Le sujet est très intéressant et oh combien actuel ...
La Russie découvre en Sibérie un énorme filon d'or et une gigantesque réserve pétrolière qui devraient lui permettre de financer son développement futur.
Seulement la Chine a cruellement besoin de ces richesses, d'autant plus qu'elle vient de commettre quelques erreurs stratégiques au niveau droits humains (assassinat d'un prêtre et du cardinal représentant le Vatican, tabassage en règle en direct sur CNN de quelques fidèles qui prient ...) avec comme conséquences que les consommateurs américains ne veulent plus acheter de produits chinois, ce qui met gravement en péril la balance commerciale du pays.
Du coup, les dirigeants chinois, qui musèlent tant le peuple que l'information, décident d'envahir la Sibérie à priori mal défendue par la Russie.
Ayant eu vent de l'opération, les américains proposent aux russes de les rejoindre dans l'Otan ...
Dès que les chinois franchissent la frontière, les américains aident technologiquement et militairement la Russie pour contrecarrer cette invasion.
Nous sommes très proches de la situation actuelle avec la Russie qui envahit l'Ukraine, avec un chef (Poutine) très éloigné de sa population, cette dernière étant totalement muselée grâce à 15 ans de propagande et une presse à la botte du dirigeant.
Commenter  J’apprécie         30
Pas de doute, Tom Clancy sait écrire des romans de guerre. Je n'ai rien de spécial à ajouter à ma critique du premier tome, on retrouve bien évidemment tout ce qui fait selon moi le sel des romans de Clancy : une écriture directe et sans chichi, des personnages qui se définissent par leurs actions, une psychologie limitée au strict nécessaire, une exactitude dans les descriptions et un amour pour la technologie.
Allez, petit défaut tout de même : la fin aurait méritée un chapitre supplémentaire, là tout se passe en 10 pages, manquant du coup de réalisme et franchement, avec les +1000 pages des deux volumes réunis, on n'était plus à ça près !
Commenter  J’apprécie         30
Après avoir - enfin - découvert la prose de Tom Clancy il y a quatre ans avec "Mort ou vif", je poursuis (pas très vite : je me rends compte que c'est un été sur deux) la fameuse saga de Jack Ryan, père et fils. Ce "Cybermenace" suit directement le précédent "Ligne de mire", mais peut sans difficulté se lire seul : malgré de nombreux liens entre les différents romans et des personnages qu’on peut suivre sur la durée, chaque tome est une histoire indépendante et les références et personnages récurrents sont habilement explicités par l'auteur pour se rappeler ou comprendre ce qui s'était passé.
En revanche, autant "Ligne de mire" ressemblait à "Mort ou vif" par ses méchants et ses affrontements - à savoir des terroristes islamistes aux méthodes brutales -, autant ici c'est la Chine qui est l'ennemie de l'Amérique, avec des méthodes numériques plus discrètes mais tout aussi dangereuses. Clancy suit ainsi, et ce depuis les débuts de sa saga, les évolutions géopolitiques du monde. Mais ça ne va guère plus loin en matière d’expertise géopolitique car, tout aussi documentés que soient ses romans sur les plans techniques et militaires, l'auteur a une vision vraiment caricaturale du monde situé au-delà des frontières des Etats-Unis, donnant vie à des personnages assez grotesques comme le binôme de présidents chinois. Et je ne parle pas des expressions malheureuses récurrentes dans le livre (chinetoque, tiers monde...), mais qui sont peut-être dues à la traduction.
Tout ça ne l'empêche pas de nous offrir un nouveau sommet du roman d'action, qui se dévore en quelques jours malgré ses presque 900 pages. Difficile en effet de lâcher cette histoire découpée (un peu trop sans doute) en de multiples actions, personnages et lieux parallèles mais toujours fluide et compréhensible. Je parlais de blockbuster dans ma chronique de "Ligne de mire", c’est encore plus le cas dans ce tome, particulièrement avec ses scènes explosives des derniers chapitres. Un peu bourrin sans doute, mais clairement divertissant, tout ce que j’aime !
J'essayerai de ne pas attendre deux ans de plus pour lire la suite, "Chef de guerre", son roman posthume (mais je crois que la saga se poursuit ensuite avec d’autres auteurs).
Commenter  J’apprécie         30
J'ai plaisir à me perdre dans les romans d'espionnage et/ou techno-thriller de Tom Clancy qui sont épais, complexes et terriblement vraisemblables.
Comme souvent, dans celui-ci que j'ai lu il y a 2 décennies mais qui m'a autant marqué que son fameux roman de chasse aux sous-marins Octobre rouge, est un récit très fragmenté. On suit les progrès inquiétants de terroristes qui construisent une bombe atomique tandis que le héros Jack Ryan (devenu directeur de la CIA) mène des négociations diplomatiques tendues au Proche-Orient, que des extrémistes cherchent à saboter.
Le scénario semble déjà connu. Rappelons que ce roman, paru en 1991, a été adapté au cinéma et a inspiré divers films et feuilletons.
L'alternance de séquences courtes permet de nourrir le suspense. Ce qui caractérise le style de Clancy est aussi la précision technique, notamment dans le domaine de l'armement et des engins militaires. Cette précision confère une crédibilité aux intrigues géopolitiques.
Commenter  J’apprécie         30
Les ouvrages de Clancy ont la particularité de se faire l'écho de la société actuelle. Avec la somme de toutes les peurs, il nous fait entrevoir ce qu'il pourrait se passer si un groupe de terroristes s'emparer d'une ogive nucléaire (malencontreusement perdue).
C'est glaçant et criant de vérité.
Commenter  J’apprécie         30
Un excellent tome 2 pour la suite des aventures des Ryan. Alors que Jack Ryan Senior livre bataille sur la scène politique pour reconquérir la maison blanche dans des élections présidentielles houleuses, son fils junior est au front aux quatre coins du monde pour mettre la lumière sur un complot visant son père. Du suspense et de l'intrigue, les ingrédients de la réussite de Tom Clancy pour nous offrir un thriller d'espionnage absolument haletant.
Commenter  J’apprécie         30
Un chef d'oeuvre aussi bien le tome 1 que le tome 2 qui forment un récit époustouflant, sans temps morts et palpitant bref à lire absolument ! Toit est hyper realiste et credible ici et l'auteur nous fait faire un superbe voyage en sa compagnie !
Commenter  J’apprécie         30
Une équipe de mercenaires, au service de… leur propre cause, est décidée à taper fort, très fort, pour ramasser un pactole hors du commun. Un casse ordinaire, rondement mené auprès d’un convoyeur de fonds, va d’abord leur donner les moyens de s’acheter le matériel (y compris humain) dont ils ont besoin pour le gros coup. Ce dernier les mènera jusqu’au siège des Nations-Unies, à New York, où une prise d’otages bien préparée, avec le concours d’un agent de la CIA grassement rétribué, doit leur assurer le succès et leur permettre de toucher la mirifique rançon de cent millions de dollars tant espérée. Hélas, c’est sans compter sur le sang-froid du "Service Action" de la CIA (le fameux Op-Center de la série) qui va mettre en danger la vie de trois agents pour venir à bout de nos cinq mercenaires, lourdement armés et diablement malins, au prix de la vie de quelques otages sacrifiés au nom de l’intérêt du plus grand nombre. Et ce au grand dam de la secrétaire générale des Nations Unies, la pakistanaise Mala Chatterjee, qui aurait préféré la négociation et va se battre jusqu’au bout en espérant pouvoir dialoguer avec les forcenés. L’action est présente de la première à la dernière page, maintenant en haleine le lecteur avec une constante qualité d’écriture, à en juger par la traduction. Hélas le message qui nous est asséné, disant en gros que seule l’action est payante, laisse le lecteur sur sa faim car nos deux auteurs n’ont même pas laissé à Mme Chatterjee la possibilité d’essayer sa stratégie. Un bon roman d’action donc, mais un bien mauvais exemple pour les générations futures…
Commenter  J’apprécie         30
La suite est du meme acabit que le tome 1 je me suis regale à suivre les aventures des Ryan,'s pere et fils dans e thriller sans temps mort. Comme toujours chez Clancy le tout est hyper realiste et se lit en un clin d' oeuil pour un immense plaisir de lecture ! Vous ne serez pas déçu !
Commenter  J’apprécie         30
Un must que cette histoire de sous marin le meilleur Clancy sans doute et un livre bien meilleur que le film qui en a été tiré ! Tout ii est precis, credible hyper documenté comme toujours avec l'auteur on ne s'ennuie jamais !
Commenter  J’apprécie         30
Que dire sur ce troisième opus des aventures de Jack Ryan?
C'est une réussite totale.
Je pourrais presque arrêter ici ma critique! Pour l'écriture, c'est du Clancy: c'est simple, direct, efficace, dynamique. Les dialogues sont vraiment toujours aussi excellents avec cet auteur. Le rythme de l'histoire est excellent. Clancy a su trouver le juste milieu entre un récit au déroulé rapide où les actions-réactions de ses personnages s'enchaînent et un temps plus lent pour laisser au lecteur le temps de bien comprendre et assimiler les rouages de l'intrigue.
Car l'intrigue, encore une fois avec Tom Clancy, est complexe. Sur fond de guerre froide, d'espions et de contre-espions, de manipulations et de luttes politiques... Heureusement que l'écriture est fluide et que l'auteur sait raconter simplement des histoires alambiquées.
Alors oui, certains personnages sont ici aussi un peu caricaturaux, oui certains passages ou certaines actions sont un peu "clichés". Mais ni plus ni moins qu'un bon film américain de la même époque. Pour moi, cela fait clairement parti du charme des livres de Clancy, qu'on se le dise!
Le cardinal du Kremlin est largement au niveau du mythique Octobre Rouge, et on a plaisir à retrouver des personnages que l'on a déjà croisé.
Un livre que je relirai à coup sûr.
Commenter  J’apprécie         30
Un roman bâclé (sans doute pour répondre à une obligation contractuelle alors qu'il n'avait rien de prêt). Résultat un improbable "préquel", centré sur le personnage de Clark présent dans ses romans précédents, et dans lequel il insère également le père de Ryan. Intrigue mal construite et mal documentée, dialogues indigents, psychologie de roman photo avec coups de foudres improbables sur fond de couchers de soleil en mer, et considérations pseudo philosophiques sur le sens de la vie à longueur de pages pour faire du remplissage.
Au total un roman indigne des qualités de Tom Clancy.
A éviter pour se concentrer plutôt sur sa série de romans consacrés à Jack Ryan.
Commenter  J’apprécie         31
Ayant bien aimé le film, j'ai voulu lire le livre. Bien m'en a pris. Le suspense est au rendez-vous avec quelques fois quelques longueurs. Mais cela permet de mettre en place l'histoire. Le temps du livre n'est pas le temps, plus trépidant, du film. Et ma foi tant mieux. Le travail de renseignement est plus développé dans le livre que dans mon souvenir du film (mais je peux me tromper). C'est ce qui m'a aussi intéressé.
Bon certes, c'est de la littérature américaine, donc les américains sont les plus forts et triomphent de tout. On sait que cela va se terminer comme cela. Le suspense réside dans la façon dont le héros va y arriver.
Ce roman se lit facilement, heureusement vu le nombre de pages !
Commenter  J’apprécie         30
Autant je trouvais le tome 1 insipide et, comme je le faisais remarquer, écrit à quatre mains, autant ici je retrouve le Tom Clancy que j'ai toujours apprécié, à savoir le maître de la politique fiction ...
Le pitch est simple: l'Emir est devenu l'ennemi numéro 1 des Etats-Unis après avoir organisé le 11 septembre, et malgré les recherches menées pour le déloger, celui-ci prépare un nouvel attentat majeur sur le sol américain ... et nos héros habituels (Chavez, Clarck ...) avec des nouveaux tel le fils de Jack Ryan, ex président des Etats-Unis vont essayer de remonter les indices laissés par les terroristes et leurs réseaux afin d'enfin capturer l'Emir.
C'est enlevé, et cela se lit d'une traite ...
Commenter  J’apprécie         30
Il y avait 10 ans certainement que je n'avais plus lu un Tom Clancy !
j'ai été content de retrouver cette palette de personnages qui m'ont accompagné des années durant mais .... mais j'ai régulièrement eu l'impression que ce premier tome de "Mort ou vif" a été écrit par au minimum 2 écrivains tant le style alerte propre à l'auteur côtoie des passages d'une langueur monotone ... à se flinguer !
J'entame le second tome en espérant qu'il sera plus rock & roll ...
Commenter  J’apprécie         30
Mon premier livre de cet auteur que j'ai beaucoup aimé. Des personnages intelligents et humain ou moins.
Dans ce livre on aborde l'aspect du terrorisme au état unis. L'ancien président Jack Ryan a créer un service e renseignement très secret qui est chargé de tué de manière discrète des terroristes. dans ce livre on voit le recrutement et l'entrainement et les missions des 2 premiers agent de cette organisation qui est le campus. C'est deux agent sont les mère Caruso, un qui est un marine et un autre un agent du FBI. On voit aussi le recrutement du fils de l'ancien président qui s'appelle Jack Rya Junior comme analyste.
Un bon livre que j'ai lu avec plaisir, on voit que l'auteur connait son sujet. Avec de l'action, du renseignement. Tous ce qu'il faut dans un bon roman d'espionnage.
Commenter  J’apprécie         30
Décembre 1984. Un tout nouveau sous-marin nucléaire lanceur d'engins russe appareille pour son premier voyage depuis la base de Polyarny. Il s'appelle l'Octobre Rouge, et dérive directement de la classe des Typhons. Il est équipé d'un système de propulsion révolutionnaire baptisé "la chenille" fonctionnant un peu comme un réacteur d'avion : la chenille aspire l'eau à l'avant du submersible et l'éjecte sous pression à l'arrière, évitant de ce fait les bruits de cavitation que font les bâtiments munis d'hélices. Il est commandé par Marko Ramius, le meilleur sous-marinier soviétique.
Jack Ryan, un analyste de la CIA travaillant momentanément à Londres avec Sir Basil Charleston, retourne à Washington avec des photos de l'Octobre Rouge en cale sèche prises par un agent britannique pour les montrer à son supérieur : James Greer. Tous deux sont intrigués par deux séries d'ouvertures (deux à l'avant et deux à l'arrière) situées sur la coque du sous-marin. Ne sachant qu'elle est leur fonction, ils font appel à Skip Tyler qui travaille à Annapolis comme consultant avec le commandant des systèmes d'armes. Skip pense qu'il s'agit d'un système de propulsion silencieuse, déjà expérimentée (mais sans succès) par les Américains. Comme pour confirmer ses dires, le sous-marins américain USS Bremerton avertit Washington qu'il suivait un Typhon sortant de Polyarny, qui a tout d'un coup disparu de son écran sonar.
Une certaine tension commence à se faire sentir chez les Américains, appuyée par le fait que, quelques heures après la volatilisation de l'Octobre Rouge, le gros de la flotte soviétique s'est rué vers l'Atlantique, laissant présager une offensive contre les USA. En fait, Marko Ramius avait "simplement" décidé avec ses officiers, de quitter le "Paradis du Travail" qu'est l'URSS et de passer à l'Ouest. Avant d'appareiller, il avait par ailleurs posté une lettre à l'amiral Padorine, le président du conseil d'administration de la flotte rouge, dans laquelle il lui expliquait ses intentions. Toute la puissance maritime russe part à sa recherche avec l'ordre de le couler.
A bord de l'USS Dallas, un SNA (sous-marin nucléaire d'attaque) de la classe Los Angeles, l'opérateur sonar Ron Jones (Jonesy pour les amis) repère un bruit insolite ressemblant à un mouvement magmatique. Mais après quelques analyses, Jones identifie le bruit comme étant d'origine mécanique et le Dallas le piste : l'Octobre Rouge, malgré sa chenille est découvert. A Washington, la peur cède sa place à l'excitation, lorsque Jack Ryan émet l'hypothèse que Ramius passe peut-être à l'Ouest.
Le président, auquel les Soviétiques avaient annoncé la perte d'un SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins), leur propose d'engager sa flotte dans une opération de sauvetage commune qui rapprocherait les deux patries. Les Russes n'osent pas refuser. Le Dallas, lui, reçoit l'ordre de pister Ramius. Une fois que l'Octobre Rouge s'est suffisamment approché des côtes et des bateaux américains, le Dallas se fait volontairement détecter. En remontant à l'immersion périscopique, l'Octobre Rouge découvre alors l'HMS (un préfixe de navire utilisé dans la Royal Navy) Invincible, un porte-avions britannique sur lequel Jack Ryan s'était rendu. Ce dernier fixe rendez-vous à Marko Ramius au carreau 33N 75W et embarque à bord de l'USS Pigeon équipé d'un petit sous-marin de sauvetage : le DSRV Mystic.
Arrivé au carreau 33N 75W, Ramius fait simuler une fuite de réacteur obligeant les marins à demander de l'aide à l'USS Pigeon qui se trouvait sur les lieux (quelle étrange coïncidence). Ramius annonce à ses hommes que lui et ses officiers resteront dans le sous-marin et le couleront une fois que les américains auront débarqué les matelots et les sous-officiers. C'est donc confiants qu'ils embarquent sur le DSRV américain Mystic, sachant que les capitalistes n'auront pas leur sous-marin. Jack Ryan, lui, débarque à l'intérieur du monstre soviétique lors du premier voyage du DSRV. Dès que tous l'équipage russe fut sauf, les officiers demandèrent l'asile politique aux Américains présents sur l'Octobre Rouge.
Le submersible mit alors le cap vers une baie, escorté par l'USS Dallas et l'USS Pogy. Un vieux sous-marin américain est sacrifié et sabordé pour berner les Russes : les matelots, qui n'étaient pas au courant de la trahison de Ramius, pensent que c'est le commandant qui s'est sacrifié pour que le fer de lance de la flotte sous-marine soviétique ne tombe pas aux mains des Américains. Les dirigeants russes, qui étaient au courant de la trahison par la lettre, pensent que c'est l'œuvre de l'agent du GRU (direction générale des renseignements de l'État-Major des forces armées) qu'ils avaient à bord et qui avait ordre de couler le bâtiment dans de pareils circonstances.
L'histoire pourrait se terminer là, mais la marine russe en se retirant de l'océan Atlantique avait laissé derrière elle quelques sous-marins de la classe Alfa pour surveiller les ports américains. Parmi eux, le Konovalov, commandé par Tupolev, un ancien élève de Marko Ramius et qui connaît la signature acoustique particulière de la chenille. Quelle n'est pas sa surprise, lorsqu'il détecte un sous-marin ayant cette même signature à quelques kilomètres de Norfolk. Une ultime passe d'arme se produira et s'achèvera par la collision provoquée entre l'Octobre Rouge et le Konovalov. Le sous-marin commandé par le "Maître de Vilnius" est victorieux et rallie Norfolk accompagné de l'USS Dallas et de l'USS Pogy...
Il s'agit du tout premier ouvrage du regretté auteur, Tom Clancy, sortit en 1984. Ce roman annonçait déjà la qualité de ses autres productions. De plus, le film adapté a été réalisé très vite après la publication, ce qui prouve bien la qualité et le succès de ce chef-d'œuvre. Le plaisir de la découverte et l'intensité du suspense sont extrêmement révélateurs.
L'intrigue se déroule en grande partie en huis-clos, et le reste est consacré au travail de la CIA, notamment de Jack Ryan, sur les intentions de Ramius, et leurs capacité d'action. L'un des principaux intérêts de cet ouvrage, est la qualité irréprochable de la documentation, décrivant parfaitement le monde des sous-marins, et également le fonctionnement de la CIA. Faut-il rappeler que ce livre a été édité à l'Académie Navale d'Annapolis ?
Un fabuleux roman (assez court pour 500 pages environ) qui se lit d'une traite, que le suspense dure réellement jusqu'à la dernière ligne droite. Finalement, si "Octobre Rouge" est réellement excellent, il a quand même quelques erreurs de jeunesse, ou plus précisément ne fait pas montre de tout le génie de Clancy comme on peut le voir dans les œuvres suivantes. Un best-seller, un véritable must-have à lire absolument pour tout amateur, amatrice de techno-thriller.
Commenter  J’apprécie         31