Tillie Walden

Béa et Lou se retrouvent par hasard dans une station service d'une route texane. Mais elles se connaissent : elles sont voisines là d'où elles viennent.

Elles ne sont pas du même âge mais toutes les deux ont un point commun : leur départ a des allures de fuite.

Alors, au fil de leur route inattendue vers une ville mystérieuse qui n'apparait sur aucune carte, au fil de leurs surprenantes rencontres, elles vont se découvrir...

Une jolie bande dessinée sur la quête de soi où les mots sont parcimonieux... les images parlent d'elles-mêmes.

Une très belle et émouvante lecture

C’est un très bel objet et le travail des couleurs l’empêche justement d’être tout à fait opaque, au contraire.

Le trait des visages peut paraître simpliste au côté du travail du ciel, de la voie lacté, des planètes… Mais malgré une simplicité assumée, chaque personnage est très facilement identifiable malgré les bonds du récit dans le passé. Ainsi, malgré l’apparente facilité, en réalité chaque étape du temps, chaque âge réussi à se lire sur les visages.



Moi qui adore ces questions de patrimoine et de légendes oubliées, j’ai été totalement enchantée, cela m’a énormément plu. Des problématiques bien réelles ont été utilisées et adaptées à ce monde avec beaucoup d’intelligence.

Ainsi, on découvre l’histoire de Mia, catapulté dans cette équipe de réparateurs, au fil des pages on découvre les divers corps de métiers représentés dans cette équipe, les secrets et le passé des personnages se dévoilent, on découvre aussi le mode de fonctionnement de la société, l’histoire des planètes comme si elles étaient tout simplement des régions du monde…

Mia, elle aussi, repense à son passé et on en apprend alors plus sur elle, Mia est encore jeune lorsqu’elle est embauchée et elle repense à ses années lycées qui ne sont pas si loin. En filigrane de ses souvenirs on découvre des détails pertinents du monde comme par le biais d’une feuille d’examen, de la bulle d’un prof en arrière plan. Encore une fois, ces détails, l’extension de cet univers qu’on découvre ont quelque chose de hautement réalistes ; loin de guerres de territoires bourrines, on découvre des flux de migration à cause d’une nouvelle ressource, des problématiques de loyers élevés, l’instauration d’une monnaie commune… Bref, tout un tas de choses plausibles qui nous renvoient à nos propres problématiques et c’est fascinant et très bien traité.

Féministe, oui, car l’histoire prend place dans un univers matriarcale où il n’y a pas trace d’homme. Mais aussi parce que le roman graphique aborde également la non-binarité.

Premier argument en faveur de ce livre : son épaisseur. Le deuxième : sa couverture. Elle est assez sympa pour donner envie de feuilleter le livre, moment où se déploie le troisième argument : c'est son dessin, ou plutôt ses couleurs. Une palette plutôt froide pour le passé au pensionnat. Et une palette plutôt chaude pour le présent et la vie dans l'espace. Et enfin, au fur et à mesure le dernier argument me convainc : l'histoire est super ! Très belle, surprenante, et pas banale. Les différentes lignes temporelles se répondent et les interrogations s'accumulent avant que la réponse nous soit donnée.

Roman graphique avec un univers très chouette. Il s'agit du road movie de deux jeunes femmes perdues dans leur vie : Béatrice, une adolescente en fugue et Lou, une jeune femme qui cherchent un sens à sa vie. Voisines, elles se retrouvent par hasard dans une station service et décident de prendre la route ensemble vers West... sans objectif bien fixé. Dès le début du récit, avec l'omniprésence de la couleur rouge dans les planches, le lecteur est sur ses gardes se demandent où le narrateur veut l'entrainer... Très rapidement, au fur et à mesure que les 2 femmes révèlent leurs blessures non cicatrisées (revendication de leur homosexualité, viol, deuil), on bascule dans un univers onirique... Elles rencontrent un chat perdu, qu'elles nomment "Diamant" et décident de le recueillir. A partir de ce moment le récit bascule dans le fantastique (clin d'œil à Alice au Pays des merveilles ?) : elles sont poursuivies par des personnages tels des ombres qui souhaitent récupérer le chat ... Au fur et à mesure de leur fuite, le paysage se reconstruit et se transforme à la manière d'Inception où on ne sait pas si on est dans le réel ou dans le rêve et où les routes se transforment à volonté... Il s'agit d'une jolie métaphore entre la fuite du passé symbolisé par ces ombres effrayantes à leurs trousses et cet avenir à construire comme autant de possibles... Les deux personnages principaux se font échos comme en miroir à deux moments de leur vie.

les couleurs !!!! les dessins de Tillie Walden +++++ l'histoire véritablement prenante, road trip par lequel on est peu à peu happé-es, les causes et les enjeux se révélant progressivement. Amitié entre ces deux femmes qui se connaissent à peine et ne s'entendent a priori pas véritablement. Then elles apprennent à se connaître et se découvrent des pts communs qui les rapprochent. Ne pas tout dire. Laisser la place au silence. Pages contemplatives. Pages avec du mouvement et l'immersion totale dans des ambiances particulières. Doux doux doux. Mots couleurs et formes en mouvement mmmmmmm.

Mon troisième Tillie Walden ! J’apprécie toujours autant la sensibilité et l’aspect enchanteur de ses récits, cette impression d’être dans un rêve aux étranges couleurs et au déroulé incertain… Je pense que je résume ici les qualités et les défauts que je retrouve dans ses ouvrages.



Sur la route de West m’a encore plus séduite que Dans un rayon de soleil question graphisme, notamment car j’ai trouvé les planches plus lisibles. La palette de couleurs était aussi plus maîtrisée et j’ai trouvé les visages et les corps plus expressifs. Bref, question dessin, je suis charmée, je suis contente de l’évolution du dessin et c’est clairement du miel pour les yeux.



Côté personnages, Béa et Lou forment un joli duo dont on apprécie les nuances au fil des pages. J’ai aimé la façon dont leurs failles étaient exposées et les conséquences de ces failles sur leur destination et leur caractère. Cette dimension humaine, les souffrances qu’elles ont exprimées… c’était juste et touchant et l’auteur aurait même pu en faire plus. Le chat, Diamond, aurait pu être mieux (et plus) exploité, même si je me contente plutôt bien du traitement qu’il a déjà eu. Quelques personnages secondaires parsèment le récit, mais trop vaporeux et mystérieux pour véritablement marquer.



Comme pour Dans un rayon de soleil, ce que je reproche le plus (ou on peut aussi dire que ce n’est pas à mon goût, peut-être que d’autres lecteurs apprécient vraiment), c‘est sa trame narrative décousue, son scénario incertain… Il y a une dimension fantastique indéniable dans Sur la route de West, mais j’ai plus eu le sentiment que c’était pour servir l’histoire, donner des échappatoires aux héroïnes, plutôt que pour apporter une réelle touche imaginaire à l’histoire. Ça m’a donc frustrée, car il y a avait un beau potentiel à exploiter, un univers à travailler, mais ça s’est terminé à peine après avoir commencé… Ce road-trip à travers le Texas est avant tout le chemin parcouru par Lou et Béa vers leur reconstruction personnelle et cette thématique me plaît énormément. Toutefois, j’ai le sentiment qu’on a simplement eu le temps d’aborder leurs problèmes personnels avant que la fin arrive.



M’enfin, tout ça pour dire que Sur la route de West est un beau voyage sur l’acceptation de soi, de ses souffrances, sur la recherche d’échappatoires et de soulagements… Graphiquement, c’est très bon, c’est doux, rêveur… Scénaristiquement, c’est plus inégal à mes yeux, je pense que l’auteur s’éparpille un peu sur ce qu’elle veut montrer.
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Eh bien, quelle lecture ! Quel drôle d’énergumène dans la littérature SF.



Une sacrée brique de 530 pages à la double-chronologie où l’on suit des filles, des femmes, des pionnières, des rebelles, des studieuses, des créatives, des manuelles, des maladroites et des ingénieuses… Une belle ode au féminisme où ce sont les femmes qui détiennent une place primordiale dans ce monde intergalactique.



J’avoue au début avoir été troublée par l’absence complète de personnages masculins (comme l’absence totale de personnages féminins me dérange) puis je suis passée outre en comprenant pleinement les motivations de l’autrice. J’ai toutefois eu ce sentiment de ressemblance entre les personnages… malgré la diversité évidente et bienvenue des personnages… eh bien, ils se ressemblaient tous plus ou moins, pas dans leur caractère, mais… dans la construction familiale, amicale, de couple. Le chara-design manquait un peu de personnalité aussi à mon goût. Puisque je suis sur le dessin, allons-y : c’est beau, poétique, audacieux, il faut le reconnaître. Mais ça manque de lisibilité. Les aplats de couleurs unies sur des fonds noirs et blancs manquent parfois de clarté, surtout quand ça demande de la perspective ou lorsqu’il s’agit d’une scène avec des détails. Les décors me semblaient assez fades ou plats du coup. Après, c’est le style de l’autrice, mais je suis qu’à moitié charmée du coup.



Au niveau du récit… je prenais des pauses dans ma lecture, car c‘est sacrément dense. C’est plus à cause de cette densité qu’un quelconque ennui que je lisais quelques chapitres puis prenais une pause. La moitié du récit est construit sur une double-chronologie, où l’on suit le passé et le présent de l’héroïne, il faut donc se faire à 2 temporalités, une dizaine de personnages secondaires, 2 intrigues… De même, au niveau du scénario, il faut un moment avant de comprendre où on nous emmène, quel est le but de ses flashbacks, ce que désire vraiment Mia…



Mia, tiens donc, l’héroïne. Au début difficile à saisir. Puis de plus en plus accessible et attachante au fil des pages. Les figures qui gravitent autour d’elle ont toutes leurs caractère bien propre, alors c’est pas difficile de les différencier. J’ai notamment beaucoup aimé Grace, même si on la voit moins que les autres. La dynamique entre Alma et Char était aussi intéressante et réaliste : des hauts, des bas, des conflits, des ententes… Puis Julie et Ellie aussi étaient sympa.



Une lecture immersive et étonnante, même si j’aurais aimé l’éclaircissement de certains points et un dessin un peu plus net.
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Une très belle découverte, j'ai adoré cette histoire sur le mode space opera. Dans cet univers les différences sont abolies: il n'y a que des femmes. L'auteur propose une aventure épique dans un vaisseau spatial pour retrouver un être cher ! L'univers est riche même s'il reste mystérieux, les dessins fabuleux tout comme la colorisation en nuances de bleu-gris et de rouge-orange.

Les messages sont beaux autour de valeurs de tolérance et d'amitié... Vraiment une super lecture !

Mia vient de rejoindre un groupe qui voyage dans l'espace à bord d'un vaisseau se nommant Aktis, afin de réparer d'anciens monuments architecturaux. Elle apprend à connaître les quatre personnes qui composent ce groupe : Alma, Julie, Elliot et Char.

L'auteure alterne des flash-back, afin de raconter les années que Mia a passé au collège et au lycée, avant d'arriver sur le vaisseau. Dans cet établissement, elle fait la connaissance de Grace Hill dont elle tombe rapidement amoureuse. Les deux adolescentes nouent une relation très fusionnelle. Mais Grace garde un secret et elle va devoir interrompre sa scolarité de manière précipitée et ne pourra plus revoir Mia.



Ce roman graphique est étonnant tant par les illustrations très belles, que par l'inventivité et la richesse du scénario. Tillie Walden a une imagination débordante. Elle dépeint l'univers spatial et son fonctionnement de façon incroyable. Les dessins de l'espace sont à couper le souffle, certaines planches pourraient se regarder pendant des heures. L'auteure utilise des cases de différentes tailles pour insister sur les détails. C'est grandiose !



A travers, l'histoire de Mia, l'auteure aborde plusieurs sujets dont certains qui lui sont chers et dont elle avait déjà parlé dans « Spinning » son roman graphique autobiographique, comme l'homosexualité. Elle aborde aussi l'amitié, l'amour, la richesse de la diversité et la tolérance à travers « Sur un rayon de soleil ». Sa plume est clairement engagée et j'ai trouvé très intéressant qu'elle utilise l'écriture inclusive (l'utilisation du pronom « iel » pour Elliot.) dont je n'avais encore jamais vu l'utilisation à part dans la BD de Morgane Parisi paru dans l'ouvrage collectif « Féministes, récits militants sur la cause des femmes ».



C'est une très belle réussite et j'apprécie énormément la sensibilité qui se dégage dans le travail très singulier de Tillie Walden. Je ne m'attendais pas à être autant happée par cette histoire et par le message véhiculé à travers cette dernière. J'ai été agréablement surprise par cette BD audacieuse, courageuse et surprenante.

Un monde futuriste de femmes. Les héroïnes traversent l’espace dans un vaisseau et réparent d’anciens bâtiments endommagés. J’ai trouvé l’histoire pas très compréhensible, les dessins parfois pas clairs.

Pourtant plein de passages sympas où l’on voit l’amitié, l’amour, des situations sociales ou de conflits transposés de notre époque…

Bilan global de lecture mitigé, difficile de classer cette œuvre

Malgré quelques confusions (les personnages manquent de caractères graphiques et on a tendance à les confondre) et quelques frustrations narratives (on voudrait en savoir plus sur cet univers exclusivement féminin), on est pris par le récit et toutes ses ramifications : un univers de science fiction donc, avec ses scènes d'action, ses territoires à explorer, ses créatures extraterrestres... Mais aussi un récit initiatique, au cours duquel Mia passe de l'adolescence à l'âge adulte, qui déroule avec subtilité les histoires d'amour et d'amitié et même au delà, les drames familiaux familiers du genre. Le travail graphique est époustouflant, avec une mise en couleur subtile qui donne des repères dans la chronologie. Les intérieurs sont un peu négligés, au profit des vastes pages où se déploie le cosmos avec beaucoup de poésie et de sensibilité, notamment ces étranges vaisseaux qui ressemblent à des poissons volants.

EPOUSTOUFLANT. Tillie Walden crée dans ce roman graphique un univers où l'immensité de l'espace se mêle à une histoire d'amour sans borne. Son interprétation très libre de la science fiction nous plonge au cœur d'un voyage émouvant aux côtés de femmes définies avant tout par la loyauté.

La mise en scène et en images de Tillie Walden est au diapason : son trait fluide et expressif, son jeu aérien sur le lettrage, sa mise en couleurs efficace [...] Sans être niais, ni faussement adulte dans le regard sur le monde, ni artificiellement en colère : grandir, ce n’est pas toujours simple, mais ça peut aussi bien se passer si on est entouré.
Lien : http://www.bodoi.info/ados-a..

C’est une première pour moi de lire une bd de science-fiction. Et là je suis conquise, les dessins nous emmènent dans un monde parallèle, un univers hors du temps où n'ai pas eu de mal à rentrer malgré le fait qu’il n’y est aucune explication. Les dessins sont merveilleux l’histoire est douce.

Clémentine est une ado de 17 ans qui a grandi dans le monde apocalyptique des Walking Dead. C'est dire si elle connaît la souffrance de la perte d'êtres chers, les privations et la manière d'éliminer les rôdeurs. Elle se sent pourtant un fardeau pour la communauté qui l'a recueillie, depuis qu'elle a perdu un pied, et décide de la quitter, par besoin de solitude. En chemin, elle se lie avec le jeune et touchant Amos, un Amish un peu naïf qui veut rejoindre le Vermont, après avoir lu une annonce proposant de joindre une place sûre. Ils rencontrent un groupe d'adolescentes dans une station de ski abandonnée. Mais recréer une communauté n'est pas chose aisée, surtout en pleine adolescence.



Le personnage principal est issu du jeu vidéo sur la série, et l'album, premier d'une trilogie, démarre à la conclusion dudit jeu. Aucun besoin d'être gamer, on comprend vite ce qu'il en est avec quelques flash-backs.

Si le dessin recrée bien le dynamisme de l'action, avec une mise en page typique des comics, j'ai clairement moins adhéré qu'au graphisme de Kirkman, trouvant certains dessins confus, ce qui a été gênant pour suivre correctement l'action....qui elle-même est moins présente, Tillie Walden se concentrant plus sur la psychologie des personnages. C'est le premier tome d'une trilogie, mais qui ne me laisse pas dans le même état d'impatience qu'avec la série initiale.
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C’est toujours un plaisir de retrouver les dessins de Tillie Walden, c’est un secret pour personne, je suis un.e grand.e fan de son style et tous les livres que j’ai lu d’elle se situent plus ou moins proche du coup de cœur ! Le travail fourni auprès des sœurs Quin est une franche réussite, j’ai aimé suivre ces deux sœurs dans la grande aventure qu’est l’adolescence. Entre première dispute et premier amour, la sororité peut guérir toutes les peines. Hâte que ce titre rejoigne mes étagères.

Bande dessinée très courte et facile à lire avec des images frappantes. L'histoire est facile à comprendre, on est tout de suite immergé dans les illustrations en grand format. Mais le récit est triste et je suis un peu fatiguée et déprimée de ne tomber que sur des romances saphiques qui se terminent mal...

Il s’agit d'une histoire d’amour entre deux adolescentes, il n’y a pas plus à voir que leur relation, c'est très minimaliste. Une page représente une case de la bande-dessinée ce qui fait qu’elle se lit très rapidement. Nous avons une sorte de manque de mot qui présente un vide aussi grand que le manque de confiance en soi des deux filles qui ne savent pas comment assumer leur homosexualité devant les autres. On les suit dans toutes leurs rencontres secrètes à écouter des chansons. C’est une manière douce et assez contemplative de présenter l’amour chez les ados.

Les dessins sont violets lorsque les sentiments sont vivants et gris lorsqu’il y a dispute, ou lorsqu’il faut faire semblant de ne pas s’aimer. J’ai trouvé que cela amené un petit plus à l’intrigue.

Ce n'est pas une lecture très marquante je l'avoue, mais un bon moyen de mettre en avant l'orientation sexuelle devant un public d'ados / jeunes adultes.

Quel plaisir de retrouver Clémentine !



Grande fan de zombies, j'adore évidemment l'univers The Walking dead et le jeu sur l'histoire de Clem était sublime.



Ici, on la retrouve après mais avec des souvenirs , des références au jeu et ça, ça fait plaisir !



L'histoire est vraiment intéressante même si Clem continue à se chercher inlassablement. Mais bon, grandir dans un tel monde c'est toujours difficile.

Et les dessins sont vraiment beaux, je me suis laissée emporter sans aucun problème.



En bref, un vrai plaisir de retrouver du bon zombie et surtout avec Clem ! Hâte de lire la suite !

Ce premier tome de Clementine est un spin-off basé dans l'univers The Walking Dead mais aussi la suite des quatre jeux vidéo Telltale où l'on suivait les aventures d'une jeune fille nommée Clementine. Dans ce comics, Clem a 17 ans et décide de prend la route seule, laissant AJ en sécurité.



J'ai joué aux trois premiers jeux il y a plusieurs années donc les souvenirs sont flous mais j'avais des clés pour comprendre l'histoire. J'ai l'impression qu'une personne découvrant Clementine dans ce comics ne comprendra pas tout car les flash-backs sont mal intégrés et manquent d'explication. de façon générale, j'ai trouvé ce tome 1 très confus, que ce soit au niveau des dessins, des dialogues, de l'intrigue ou encore des successions de planches/d'évènements. C'était très brouillon, je n'ai pas saisi quels étaient les objectifs de Clem et des autres personnages ni les enjeux de l'intrigue...



Je n'ai pas aimé Clem dans ce comics alors que dans les jeux c'est un super personnage. Alors oui, avec tout ce qu'elle a vécu on peut comprendre qu'elle ait changé et soit devenu plus triste, plus agressive, sur ses gardes. Mais tout de même, je suis un peu déçue de ne pas retrouver grand-chose de la Clem des jeux. Les relations avec les autres personnages m'ont paru assez superficielles et manquant de réalisme. Et je n'ai malheureusement pas ressenti d'empathie ou d'affection pour eux (sauf peut-être Amos qui était le plus amical et sympathique)



J'aime beaucoup le travail de Tillie Walden en général, elle propose de belles histoires et a son style bien à elle mais je n'ai pas trouvé qu'il se prêtait vraiment à l'univers TWD. Bref, une déception pour ma part, très en dessous du comics principal The Walking Dead et des jeux Telltale.