses créées, c’est-à-dire le péché, et leur bon usage, c’est-à-dire la vertu.
(page 94)
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L’orgueil nous rend artificiels, et l’humilité réels.
(page 99)
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Si nous ne préservons pas en nous de zones de silence, nous n’entendrons pas Dieu dans les intervalles de notre musique.
(page 110)
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On reconnaît le vrai recueillement à ses effets : paix, silence intérieur, tranquillité de cœur. L’esprit recueilli est tranquille et détaché, au moins dans ses profondeurs. Il est calme car ses passions sont temporairement apaisées. Elles troublent au plus la surface de l’âme recueillie.
(page 177)
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L’espérance
Nous ne sommes parfaitement libres que lorsque nous vivons d’espérance pure.
C’est cette espérance qui nous permet de ne plus mettre toute notre confiance en des moyens humains, ni de nous reposer en des fins visibles.
Celui qui espère en Dieu croit que Lui, l’Invisible, lui donnera des biens qui dépassent l’imagination.
(page 27)
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Le zen n’est pas comme tant d’occidentaux l’imaginent un simple culte quiétiste du silence intérieur.

Le Zen est une prise de conscience totale du dynamisme et de la spontanéité de la vie ; aussi, on ne peut pas s’en saisir par la seule introspection et encore moins en rêvant. Suzuki dit : « Il faut saisir le Zen à mains nues, sans gants. »
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Aujourd’hui, plus que jamais, l’homme enchaîné cherche l’émancipation et la liberté. Sa tragédie, c’est qu’il la cherche par des moyens qui l’amènent à toujours davantage s’asservir. Or la liberté est chose spirituelle. C’est une réalité sainte et religieuse. Ses racines ne sont pas en l’homme mais en Dieu.

Avant que puisse exister la moindre liberté extérieure, l’homme doit apprendre à découvrir en lui-même le chemin de la liberté.
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Nous ne sommes pas capables d’union les uns avec les autres au niveau le plus profond tant que le moi intérieur en chacun de nous n’est pas suffisamment éveillé pour faire face au plus intime de l’esprit de l’autre.
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Le moi intérieur n’est pas une partie de notre être, comme le moteur dans une auto. Il est la totalité de notre réalité substantielle, à son niveau le plus élevé, le plus personnel, le plus existentiel. Il est comme la vie, et il est la vie : il est notre vie spirituelle dans ce qu’elle a de plus vivant. Il est la vie qui donne vie et mouvement en nous à tout le reste. Il est dans, et par, et par-delà, tout ce que nous sommes.
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Il est en chacune et chacun et si nous pouvions le voir, nous verrions ces milliards de points se rassembler dans la brillance d’un soleil qui ferait complètement disparaître les ténèbres et la cruauté de la vie […] Cette vision est seulement donnée. Mais la porte du ciel est partout.
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