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Critiques de Tim Gautreaux (148)
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Le dernier arbre

Après avoir savouré Nos disparus, je ne suis pas déçue de l’auteur. Au contraire, Le dernier arbre est de la même veine et produit le même enthousiasme. Cet excellent roman nous plonge au cœur des Etats-Unis sudistes des années 20. Impitoyable. L’univers sied magnifiquement à la plume de M. Gautreaux, que je continuerai à lire avec grand plaisir.
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Nos disparus

Après quelques premières pages engageantes, les fausses notes se multiplient : une intrigue alambiquée, des dialogues qui sonnent faux et des personnages à la psychologie parfois incohérente et très souvent artificielle. Grosse déception.
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Nos disparus

Sam Simonneaux part à la recherche de l'enfant kidnappé.



Le roman ne parle pas que de cet évènement mais aussi de la vie personnelle du héros.



J'ai apprécié la description de la vie sur un bateau de croisière.



Le roman est réaliste, on ne lit pas une histoire invraisemblable.



L'écrivain respecte l'évolution des sentiments, il ne donne pas une image erronée des évènements .



L'histoire est bien écrite et intéressante.
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Nos disparus

Je viens de refermer ce roman avec lequel j'ai voyagé pendant deux semaines le long du Mississippi. On est plongés dans le Sud profond des Etats-Unis, dans les années 20. La musique jazz berce l'Odyssée de Sam "Lucky" Simoneaux, contraint d'embarquer sur l'Ambassador, un bateau d'excursions à aubes qui vogue tant bien que mal sur le Mississippi. Il tente, avec ses petits moyens, d'enquêter sur la disparition de la petite Lily, enlevée dans un grand magasin où il était responsable de la sécurité. Sam est entraîné dans une aventure qui le dépasse et qui va l'obliger à ouvrir les yeux sur sa propre vie et surtout son passé.

Superbe roman, ample, qui prend son temps sans jamais être ennuyeux, Nos disparus m'a vraiment embarquée et m'a plongée dans cette ambiance de navigation, où l'on avance au rythme du fleuve. Roman musical, sur la vengeance, sur le Sud des Etats-Unis, une de ces multiples facettes saura vous charmer, j'en suis sûre ! (Janvier 2015)
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Nos disparus

C'est l'histoire d'un homme apparemment sans histoire vivant dans le sud des États-Unis dans l'entre deux guerres. Un fait divers dramatique: l'enlèvement d'une jeune enfant va amener des bouleversement inattendus dans sa vie. C'est le début d'une quête à plusieurs niveau, la plus importante étant celle de son identité profonde.

Un très beau livre où les personnages, très travaillés nous laissent voir tout un pan de vie de cette société qui dans le sud change, mais où la loi a encore de la peine être appliquée. Captivant!
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Nos disparus

Nos disparus est le roman d'un formidable conteur. D'un auteur généreux qui n'occulte rien de la petitesse et de l'ignominie des hommes, mais sait aussi en montrer la fragilité, les blessures et parfois les moments de grâce.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Nos disparus

Dans «Nos disparus», roman-fleuve épatant, Tim Gautreaux suit un homme qui porte le poids du monde sur ses épaules.
Lien : http://www.lesoir.be/651480/..
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Nos disparus

L'écrivain construit une fresque musicale et terrienne autour d'un homme qui ne se remet pas de son enfance [...].
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Nos disparus

Sam Simoneaux, Lucky pour les intimes, a du pain sur la planche. Impuissant face au kidnapping de Lily, une enfant de 3 ans, il décide de monter à bord de l'Ambassador, bateau d'excursion à aubes et d'écumer les rives du Mississippi pour la retrouver.

De main de maître, Tim Gautreaux mène la danse, rythmée par le jazz de la Nouvelle-Orléans et le bruissement des insectes, plombée par la chaleur moite du bayou et l'odeur de citronnelle, teintée de suie de charbon.

C'est une superbe plongée dans les années 20 de l'Amérique profonde. C'est une histoire pleine de rebondissements qui nous tient en haleine du début à la fin. C'est drôle, effrayant, touchant. C'est à ne pas manquer.

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Le dernier arbre

Un très bon livre que j’ai beaucoup aimé.

L’histoire se passe en Louisiane, dans une exploitation forestière, après la première guerre mondiale. Un homme a pour mission d’y faire régner l’ordre. Il est profondément marqué par sa participation à cette guerre. Son frère l’y rejoint pour diriger l’exploitation et pour tenter de ramener son frère à la raison.

Le problème est qu’au milieu de l’exploitation se trouve un saloon géré par une mafia. Ce saloon, générateur de bagarres conflits et violence va structurer le récit et nous conduire au drame final.

Mais le roman n’est pas aussi simple, il y a plusieurs personnages intervenant autour des deux frères. Et d’autres histoires naissent et se déroulent sous nos yeux.



Ce qui m’a plu c’est d’abord la découverte de ce qu’était la vie d’un bucheron à cette époque. C’est une vie d’une dureté incroyable pour ces hommes, vivant au jour le jour, au grès des ouvertures et fermetures des chantiers, dans des baraquements, au milieu des marais.

C’est aussi les relations qui se nouent et se développent entre les protagonistes de la scierie qui en font un roman passionnant.

On y découvre aussi ce qu’était la ségrégation et le racisme ordinaire à l’époque. Pas de leçons pas de cours non juste au fil de l’histoire on apprend par exemple qu’un shérif ne se déplace pas pour le meurtre d’une femme noire. Dans le fameux saloon, il y a une zone blanche et une zone noire etc.

On voit aussi comment les hommes ont exploité la nature jusqu’au bout. Le chantier s’arrêtera quand il n’y aura plus d’arbres à couper. Alors tout le monde s’en va, abandonnant le terrain en friche, bétonné ferraillé.



L’histoire est servie par une écriture simple claire et fluide. Vraiment une belle découverte.

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Fais-moi danser, Beau Gosse

Avec seulement trois romans publiés en onze ans, Tim Gautreaux s'est affirmé comme un des auteurs majeurs américains, et sans doute le plus grand auteur du sud.



Vous pourrez découvrir ailleurs sur ce site mon avis sur Le dernier arbre, un grand livre, et sur Nos disparus, un vrai chef-d'oeuvre.



Fais-moi danser, Beau Gosse, est son premier roman, publié avant ceux-ci, et c'est sans aucun doute son moins achevé... même sa qualité, pour un coup d'essai, est tout à fait formidable !



Dommage que le traducteur ai cru affublé ce texte d'un titre aussi ridicule/ringard (rayez la mention inutile), car le titre original est d'une sobriété beaucoup plus conforme au contenu : The next step in the dance.



En près de 500 pages denses, nourries d'un technique de narration impeccable privilégiant les dialogues, Tim Gautreaux embarque le lecteur dans une histoire triste et réaliste comme le fin fond de la Louisiane.



[Lire la suite de ma critique sur mon site Le Tourne Page]
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Nos disparus

Surtout, ne vous fiez pas au titre, à la couverture, et au pitch de ce roman, tous trois un peu terne !



Allez au delà de cela et - faites-moi confiance - vous découvrirez un des plus merveilleux romans américains de ce XXI° siècle...



Tim Gautreaux, j'ai déjà eu l'occasion d'en parler à l'occasion de la magnifique découverte du Dernier arbre, un des trois romans écrits par cet auteur à la vocation (ou à l'expression) tardive.



Un récit du grand sud, la Louisiane du début du XX° siècle.



Bayous, chaleur, moustiques, lutte des hommes frustres contre la nature sauvage.



Une capacité à développer des personnages d'une complexité et d'une profondeur formidable.



Alors imaginez mon plaisir, immense, quand je me suis immergé dans ce long, long récit, au tempo aussi lent que le débit du Mississippi.



Encore le sud, encore le début du siècle dernier.



Je ne vais pas passer des heures à vous convaincre de la qualité exceptionnelle de conteur de Tim Gautreaux.



Car c'est exactement ce qui est impossible à expliquer.



Sachez simplement que l'homme à la moustache fournie parvient à vous convaincre, page après page, chapitre après chapitre, que les hommes et les femmes dont il narre le destin ont - sans le moindre doute -réellement existé.



Sam Simoneaux ? Un brave gars, un musicien bourré de talents, un détective pas forcement très doué, juste tenace car il se sent investi d'une mission; et tellement bourré de valeurs.



Sa femme ? Ses collègues ? Les méchants ? Autant de personnages que vous n'oublierez pas.



Pas plus que vous n'oublierez la lente et régulière navigation du bateau à aube sur le Mississipi.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
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Le dernier arbre

Comment ai-je découvert Tim Gautreaux ? Eh bien... un peu malgré moi, car l'auteur américain n'est quasiment pas connu en France et, il faut le dire, le titre et la couverture de son roman le plus connu sont bien peu engageants !



Heureusement, quelque chose dans le pitch du Dernier arbre m'a accroché l’œil et, même si l'ouvrage est resté sur une étagère plus d'un an, j'ai fini par l'ouvrir.



Dès le premier chapitre : magie littéraire, j'ai été aspiré et transporté dans le temps (l'après première guerre mondiale), l'espace (le fin fond de la Louisiane) et, dès lors, plus rien n'a compté...



Disons le tout net : ce premier roman de Tim Gautreaux, publié en France (mais le deuxième dans l’ordre chronologique) écrit à l’âge à l’âge de 56 ans, est un grand livre.



Je ne sais que mettre en avant :



La capacité de Gautreaux à immerger le lecteur dans un monde disparu, cette Louisiane du bout du monde où des hommes perdus dans les bois, loin de tout civilisation, massacrent consciencieusement les centaines d'hectares d'arbres quasi millénaires d'une forêt primaire pour en faire des planches...



Moiteur, humidité, insectes, serpents d'eau venimeux...



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Fais-moi danser, Beau Gosse

Tiger Island, j'ai mis un moment à le repérer sur Google Earth. D'abord, il y en a des tas, de Tiger Island, même en Australie où c'est un parc d'attraction, ou en Floride où c'est un (horrible) club de chasse. Alors j'ai rajouté "Bayou" et là, plus qu'un résultat : "Tiger Island Hardware", quincaillerie à Morgan City, Louisiane. Alors j'ai arrêté, parce que le cours de géographie, je ne suis pas prêt de vous le faire. Mais vous avez compris, l'action se situe à Tiger Island et cela se situe dans les bayous.

Et vous vous dites que cela risque d'être glauque, vu le coin.

Et vous avez raison.

Alors il vaut mieux ne pas savoir où cela se passe, finalement.

Sauf pour le rayer de la carte des endroit où l'on rêve d'aller dans ces dix prochaines années.

N'empêche qu'au moins, y aller en roman mérite le déplacement, je vous le dis.

Et puis le titre est entraînant, non ?!

Allez, l'histoire, vous la connaissez (si vous avez lu le résumé et les autres critiques ;-), alors je ne vais pas y revenir. J'ai vraiment eu envie que le gars, Paul Thibodeaux, enfin "Beau Gosse", il s'en sorte. Et pourtant ce n'est pas gagné, tellement il en bave, le pauvre.

Et puis, Colette, on ne lui en veut pas trop, au final. Elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a. Enfin, c'est le bayou, quoi. Quand on y va, on y reste.

Alors, on raye ?
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Nos disparus

Nos Disparus de Tim Gautreaux est indéniablement un roman déconcertant qui oscille entre le roman d’aventure, le roman noir et le polar. Bien plus qu’un mélange, l’auteur transcende et restitue dans un subtile équilibre tous les codes des genres énumérés pour nous livrer un récit d’une délicate magnifiscence. Joseph Conrad, pour le fleuve ; Mark Twain pour le steamer ; tous les auteurs sudistes pour la Louisiane, finalement on outrepassera ces références de renom certes, pour se contenter d’apprécier ce romancier au style bien affirmé.



Nos Disparus surprendra le lecteur avec un texte résolument moderne qui s’emploie à mettre en scène cette fresque des années 20 dans un contraste saisissant où chaque mot semble avoir été pesé. Cet économie des mots est particulièrement frappante lorsque l’auteur évoque en quelques paragraphes les différentes étapes de la rénovation du steamer qui devient une entité propre au cœur de laquelle résonne l’hommage que l’auteur rend, avec une belle émotion, à son père, capitaine de remorqueur et à son grand-père qui travailla sur un bateau à roue à aube en tant que machiniste.



Tim Gautreaux est parvenu à façonner, avec un grand talent, un personnage principal emprunt d’une grande humanité qui se traduit par l’imperfection de ses choix, donnant ainsi une autre perspective à un récit qui ne cessera de rebondir d’une façon parfois inattendue. C’est ainsi que les thèmes de l’impuissance et de la vengeance seront traîtés tout au long du roman avec une dynamique dramaturgique qui sort des sentiers battus et qui donnera finalement raison à cet oncle plein de sagesse décrétant que « le pêcheur se punit tout seul ». C’est finalement ainsi que Sam Simoneaux s’émancipera de cette destinée qu’il semblait hésiter à emprunter. Le salut par le renoncement c’est ce qu’il retirera de toute cette aventure pour enfin vivre sa propre destinée.



Avec Nos Disparus vous allez découvrir l’épopée fantastique d’un monde entre deux eaux, entre deux âges dont la soif inextingible de vivre et de s’émanciper du taylorisme abrutissant des entreprises qui fleurissent au bord du grand fleuve, laissent échapper, pour un temps seulement, cette cohorte d'hommes et de femmes qui vont trouver refuge sur cette fragile embarcation afin de tournoyer dans ce bal ahurissant rythmé au son d’une musique en pleine mutation.
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Nos disparus

C'est bien écrit, mais un peu stéréotypé et longuet. Quand on a lu le résumé de 4e page, on sait tout ...
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Nos disparus

J'ai eu un coup de coeur pour ce roman américain qui nous entraîne sur le Mississippi dans les années 1920.

Tim Gautreaux est un formidable conteur, qui amène avec subtilité beaucoup de détails sur les villes et les gens de l'époque.

L'histoire du kidnapping tient en haleine mais est loin d'être le seul fil qui tire le récit. Les disparus sont nombreux dans la vie du héros, ils le façonnent, c'est un être sympathique et complexe.

Un voyage qui happe dès les premières pages et qu'on termine avec regret.
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Nos disparus

Un des plus beaux moments de lecture des 12 derniers mois !

Au fil du Mississipi, sur un vieux bateau à aubes retapé en dancing de jazz, à travers bayous et marigots, villages moites et gares paumées de l'arrière-pays, Sam va se lancer à la recherche d'une petite fille kidnappée... Au fil des méandres du fleuve, l'auteur se livre à une réflexion sur la mémoire et l'enfance : qui est Sam ? quelle est son identité, à lui dont la famille a été massacrée quand il avait six mois ? quelles racines peut avoir cet homme qui ne se souvient même pas du visage des ses parents ? Le héros est passé de l'adolescence à l'âge adulte à la fin de la Grande Guerre, et les paysages dévastés de l'est de la France hantent encore ses souvenirs. Les hommes qu'il croise ensuite en Louisiane, dans le Mississipi et le Tennessee sont marqués soit par la guerre, soit abrutis par la misère et l'alcoolisme.

Pourtant ce livre est drôle. L'auteur y imagine des rencontres improbables, des dialogues savoureux. Toute une galerie de personnages hauts en couleur peuple les pages. Le roman est rythmé par les sonorités du jazz naissant (les premiers orchestres noirs) que le bateau apporte aux villes et aux villages le long du fleuve. On frémit, on rit, on pleure. On médite aussi devant la force et la fragilité de ce personnage courageux et foncièrement bon à qui la vie finit par sourire, enfin, dans les toutes dernières pages...
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Le dernier arbre

Un très beau roman touffu dont les personnages sont à peine esquissés physiquement mais superbement incarnés dans leur comportement psychologique. Une espèce de huis-clos qui se déroule dans une scierie au coeur du bayou de la Louisiane au début des années 1920, avec comme toile de fond les problématiques de l'époque : ségrégation raciale et prohibition. Les ravages causés par les guerres (stress post-traumatique) y sont aussi finement évoqués à travers les souvenirs d'un vieux marshall (Guerre de Sécession) et ceux d'un ex-soldat américain (1re Guerre mondiale).
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Le dernier arbre

Ce qui donne sa puissance à ce roman, c'est la description de l'exploitation forestière et de la scierie, reliées au monde extérieur par des marécages et une unique ligne ferroviaire. Un climat éprouvant, des conditions de travail effroyables, une ségrégation persistante mènent les hommes à se saouler et se bagarrer sans fin. Cela n'est pas sans rappeler l'exploitation du pétrole ou l'abattoir chez Upton Sinclair (en moins bien, mais pas mal quand même)



Au-delà de cet aspect, c'est un honnête « western » du Sud, avec ce qu'il faut de bons et de méchants, de coups de feu, de justicier traumatisé, d’appât du gain, de femmes salvatrices, de fraternité et de moralité bien-pensante (travail, famille). Le fait que la plupart de ces hommes, les bons comme les mauvais, ont été dévastés par leur expérience de la guerre de 14, est un aspect intéressant, mais que Tim Gautreaux a un peu traité à la hache. C'est bien mené, bien qu'il manque peut-être un poil de vivacité, et que certains dialogues aient un petit côté emphatique.



Bonne lecture, donc, mais pas transcendante non plus.
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