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Critiques de Valentine Cuny-Le Callet (96)
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Perpendiculaire au soleil

Sans doute un des plus beaux romans graphiques de ma bibliothèque. Les planches sont de véritables œuvres d'art, je suis très sensible aux dessins et au style de l'autrice et de l'auteur. Car oui, la correspondance entre Valentine et Renaldo a mené à ce projet de livre, pour raconter l'histoire de leur amitié, tous les deux étant co auteurs de cette œuvre. Ils se sont trouvés le dessin comme passion à partager, entre autre chose, ce qui a pu aboutir à cet incroyable ouvrage.

Peu de couleurs, des dessins avec des messages forts, tendant vers l'absurde, parfois l'abstrait, toujours avec une retranscription forte des sentiments et des émotions, une revisite de la réalité à travers le regard de l'illustrateur.

J'ai été très touchée par l'histoire de Valentine et Renaldo. Ils invitent à une lecture sans jugement, beaucoup d'amour et de bienveillance. Il est question de système carcéral, de condamnation à mort, de racisme, de discrimination, d'art, de culture, d'amour, d'amitié, de spiritualité,...

Cela reste tout de même un texte difficile avec un sujet sensible et dramatique, que je suis très heureuse de voir abordé.

C'est un coup de cœur.
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Perpendiculaire au soleil

C’est l’histoire d’une rencontre, improbable, touchante. Une rencontre qui s’envole au-delà de l’amitié, ou de la tendresse. Une rencontre qui est synonyme de bienveillance, de partage, d’écoute. Blandine a 19 ans, elle est étudiante en arts. Renaldo est le plus jeune condamné à mort aux États-Unis. Cette histoire est la leur, celle des lettres, des dessins, des gravures qu’ils s’envoient. Cette histoire est celle d’une humanité qui s’efface et qui renaît…



Toujours dans le cadre de mon prochain club lecteur, je pars à la découverte des bandes dessinées et des romans graphiques. L’ouvrage de Blandine Cuny-Le Callet m’a particulièrement touchée et interrogée aussi.



Tout au long des 400 pages, quasiment toutes en noir et blanc, on écoute la voix de cette jeune fille, qui a toujours été hantée par les questions de justice, de racisme, de peine de mort. On la suit dans ses débuts de correspondance, sa volonté de ne rien connaître de la personne avec qui elle va échanger des lettres, ce besoin de n’avoir aucun préjugé, aucun jugement.



Et doucement, on entend aussi la voix de ce garçon, dont la vie se résume à une cage de 5m2, des rêves pleins la tête et ce combat qu’il mène pour son innocence.



Les mots se mêlent aux images pour dénoncer le milieu carcéral américain, les conditions de vie inhumaines, la mort lente, violente, l’absence de respect, la froideur des institutions. Les mots et les images s’entrelacent, s’unissent et s’allient pour dénoncer le racisme, la différence de traitement et l’injustice encore si présents dans ce pays qu’on dit de libertés.



Valentine et Renaldo sont les deux visages de cette humanité qu’on cherche à piétiner mais qui se relèvera toujours, perpendiculaire au soleil…
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Perpendiculaire au soleil

Bien que je respecte le travail de la dessinatrice, qui a exploré beaucoup de médiums et ajouté notamment les dessins de son correspondant américain, je n'ai pas aimé ce roman graphique.

Il y a beaucoup de choses, des bouts de la vie de Valentine Cuny-Le Callet en France puis à Chicago, des lettres de Renaldo McGirth, une chronologie de la peine de mort aux EU, une pudique retranscription de l'affaire pour laquelle il a été condamné ...

Mais on a l'impression que ça masque l'inanité du projet en lui-même. On ne comprend pas où ça va, d'où ça vient. On a l'impression d'une histoire à sensations à peu de frais enjolivée pour lancer en fanfare une carrière, en surfant sur des thèmes sulfureux (true crime, l'amérique, le racisme, la peine de mort) sans qu'il n'y ait vraiment de prise de risque, de parti pris.

Ce qui me fait particulièrement dire ça c'est le début où Valentine essaie de croiser les moments où elle a entendu des choses sur la peine de mort (Ligne Verte etc.) pour justifier sa démarche d'écrire à un condamné. Les apartés sur les Black Panthers, les histoires sur des erreurs de condamnation sont intéressantes, mais on dirait vraiment que la dessinatrice ne sait pas quoi penser de tout cela à la fin... Et nous non plus du coup.

Ne serait-ce que pour la richesse et la diversité des illustrations, je vous le conseille, mais l'histoire est restée vaine pour moi.
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Perpendiculaire au soleil

Cet album d'une intensité rare, c’est la rencontre surprenante entre Valentine Cuny-Le Callet, une illustratrice française et Renaldo Mc Girth, le plus jeune condamné à mort des États-Unis.



A 19 ans, Valentine entame une correspondance avec Renaldo, emprisonné depuis déjà 10 ans pour le meurtre de Diana Miller lors d’un braquage qui a mal tourné. Dans le couloir de la mort, les conditions sont particulièrement difficiles. Renaldo passe 23h sur 24 dans une cellule de 5m2 sans fenêtre. Il ne peut rien accrocher au mur. Toutes ses possessions personnelles tiennent dans une boîte.



Son unique ouverture sur le monde, ce sont les courriers qu’il reçoit. Mais même là, les règles sont particulièrement strictes. Une erreur et les lettres sont censurées et renvoyées à l'expéditeur. Au fur et à mesure de leurs échanges, Valentine et Renaldo, qui se découvrent des points communs pour l’art et l’écriture, deviennent amis. C’est après une visite à Renaldo que Valentine lui propose de raconter leur histoire, à travers un livre d’abord, puis un roman graphique. Bien qu’elle porte seulement le nom de Valentine pour des questions juridiques, cette BD est réalisée à quatre mains, mêlant les illustrations en noir et blanc de Valentine aux dessins colorés et aux textes de Renaldo.



Pour Valentine, c’est l’occasion de « digérer sa rage » face à la brutalité du système carcéral, pour Renaldo, c’est un moyen de « faire partie du monde », lui qui aura passé toute sa vie d’adulte dans le couloir de la mort. Pour autant, ce n’est pas un album plein de colère. Au contraire, Il est rempli d’espoir et d’humanisme. On en ressort à la fois bouleversé par la réalité de Renaldo et subjugué par la beauté des illustrations.



“Chère Valentine, je respire encore, un instant à la fois, et toujours perpendiculaire au soleil".
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Perpendiculaire au soleil

Récit poignant d'une rencontre entre deux artistes, le livre nous plonge dans la correspondance entre l'illustratrice française Valentine Cuny-Le Callet et le détenu américain Renaldo McGirth.



Le récit n'est ni barbant ni tire larmes, car bien que la culpabilité de Renaldo soit remise en cause et que le récit dénonce la peine de mort et la privation de liberté par incarcération ; l'autrice n'oublie pas le fait que certains détenus ont commis des horreurs innommables et abjectes, et qu'il leur faut effectivement une peine adaptée.

Quant aux personnages, ils sont attachants et leurs personnalités rayonnantes nous transportent tout au long de la BD. J'aimerai beaucoup savoir où en est leur correspondance, et donc qu'il y ait une suite à cette BD, même si l'histoire se suffit à elle-même.



Le talent de l'autrice se ressent dans chaque page, et bien que je ne sois pas du tout expert du monde du dessin, chaque planche transpire des idées nouvelles, en harmonie totale avec la construction du récit. Le choix du tout en noir et blanc est risqué, mais totalement maîtrisé et donne un sentiment tantôt oppressif, tantôt contemplatif ; et les quelques rares apparitions de couleurs sont par conséquent très marquantes.

La mise en page est aérée et permet des moments de pause lorsque l'histoire en a besoin. Je n'ai pas souvenir d'avoir été gêné par un enchaînement de pages très détaillées, les moments de contemplation étaient suffisamment espacés pour me donner le sentiment de pleinement profiter du talent de l'illustratrice.



Le personnage représentant l'illustratrice s'exprime avec un langage courant mais efficace : elle s'adresse directement à nous, à nos émotions. Les quelques fois où elle emploie de la vulgarité, c'est toujours pour appuyer un émotion forte, et j'ai trouvé cela très efficace.

Aucun faute d'orthographe à signaler, et cela me fait toujours plaisir.



Gros coup de cœur pour cette BD qui n'aura pas volé mes cinq étoiles, je me la ferai volontiers offrir dans un an ou deux pour avoir le plaisir de la redécouvrir. Je souhaite cependant avertir les futur.e.s lecteur.ice.s : ce livre est dur, et est à commencer seulement si l'on a l'esprit préparé à vivre comme un détenu. À remettre à plus tard si l'on n'est pas heureux dans sa vie au moment d'entamer sa lecture, car de mon côté elle m'a bien secoué au niveau émotionnel.

Assurément un livre important pour notre questionnement sur ses deux sujets les plus importants mais également sur la vie, l'importance de profiter de chaque instant qu'elle offre, la liberté, la censure etc.
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Perpendiculaire au soleil

Je ne suis pas une experte des livres graphiques mais j'aime bien de temps en temps utiliser ce support pour changer. Cette BD a été récompensée du prix BD FNAC France Inter 2023 et j'en ai beaucoup entendu parler à sa sortie comme d'un chef d'œuvre du genre. Le thème (la correspondance entre un homme dans le couloir de la mort aux USA et une jeune femme française) m'attirait aussi.



J'ai mis un peu de temps à la lire car je lis des livres en même temps et j'ai toujours un peu de mal à avoir plusieurs lectures en même temps. Ce livre est très dense (plus de 400 pages) et j'avoue avoir été déroutée car même s'il raconte une histoire, la façon de le faire est très particulière. Là, pas de planche classique mais des pages remplies de dessins plus ou moins grands, réalisés avec des techniques différentes, même si ça suit une logique de narration très précise. Les dessins sont quasi exclusivement de couleur noire, à la fois en raison des techniques utilisées par l'autrice et le détenu (qui lui a transmis quelques dessins intégrés dans la BD, mais son nom n'a pas pu apparaître sur la couverture en raison de la loi américaine qui interdit aux détenus de tirer un profit financier du récit de leurs crimes), mais aussi, je suppose, en raison du thème abordé.



Ce thème, justement, venons-y. Il s'agit d'une histoire réelle, celle de l'autrice, qui a participé à un programme d'échanges épistolaires avec des détenus aux USA. C'est dans ce cadre qu'elle a fait la connaissance de Renaldo McGirth, détenu depuis ses 18 ans et condamné à mort pour meurtre (il clame depuis le début son innocence). À travers leurs échanges, on découvre petit à petit les conditions de détention parfois à la limite de l'inhumanité. C'est un vrai plaidoyer pour un meilleur respect de l'être humain, qui même s'il a commis quelque chose d'impardonnable, mérite comme tout être humain un minimum de respect (et on sait qu'un certain nombre d'innocents se retrouvent dans les couloirs de la mort aux USA).



Si j'avoue avoir eu un peu de mal avec la construction originale de cette œuvre et les choix graphiques qui sont très particuliers (mais je ne suis pas experte sur le sujet !), on ne peut qu'être bluffé•es à la fois par les techniques (gravure, estampe, dessin au stylo bille...) et leur maîtrise, mais aussi par la force du message qui est transmis. Ne serait-ce que pour cela, ce livre mérite les éloges et récompenses qu'il a reçues. C'est une vraie œuvre graphique, particulière, unique et puissante que je vous invite à découvrir.
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Perpendiculaire au soleil

(LX971) Un roman graphique qui fait déjà partie à mes yeux des monuments du 9ème art. C'est foisonnant et absolument bluffant pour un 1er album tant la maîtrise graphique est parfaite et le récit si bien mené, avec une grande dose d'humanité. En plus de la correspondance qui créé des liens d'une grande richesse entre l'autrice et Renaldo, on y découvre les aberrations du système carcéral et, surtout, un plaidoyer touchant contre la peine capitale et son exécution barbare. Toute mon admiration pour l'autrice qui, pour autant, ne cherche jamais à faire le travail de la justice. Et un immense bravo pour ce magnifique partage de vies et d'expériences ! Format malheureusement pas adapté au Prix BDz'îles mais très chaude recommandation pour enrichir les fonds des CDI en lycée.

(IK971) Oui très belle découverte, cet album sur l'univers carcéral aux Etats-Unis fruit d'une superbe correspondance entre deux artistes et dénonçant les couloirs de la peine de mort. Ce récit graphique de part et d'autre de l'Atlantique propose des astuces de communication entre deux esprits humains épris de liberté. Un bel objet, magnifique d'invention. Son coût et le nombre de pages ne nous permettent pas de le mettre dans la sélection, dommage. Mais à recommander dans tous les fonds de CDI en lycée.
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Perpendiculaire au soleil

Opposée à la peine de mort depuis toujours, Valentine Cuny-Le Callet s'engage, toute jeune, auprès de l'ACAT à correspondre avec un prisonnier dans le couloir de la mort. Cette BD est l'histoire de leur rencontre, de leur correspondance. Ils montent ensemble ce projet, mais la loi américaine interdit à un prisonnier de tirer un produit financier au récit de son crime, donc seul le nom de Valentine apparaît sur la couverture.



J'ai trouvé cette lecture éprouvante. Le dessin est noir, au sens propre comme au sens figuré : dessinée en noir et blanc, cette BD a forcément un fond lourd et un peu déprimant... Je suis admirative de cette rencontre qui a permis ce travail qu'ils ont fait ensemble. Je suis admirative aussi de l'énergie dépensée par l'autrice dans cette relation. Je recommande la lecture de ce roman graphique mais je pense qu'il faut avoir en tête que ce n'est pas vraiment un livre de plage...
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Perpendiculaire au soleil

Révoltée face à l'idée même de condamnation à mort depuis qu'elle est toute jeune, Valentine Cuny-Le Callet décide un jour de correspondre avec un condamné à mort américain. Une fois les procédures nécessaires effectuées, elle se voit attribuer, comme correspondant, Renaldo McGirth, incarcéré depuis dix ans en Floride pour des meurtres qu'il n'aurait pas commis, et pour lesquels il essaie, depuis de nombreuses années, de prouver son innocence.



De cette correspondance naîtra une amitié, et de cette amitié naîtra un projet à quatre mains - bien que Renaldo ait dû transmettre tous les droits de ses œuvres à Valentine pour qu'elle puisse les publier -, qui raconte tant cette correspondance, par des extraits de lettres, par des dessins partagés - Renaldo est lui aussi dessinateur -, que le caractère inhumain que prennent les condamnations à mort aux États-Unis. La condamnation à mort est, en soi, inhumaine, mais elle le devient plus encore dans le délai avant lequel elle a finalement lieu, et la façon dont elle a lieu - les incidents durant les injections de produits censés la rendre plus humaine sont de plus en plus nombreux -.



De cette correspondance ressort un magnifique projet, graphique et narratif, qui donne tout autant voix à Renaldo, bien que par l'intermédiaire de Valentine, qu'à d'autres condamnés à mort qui sont dans sa situation, pour mieux dénoncer le principe même de la condamnation à mort.
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Perpendiculaire au soleil

Magnifique roman graphique racontant la correspondance entre une illustratrice et un condamné à mort. On y apprend les conditions extrêmement difficiles dans le couloir de la mort, la censure omniprésente, la déshumanisation, la douleur qu’on peut ressentir quand nous sommes enfermés à tord, privé de liberté absolue. Des illustrations qui font froid dans le dos, une histoire extrêmement touchante, ce livre mérite absolument d’être lu et met le doigt sur la ségrégation raciale aux états- unis.
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Perpendiculaire au soleil

Elle, l’étudiante en art et, lui, le condamné à mort américain. Et les mains ont leur importance : elles reviennent tout du long, en gros plans, en noir. En plus d’être outils de création, elles sont un lien entre elle, lui et nous dans cet endroit où le toucher n’existe pas.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Perpendiculaire au soleil

Énorme coup de cœur. J'ai été tellement touchée par cette représentation de la vie de Renaldo et de l'amitié entre lui et Valentine. J'ai vraiment envie que tout se passe bien pour lui et qu'il puisse être en liberté et innocenté. Je suis triste de prendre connaissance de da situation et de tous ceux qui sont condamnés à tort comme lui.
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Perpendiculaire au soleil

Quelle histoire. Quelle correspondance extra ordinaire. Merci Valentine Cuny le Callet pour cette histoire , son histoire avec Renaldo McGirth. Condamné à mort pour meurtre il est incarcéré en Floride et on suis toute la correspondance. En noir et blanc, les dessins sont forts poignants, vrais. Ça nous plonge dans l'univers carceral au États-Unis...c'est pas une promenade de santé. Romand graphique très dense. 400 pages accrochez vous !
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Perpendiculaire au soleil

Déjà que je ne me sens pas toujours légitime à livrer ici mon petit avis subjectif, comment vous dire que c’est bien pire quand il s’agit d’un roman graphique, genre dont je n’ai qu’une minuscule expérience… Cela se corse encore quand il est question d’un roman graphique de plus de 400 pages primé cette année du Prix BD Fnac - France Inter et que la rencontre entre lui et moi ne s’est malheureusement pas faite.



C’est pourtant avec cette forme incroyable que Valentine Cuny - Le Callet, virtuose de biens des outils graphiques, raconte son étonnante relation avec Renaldo McGirth, condamné à mort depuis de nombreuses années. Leurs échanges, principalement épistolaires et dessinés sont retranscrits dans cet ouvrage que Valentine Cuny - Le Callet n’a pu signer que de son propre nom car, comme elle l’explique en introduction, il est interdit aux condamnés “de tirer un profit financier du récit de son crime”.



Très riche, dans la forme grâce à cette palette de styles de dessins très différents les uns des autres (j’ai adoré certaines planches, beaucoup moins d’autres - cf les photos de quelques unes de mes pages préférées), ce roman graphique l’est tout autant dans le fond, abordant au delà de la rencontre entre Valentine et Renaldo les concepts de justice, de condamnation à mort, de rédemption, de racisme, de dignité…



Un intérêt indéniable et un profond respect pour la démarche de l’autrice donc mais qui n’ont pas su dépasser ce stade dans mon ressenti. Je m’attendais à une claque et à un bouleversement que je n’ai jamais vécus. Peut-être était-ce trop dense, ou bien trop centré sur l’autrice… Il y aurait des dizaines de petites raisons, comme des centaines de grands points positifs. Il n’y a pas eu d’alchimie. Une rencontre qui ne s’est pas faite, mais cela n’a pas grande importance. Pourvu que celle de Valentine Cuny ) Le Callet et de Renaldo McGirth perdure.
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Perpendiculaire au soleil

En 2011, je découvrais Blast, ébahie. C'était donc ça aussi la bande dessinée : du dessin et du texte enfantant une œuvre d'art. Un choc violent dans la tête et au cœur.



En 2023, je découvre Valentine Cuny et le bouleversement de "perpendiculaire au soleil". Visuellement, il n'y a pas de mot pour décrire ce qu'il se passe sous mes yeux. Encore une fois le noir et blanc, dans un monde qui ne sait être tout l'un ou l'autre. Ce noir et blanc profond entre crayon et linogravure, cette histoire comme une grosse claque dans la tronche, du genre qui laisse des séquelles. A perpétuité.



Un chef d'oeuvre.



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Perpendiculaire au soleil

Illustrant la relation épistolaire entre l'autrice, à partir de ses 19 ans et Renaldo McGirth, 28 ans le plus jeune condamné à mort américain, ce roman graphique est un petit bijou d'humanité et de sensibilité.

Il décrit le quotidien dans le couloir de la mort, les restrictions, mais aussi les maigres possibilités de tenir, par la créativité, l'imagination, mais aussi par le contact humain afin de ne pas plonger.

Les dessins, en noir et blanc sont superbes et sont un magnifique support à cette histoire vraie



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Perpendiculaire au soleil

Valentine et Renaldo entament une correspondance en 2016.

Valentine est une jeune étudiante française de 19 ans, Renaldo, lui, a quelques années de plus et vit dans le couloir de la mort d'une prison en Floride.

Cette bande dessinée de 400 pages est aussi profonde que bouleversante.

On découvre les conditions de détention des prisonniers en attente de leur exécution aux Etats-Unis.

Ils vont se confier l'un à l'autre, et au fil de leurs échanges, nous ferons plus ample connaissance avec ces deux passionnés d'art, cette bande dessinée ayant été réalisée en totale collaboration entre eux deux, malgré les difficultés, car les échanges avec les prisonniers sont extrêmement réglementés.

Cette bande dessinée est d'une puissance inouïe, tant par la qualité des dessins que par les propos rapportés.

Plus qu'un témoignage sur la vie d'un homme, il s'agit d'un plaidoyer contre la peine de mort et une dénonciation des conditions de détention de ces hommes, conditions dégradantes, humiliantes, injustes et inhumaines.
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Perpendiculaire au soleil

Elle, Valentine, 19 ans, est étudiante en arts en France.

Lui, Renaldo, 28 ans, est enfermé dans le couloir de la mort d'une prison américaine, en attente de son exécution.

Entre linogravures et illustrations au crayon, une amitié se dessine au fil des lettres échangées par delà l'Atlantique. Le courrier arrive, mais pas toujours, retenu par des censures parfois absurdes de l'administration pénitentiaire.

Un récit autobiographique, juste et mature, qui ne s'arrête finalement pas plus que ça sur les raisons qui ont mené Renaldo au couloir de la mort. Ce sont les échanges qui priment, l'histoire d'une rencontre amicale hors des normes mais véritable.

Une belle découverte BD qui apporte une nouvelle voix à un débat toujours d'actualité : la peine de mort.
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Perpendiculaire au soleil

Quelle claque ! Ce livre a reçu le prix BD FNAC France-Inter 2023, et nous raconte l'échange épistolaire entre Renaldo MacGirth, un condamné à mort aux Etats-Unis et Valentine Cuny-Le Callet elle-même. Le tout : en noir et blanc, avec des dessins magnifiques et terriblement évocateurs. Il n'y a aucun pathos, aucun mauvais sentimentalisme, c'est d'une subtilité et d'une nuance folle. Bref, c'est un 5 étoiles sans la moindre hésitation. Un coup de coeur pour longtemps !

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Perpendiculaire au soleil

Quel livre ! Pour, moi c’est vraiment trop dur, mais je suis une petite nature ! Il faut aussi que je dise que c’est très beau. Valentine Cuny- Le Callet est dessinatrice et écrit ce livre avec Ronaldo un homme qui est dans le couloir de la mort en Floride pour un meurtre qu’il dit ne pas avoir commis. Ce livre permet, encore une fois, de voir la condition des noirs aux USA, et aussi de se réjouir d’habiter un pays où la peine de mort n’existe pas.



Tout le talent de la dessinatrice est de nous faire comprendre toutes les injustices à travers les dessins. Ronaldo apparaît comme un homme sensible et attentionné. Son procès va être revu mais on ne sait pas, à la fin, si sa peine sera commuée en détention à vie où si la peine de mort sera de nouveau requise.



Si vous avez plus de courage que moi pour vous plonger dans l’univers carcéral américain, n’hésitez pas ce livre est pour vous. Et si vous aimez le dessin alors vous serez complétement conquis. J’ai pris quelques photos de planches qui m’ont totalement bouleversée, surtout celles où on voit que les gens qui assistent au lynchages, ce sont des gens ordinaires contents d’être là .
Lien : http://luocine.fr/?p=16037
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