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Critiques de Tommy Wallach (116)
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Si c'est la fin du monde

Les premières pages m'ont tout de suite entrainée. Les phrases étaient belles, j'ai commencé à relever des citations dès les 20 premières pages... A ce stade de ma lecture, j'étais étonnée d'accrocher aussi vite avec ce livre, de mettre fait emporter aussi facilement par les mots. Je voyais déjà le coup de cœur se profiler.



Ensuite après 100/150 pages, mon enthousiasme est quelque peu retombé. L'histoire s'essoufflait. L'intrigue était sympa mais l'étincelle du début s'est éteinte. J'étais donc un peu déçue. Finalement, plusieurs fois dans le livre, l'intrigue est repartie puis s'est essoufflée à nouveau. Plusieurs chapitres du milieu m'ont ennuyée alors que j'ai adoré le début et la fin par exemple. En clair, la qualité de ce livre n'est absolument pas constante. A certains moments, il est génial tandis qu'à d'autres chapitres, l'histoire tourne en rond.



Un autre point m'a dérangée. Les personnages sont très stéréotypés. D'habitude, cet aspect ne me gêne pas particulièrement dans mes lectures mais ici, c'est presque impossible de ne pas le remarquer. Quatre personnages se partagent la parole et représentent 4 stéréotypes : le sportif, l'intello, la salope et le glandeur (c'est ce qui est précisé dans le résumé). Ils représentent peut-être la réalité des lycées américains (ou en tout cas, c'est ce que les séries, films, etc veulent nous faire croire) mais ils tombent trop vite dans l'excès.



L'intrigue en elle-même m'a vraiment plu. L'histoire se déroule à Seattle, Washington et j'ai aimé parcourir cette ville. C'est agréable à lire et j'avais envie de connaître la suite malgré les quelques moments ennuyeux du milieu. On suit quatre adolescents qui, à l'annonce de la probable fin du monde, vont bousculer leur quotidien et leur vision de la vie. On découvre en même temps qu'eux les effets d'un potentiel futur anéantissement de la Terre : certains se rebellent, d'autres n'en font qu'à leur tête, le monde tombe en désuétude... J'aurais seulement aimé que l'astéroïde soit évoqué un peu plus souvent. A certains moments, on pouvait presque l'oublier.



J'ai conscience de ne pas tellement donner envie de lire ce livre car il a beaucoup de défauts mais si l'expérience vous tente, si vous voulez vous-même jauger ses qualités et ses défauts, n'hésitez pas. En revanche, si vous êtes particulièrement hostile aux stéréotypes ou aux histoires d'adolescents, je vous le déconseille.



Pour résumer, ce livre manque cruellement de régularité, regorge de stéréotypes mais son histoire entrainante et originale comble les lacunes. Globalement, j'ai passé un très bon moment avec Si c'est la fin du monde.
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Si c'est la fin du monde

Si c'était la fin du monde, comment réagiriez-vous ?
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Si c'est la fin du monde

Deux mois d’une folie pas si douce racontés de façon pas si tendre.
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Si c'est la fin du monde

Un astéroïde tombera peut être ou peut être pas sur terre... Un groupe de jeunes d'un même lycée, tous plus differents les uns des autres, vont se rapprocher malgré eux. Un bon roman plein de remises en question.
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Si c'est la fin du monde

A Seattle, on apprend que dans deux mois, la Terre a deux chances sur 3 d'être percutée par un astéroïde et de finir en poussière, comme ses habitants. Deux mois, et quatre personnages. Le sportif, l'intello, la salope, le glandeur.Quatre personnages qui n'avaient jusque là aucune raison de se côtoyer, mais qui, dans ces circonstances particulières, vont nouer des relations particulières. Que se passe-t-il quand plus rien n'a d'intérêt?



Pour moi, cette aspect de fin du monde et d'anarchie paraissait comme le jackpot : quelque chose que j'adorerais. Mais bon, les choses vraiment intéressantes ne se passent qu'à la fin. Le début est très paisible malgré l'annonce destructrice.

En commençant par les mauvais points, il y a tout d'abord la notion du temps, qui est très brouillée : parfois, un chapitre raconte une journée, et parfois deux semaines entières, voire trois. A la fin d'un chapitre, on peut se dire "oh la la, il ne reste que quatre semaines!" et en fait, au début du chapitre d'après, il ne d'un coup plus que deux jours. Ensuite, les remontées dans le temps en fonction du point de vu du personnage (il y en a donc quatre) paraît très brouillon, il faut se resituer tout seul, et parfois, cela perd un peu de son intérêt, et on se retrouve à sauter des lignes jusqu'au moment on où a laissé le personnage précédent.

Mais tout cela est rattrapé par des personnages très attachants, auxquels on peut facilement s'identifier, et un milieu plus ou moins réalises, avec des réactions humaines. Il y a aussi parfois des petits moments philosophiques que j'ai bien apprécié, entre la victoire à la Pyrrhus, et la citation d’Épicure. L'écriture de l'auteur aussi est très fluide, on passe rapidement les pages (ce qui est étrange parce qu'il m'a quand même fallu plus d'une semaine pour le lire, mais c'est sûrement parce que l'action n'était pas vraiment au rendez-vous), et l'histoire mérite le coup d’œil.

En revanche, j'ai trouvé dommage de ne pas savoir ce qu'il arrivait à certains personnages, tels que Jess ou Kevin, ou encore la fille hippie dont je ne me souviens plus du nom.

En somme, une lecture agréable, originale et bien écrite, avec quelques défauts (rien n'est parfait), que je conseille, sauf aux gens qui cherchent seulement de l'action.
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Si c'est la fin du monde

Pour Peter, Anita, Andy et Eliza la fin de l'année de terminal approche. Leur avenir est tout tracé : ses bons résultats sportifs assurent Peter d'être pris dans une fac et il deviendra ensuite joueur professionnel, Anita suivra la voix que ses parents ont tracé pour elle en faisant des études prestigieuse, Eliza sera contente de fuir le lycée où elle traîne une image sulfureuse depuis que Peter l'a embrassé pour l'université de New-York. Quand à Andy, il restera probablement squatter au sous-sol de sa mère sans faire d'étude.

Mais la menace d'un asteroïde qui pourrait percuter la Terre change tout...



Alors que les personnages (à l'exception peut-être d'Andy) se projetaient tous dans le futur et agissaient pour construire leur avenir, cet avenir est justement compromis. Le thème est intéressant. On passe d'un personnage à l'autre ce qui offre plusieurs visions d'une même situation. C'est d'autant plus intéressant.

J'ai bien aimé l'idée que cette fin du monde est possible ou non. Tout est là, il y a deux possibilités sur trois qu'elle n'ait pas lieu. Les personnages remettent tout en question tout en espérant avoir malgré tout un avenir. Ca limite les possibilités de faire n'importe quoi. C'est la grande force du roman.

Je trouve que les choses sont bien traitées. On entre vite dans le vif du sujet (même si j'ai trouvé les premiers chapitres un peu "bavards". Les personnages sont attachants. Très rapidement, on a voit se profiler les deux histoires d'amour et on a envie que les personnages de rencontrent enfin.

Mais après des débuts qui affirment que le quotidien du lycée : la question de la popularité et autre n'a plus aucune importance, il me semble qu'on bascule finalement dans un roman pour ado comme tant d'autres.

J'ai apprécié les moments où tous les personnages se retrouvent.

J'ai plusieurs fois repensé aux gimmicks particulièrement présents dans la littérature jeunesse signalés sur le blog allez vous faire lire : pour bien des problèmes si les personnages se parlaient tout serait réglé beaucoup plus vite, les parents ne sont vraiment pas trop embêtants dans ce livre...

Il y a des petites choses qui m'ont déplu, la fin est peut-être un peu grandiloquente.

La fin du monde aura-t-elle lieu ? L'auteur ne répond pas. Ce n'est finalement pas la question du roman. C'est ouvert, on imaginera ce qu'on voudra.

Mais dans l'ensemble le roman me laisse plutôt une bonne impression. Celle d'un roman original, bien écrit, avec des personnages très humains aux réactions assez crédibles.
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Si c'est la fin du monde

Pas mal. Mais il m'a manqué quelque chose de plus "grand".







J'ai été pas mal longue à lire ce livre. Quasiment 2 semaines. Pour ma défense, il y a eu toute une semaine de "vacances en mode Maman", durant laquelle je n'ai pas pu lire DU TOUT. Alors bon, je ne vais pas vous dire que j'ai adoré ce livre au point de le dévorer, ce serait mentir, si ça avait été le cas, je serais arrivée à dégager un peu de temps tous les jours pour avancer. Mais ne croyez tout de même pas qu'il m'a vraiment fallu deux longues semaines pour en venir à bout parce que je l'aurais détesté.



A vrai dire, j'ai trouvé ça plutôt pas mal. Ce qui est assez moyen. Ce n'est ni vraiment bon, ni vraiment mauvais.



Le principe est très sympa, et même plutôt original, et avait à priori tout ce qu'il faut pour m'emballer pour de bon. La fin du monde arrive, on sait qu'un astéroïde, nommé Ardor, a 2 chances sur 3 d'écrabouiller la Terre comme une sale petite crèpe. De ce fait, les terriens savent qu'il leur reste peut-être seulement 2 mois à vivre. Ou pas. Mais quand même avec de très bonnes chances. Du coup, à Seattle, dans l'entourage d'un petit groupe d'ado dont nous allons faire la connaissance, c'est un peu l'anarchie. Chacun vit la chose très différemment. Interprête à sa façon ce pourcentage de chance de s'en tirer, ou d'y passer. Fait ce qu'il aurait toujours pensé faire en apprenant que la fin était proche. Ou tout l'inverse.



J'aimais bien l'idée, vraiment. Mais il m'a manqué quelque chose de plus gros. De plus mondial. De plus catastrophique, apocalyptique. Pour rendre cette histoire vraiment plus intense. Car finalement, sorti du quartier de Seatlle où évolue notre brochette d'adolescents, on ne sait pas trop ce qui se passe plus loin. Un peu dans les quartiers environnement, beaucoup, beaucoup moins dans le reste du monde.



Ce qui fait qu'on a plus l'impression d'un quartier qui part en sucette que d'une réelle fin du monde. Et j'avoue que ce côté intimiste m'a un peu gênée pour m'impliquer vraiment dans cette histoire.



Autrement, c'est plutôt pas mal en fait. Les ados sont sympas, sans plus toutefois, je ne peux pas dire que je me sois réellement attachée à l'un d'eux. Ils restent avec les problèmes de leur âge finalement, même si certains vont devoir mûrir d'un coup. Ca parle pas mal de sexe, d'amour, du besoin de l'autre. C'est mignon, quelque part. Mais j'aurais bien vu quelque chose de plus trash, une vraie révolution dans les comportements humains. Le besoin de créer une méga chouille pour fêter la fin du monde, pourquoi pas, mais ça me paraît un peu léger quand on pense qu'on va tous mourir. J'imagine que ça rendrait les gens vraiment plus à cran que ça.



En revanche, j'ai trouvé que la fin était vraiment top. Je ne vous dirai pas pourquoi. Sont-ils morts ? Sont-ils pas morts ? Il va falloir lire le roman !



Parmi nos jeunes personnages principaux, un seul m'a réellement toucheé, et ce n'est même pas celui que je pensais au départ (je pensais être plus émue par Eliza). Au final, à mes yeux, c'est Andy qui tire son épingle du jeu dans cette histoire. Andu est maladroitement touchant. Un peu paumé, mal entouré, qui ne sait ni ce qu'il veut, ni ce qu'il vaut, mais qui va vraiment se révéler au fur et à mesure que la menace approche. Il évolue, se découvre, et le résultat est intéressant.



L'ensemble de la trame est présentée comme un compte à rebours. Régulièrement, une page noire apparaît, représentant un astéroïde s'approchant chaque fois un peu plus de l'atmosphère terrestre, et un chiffre décroissant de 10 à zéro. Chacune de ces pages noires met un petit coup de pression, nous aidant à nous rendre compte que le décompte, et donc le sursis, diminue de chapitre en chapitre. Ca me paraît être une bonne idée, plutôt originale et qui apporte réellement quelque chose.



L'écriture de Tommy Wallach est agréable. Fluide, facile à lire. Jeunesse mais pas neuneu. Un titre au présent, mais le choix d'une narration au passé simple, ce qui change des yound adult entièrement rédigés au présent, et j'ai apprécié ce petit effort.



Bref, un roman qui ne sera peut-être pas dans mon top 100 de mes romans préférés de tous les temps (c'est même sûr) mais qui restera une lecture sympathique et que j'ai appréciée, malgré quelques petits et plus gros manquements à mon goût.



Cali
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Si c'est la fin du monde

Aucun intérêt littéraire, le texte est certainement destiné à ferrer le lecteur adolescent en adoptant un pseudo langage "cool". Un terme qui revient très souvent d'ailleurs dans des dialogues d'une navrante platitude. La fin du monde ne concerne que la partie de la ville où vivent les ados manifestement, c'est très américano-américain et un peu agaçant. Des personnages sans beaucoup d'épaisseur qui n'entreront pas dans la postérité sauf si le roman devient un film : il y a tous les ingrédients pour en faire un blockbuster, mais ce n'est pas un gage de qualité !
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Si c'est la fin du monde

Lorsque j’ai reçu ce roman envoyé par les éditions Nathan, je n’étais que moyennement enthousiaste. Je l’avoue, lorsque j’ai lu le résumé, j’ai levé les yeux au ciel tant l’histoire me semblait niaise et pleine de clichés. Et pourtant… je ressors de ma lecture agréablement surprise par la profondeur que l’auteur a su apporter à son récit. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre par son résumé!

Ce qui m’a d’abord interpellé dans ce roman, c’est son originalité. En effet, si l’on est habitué aux dystopies post-apocalyptiques, on n’a moins l’habitude de voir ce qu’il se passe avant la fin du monde… alors que c’est bien plus passionnant!



Que ferions-nous s’il ne nous restait que deux mois à vivre ? Que ferions-nous si la fin du monde arrivait ? s’il y avait 2/3 chances qu’un astéroïde détruise la terre ? En voilà une réflexion sur l’humanité que je trouve réellement passionnante, et que l’on ne trouve pas souvent dans la littérature jeunesse. C’est finalement plus cette réflexion que j’ai aimé qu’autre chose.



Tout d’abord, ce que j’ai apprécié, c’est que l’auteur nous offre une vision assez réaliste (donc pas enjolivée et plutôt pessimiste). En effet, loin de s’entraider, de se faire des câlins et tout, on se doute bien que le pire de l’Homme resurgit lorsqu’il n’a plus rien à perdre et qu’il n’a plus d’avenir. Bien sur, le roman reste destiné à la jeunesse, donc l’auteur se bride un peu, et l’amour, l’amitié restent présents. Néanmoins, c’est dans un contexte de haine et de terreur que nos héros vont évoluer.



Parlons à présent des héros. On a Peter - le grand sportif populaire, Elyza - qui traine une réputation de "salope" derrière elle, Andy - le cliché du cancre, et Anita - l’intello. S’ils sont au début énormément stéréotypés, au fil des pages, ils évoluent pour devenir plus nuancés. Les personnages vont peu à peu s’éloigner, se détacher de leurs étiquettes. L’auteur se centre réellement sur l’évolution psychologique et le ressenti des personnages - les chapitres alternent d’ailleurs entre les différents points de vue.



L’intrigue est mise de côté et pas franchement passionnante, surtout que les actions ne sont pas prépondérantes. J’ai donc finalement plus apprécié la réflexion de l’auteur ainsi que l’évolution des personnages que l’intrigue.
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Si c'est la fin du monde

Comment réagiriez-vous si l'on vous annonçais qu'une météorite allait s'abattre sur terre, signant la fin du monde ? C'est la question qui s'impose à quatre adolescents, Peter, Eliza, Anita et Andy. Quatre jeunes qui allaient finir leur terminale, qui se préparaient à rentrer à la fac, à affronter leur avenir. Mais Zandor - petit nom de la météorite - va mettre fin brutalement à leurs rêves et les questions qu'ils se posaient sur l'après-lycée...



Si c'est la fin du monde est un roman qui se base essentiellement sur les sentiments de ses personnages, leurs actions face à la fin imminente, leur façon à eux d'appréhender l'arrivée de la météorite. Est-ce le moment de faire des bonnes actions ? De tenir un blog ? D'organiser un concert géant en vue de la fin du monde ? Finir en prison ? Trainer avec un dealer/tueur/insérez ici un acte illégal ? Peut-être. Peut-être pas. Mais Zandor approche chaque jours, et soit il effleure la terre, soit il rentre en contact avec elle.



A tout cela va s'ajouter les petits tracas de nos lycéens. Ils ont une vie, ils sont en couple, ont des parents qui ont besoin d'eux, des promesses à tenir tandis que d'autres n'ont pas été respectées, une réputation à tenir, aussi basse soit-elle. Un mal-être. Un avenir qu'ils souhaitaient voir arriver, alors que pour certains, le projet était de rien glander ou de se soustraire à l'autorité parentale. Tout cela n'est plus qu'une futilité, mais Peter, Eliza, Andy et Anita y pensent encore. Bref, autant de petites questions existentialistes et pourtant légitimes, qui rendent le récit plus vivant, plus prenant, car on se met à espérer avec eux que Zandor ne viendra pas.



Côté écriture, on est loin du style simplifié des YA habituelles. Ici l'auteur opte pour un vocabulaire plus poussé, ce qui s'est révélé très intéressant. Et ça fait du bien, aussi ! Tommy Wallach a un style assez descriptif, on se sent immergés dans cet univers pré-apocalypse. Les personnages souffrent tout de même de quelques clichés : la petite soeur à moitié gothique pour être remarquée, le sportif pas très intelligent, la photographe un peu hippie qui saute sur tout ce qui bouge, le drogué qui se moque de tout ce qui arrive et qui a besoin des filles pour comprendre un peu mieux les émotions humaines. On a vu mieux, je vous le concède, c'est pour moi le seul problème de Si c'est la fin du monde.



En bref, Si c'est la fin du monde se base sur les émotions, actes et sentiments qui arrivent quand on se retrouve confrontés à une telle situation. Il souffre de quelques clichés au niveau des personnages, mais le reste est authentique, vivant. En tout cas, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'un déballage de sentiments, d'émotions et autre remise en question qui arrive à chacun de nos adolescents. Alors à votre avis, fin du monde or not ?
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Si c'est la fin du monde

Alors alors.... alors pfffffff je ne m'attendais pas à prendre une si grande claque en lisant ce roman. Vraiment. Je suis difficile cette année dans mes notations et pour qu'un livre me touche vraiment il en faudra plus cette année que l'année dernière. Et ce roman a réussit ce petit miracle lol.



Tommy Wallach est un musicien et auteur américain et "Si c'est la fin du monde" est son premier roman.. Et ben franchement... certains ont du talent... c'est clair. L'histoire, comme le dit le résumé ne s'annonçait pas super gaie et j'ai vraiment aimé le parti prit par l'auteur.



Le roman est découpé en 10 parties, chacune nous rapprochant de plus en plus du jour où la météorite s'écrasera (ou pas) sur la terre. En un compta à rebours qui fait monter doucement mais surement l'angoisse. Chaque partie est composée de quatre chapitres, un pour chaque personnages, dans un ordre aléatoire. Ces personnages qui, au départ, n'ont pas vraiment de lien à part le fait d'aller dans le même lycée et de se croiser au hasard de leurs cours ou activités extra scolaires, vont se retrouver liés les uns aux autres tout au long du roman d'une manière de plus en plus forte et plus prenante au fil des pages.



Et j'ai adoré. J'ai adoré suivre ces personnages, je me suis particulièrement attachées à Peter mais les quatre sont intéressants et chaque chapitre, chaque page de ce roman m'a donné envie de continuer ma lecture et d'en savoir plus. Plus sur ces ados qui essayent juste de vivre la vie qu'ils veulent vraiment, tant qu'ils en ont encore le temps. Plus sur cette société qui part en sucette à l'approche de la fin du monde. Avec les horreurs qui en découlent mais aussi les élans de solidarité, avec ces petits et grands moments de bonheurs, avec la noirceur du monde et la petite lueur d'espoir qui ne s'éteint jamais.



Les mots de Tommy Wallach sont forts. Touchants. Criant de vérité. Comment réagirions nous si la fin du monde était prévue pour dans deux mois? Comment faire face à sa mort prochaine et inéluctable (comme si ce n'était pas déjà le cas) sans avoir aucun faux semblant où se cacher? Comment continuer à vivre ces quelques mois? Vivre vraiment. Pour partir sans regret. J'ai adoré les caractères très opposés de ces quatre ados et qui pourtant vont se trouver, se rapprocher et former un groupe soudé au plus profond de la fin du monde.



Ce roman m'a touché comme un roman ne l'avait pas fait depuis longtemps. Dans cette ambiance de fin du monde (mais pas d’apocalypse et j'ai vraiment aimé ça, que ça reste réaliste et pas du tout fantastique), dans ce monde qui sombre un peu plus dans la noirceur et dans l'oubli, j'ai aimé la petite note d'espoir que Tommy Wallach arrive à instiller, malgré tout.Attention cependant, ce roman, bien que visant un public Young Adult reste sombre et je vous préviens, préparez le paquet de kleenex.. mais c'est tout simplement une petite merveille qui me laisse, plusieurs jours après sa lecture, le coeur battant et remplit d'espoir.





Un véritable bijoux dans l'univers Young Adult à découvrir sans plus attendre.
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Si c'est la fin du monde

iens une apocalypse sans zombie… Pourquoi pas ? Ça changera un peu.



Une météorite va percuter la terre. Anita, Eliza, Peter et Andy se retrouvent à faire le bilan et à affronter les derniers jours de leur vie.



Je ressors mitigée de cette lecture. Je ne m’attendais pas du tout à ça en le commençant, en même temps je n’ai jamais été confrontée à la fin du monde (et j’espère que ça durera longtemps) et je ne me suis donc jamais posée la question de savoir comment cela se passerait.

Voir la fin du monde à travers le regard de 4 jeunes de 18 ans a quelque chose de particulier. Ces jeunes ont toute la vie devant eux et cette chance leur est fauchée sans aucun préavis. Du jour au lendemain leur futur n’existe plus et le monde dans lequel ils ont toujours vécu se retrouve chamboulé. Mais ils ont tous un point communs ils se sont fixés un but à atteindre avant l’échéance fatidique. Chacun a sa quête mais finalement celles-ci vont les faire se croiser. Comme s’ils étaient intimement liés. C’est ce qui m’a plu dans ce roman. Ces 4 jeunes qui expérimentent ce qu’ils leur reste de futur.

Ce qui me laisse au contraire plus dubitative, c’est la façon dont le monde évolue après cette nouvelle. Cette différence qui se creuse en Seattle, où se déroule notre histoire, et le reste des États-Unis. Bien sûr j’imagine que chaque ville a population propre et donc ça manière de gérer la nouvelle, mais j’ai trouvé ce décalage peu plausible. Mais comme je vous le disais en début, je me suis peu penchée sur la question dernièrement.

Ce livre nous pousse à nous interroger sur ce que nous ferions dans une même situation et je pense que c’est ce que voulait l’auteure. Quand on est au pied du mur, on a chacun notre façon de faire face.
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Si c'est la fin du monde

En commençant cette lecture, je me demandais qu'est-ce qui la rendrait singulière, différente. C'est d'abord la quatrième de couverture qui m'a interpellée, puis le fait que l'histoire se déroule avant la fin du monde, avant que les choses ne s'arrêtent brusquement et ne recommencent différemment. En soit, c'était déjà bien particulier, mais j'avais envie de quelque chose de plus fort, de lire quelque chose que je n'avais pas déjà lu. Challenge relevé, même si cela aura été plus difficile que je ne l'imaginais.

Le lecteur fait connaissance avec Andy, Eliza, Peter et Anita pendant les cents premières pages, une entrée en la matière légère qui m'a beaucoup plu. On fait doucement leur connaissance, l'auteur tisse les liens entre eux rapidement et on comprend pourquoi il les a choisis. Au premier coup d'oeil, rien ne pourrait lier Anita et Elyza ou encore Peter et Andy. Chacun évolue dans des sphères différentes au lycée, ils ne partagent pas les mêmes ambitions ni les mêmes amis. Pourtant, l'arrivée d'Ardor va les rapprocher, d'une façon inimaginable.

L'idée de voir tout le monde disparaître ne m'a pas vraiment aidée à m'attacher aux personnages, mais je n'en ai pas moins été marquée par leur personnalité et la personne qu'ils deviennent au fil de leurs dernières semaines d'existence. L'auteur a bien travaillé ses personnages, qui avaient de quoi me toucher à plusieurs égards, tant par ce qu'ils étaient que par les choix qu'ils prennent par la suite : complexité, profondeur, remise en question. Ainsi, des quatre protagonistes c'est surtout Peter que je retiendrai. Son changement débute avant l'arrivée d'Ardor, et c'est peut-être ce qui a été le plus significatif pour moi.

Là où Tommy Wallach nous prend au dépourvu et nous offre de l'inédit, c'est dans sa version de l'avant. Face à un récit dystopique ou post-apo, on peut se poser la question de comment c'était avant la catastrophe, se faire mille versions toutes plus ou moins édulcorées, imaginer l'humanité se relever dans une pluie de paillettes, que sais-je. Si c'est la fin du monde plante une version beaucoup moins rose, qui m'a plu par son audace, qui m'a effrayée par son intensité. Il n'y a pas de frou-frou, rien pour enjoliver la situation : l'Homme va mourir et devient quelqu'un prêt à tout.

Autant dire que c'est un point de vue percutant et qui amène à une certaine réflexion. Et si c'était plus ou moins ce que j'attendais, il était aussi très difficile de voir une poignée d'individus se défaire aussi rapidement de leur humanité. Violences, pillages, agressions, la loi du plus fort s'installe presque d'elle-même. Là où l'on peut s'attendre à un roman qui nous parlera juste d'étiquettes et de changements dans un lycée, Tommy Wallach pousse l'expérience plus loin, exacerbant les sentiments et l'idée que plus rien n'est à perdre.

Si c'est la fin du monde plonge son lecteur de l'autre côté et l'interroge : qui deviendrais-tu si la fin était proche ?
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Si c'est la fin du monde

Davantage réfléchi que divertissant, Si c’est la fin du monde conviendra sans doute plus aux adolescents de 15 - 17 ans qui seront peut-être plus touchés par les personnages, et dont les problèmes leur parleront plus.



car, même si l’idée est intéressante, elle ne m’a pas séduite et j’ai peiné à en arriver au bout........................
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Si c'est la fin du monde

j'ai vraiment beaucoup accroché sur le livre, il est très passionnant même si l'histoire se révèle de l’ordre du fictif. La chose qui 'a néanmoins déçu est le fait que le livre se termine à suspension ( la fin à imaginer ). Si vous savez si l'auteur écrit une suite merci de me prévenir ? Je conseille tout de même ce livre pour des ados.
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Si c'est la fin du monde

Alors qu'un astéroïde menace de s'écraser sur Terre, quatre lycéens remettent en perspective leur avenir et interrogent le sens de leur existence. Quatre jeunes au profil différent ( le sportif, le glandeur, la fille facile, l'intello) unit pourtant par un même lien : aucun n'est heureux avec l'étiquette qu'on leur a collé. Dans Si c'est la fin du monde, Tommy Wallach racontent le parcours de chacun et partage les questionnements qui traversent ces quatre futurs adultes. Quels sont leurs rêves ? Qu'attendent-ils de la vie ? voila deux grandes questions auquel chacun tente de trouver une réponse. Une belle manière d'aborder le passage vers l'âge adulte et évoque comment il est important de se connaître au fond de soi pour faire les bons choix.
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Si c'est la fin du monde

Un titre qui sonne bien, un résumé accrocheur, une couverture sympa et au final... rien. Je n'ai pas aimé ce livre. Le principe avait l'air chouette mais pendant près de 500 pages, on tourne en rond. On suit différents personnages qui pourraient être intéressants mais qui n'ont pas réussi à m'accrocher. On lit une histoire du point de vue d'un personnage et ensuite on suit la même chose du point de vue d'un autre personnage mais personnellement cela ne m'a rien apporté.Je suis allée jusqu'au bout du livre juste pour savoir si c'est vraiment la fin du monde mais c'était très compliqué. Je me suis profondément ennuyée malheureusement.
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Si c'est la fin du monde

Autant vous le dire, cet avis sera un tout petit avis.



Je sais que vous vous fiiez aux avis des blogueurs pour lire un livre mais ne vous fiiez surtout pas au mien.. Peut-être que ce livre vous plaira beaucoup à vous :).





Dans ce livre nous allons suivre quatre adolescents aux caractère et réputation assez différentes: Anita, Peter, Eliza et Andy, sans oublier les personnages secondaires.



Ils vont apprendre que dans deux mois une météorite risque de s’écraser sur Terre.



Chaque personnages va avoir une réaction différente face à cette nouvelle.



Lorsque j’ai reçu ce livre j’étais assez contente car tout ce qui est pré ou post apocalyptique j’aime beaucoup.



J’ai vite été déçue par ce livre, je m’attendais à tout autre chose en le commençant.



Autant j’ai beaucoup aimé la petite première partie du livre qui me semblait assez prometteuse, autant la suite a été « très dure » à lire. Je dis très dure avec des guillemets car ce n’étais pas non plus une souffrance mais je me suis vraiment ennuyée quand j’ai entamé cette deuxième partie. J’ai trouvé l’histoire assez plate, un manque d’action, une partie très longue.



De plus je n’ai vraiment pas réussi à m’attacher aux personnages.



Si il y aurait eu un peu plus d’action et des personnages attachants en cette fin du monde, je pense que cela m’aurait beaucoup plut.


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Si c'est la fin du monde

Ce roman pose une question cruciale, qui n'est généralement pas traitée dans les autres romans de science-fiction à la mode depuis quelques années : que ferions-nous si la fin du monde approchait et qu'il ne nous restait que 2 mois à vivre ?



Nous suivrons le destin de quatre ados qui se côtoient, aux profils (et langages) très différents, mais qui, tous, n'aiment pas leur vie telle qu'elle est. Pression scolaire et familiale, mauvaises réputations, relations amoureuses foireuses, tous aspirent à autre chose, et c'est cette menace d'une collision fatale entre un astéroïde et la Terre qui va les pousser à se dépasser et s'émanciper pour enfin Vivre.

J'ai aimé cette thématique de compte-à-rebours avec la mort qui amène forcément le lecteur à se poser des questions : peut-on continuer à vivre normalement quand on sait qu'on / que l'humanité va disparaître ? Qu'adviendrait-il dans le monde si une telle catastrophe se présentait ? Émeutes, pillages, meurtres ? Tommy Wallach nous apporte une réponse possible, à travers le regard de ses quatre personnages.



Passée la première moitié du livre, j'ai trouvé des longueurs dans le déroulement des différentes histoires, dont j'attendais dès le début une tension digne d'un thriller qui n'est pas arrivée.
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Si c'est la fin du monde

Un roman ado sur le modèle des films catastrophe. Quatre héros hors norme, au destin brisé. Que ferions-nous s’il ne nous restait « peut-être » que deux mois à vivre?
Lien : https://aziquilit.wordpress...
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