AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Valentin Musso (1407)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les cendres froides

Tout d'abord, je remercie Les Editions Points pour l'envoi de ce roman (et le petit mot personnalisé fort sympathique du service presse :-)) et bien sûr le merveilleux site Babelio qui rend tout cela possible grâce à sa Masse critique, opportunité magnifique de découvrir de nouveaux univers littéraires en même temps que de nouveaux auteurs à l'image de Valentin Musso, dont j'avais beaucoup entendu parler (en d'excellents termes) mais que je n'avais pas encore lu.



Les cendres froides, second roman de l'auteur, est un thriller que je qualifierais d'historique et d'introspectif. D'abord de par son contexte historique visiblement très documenté qui se révèle vite passionnant. Grâce à Valentin Musso, j'ai appris beaucoup de choses sur la période de l'occupation allemande en France et notamment l'existence de ces maternités nazies effrayantes pratiquant un horrible tri génétique. J'ai presque honte de l'avouer mais j'ai lu en un peu plus de 3h ce que l'auteur a du mettre des mois à mettre sur pied et à écrire (les détails abondants témoigne d'un travail fouillé et appliqué).



Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman est le fait que les destins individuels des protagonistes se croisent, s'effleurent, jusqu'à, pour certains, se réunir à la fin de l'histoire. Nous découvrons petit à petit les ramifications entre ces destins au fur et à mesure de la progression de l'intrigue : les petites histoires de chacun se mêlent astucieusement à la grande Histoire européene et française tout en dressant le portrait d'hommes et de femmes pris dans la tourmente de la seconde guerre mondiale. Des personnages émouvants, courageux ou terribles existant à diverses époques et dans plusieurs pays.



Entre passé et présent, secret de famille, meurtre et enquête, Valentin Musso nous pffre une intrigue à tiroirs, aux rebondissements progressifs savamment orchestrés. Certes, on pourra déplorer un manque de suspense, ici on n'est pas dans un thriller à l'américaine avec meurtres en série, traque du psychopathe, coups de feu dans tous les sens et cliffhangers en fin de chaque chapitre (même s'il y en a quelques-uns vers la fin) . Ce n'est pas un page-turner (même si cela se lit très agréablement et assez vite). Là n'est pas le propos de ce thriller intimiste et très introspectif où les failles des personnages vont jusqu'à nourrir l'intrigue. Ce n'est pas d'un ébouriffant et intenable suspense mais c'est tout de même très prenant à lire.



Nous collons aux basques d'Aurélien, un héros fouillé, solide et attachant parti sur les traces d'un passé familial douloureux. Dans le même temps, le grand ressac de l'histoire nous porte de l'un a l'autre des personnages secondaires des années 40 à nos jours : Rachel, Heloise, Élie, le duo d'inspecteur, les voisins de la victime ...



J'ai été très agréablement surprise par la qualité et la richesse du style ainsi que par le vocabulaire très recherché de Valentin Musso, oui, je l'avoue, j'avais des à-prioris au vu de son nom (c'est pas bien je sais, ouh, la vilaine) et du fait que je trouve le style de son frère, Guillaume Musso, plus plat, (du moins en ce qui concerne le seul livre que j'ai lu de lui). D'ailleurs, loin de moi l'idée d'occasionner des tensions fraternelles lors du prochain déjeuner dominical , mais j'ai préféré (et de beaucoup) l'écriture de Valentin à celle de son grand frère .



Un style plus que correct donc, sans être pour autant hautain ou professoral, même si j'ai dû chercher parfois la définition de certains mots dans le dictionnaire (on sent un peu l'agrégé de lettres dans cette recherche du joli mot rare mais ce n'est pas désagréable d'apprendre des mots nouveaux :-)).



Valentin Musso bâtit solidement son histoire, lui apporte un luxe de détails et d'anecdotes sur la deuxième guerre mondiale et la politique eugéniste des nazis, donne naissance à des personnages intéressants et pudiques, et instaure un climat réussi qui installe un vrai sentiment de malaise chez le lecteur.



Au final, nous avons un roman effrayant de vraisemblance qui se double d'un puzzle passionnant à voir se reconstituer sous nos yeux. Tout cela offre un thriller historique qui réfute l'esbrouffe et le sensationnel pour se concentrer sur les histoires narrées et la psychologie de ses nombreux personnages. En somme, un thriller intelligent qui en contrepartie (on ne peut pas tout avoir non plus) manque dans une certaine mesure de suspense et de surprises.



Je lirai avec plaisir le premier roman de l'auteur : La Ronde des innocents.
Lien : http://ladelyrante.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40
Les cendres froides

Un thriller rondement mené qui nous entraîne dans les secrets de famille et dans l'atmosphère trouble de l'Occupation.

Aurélien Cochet est un jeune professeur de français et à l'occasion du décès de son grand père, il découvre que celui-ci a travaillé dans une "lebensborn" autrement dit une maternité nazie ou plutôt un haras humain. Ces établissements avaient pour vocation d'accueillir des jeunes femmes enceintes des membres de la SS.



Aurélien va trouver de l'aide en la personne d'une jeune universitaire et va devoir lever le voile sur de lourds secrets de famille qui ont déjà terrassé sa soeur.



Un bon roman au rythme vif, alliant des faits historiques à une enquête vivante et bien menée.

C'est le deuxième livre de Valentin Musso après "La ronde des innocents" sorti en 2011.

Valentin est le frère de Guillaume et,me semble-t-il, n'a rien à envier au talent de son frère...
Commenter  J’apprécie          130
La Ronde des Innocents

Piquée par la curiosité, j’ai acheté La ronde des innocents, pour découvrir la plume de Valentin Musso, petit frère du très célèbre Guillaume Musso, auteur de romans à succès. Ce n’est pas chose aisée d’être le frère de … même si les genres sont diamétralement opposés.



Sébastien Cordero, un adolescent attachant, sportif et intègre, élève de classe préparatoire en section littéraire, a été tué au sein de son établissement, l’un des plus prestigieux de Nice. Poignardé à deux reprises, son corps a été retrouvé dans la cour, gisant sous les coursives extérieures.



Le lieutenant Justine Néraudeau et son co-équipier Marc Monteiro, de la police judiciaire, sont dépêchés sur l’enquête. Une agression visiblement préméditée et d’une extrême violence.



Cauterets, dans la région des Hautes-Pyrénées : Raphaël Nimier, a été assassiné au bord d’un sentier. Son corps est retrouvé à moitié dénudé, pieds et mains liés et de profondes lacérations marquent son torse et ses bras.



Son frère Vincent Nimier, reçoit une banale enveloppe, contenant un CD, avec un fichier vidéo gravé. On y aperçoit Raphaël embrassant une jeune femme. Sur la séquence suivante, la même jeune femme accompagnée de son fils âgé d’environ deux – trois ans. Pour finir, trois mots en lettres capitales s’incrustent sur l’écran : VINCENT, PROTEGES-LES. Une seule certitude alors : l’homme qui tenait le caméscope -son frère- était le père de l’enfant et le compagnon de cette femme.



Ebranlé par la découverte de ce film, Vincent, photographe et ancien flic, décide alors de mener sa propre enquête avec l’aide de Camille la fiancée de Raphaël. S’ensuit alors de longues et périlleuses recherches pour retrouver son neveu ainsi que sa mère.



Le passé difficile de Raphaël aurait-il un lien avec ce meurtre ? S’agit-il d’une vengeance personnelle, d’un règlement de comptes ou l’œuvre d’un fou furieux ?



Deux enquêtes menées en parallèle, qui se rejoignent et nous entraîne dans le domaine des enfants à haut potentiel intellectuel, dits aussi « surdoués ».



« Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent car il se font haïr ». Pascal



« Le surdoué était un être enthousiaste, c'est-à-dire habité par les dieux : l’intelligence renfermait un élément fantastique que nul ne pouvait contester ».



La ronde des innocents s’apparente plus à un policier qu’à un thriller, comme indiqué sur la couverture. Le fil conducteur de ce roman est la construction et le développement de cette double enquête … et non les sensations fortes auxquelles on s’attend chez un thriller.



Les personnages peu nombreux y sont bien dépeints, aisément identifiables.



Une bonne intrigue : avec la connexion des deux enquêtes seulement à la fin, la surdouance : un sujet peu commun, un vocabulaire riche, des personnages convaincants et un dénouement inattendu … un premier titre réussi !



Ce qui me donne grandement l’envie de partir à la découverte de son second ouvrage Les cendres froides …


Lien : http://lecturederichard.over..
Commenter  J’apprécie          10
Les cendres froides

excellent ouvrage de Valentin Musso que j'apprécie énormément

un bon cocktail avec une enquête policière , des secrets de famille , de l'histoire , du rythme...on ne s'ennuie à aucun moment et on n'a qu'un regret : que ça finisse trop vite
Commenter  J’apprécie          00
La Ronde des Innocents

Un bon premier polar français, avec les écueils qui vont avec.



Celui qui m'a le plus gêné : l'auteur balise son texte. Il est vrai que je suis une habituée des romans policiers, que je vois (à peu près) où l'auteur veut en venir. Or Valentin Musso prend le temps de décrire où il veut en venir. Inutile ! nos neurones servent à cela, c'est d'ailleurs tout ce qui fait le sel d'un polar.



Ceci étant dit, l'idée de départ est bonne, le sujet bien traité et les rebondissements tiennent en haleine jusqu'au bout.



Et puis nous sommes en visite à la fois dans les Pyrénnées et à Nice, ce qui n'est pas désagréable. Un peu dans le Nord également, mais très peu.



Certains détails de l'intrigue ne sont toutefois pas tous élucidés (dommage, mais je m'en rend compte en rédigeant ce billet, cela ne m'avait pas choqué en refermant le livre).



Et la fin inattendue et surprennante, comme j'en ai rarement lue.



Au final, un très bon "tuniraspastecoucher" à la française. J'attends votre polar suivant, Monsieur Musso.



L'image que je retiendrai :



Celle des classes de khâgnes d'un grand lycée niçois dont les élèves cachent des secrets inavouables...
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          30
Les cendres froides

Très très bon roman que nous livre là, Valentin Musso.



De l’action, de l’émotion, des secrets, la grande Histoire qui est l’invitée permanente mais pas pesante de l’histoire, des personnages auxquels on s’attache immédiatement. Et un dénouement qui m’a ébahie !



Et puis la langue, soutenue mais néanmoins fluide, parsemée de quelques beaux mots qui pointent, discrètement, l’érudition de l’auteur.



Un vrai bonheur de lecture, qui va me conduire très vite chez le libraire pour acheter le premier roman de ce jeune auteur talentueux.


Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
Commenter  J’apprécie          40
La Ronde des Innocents

Le début est prometteur, la technique d'écrire très efficace et originale : la dernière phrase de chaque chapitre nous dévoile une partie de l’histoire .

Nous partons donc pour une série de rebondissements.

Et puis l’affaire se gâte et se complique : des enfants surdoués, des scientifiques qui oeuvrent en marge .

Je n’en dit pas plus pour ne pas dévoiler le suspense.

Mais je dois dire que la deuxième partie m‘a dérouté et me laisse une impression mitigée.

Commenter  J’apprécie          30
Les cendres froides

Rien d'extraordinaire dans cette lecture. On change trop souvent et trop abruptement de personnages. On saute ainsi de l'un à l'autre et c'est assez déstabilisant. Je ne suis pas fan du genre et sincèrement je ne l'aurais ps lu, ça ne m'aurait pas manqué.
Commenter  J’apprécie          00
La Ronde des Innocents

J'ai bien aimé cette lecture, c'est étrange, pas tout à fait un thriller, pas non plus un policier, pas du fantastique non plus. Pourtant tous les ingrédients des 3 catégories sont utilisés, des renvois à un personnage mythique, un enfant surdoué, des enquêtes qui se rejoignent.

On pourrait croire suite à ce que j'écrit que c'est brouillon, ça l'est peu être, mais l'histoire est bien construite. Par contre la fin ne me convient pas, mais cela n'engage que moi.

J'ai passé un bon moment avec ce livre, je lirai probablement d'autre Valentin Musso, s'il reste dans ce domaine.
Commenter  J’apprécie          50
Les cendres froides

J'ai vu le nom de Valentin MUSSO et cela m'a intrigué. Faut dire que voir le frère de Guillaume MUSSO écrire dans un style diamétralement opposé à son frère est déjà une intrigue en soi. Sans compter le synopsis accrocheur. J'ai toujours aimé les reportages télévisés et les films portant sur la deuxième guerre mondiale. Certains reportages et films ayant laissé une marque profonde. Je me suis donc proposée naturellement d'en faire la lecture aux fins de le chroniquer.



Aurélien, jeune professeur, vient de perdre son grand-père, étant le seul parent dont il était proche et qu'il admirait, la perte est douloureuse. Connaissant sa passion pour les films, la compagne du grand-père propose à Aurélien de ranger et trier ses documents et films. C'est à ce moment que tout bascule. Aurélien tombe sur un film datant de la guerre mondiale montrant des jeunes femmes dans une maternité. Son grand-père lui avait parlé de sa fonction de médecin dans cette maternité mais avait délibérément déformé la vérité. En plus du film, il y a un post-it avec un numéro de téléphone...

Avec qui son grand-père a eu contact avant son décès ?

Que cachait-il réellement?

La recherche de la vérité va pousser Aurélien au devant de dangers pour lui, mais aussi pour son entourage.

Qui cherche tant à étouffer la vérité et qui le menace?



C'est avec plaisir que j'ai ouvert ce livre et parcouru les premiers chapitre. On sent véritablement que l'auteur maîtrise son sujet mais aussi sa plume. Ce qui m'a d'autant plus impressionnée sachant que ce n'est que le deuxième livre de l'auteur. Dès le début, Valentin MUSSO m'a transportée dans son univers recherché. Recherché oui car on sent une réelle recherche sur la deuxième guerre mondiale et les dessous non dévoilés ou pas assez intéressant pour être évoqués en comparaison des horreurs commises à cette période.

On y évoque une histoire familiale autour des lebensborn. Qu'est ce qu'un lebensborn ? Pour faire très simple, c'est une maternité nazie ayant pour premier but la reproduction de la race arienne au moment de la deuxième guerre mondiale. Ce "détail" que je ne connaissais pas m'a poussé à en apprendre davantage sur ce genre d'établissement. Le thriller est monté autour de cette base chancelante. Chancelante est le mot qui me parle en évoquant l'histoire de cette famille basée sur le mensonge. Mensonge qui sera mis à la lumière du jour d'une manière tout à fait inattendue et presque cruelle.

J'avoue avoir du mal à trouver de points négatifs à ce livre tant il m'a touché et tenu en haleine.



Tout le thriller est écrit du point de vue d'Aurélien et c'est là que réside toute la force du livre. Aurélien est jeune et insouciant. Il vit au jour le jour, ne se souciant pas du sentiment de ses maîtresse. Il se pose pas mal de questions autour de la mort de son père, il se serait tué en voiture. Il soupçonne plus un suicide mais il ne saurait dire pourquoi, la raison de son silence et de sa soif de vérité. L'Auteur a vraiment bien travaillé Aurélien.

Mais il aussi bien travaillé les autres personnage comme sa soeur qui est dépressive. Il arrive à mettre des mots sur ce que l'on ressent quand on est plongé dans une dépression et il le fait de manière tout à fait remarquable. Aucun détail sur la personnalité d'une personne intervenante dans le thriller n'est laissé au hasard ! Là aussi c'est une force, on se laisse manipuler par la plume de l'auteur sans se douter ce qui se trame derrière...



Ce livre est juste une perle, un coup de coeur pour ma part. Au travers de l'écriture, on ne sent pas que c'est une jeune auteur, on sent un véritable travail de recherche et un thriller travaillé. Ce thriller est une révélation pour moi, une révélation de l'auteur et un vrai coup de coeur. Je ne peux que vous le conseiller de le lire de toute urgence. Que ce soit pour vous transporter ou pour en apprendre davantage sur les horreurs de la deuxième guerre mondiale, ce livre doit être ouvert !
Commenter  J’apprécie          60
La Ronde des Innocents

être le frère d'un écrivain médiocre ne veut absolument pas dire qu'on a hérité du (manque de) talent de son fraternel, mais on ne peut s'empêcher de penser que ce n'est pas forcément bon signe, et qu'en plus, il peut avoir utilisé son nom de famille pour être publié plus facilement qu'un anonyme.valentin musso



Ce qui est d'ailleurs assez amusant, c'est de voir que La ronde des innocents commence par la mort d'un frère, celui du narrateur (du moins d'une partie du récit; l'autre partie suivant à la 3e personne une lieutenant de police enquetant sur un meurtre, avant que les 2 histoires ne se croisent à la fin), comme si Valentin Musso avait aussi besoin de "tuer le frère", dont la notoriété dans la famille doit être imposante.



Bref, cet homme, qu'on commence à suivre à partir du moment où l'on retrouve le corps de son frère en pleine montagne, et victime de mutilations horribles, est Vincent, un ancien flic devenu photographe ermite dans les pyrénnées et qui va forcément retrouver ses vieux réflexes de policier pour retrouver la trace des meurtriers de son frère. Cette quête va lui réserver des grandes surprises, notamment lorsqu'il va vite se rendre compte que son frangin avait un fils et une femme, dont Vincent ignorait totalement l'existence.



Bon, là, il faut déjà accepter l'idée que deux frères juste un peu brouillés se voient tellement peu que l'un arrive à cacher l'existence de sa famille à l'autre pendant 18 ans, et pourtant, le récit qui suivra ira encore bien plus loin dans l'invraisemblance: sans trop déflorer l'intrigue, figurez vous que le neveu du narrateur est en fait un enfant prodigue, doté de pouvoir absolument exceptionnels, et que du coup, il est activement recherché par une sorte de société secrète qui font des expériences sur les enfants surdoués....



N'en jetez plus, la coupe est pleine: il est vrai que j'ai souvent du mal avec ce genre de récit, à la Jean Christophe Grangé, peuplé de complot, de scientifiques pas très nets, et autres pouvoirs surnaturels, ou alors, il faut que cela soit traité avec énormément de subtilité et de sobrieté (comme dans la guerre des vanités de Marin Ledun) et dans le cas présent, la dernière partie achève de faire basculer l'histoire dans le grotesque.



Si je ne suis pas trop de mauvaise foi, je sauverais quand même quelques qualités à ce livre, puisque avant qu'il ne se mette définitivement en place, les premières places du puzzle peuvent intriguer, et certains passages, notamment ceux avec le lieutenant de police, même s'ils ne révolutionnent pas le genre, tiennent plutôt la route. Mais outre l'histoire, j'ai quand même eu du mal avec le style de l'auteur, vraiment trop maladroit par moments : certains passages passent du "je" au "il" dans la narration sans cohérence aucune, et certaines figures de style sonnent vraiment fausses et scolaires.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          20
Les cendres froides

"Le drame, quand on commence à creuser le passé, c'est qu'il faut aller jusqu'au bout."

Cambriolages et menaces n'arrêteront pas une plongée vertigineuse dans les secrets familiaux.



Valentin Musso délivre avec Les Cendres froides son deuxième roman, un thriller sur fond historique. En s’appuyant sur un fait réel mais pourtant peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l’auteur donne corps à son histoire et à ses personnages. Réunis autour d’Aurélien les personnages sont bien construits et jouent tous un rôle qui se dévoile au fur et à mesure que l’intrigue se noue et se dénoue.



Basé sur une quête tant personnelle qu’historique, il s’agit davantage de la page d’histoire d’une famille et de sa dimension psychologique que d’un thriller à suspens. Combinant avec efficacité secrets de famille, thriller, enquête et romance avec Valentin Musso compose un cocktail bien dosé pour donner au lecteur un roman calibré pour passer un bon moment.



Les Cendres froides est un roman efficace dont on tourne les pages avec avidité. Le roman capte rapidement l’attention du lecteur. Le style fluide de l’auteur est servi par un découpage en chapitres courts qui alternent entre le passé et le présent.



Un coup de cœur pour le premier livre lu de ce jeune auteur qui n’a rien n’à envier à son frère, Guillaume Musso. Deux styles, deux univers. Valentin Musso est à tenter absolument, pour lui-même.
Lien : http://adam-et-ender.over-bl..
Commenter  J’apprécie          20
La Ronde des Innocents

Guillaume que paradoxalement je n'ai pas encore lu, vaut-il Valentin?

( on se croirait au tour de France avec les frères Schleck).



En attendant, Valentin m'a tenu en haleine de A à Z!

C'est bien écrit ( logique pour un agrégé, mais..), mais aussi, bien pensé, toujours renouvelé avec une intrigue pas trop compliquée, mais suffisemment pour rester tout le temps attentif.



Policier plus que thriller pour moi, avec en toile de fonds, un sujet qui laisse réfléchir.



A emporter en vacances pour les journées pluvieuses.
Commenter  J’apprécie          10
La Ronde des Innocents

Quand j’ai vu arriver le livre de Musso, l’autre…j’ai eu comme un grand moment de solitude. Je me suis dit " Pitié, pas lui…j’entends assez parler de son frère…il ne va s’y mettre lui aussi !!"

J’ai pris mon courage à deux mains, et à deux yeux, surtout. La note de l’éditeur n’avait pas l’air mal ; d’accord, elles sont toujours accrocheuses….

Et là, je fais mon mea culpa : j’avoue, j’ai été très mauvaise langue. Il s’agit bien de Valentin, et non de Guillaume.

La ronde des innocents est son premier roman. Si parfois Valentin Musso pêche un peu par excès quand il pourrait alléger un peu, si la fin aurait mérité, à contrario d’être un peu plus étoffée, l’ensemble n’est pas mal du tout.

Le rythme est soutenu, mais pas asphyxiant. J’ai lu, et c’est rare, ce livre en une journée, sans trouver le temps long. Les chapitres s’enchainent bien.

D’un point vu de style, c’est bien écrit ; on y trouve beaucoup de référence, de petites phrases ( un peu moins aurait été tout aussi bien, mais bon, ce n’est pas rédhibitoire). J’ai trouvé que c’était bien documenté.

La construction de l’histoire est assez classique : deux affaires présentées successivement, et qui, on s’en doute assez vite, vont se rejoindre. ; Mais….le suspense est bien gardé pour attiser la curiosité.

Sans pour autant être un coup de cœur, cette lecture aura été une belle surprise, et un bon moment. Ce premier roman est assez concluant, à mes yeux, en tout cas pour suivre Mr Musso, le frère…Valentin, retenez bien son prénom, dans ses prochaines parutions….


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Les cendres froides

[Cette critique a été rédigée par Lystig, auteur du blog L'Oiseau-Lyre]



Quelle maîtrise de la langue française ! Ce n’est que le second roman de Valentin Musso et, même si l’agrégé de lettres et l’enseignant en littérature et lettres anciennes pointent sous l’auteur, la langue est joliment maniée et parsemée de mots étrangers… Allemands, dont lebensborn ou « fontaine de vie », italiens et latins (aperto libro, à livre ouvert), voire grecs (tukê). Mais je précise, rien de pédant dans le style. J’apprends ainsi que la patrie est là où l’on se sent bien : Ubi bene, ibi patria.



Seul point incompréhensible pour moi : le père d’Héloïse est viticulteur dans le Mâconnais et il envoie à sa filles une bouteille de Pauillac, un Médoc : sacrilège ! Pourquoi ne lui expédie-t-il pas une bouteille de sa production ?



Intrigue, suspense, sauts dans le temps, l’histoire dans l’Histoire, une page sombre et peu connue de la Seconde Guerre mondiale… Un régal ! Je ne suis pas la seule à avoir apprécié : le libraire à la houpette, Gérard Collard, écrit à son sujet : " la révélation ! ".



Lire la suite sur : http://www.les-agents-litteraires.fr/les-cendres-froides-valentin-musso
Lien : http://www.les-agents-litter..
Commenter  J’apprécie          30
Les cendres froides

Un grand merci à Babélio et aux éditions Les nouveaux auteurs pour ce partenariat, qui m’ont permis de découvrir ce nouvel auteur. Et si Musso vous dit quelque chose, c’est parce que Valentin est le frère de Guillaume, un auteur que j’aime beaucoup lire, j’ai donc voulu découvrir l’autre membre de cette famille ! Mais attention, Valentin Musso écrit des thrillers, et c’est une belle découverte !



Tout commence donc par le meurtre de cette pauvre Nicole Brachet et par la mort d’Henri Cochet, le grand-père d’Aurélien, deux faits qui n’ont apparemment aucun lien.



Ce livre s’alterne entre trois récits : celui qu’Aurélien nous confie, l’enquête policière essayant d’élucider le meurtre de Nicole et l’histoire de la famille d’Elie Weil en 1940, pendant l’occupation de la France.



Nous sommes donc confrontés à ces trois récits, tout en se demandant quel est le lien qui les unit.



Aurélien est un personnage très fort, qui veut découvrir la vérité coute que coute, quelque soit les conséquences. Il est assez torturé par sa relation avec sa petite sœur, relation qu’il n’arrive pas vraiment à entretenir. Il a toujours pensé que sa famille était sans histoire, jusqu’à la découverte d’une vidéo montrant son « Abuelo » dans un lebensborn. Quel lien a « Abuelo », qui était jusqu’alors un exemple pour lui,avec les nazis, et quel rôle a-t-il joué ?



Bien plus qu’un thriller, il nous fait également réfléchir sur les secrets et leurs impacts sur notre existence.



J’ai appris beaucoup de choses avec ce livre, notamment sur les Lebensborn, ces maternités nazies prônant la race aryenne. J’en avais entendu parler, mais je ne savais pas qu’une de ces maternités avait vu le jour en France. L’auteur a dû beaucoup se documenter pour écrire son livre car il regorge d’informations relatives à ce triste passage de l’histoire. Mais attention, le récit est vraiment une fiction, Valentin Musso s’est juste servi de ce moment de l’histoire, comme il nous le précise à la fin de son livre.



Le style de l’auteur est très agréable à lire et simple. Tout s’enchaine très facilement, mais le mystère reste complet jusqu’à la fin. Certains moments, j’ai dû sortir mon dictionnaire pour comprendre certains mots, ce qui ne m’était pas arrivé depuis un bon moment et je dois dire que c’est agréable de pouvoir enrichir son vocabulaire en lisant.



Je ne peux pas trop en dire plus, sous peine de risquer de dévoiler certaines choses.



Une belle découverte, un auteur à suivre ! Une intrigue parfaite agrémentée de recherches historiques qui en plus de nous plonger dans un thriller, nous apprends des choses sur notre histoire.
Lien : http://labibliodenodrey.word..
Commenter  J’apprécie          10
Les cendres froides

Après "La Ronde des innocents" paru l'an dernier, "Les cendres froides" est le second roman de l'écrivain français Valentin Musso, frère du célèbre Guillaume du même nom.



En triant les affaires d' "Abuelo", son grand-père tout juste décédé, Aurélien Cochet découvre au milieu de centaines de bobines un film réalisé dans les années 1940 montrant son aïeul en compagnie d'un lieutenant SS et de jeunes femmes de type aryen, visiblement toutes enceintes.

Sous le choc de ces images lourdes de sens, Aurélien compose le numéro de téléphone mentionné sur la bobine et rencontre Héloïse Tournier, une étudiante qui prépare une thèse sur les lebensborn.

Tous deux tenteront d'éclaircir le rôle joué par Abuelo au sein de ces anciennes maternités nazies ayant pratiqué la sélection raciale en vue d'offrir des enfants au Fuhrer.

Au même moment une octogénaire, Nicole Brachet, est retrouvée morte à son domicile. A la thèse initiale du homejacking succède celle du meurtre...



Lorsque ce roman m'a été proposé, je m'y suis montrée réticente en raison de la filiation de l'auteur avec Guillaume Musso, écrivain qu'on ne présente plus et dont je ne suis pas vraiment la plus grande fan...

Mais tout auteur ne mérite-t-il pas sa chance ?

A l'arrivée du livre dans ma boîte aux lettres, j'ai été surprise de constater qu'aucune mention de Guillaume Musso n'apparaissait en couverture et qu'en plus, le roman avait été publié par les Nouveaux Auteurs, une maison d'édition qui ne publie que les titres plébiscités par les lecteurs de leur site.

J'ai donc apprécié que l'auteur ne se serve pas du succès de son frère en vue d'une publication (même si bien sûr tous deux partagent le même nom de famille).

J'ai ensuite entamé ma lecture pour ne plus la quitter des yeux.



Le point fort de ce thriller est qu'il prend pour toile de fond un aspect un peu plus méconnu des pratiques nazies : les lebensborn.

Créées à l'initiative de Gregor Ebner, médecin personnel d'Himmler et spécialiste de la sélection raciale, ces maternités furent installées dans les pays occupés par l'Allemagne durant les années 40.

Elles abritaient bon nombre de femmes qui, ayant eu une aventure avec un SS et craignant de s'exposer au désaveu de leurs familles, étaient prises en charge et choyées tout au long de leur grossesse. En contrepartie, celles-ci acceptaient de confier ensuite leurs bébés en vue d'une adoption par des familles allemandes pure souche.



A partir de ce fait historique, Valentin Musso a construit une intrigue qui repose sur un lourd secret de famille que le héros principal, Aurélien Cochet, appuyé par une spécialiste des lebensborn, tente de percer malgré les nombreuses menaces et attaques qui pèsent sur lui et sa famille (mais aussi son chat, eh oui les animaux domestiques ont toujours la vie dure dans les thrillers !).

Au détour de chapitres courts, entre présent et flash-backs, l'auteur parvient à distiller savamment les nouveaux éléments découverts au fil de la quête d'Aurélien pour stimuler la curiosité du lecteur.

En revanche, du côté de l'enquête criminelle sur le meurtre de Nicole Brachet, ça n'avance pas beaucoup.

C'est bien là la seule chose que je reproche à ce roman, une différence de rythme flagrante entre les recherches d'Aurélien et la progression des policiers qui semblent se cantonner à une enquête de routine sur un véhicule suspect.

Il faut dire que la police ne dispose que peu d'éléments au départ, là où Aurélien détiendra le fin mot de l'histoire.

Bien que le récit soit centré autour d'Aurélien, j'ai trouvé les autres personnages bien brossés, chacun ayant son rôle à jouer, à l'exception d'Héloïse qui semble toujours en retrait malgré son aide précieuse.



Dans l'ensemble, "Les cendres froides" m'a énormément fait penser, jusque dans sa dernière ligne, au roman "Elle s'appelait Sarah" de Tatiana de Rosnay.

Au détour d'une double quête, historique et personnelle, l'auteur examine avec soin la difficulté de se construire en creux d'une histoire familiale sinueuse et l'impact psychologique que peut provoquer la découverte d'un secret dissimulé par plusieurs générations.

Bien documenté, ce roman nous en apprend davantage sur les dessous de la politique eugéniste nazie.

A tenter !
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          00
Les cendres froides

J'ai découvert ce livre grâce à l'opération Masse Critique. j'ai beaucoup apprécié le style de Valentin Musso,



j'ai trouvé qu'il avait une écriture soignée et agréable à lire. L'histoire est originale: nous suivons en parallèle une enquête policière concernant le meurtre particulièrement violent d"une vieille dame et les recherches d'Aurélien sur le passé de sa famille, suite au décès de son grand-père.



L'intrigue est bien menée, haletante et le dénouement est vraiment surprenant. l'histoire est originale et rend ce roman différent des romans policiers classiques.



Les personnages sont intéressants et très bien décrits : j'ai adoré les passages concernant Aurélien. Il devient de plus en plus attachant au fur et à mesure de l'avancée de ses recherches qui ne fait qu'augmenter son désarroi.



En résumé ce livre est une excellente découverte, j'ai passé un très bon moment et je compte bien continuer à lire les récits de Valentin Musso.
Commenter  J’apprécie          10
Les cendres froides

J'ai postulé pour ce livre dans le cadre du partenariat Babelio-Masse critique, en me disant "pourquoi pas", mais sans conviction car un auteur supplémentaire dont le patronyme est Musso sur le marché littéraire ne me semblait pas indispensable...et bien j'avais tord... ce roman est passionnant, vraiment intéressant et d'un style totalement différent de celui de Guillaume Musso... normal me direz vous puisqu'ici il s'agit de Valentin Musso.

L'histoire commence, d'un côté par la mort du grand père d’Aurélien et de l'autre par l'assassinat d'une vieille dame. Ces deux événements ont ils un point commun? Les deux personnes avaient elles des liens? C'est ce que cherchera à savoir Aurélien après avoir découvert un film dans les archives de son grand père.

Aurélien par ce film découvrira des secrets de famille, cherchera à en savoir davantage sur ces fameux lebensborn, risquant sa vie et celle de ses proches.

L'histoire est très bien menée par l'auteur,il y a un bon suspens, le récit se met en place petit à petit sans temps mort ni longueur. On entre dans le sujet très vite et on y est englouti avec juste l'envie d'avancer et de connaitre la fin de cette histoire émouvante à bien des points de vue.

En prime de lire une histoire bien intéressante et très bien agencée on apprend des choses sur ce programme nazi des lebensborn qui est très peu connu ( en tout les cas personnellement je ne connaissais pas du tout)..

L'écriture de Valentin Musso est très agréable,le style est vivant et se lit très facilement.

Les personnages m'ont tous plu. Aurélien en particulier, qui tombe de très haut en découvrant le passé de son grand père et qui met toute son énergie pour tenter de comprendre ce qui s'est passé réellement. Le personnage d’Héloïse également est très attachant, elle entre dans la vie d’Aurélien par l’intermédiaire de ses études qui l'ont conduite a enquêter auprès du grand père Cochet et participe de ce fait à l’enquête pour découvrir la vérité. Les autres personnages ont tous leur importance dans le dénouement de l'affaire et les relations qu'ils entretiennent les uns envers les autres apportent un plus dans la résolution des mystéres qui entourent le passé de la famille

.

Pour résumer, un très bon livre qui traite d'un sujet méconnu et nous délivre une intrigue qui tient toutes ses promesses Du coup j'ai très envie de lire le premier roman de Valentin Musso maintenant afin de continuer à découvrir son œuvre



Un immense merci à Babelio-Masse Critique et aux éditions Les Nouveaux Auteurs pour cette très belle découverte.
Commenter  J’apprécie          00
Les cendres froides

Après Les murmures du versant, que j’avais beaucoup aimé, c’est le deuxième roman que les éditions Les nouveaux auteurs avaient eu la gentillesse de m’envoyer. Et je suis ravie de dire que j’ai, à nouveau, beaucoup apprécié ce roman. Deux très bonnes découvertes pour deux romans lus, je ne sais pas si j’ai eu de la chance ou quoi mais les ouvrages de cette maisons d’édition sont définitivement à surveiller.



J’avais déjà repéré ce roman lors de la dernière opération masse critique sur Babelio et, allez savoir pourquoi, je n’avais finalement pas postulé. Si je n’avais pu découvrir ce roman grâce à ce partenariat, j’aurais vraiment manqué quelque chose car j’ai passé un très bon moment. Quel excellent polar que voilà ! Et par un auteur français, en plus ! J’avoue avoir eu un peu peur au début de l’ouvrage, je n’accrochais pas, je trouvais qu’il y avait des longueurs et puis, les quarante cinq premières pages passées, j’ai été complètement emportée par l’histoire. Il faut dire que l’intrigue est vraiment passionnante. L’auteur creuse là sur un des mystères de notre Histoire, tout récent et encore très méconnu. Les lebensborn, on n’en entend pas souvent parler car, comme le dit l’auteur, leurs rôles ont été minorés face aux horreurs de la Guerre. Des maternités sélective toujours pour la « pureté de la race », ça semble tout droit sorti d’un roman de science-fiction futuriste et pourtant … L’intrigue est vraiment bien construite et bien menée et l’auteur a su ménager le suspense. Les informations sont distillées tout au long du roman, à chaque réponse, une nouvelle question se pose.



Le roman ne comporte pas de longueurs et j’ai vraiment adoré les passages qui se situent dans le passé, de 1940 à 1945. J’ai trouvé que ça donnait un vrai charme à l’histoire et voir se tisser les liens entre le présent et le passé en ayant l’impression d’avoir vécu les deux est particulièrement intéressant. J’ai été ravie d’en apprendre plus sur cette page de l’Histoire, d’autant plus que c’est une période qui me passionne de plus en plus et dont j’ai vraiment envie de connaître les mystères. Je me suis aussi beaucoup attachée aux personnages d’Aurélien et d’Héloïse ainsi qu’à Rachel et si, bien sur, le tout est romancé, ça reste complètement vraisemblable, si bien que si on m’avait dit que l’auteur racontait sa propre histoire, je l’aurais cru sans mal. La plume de l’auteur est vraiment agréable, on suit aisément les péripéties des protagonistes tant on est plongés dans l’histoire, c’est rythmé et on est très loin du roman de gare. La fin est dans doute devinable mais ce n’étais pas mon cas, sans être un gros coup de théâtre, elle est loin d’être prévisible. Si tous les fils de l’histoire semblent avoir été démêlés, l’épilogue m’a tout de même donné envie de poursuivre ma route avec les personnages.



Un très bon polar avec une valeur historique particulièrement intéressante. J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman très réussi et je vais certainement lire le premier roman de l’auteur : La ronde des innocents qui vient de paraître en poche aux éditions Points. Vous n’avez donc plus d’excuses pour découvrir cet auteur !



Mille mercis aux éditions Les nouveaux auteurs pour leur générosité et leur confiance !
Lien : http://mivava.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Valentin Musso Voir plus

Quiz Voir plus

Passer son galop 1

Quel est la 1er brosse utilisé pour le pansage ?

Le curt pied
Le bouchon
L'étrille
Le peigne

11 questions
219 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}