AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Valentine Lalande (90)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Marche, cours, vole

"Trouve ce qui t'élève. Dans le sport ou ailleurs. Et alors tu voleras."



Le dernier appelé, des extravagances, prendre la défense, des mauvaises notes en EPS, avoir des ambitions démesurées, faire le baby-sitter, un sourire éclatant, une destinée toute tracée, de la détermination, une vague de tristesse, des responsabilités, se confier, un manque d'implication, de la détresse, perdre la notion du temps, une contradiction étonnante, une moue dépitée, un crush, une maigre compensation, un certain apaisement, des sacrifices, de la gêne, des prunelles interrogatives, faire semblant depuis des années, souhaiter avoir plus de liberté, une claque mentale, des pensées négatives, un coup de foudre amical, une main compatissante, cacher une part de sa vie, une autorité naturelle, une réelle souffrance, une tête de déterré, en faire une affaire personnelle, un talent inexploité, taire ses émotions, de l'admiration, une drôle de sensation, une force intérieure, des rebondissements, une histoire sérieuse, de la liberté, de la confiance, vivre ses rêves, un intense contentement, un cri libérateur, la beauté du sport...



Darcy, au prénom clin d'œil au roman "Orgueil et préjugés" de Jane Austen, né dans une cité HLM, aîné d'une famille nombreuse, avec un père absent depuis des années... Va casser tous les clichés, les statistiques, les schémas, et les barrières qui l'empêchaient d'évoluer.



Il admire sa mère, il la soutient comme il peut.

Elle a fait face à une situation compliquée, mais elle est toujours là pour lui, ses frères et sœurs.



Anatole, est stressé par son père exigeant qui lui met une sacrée pression pour qu'il réussisse ses entraînements d'aviron.

Ce dernier a de très grands projets pour lui !



Anatole a mal au cœur pour sa petite sœur, dont les bons résultats en danse classique n'intéressent absolument pas son père.



Darcy et Anatole, nos deux outsiders, vont se rencontrer par l'intermédiaire de leur sœur Lizzy et Garance.



Les Jeux olympiques de Paris approchent...



L'autrice sait avec douceur, sérénité, force, humour, profondeur, délicatesse et bienveillance aborder des sujets sensibles, et faire que l'on vive un vrai tourbillon d'émotions.



Ce livre est une véritable étoile !



Un grand et sincère merci à Hugo Publishing, la maison d'éditeurs indépendante !











Commenter  J’apprécie          360
La vie ne tient qu'à un fil

Théophile et Pamphile. J'espère sincèrement que vous partirez à leur rencontre. L'histoire d'une rencontre pleine d'émotions qui m'a à la fois bouleversée et amusée (oui oui beaucoup d'humour malgré le sujet !). Théophile avait prévu de se suicider ce jour-là, tout était planifié sauf l'arrivée de Pamphile. Ce nouvel élève a tout de suite compris les intentions de Théophile et va l'empêcher de commettre l'irréparable. A partir de ce moment là, son coeur se remet à battre et le chemin vers la guérison n'a jamais été aussi proche.



La plume de Valentine Lalande est fascinante, elle nous présente des personnages bien plus qu'attachants (il n'y a pas de mots pour dire combien je les ai aimé !). J'ignore si cette histoire fera écho en chacun de nous de la même façon mais pour ma part j'ai été émue aux larmes et, même quelques jours après lorsque j'écris cet avis, les émotions me reviennent. C'était fort, c'était dur par moment mais si beau !



Valentine Lalande nous montre qu'une rencontre peut nous sauver et que l'amour est plus fort que tout. Elle donne de l'espoir, elle montre que l'on n'est pas seul, que l'on doit en parler. Elle inclut la famille et les professeurs et c'est un aspect qui m'a beaucoup plu !



Svp, lisez ce livre. Cette histoire est magnifique. Le rythme est prenant. La plume est incroyable. Les émotions sont fortes. Tout est travaillé au détail près, mention toute particulière pour les titres des chapitres !!



C'est un coup de cœur intersidéral comme je n'en avais pas eu depuis un petit moment.



Je vous souhaite à tous de trouver votre Pamphile d'Ariane pour vous protéger des loups qui se déguisent parfois en agneaux.



Merci Valentine !



(Comme je le disais il y a des passages très durs avec des scènes explicites alors attention aux TW : homophobie, suicide, automutilation, deuil)

Commenter  J’apprécie          101
Si belle, Sybille

Ce livre est la définition même de "pourquoi j'aime autant la littérature Young Adult ?", il fait véhiculer des messages forts tout en nous divertissant avec une histoire prenante et des personnages aussi intéressants les uns que les autres.



Sybille est une lycéenne solitaire qui rase les murs afin d'être la plus invisible possible. Elle se trouve moche et inintéressante et n'a pas confiance en elle. Il n'y a qu'avec sa meilleure amie Sofia qu'elle se sent elle-même. Un jour, leur professeur de français leur donne un exercice d'écriture à faire en binôme. Sybille prie pour tomber avec sa meilleure amie mais, non, elle devra travailler avec Samuel. Populaire, arrogant et imbu de lui-même, elle n'a jamais pu se le voir et pourtant n'est-il pas celui qui l'aidera enfin à avoir confiance en elle ?



Pour commencer, j'étais ravie de retrouver une nouvelle fois la plume si douce de Valentine Lalande. Fidèle à elle-même, il y a toujours beaucoup d'humour et de sensibilité dans son écriture. J'ai vraiment apprécié tous les messages d'amitié, de tolérance et d'acceptation de soi qu'elle véhicule dans ce roman. Harcèlement scolaire, homophobie, suicide... l'autrice réussit à parler de tout ces sujets sans tabou mais toujours avec beaucoup de délicatesse et de justesse.



Ce fut un bonheur de suivre cette bande d'ados un peu atypique. L'exercice que le professeur leur a donné va changer tout leur quotidien, des amitiés improbables vont se former et je les ai tous adoré. Même si Sybille reste le personnage principal, toute la bande est super intéressante. Ils ont tous des histoires différentes et une sensibilité qui feront leur force et leur permettront de faire de formidables choses. C'est un roman qui donne de l'espoir, qui nous montre que nous sommes plus fort soudés et qui en plus, vous fait passer un superbe moment !



Coup de cœur !



(une chose est sûre, je vais attendre chaque sortie de Valentine Lalande avec beaucoup d'impatience)



Commenter  J’apprécie          80
La vie ne tient qu'à un fil

{Instagram : aur131}



Je remercie les éditions Hugo New Way pour l’envoi de ce roman.



Bon… Malheureusement, et je le regrette sincèrement, cette chronique ne sera pas très positive. L’année dernière, je découvrais la plume de Valentine Lalande avec son roman Si belle, Sybille. J’avais vraiment eu un gros coup de coeur et j’espérais réitérer l’expérience avec La vie ne tient qu’à un fil. Seulement, ma lecture ne s’est pas déroulée comme prévu et ce roman n’est pas parvenu à me convaincre. Après, l’histoire n’est absolument pas mauvaise, mais c’est tout simplement moi qui aie eu l’impression d’être passé à côté.



Pour commencer par le positif, je relèverais la plume de Valentine Lalande. J’avais déjà bien accroché avec son style dans Si belle, Sybille et j’étais très heureuse de pouvoir la retrouver. Sa plume est très agréable à lire, très fluide et bien que je n’ai pas été entièrement convaincue par l’histoire de Théo, j’ai quand même trouvé ma lecture entraînante. La vie ne tient qu’à un fil se lit assez vite et facilement. De plus, j’aime toujours autant les petits jeux de mots et l’humour qu’insuffle l’autrice à ses romans, ça permet de donner de la légèreté à l’histoire malgré le contexte. Ensuite, j’ai également bien aimé les sujets qui sont abordés dans ce roman. Le suicide, le harcèlement, l’homosexualité,  l’homophobie, la scarification… Tout un panel de thèmes qui sont de nos jours très importants et qui méritent d’être plus souvent amenés dans des romans pour adolescents.



Pour parler maintenant du négatif, si dans l’ensemble Valentine Lalande à relativement bien su mener sa barque tout au long du roman, je n’ai malheureusement rien ressenti durant ma lecture. Avec tous les sujets que traite l’histoire, je pensais vraiment être bouleversée, mais je n’ai hélas eu aucune émotion. Le pire, c’est qu’en disant ça, j’ai l’impression d’être une affreuse personne. Croyez-moi, j’ai vraiment culpabilisé en voyant que je ne parvenais pas à ressentir quoi que ce soit. Au final, j’ai eu la sensation d’être passé à côté de quelque chose et plutôt que de me toucher, l’histoire de Théo m’a laissé indifférente. Peut-être est-ce dû au fait que je ne me suis pas attachée aux personnages ? En effet, en plus de ne rien ressentir, les personnages ne m’ont fait ni chaud ni froid. Je ne les déteste pas, c’est juste qu’ils ne m’ont pas donné suffisamment de raisons pour que je puisse les aimer davantage.



Le personnage de Pamphile est tout de même celui qui m’a le plus agacée, sans pour autant le détester. En fait, certains points m’ont paru un peu abracadabrants : il arrive de nulle part, il ne connaît personne et pourtant n’hésite pas à coller Théo en se mêlant par la même occasion des affaires de ce dernier. Alors oui, ça part d’une bonne intention, mais j’ai trouvé cela un peu gros sur le moment. Je me suis dit que le mec devait être médium ou tout simplement vachement doué pour deviner que Théo avait décidé de se suicider. Bon, c’était pas vraiment crédible pour moi et j’avoue que ça m’a un peu bloqué. En plus, je l’ai trouvé assez cliché dans sa façon de parler ou de se comporter, donc ça ne m’a pas aidé.



Pour ce qui est de Théo, là encore, je ne sais pas trop qu’en penser. Il est pourtant très gentil, très doux. Son histoire est intéressante, mais je ne ressentais rien en la découvrant. Aucune tristesse, aucune joie, aucune tendresse… Ça me paraît tellement horrible à le dire, mais j’étais très détachée face à ce qu’il vivait. Je suis d’autant plus frustrée en sachant que Théo est le personnage principal, c’est vraiment dommage.



Un dernier point qui m’a laissé perplexe, c’est la relation entre Pamphile et Théo. Elle arrive vraiment très rapidement, encore une fois elle ne m’a rien fait ressentir et pour moi, elle s’établit pour de mauvaises raisons. Je m’explique : en voyant le mal-être de Théo et en découvrant qu’il allait se suicider, Pamphile s’est accroché à Théo pour faire en sorte de le « sauver ». Petite précision, la vie de Pamphile est aussi bancale que celle de Théo, il a lui-même tenté de suicider par le passé. Donc, en voyant cela, j’ai surtout eu l’impression que Pamphile avait le syndrome du sauveur.



Pour moi, leur relation n’était pas ce qu’il y avait de plus sain et ça donne la sensation qu’ils se sont uniquement mis ensemble en espérant se sauver mutuellement. De plus, étant donné que leur relation va très vite, ils ne prennent aucun moment pour véritablement apprendre à se connaître. Comme début de relation, ce n’est pas terrible et pas vraiment crédible. Je pense qu’avant de se mettre avec une personne, il est important d’être bien dans sa tête afin de ne pas tirer l’autre vers le bas.



En conclusion, La vie ne tient qu’à un fil est malheureusement une déception. Honnêtement, je ne sais pas du tout ce qui a pu se passer durant cette lecture, ça m’embête énormément. Il est possible que je n’étais pas dans le bon "mood" pour lire ce roman, j’avais peut-être également trop d’attente après mon coup de coeur pour Si belle, Sybille. En tout cas je le répète, ce roman n’est vraiment pas mauvais, c’est juste que ça ne l’a pas fait avec moi… Néanmoins, je vous conseille vivement de vous faire  votre propre avis car cela reste mon ressenti personnel et il est fort possible que cette histoire vous plaise davantage qu’à moi !
Lien : https://lesjolieslecturesdep..
Commenter  J’apprécie          81
Si belle, Sybille



C'était sympa ! Plein d'humour, d'autodérision et de jolies références qui m'ont fait passer un bon moment de lecture.



J'ai beaucoup aimé les thèmes abordés. La confiance en soi, l'estime de soi, le regard des autres, le fait de se dénigrer. C'était bien fait, avec justesse. On y aborde aussi l'homosexualité, les addictions, les premières fois. Tout un tas de sujets très importants que j'ai apprécié retrouver dans ce roman young adult.



Je vous préviens si vous vous lancez dans cette histoire, c'est terriblement cliché ! Et pourtant ça à bien fonctionné avec moi malgré tout.

On y découvre le beau gosse arrogant qui finalement quand on creuse un peu n'est pas tant un con que ça, les populaires, les invisibles. C'est assez simple mais c'est agréable à suivre.

Par contre je n'ai pas vraiment été surprise par ce que je lisais c'est un peu dommage parce que c'est un schéma qu'on a vu pleins de fois et je n'ai pas trouvé ça très original. C'est assez prévisible.



Niveau personnages je ne me suis pas attachée à eux. J'ai quand même bien aimé le groupe qu'ils vont former. On ressent vraiment bien leur unité, le soutien, l'amitié qui se créer. Un joli point.

En bref une lecture plutôt sympa avec de très jolis messages mais assez simple !


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Si belle, Sybille

Rares sont les romans Young Adult qui me touchent autant et qui se révèlent être de magnifiques coups de coeur. Pourtant, c'est exactement ce qu'il s'est passé avec Si belle, Sybille. Plus qu'une simple romance, Si belle, Sybille est avant tout une magnifique histoire qui aborde un bon nombre de sujets d'actualité tels que la confiance en soi, le suicide, la grossophobie, le harcèlement scolaire, la dépression… Une magnifique histoire qui véhicule des messages forts : la tolérance et l'acceptation de soi.



Quand j'ai débuté ma lecture, je ne pensais pas être aussi rapidement happée par l'histoire. Pour avoir déjà lu d'autres romans qui traitent exactement des mêmes thèmes que Si belle, Sybille, je savais que j'allais apprécier l'histoire, mais je ne m'attendais pas à avoir un réel coup de coeur. Souvent, les autres romans ne font que survoler le problème et manquent de profondeur. Or, ici, Valentine Lalande va au bout des choses et sa plume est d'une incroyable justesse.



L'auteure nous prouve tout au long du roman que les apparences sont très souvent trompeuses et combien il est important de ne pas juger une personne seulement sur son physique ou son comportement. Entre les taquineries anodines et les méchancetés gratuites, il n'y a qu'un pas et c'est aussi ce message que fait également passer cette histoire. En plus d'avoir adoré la façon dont elle aborde certains sujets, j'ai beaucoup aimé la plume de Valentine Lalande. C'est fluide, léger, malgré la gravité de certaines situations, et très addictif.



J'ai trouvé super-sympa d'avoir les points de vue de l'ensemble des personnages. Cela permet entre autres de garder un rythme soutenu, et d'avoir la possibilité de découvrir les personnages sous un autre angle. La narration se fait donc principalement par Sybille, Sofia, Samuel et Soren. Bien sûr, certains personnages sont davantage mis en avant que d'autres, mais j'ai beaucoup apprécié cette construction très originale du récit.



Concernant les personnages, je me suis attachée à chacun d'entre eux, chose qui est très rare chez moi. le personnage féminin que j'ai sans aucun doute le plus aimé est celui de Sofia. Je me suis beaucoup reconnue en elle. Pour avoir moi aussi subis le harcèlement scolaire et les moqueries de mes camarades de classe parce que j'étais ronde, je n'ai eu aucune difficulté à comprendre ce que ressentait Sofia. La jeune fille fait comme si rien ne l'atteignait et pourtant, il suffirait de la goutte d'eau de trop pour faire définitivement déborder le vase… Sofia est une personne superbe que j'ai pris plaisir à découvrir au fil des pages.



Sybille est aussi très attachante. À l'inverse de Sofia qui fait facilement confiance, Sybille est tout le contraire de son amie. Elle se méfie de tout, au point qu'elle ne vit plus et préfère se faire très discrète. J'ai aimé son caractère et sa repartie. On pourrait facilement penser que Sybille ne possède aucun tempérament, au final j'ai été agréablement surprise qu'elle soit capable de tenir tête à Samuel. Par contre, j'ai trouvé que son personnage était quelquefois un peu trop effacé et pas assez développé pour moi. J'aurais aimé en découvrir davantage sur elle, sur sa vie et sur les conséquences qu'a engendré le décès de son père.



Pour ce qui est des personnages masculins, Samuel est celui que j'ai le plus aimé. Alors, au début, ce n'était vraiment pas gagné. Avec son comportement, je me suis demandé comment j'allais parvenir à l'apprécier. Au fil du récit, Samuel se dévoile, laisse apercevoir ses failles et on comprend que son sarcasme, ses railleries et son comportement ne sont en réalité qu'une armure. J'ai adoré le voir craquer, révéler ses faiblesses et se mettre finalement totalement à nu face à Sybille et Sofia. Je me suis surprise à apprécier son personnage, alors que c'est une personne avec qui je ne pourrais peut-être pas m'entendre dans la vraie vie. Je peux dire que j'ai eu un gros coup de coeur pour son personnage.



Pour finir, Soren. Comme Sybille, je l'ai trouvé un peu trop effacé, pas assez développé et c'est dommage. Malgré ça, cela ne m'a tout de même pas empêchée de m'attacher à lui. Soren, c'est le garçon timide, discret et d'une incroyable gentillesse. J'ai adoré sa façon de voir Sofia, sa façon de se comporter avec elle et surtout la façon dont il parlait d'elle. Honnêtement, j'ai facilement craqué pour sa magnifique personnalité.



En conclusion, Si belle, Sybille est un superbe coup de coeur. J'ai adoré découvrir la complexité des personnages, leur personnalité, leurs qualités, leurs défauts, leurs peines, leurs espoirs… C'est une véritable bouffée d'air frais, une histoire rafraîchissante qui aborde des thématiques délicates, parfois dures, mais c'est avec beaucoup de sensibilité et de bienveillance que Valentine Lalande les met en lumière. Un roman cocooning comme je les aime et qui ne vous laissera certainement pas indemne !
Lien : http://lesjolieslecturesdepa..
Commenter  J’apprécie          70
La vie ne tient qu'à un fil

J’ai eu un coup de cœur pour ce magnifique roman, vibrant d’espoir, sur la thématique de l’adolescence. Après ma superbe découverte de Si belle, Sybille, je n’avais qu’une hâte, relire l’autrice dans ce registre et je ne suis absolument pas déçue.



Dans cette histoire, on suit le point de vue de Théophile, 17 ans. Ce jeune garçon ressent un véritable vide en lui et a des pensées tellement sombres qu’il a décidé de mettre fin à ses jours… Jusqu’au jour où un nouvel élève arrive à l’école, Pamphile. Sous ce prénom pas comme les autres se cache un jeune homme sans langue de bois, qui va secouer la vie de notre héros et surtout lui faire ouvrir les yeux sur beaucoup de choses… Pourtant, lui aussi traverse un quotidien difficile… Mais à travers ses yeux, Théophile va peut-être se rendre compte comme la vie, certes, ne tient qu’à un fil, mais mérite qu’on la vive pleinement.



J’ai ressenti tellement d’émotions lors de ma lecture. Mais en premier lieu, je citerai l’attachement profond que j’ai ressenti pour les personnages. Théophile a un chemin à faire, seul, en se confrontant à lui-même. L’autrice va aborder avec tellement de délicatesse la quête de soi, l’orientation sexuelle ou encore le deuil…tout en mettant en avant la fine psychologie de ses personnages. Ce n’est pas un livre que j’ai trouvé trop facile ou téléphoné, je l’ai trouvé criant de vérité, d’espoir et d’amour. Et puis, j’ai été bouleversé par Théophile, par les parents, les amis, les professeurs, et puis Pamphile bien sûr. Je trouve que chaque personnage a sa place, apporte quelque chose. On ressent un multiple point de vue autour des thématiques traitées, autour de l’adolescence et j’ai vraiment adoré !



Je crois que vous avez compris, c’était pour moi une magnifique lecture, que je recommande. ✨
Commenter  J’apprécie          60
Si belle, Sybille

Je ne me serais jamais arrêtée sur ce livre si Pikiti bouquine n’en avait pas parlé sur sa vidéo, et heureusement, elle en a parlé, parce que ce fut une très bonne lecture.



Sybille est une adolescente qui veut se faire oublier, elle manque de confiance en elle et s’efface au lycée de peur de se faire harceler, surtout par la bande à Lou et Samuel, les populaires du lycée. Sa meilleure amie Sofia est son inverse, pétillante, elle s’habille flashy et se fait remarquer. Comme elles grosse, elle se reçoit des remarques de merde, et même si ça la blesse, elle relève la tête et ne se laisse pas faire. Sybille est amoureuse de Soren, Sofia pense qu’elle n’intéressera jamais personne. Un jour voilà que le prof de littérature les met en binôme. Sofia se retrouve avec Soren, et Sybille avec Samuel. Est-ce le début des ennuies ou bien d’une grande amitié ?



Les cent premières pages j’étais « mouais ». J’avais du mal avec l’écriture, avec les personnages et même l’histoire ne m’intéressait pas des masses. Pourtant je ne l’ai pas abandonné, et j’ai très bien fait parce que finalement j’ai vraiment adoré. J’ai fini par me plonger dans cette histoire adolescente où ces jeunes gens ont des problèmes familiaux en plus des problèmes au lycée, et avec la naissance de leur amitié, ils vont se soutenir, ils vont grandir ensemble et relever la tête. Ils vont également réviser leurs préjugés.

Il y a deux histoires d’amour qui se mettent en place, et si l’une m’a laissé froide et indifférente, j’ai adoré l’autre que j’ai trouvé hyper mignonne. Je me suis aussi beaucoup attachée au personnage, alors que j’avais du mal avec Sybille et Samuel au début. Par contre j’ai détesté Lou, la populaire du lycée.



J’ai failli pleurer plusieurs fois tellement touchée par les personnages et leur histoire. Ce livre parle d’histoire de famille, de harcèlement, de résilience, d’amitié, d’amour, d’apprentissage de la confiance, de l’ouverture. Attention cependant, il traite aussi de sujets qui peuvent heurter : suicide et alcoolisme.



Je l’ai dévoré, impossible de m’arrêter. Une super lecture et très belle découverte que ce roman.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          50
Si belle, Sybille

Je suis ravie d’avoir découvert cette histoire car vraiment, ce fut une excellente surprise. C’est d’ailleurs, à ce jour, mon #HugoNewWay préféré !



Dans ce roman, Valentine Lalande nous propose une histoire sur l’adolescence, au travers de différents points de vue et surtout différents types de personnages. Elle aborde la confiance en soi (dans l’adolescence, c’est quelque chose de tellement important, une période de la vie difficile de ce point de vue là) mais surtout l’amitié, l’amour et les liens qu’on tisse parfois difficilement dans cette période de la vie où tout se bouscule. J’ai eu une tendresse pour tous les personnages, même pour certains pour qui c’était pas gagné au départ. Les points de vue s’alternent et on découvre que derrière ceux que l’on pense populaires se cachent autant de failles que derrière ceux qui cherchent plutôt à devenir invisible. L’autrice a une vision très intéressante et surtout non-manichéenne, et j’ai adoré ça ! Tout n’est ni blanc, ni noir, et ça représente juste parfaitement l’adolescence. Selon moi en tout cas.



Et puis, la plume de l’autrice est superbe et elle est parvenue à m’émouvoir d’une façon que je n’attendais pas ! J’ai aimé les deux romances naissant dans ce récit, et de nouveau, pas spécialement là où on les attends. Et puis, je vous avouerai que le personnage qui m’a le plus touché, c’est Sam, et pourtant, au départ, j’avais plutôt envie de l’étriper…Comme quoi. aha 😀



Vous l’aurez compris, je vous conseille cette histoire très fortement, quel bon moment. 😍⠀
Commenter  J’apprécie          50
Si belle, Sybille

Ce roman m’attendait dans ma PAL depuis un moment, je sentais que je n’étais pas dans le bon mood pour le lire et pourtant... Entre lui et moi ça a bien fonctionné, même si au début je ne le sentais pas du tout !

.

Il m’a donné de vilains relans durant les premiers chapitres, de moments de ma scolarité que je préférerais oublier et enterrer (mais dur hein 🤷🏻‍♀️..), puis petit à petit il a évolué vers quelque chose de plus doux, de plus positif, de plus... beau. Tout simplement.

.

Ce n’est pas seulement l’histoire de Sybille, l’ado « invisible », celle qui se cache, qui ne veut pas qu’on la remarque. C’est l’histoire de tous ses camarades avec leur personnalité, parfois peut-être un peu clichés c’est vrai (l’excentrique, le rebelle, le silencieux du fond de la classe etc), mais les clichés se basent sur des choses vraies. On a tous été au collège et au lycée (enfin la majeure partie d’entre nous j’imagine), et même si on sait que chaque personne est bien plus que ce qu’elle montre dans la vie de tous les jours, on peut facilement se retrouver dans ces personnages. Et c’est ça que j’ai beaucoup aimé. Ainsi que leur évolution. Les points de vues multiples sont vraiment idéaux pour ça, c’était parfait ! 👍🏻

.

Les pages défilent et ils se révèlent, se mettent en danger émotionnellement, mais surtout se mettent à vivre, à vivre ensemble et à juste communiquer. Pour ne plus être dans une sphère malsaine mais plutôt un joli cocon.

.

C’est peut-être utopique, ou peut-être pas allez savoir, mais ce roman m’a mis du baume au cœur, et c’est ce genre de lecture qui peut aider au pansage de nos plaies. 🤍

.

Je vous conseille de vous plonger dans cette lecture tête la première, et surtout, SURTOUT, si vous êtes ou avez été harcelé, si vous même êtes considéré comme harceleur, il faut en PARLER. Parce que tout passe par là, même si c’est difficile ! 🙏🏻
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40
Si belle, Sybille

L'acceptation de soi n'est pas facile, pour Sibille. Elle se trouve banale, passe partout, invisible, normal... tout les adjectifs qualificatifs pour décrire une personne lambda.





Mais la situation, vas peut être changer au vue d'un devoir donné par le professeur de français. le thème : Faire un poème sur un camarade de classe tiré au sort.

Amoureuse d'un de ses camarade nommé Soren, Sybille croise les doigts pour que celui ci soit son binôme mais bien sur se serait trop évident. Tout ne peut pas toujours bien se passer. C'est sa meilleure amie, Sofia, qui hérite du beau, timide, gentil Soren et elle se coltine le méchant, l'égoïste et imbu de lui mm SAMUEL ROUSSEAU ..



Que l'aventure commence.



Un roman feel good pour passer un bon moment lecture, sans prise de tête.



Commenter  J’apprécie          40
Si belle, Sybille

Une fois de plus, me voilà plongée dans un roman de la collection New Way de chez Hugo Roman. Une collection qui ne cesse de me surprendre - dans le bon sens - et de me convaincre de me jeter sur les nouveautés. Il faut dire que je suis très, très rarement déçue.



Aujourd'hui c'est avec Si belle, Sybille que je ne déroge pas à la règle ! Quelle lecture ! J'avais bien sur vu passer quelques avis, sans aller lire tout cela pour garder un maximum la surprise et je dois dire que je rejoins l'avis général, Si belle, Sybille est une lecture à mettre dans toutes les mains !



De quoi ça parle ? Sybille se trouve banale, moche et préfère raser les murs au lycée plutôt que devoir affronter la cruauté des élèves populaires. Mais un exercice d'écriture va tout changer et Sybille va devoir passer au delà des préjugés avec Samuel, le crétin arrogant de la classe...



Si belle, Sybille a une résonnance particulière en moi. A vrai dire, je me suis énormément retrouver en elle. C'est à la fois étrange et perturbant d'avoir l'impression de se voir dans un miroir même quelques années plus tard. Je me suis de suite attachée à Sybille, dont la confiance en elle, est clairement absente.



Lorsque j'ai commencé ma lecture de Si belle, Sybille, j'ai eu la surprise de voir que nous n'avions pas seulement le point de vue de Sybille. A vrai dire, je ne comprenais pas trop que nous ayons également celui de Sofia, la meilleure amie. J'avais la sensation que l'histoire était plus centrée sur Sofia. Mais en poursuivant ma lecture, j'ai constaté qu'en réalité, nous avions les points de vue de plusieurs personnages, Sybille, Sofia, Soren, Samuel et même la peste du lycée ou l'oncle de Sybille. Finalement, au fil des pages tout semble logique et même si ce n'est pas ce que je préfère, ces multiples points de vue apportent bien plus à l'histoire et aux personnages.



Valentine Lalande a su retranscrire à la perfection la période lycée, avec ses élèves populaires, les rumeurs, les disputes, les premières fois et son lot de drames du quotidien. J'ai trouvé que l'auteure avait su équilibré son récit en proposant des moments drôles, des moments durs et parfois tristes avec des beaucoup de recul et une certaine profondeur.



Je ne pensais pas, mais ce roman monte petit à petit d'un cran pour m'avoir presque donné les larmes aux yeux sur la fin. Il faut dire que les thèmes abordés sont vraiment importants. Harcèlement, violences, mensonges, familles, amis et surtout confiance en soi. Je pense que ce roman est vraiment à mettre dans les mains des jeunes comme les adultes. En 2020, le harcèlement n'est que plus présent, sur les bancs de l'école ou sur les réseaux sociaux. Un véritable fléau. Et c'est sur ce point que l'auteure a particulièrement bien traité le sujet en montrant, par le biais de son héroïne, l'importance de ne pas passer de victime à agresseur.



En conclusion, j'ai passé un excellent moment avec Si belle, Sybille. Il n'est ni tout blanc, ni tout noir. Il montre que les préjugés et les premières impressions sont souvent infondées et qu'il faut aller au delà des apparences pour découvrir vraiment les personnes. Une lecture douce et sincère, qui frappera le lecteur par sa justesse et lui donnera le sourire pour ses moments mignons. A lire sans attendre !
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          40
Si belle, Sybille

Si belle, Sybille, un roman Young adult qui d'un premier abord semble nous conter le quotidien de jeunes lycéens, mais qui à travers leurs habitudes, va aborder des thématiques liées aux adolescents. En évoquant les différences des uns et des autres, et l'acceptation à la fois de soi et des autres et de l'image que l'on renvoie, devant aller au delà des jugements et des préjugés, le roman évoque bien des moments particulièrement douloureux que peuvent vivre ces jeunes personnages.



Il est si facile de s'identifier à des personnages d'un YA, tout simplement car nous avons tous été adolescents et on a tous vécu ces années-là d'une manière ou d'une autre et on se retrouve toujours dans l'un ou l'autre des personnages de nos lectures. Ici c'est Sybille, notre héroïne, une jeune lycéenne que j'ai adoré dès le début de ma lecture. C'est celle qui va nous entrainer dans son monde, nous permette de découvrir les personnages qui l'environnent et qui font cette histoire mais cela ne sera pas que son histoire à elle que nous allons découvrir. Ce qui fait la force de ce texte en particulier, c'est l'emploi de la narration multiple, si au début, j'ai pensé que seule Sybille allait s'exprimer, j'ai eu tort. Valentine Lalande alterne les chapitres en faisant intervenir plusieurs de ses personnages et j'ai beaucoup aimé cette idée. Elle nous permet alors d'appréhender les différentes personnalités de tous les personnages importants de l'histoire, de les apprécier alors que leur image publique ne reflète pas forcément ce qu'ils sont en vrai et d'appréhender bien des sujets qui touchent les adolescents.



Cette alternance et cette prise de parole de différents protagonistes font toute la richesse de ce roman, car si j'ai apprécié Sybille dès le départ, les autres ne sont pas en reste. Chacun d'eux m'a convaincu et j'ai ainsi pu apprécier tous les personnages de cette histoire. Mon coeur a balancé de l'un à l'autre, vivant et m'appropriant chaque événement et émotion qu'ils pouvaient vivre, j'ai trouvé cela très plaisant. S'il fallait découper un peu le roman pour vous les présenter, on pourrait dire qu'ils sont quatre adolescents, deux filles, deux garçons à tenir la tête d'affiche de cette histoire et qu'à côté de cela on découvre aussi leurs familles et les situations familiales qui vont avec, qui par la variété de leurs différents vécus abordent des thèmes comme l'alcoolisme, le décès et bien d'autres encore. Il y a aussi certains autres élèves et quelques professeurs qui joueront un rôle important, apportant leur pierre à l'édifice de ce récit. Chacun d'eux nous seront contés, pour que l'on puisse bien les connaitre et donc mieux les comprendre, tous étant liés les uns aux autres et formant un tout.



Il aura suffit d'un devoir à faire sur un camarade de classe, que l'on n'a pas pu choisir, pour que plein de choses se passent dans la vie de tous. L'initiative d'un professeur est lancée pour faire en sorte que chacun puisse connaitre un de ses camarades, alors que jusque là, peu d'interactions ont lieu entre eux, si ce n'est des échanges peu charitables, classant les élèves par popularité. Cet exercice est une bonne idée pour que l'on puisse apprendre à connaitre les autres. C'est ainsi que Sybille va se retrouver à devoir faire le portrait de Samuel, qu'elle déteste et qui fait parti des populaires du lycée, tandis que sa meilleure amie, Sofia aura la chance d'être en binôme avec celui dont Sybille est amoureuse depuis des années, Soren, un jeune homme très discret. Des duos étonnants, des duos qui vont créer pas mal de remous dans les amitiés, dans les émotions et qui vont changer ainsi bien des choses dans leurs façons d'être. De cette expérience, beaucoup de choses négatives se produiront, attaquant ces adolescents sur leur physique, leur façon d'être, parfois avec méchanceté et cruauté. Ils seront confrontés à des épreuves du à ces attaques, mais cette expérience se veut positive, et nous pourrons constater quels seront les bien fondés de cet exercice.



Je suis tombée sous le charme de chacun des personnages, tous sans exception ont su me toucher d'une manière ou d'une autre : par leur bonté d'âmes, leurs agissements, leur peines, leurs colères aussi et tout ce qu'ils vivent. L'image que l'on a de soi, que l'on renvoie aux autres, notre façon de nous comporter et d'affronter les autres, ce sont toutes ces choses auxquelles sont confrontés les lycéens. L'auteure arrive à travers tous ses personnages à aborder bien des thèmes importants : le harcèlement, l'homosexualité, le suicide... et ce que j'apprécie, c'est qu'elle le fait en nous démontrant que toutes ces personnes qui agissent mal, ont pour beaucoup vécu quelque chose derrière qui explique leur comportement. On n'est pas foncièrement mauvais, on le devient et ce n'est pas sans raison : les jalousies, la popularité, la peur de disparaitre au profit des autres... etc. L'expérience qu'ils vont vivre, nous dévoilera la personnalité de chacun. Certains étaient populaires, mais souvent de la mauvaise façon en rabaissant les autres, ils vont être confrontés à leur propre comportement. De côtoyer ceux sur qui ils ont pu s'acharner leur ouvrira les yeux. Tandis que ceux, qui ont toujours été critiqués vont prendre confiance et oser aller au delà de ce qu'ils montraient d'eux avant cela. On découvre la colère, les peines, les espoirs, la tristesse et bien d'autres sentiments éprouvés par ce petit groupe d'adolescents.



Si belle, Sybille, est un très beau texte qui a su à travers une expérience à la démarche pédagogique révéler tant de choses sur tous ces adolescents. On se laisse prendre au jeu de la découverte de chacun d'eux, on s'identifie à leurs émotions, j'ai tant aimé passer de l'un à l'autre, avide de tout connaitre d'eux. Cela m'a plu de les accompagner, les voir changer, s'épanouir, se découvrir, s'ouvrir aux autres et réaliser qui ils sont tout simplement. Il se passe beaucoup de choses dans le récit, et j'ai été conquise par la structure de cette histoire et son évolution. Autant dire que j'ai adoré ma lecture, je regrette de l'avoir si vite refermé, d'avoir laissé ces personnages, je serai bien restée en leur compagnie encore un peu.
Lien : http://www.livresavie.com/si..
Commenter  J’apprécie          40
Marche, cours, vole

Darcy est un ado nul en sport, toujours dernier, il est celui que ses camarades ne veulent pas dans leur équipe. Pourtant c’est en lui que sa prof d’EPS voit l’étoffe d’un champion d’athlétisme.

Et c’est sa rencontre avec Anatole, un passionné d’Aviron et de danse classique, qui se prépare pour les JO, qui va lui faire voir les choses autrement.

.

Chacun va apporter à l’autre une vision différente, mais aussi du courage, de la force et de la ténacité. Ils vont se soutenir dans les choix et les épreuves qui vont se présenter à eux. Ensemble ils vont grandir, s’affirmer et s’envoler.

.

@valentine.stergann.lalande va aborder également des thématiques tels que la pression parentale, l’abandon. Et j’ai aimé comment Darcy et Anatole vont faire de cela leur énergie.

.

Le livre est plein de citation toutes plus inspirantes les unes que les autres et j’ai trouvé que cela donne un joli plus à l’histoire.

.

Encore une fois la douceur de la plume de l’autrice m’a emportée aux côtés des personnages bienveillants et authentiques dans une histoire où la force et la détermination sont omniprésent.
Commenter  J’apprécie          30
La vie ne tient qu'à un fil

Comme toujours, les livres de Valentine Lalande me font passer par une multitude d'émotions et me subjuguent par la justesse et l'humanité avec lesquelles cette auteure de talent aborde des sujets d'actualité et parfois tabous. Tout ce qu'il me faut pour adorer un livre !



Ici, nous faisons la connaissance de Théo(phile), lycéens aux idées noires qui ne voit plus grand sens à sa vie. Cette dernière placera sur son chemin le mystérieux et solaire Pamphile. Entre les deux adolescent, le courant passe et leur relation devient tout de suite très forte.



C'est l'occasion pour l'auteure d'aborder l'homophobie et le regard de l'auteure sur la différence de genre, mais aussi l'amitié et l'amour à des âges où l'on doute de soit et où l'on se sent paradoxalement si puissant que la mort n'est rien à côté.



Des moments très lumineux et remplis de bonnes ondes sont mis en scène. C'est également l'occasion d'une ode à la Bretagne, chère à l'écrivaine de talent.



En résumé, cette histoire est très forte et riche en émotions.
Commenter  J’apprécie          30
Si belle, Sybille

Il y a des livres que l'on referme le cœur serré, dont les pages se sont tournées d'elles-mêmes sans que l'on perçoive le temps passer, où l'on passe par des centaines d'émotions l'espace de quelques mots, où l'histoire nous parlent tellement que l'on pourrait l'avoir écrite nous-mêmes (mais en moins bien, hein !), où chaque personnage fait écho à quelque chose d'intimement profond... voilà ce que m'a fait "Si belle, Sybille", cette pépite de l'un de mes auteures chouchou dont je garde les livres sous le coude, lus au compte goutte, pour que durent les moments doux !

"Si belle, Sybille", ce n'est pas que l'histoire de Sybille, mais celle des quatre fantastiques. Il y a d'abord Sofia, adolescente qui cache son mal-être et ses secrets derrière son exubérance. Il y a Soren, mon crush livresque du moment qui m'a touchée en plein cœur (et je vous laisse découvrir pourquoi en lisant le livre, je ne vais pas vous spoiler, quand même !). Ensuite, il y a Samuel qui se dévoile au fil des pages et que l'on prend pour celui qu'il n'est pas. Enfin, il y a Sybille, la belle Sybille, si discrète et aimable qu'un jour, cela n'est plus possible. Et il y a eux quatre, mis tous ensemble, pour former un tout, une histoire où jaillissent les maux et les mots adolescents où l'on ne peut que se retrouver.

Chacun révèle ses failles, mais surtout ses forces pour nous offrir une histoire riche en émotions. On a beaucoup à apprendre d'eux ! C'est un livre que j'aurais tant aimé lire lorsque j'étais adolescente, moi aussi ! Il m'aurait tellement aidée à avoir davantage confiance en moi et en la vie.

La plume de Valentine Stergann-Lalande reste fidèle à elle-même, fluide et agréable à lire, teintée d'humour et de tendresse. Elle nous livre un roman qui ne laissera personne indifférent et restera gravé longtemps dans ma mémoire ! MERCI, Valentine !
Commenter  J’apprécie          32
Si belle, Sybille

En toute honnêteté, je ne sais pas comment vous parler de ce roman. Ça n'a pas été un coup de cœur ni une déception. C'est plutôt le genre de roman que je chérirais longtemps, qui restera un moment dans ma mémoire, qui occupait constamment mes pensées quand je ne le lisais pas, qui m'a transporté, qui me rendait heureuse rien qu'à l'idée de retrouver les personnages après une longue journée et dont les messages sont intemporels et encore tellement importants dans la société actuelle. Ce roman est LE roman à ne pas manquer cet automne de par ses personnages et ses messages importants, intemporels et d'une bienveillance absolue.



"Si belle, Sybille" est le genre de roman qui vous fait relativiser, qui vous fait prendre conscience que vous n'êtes pas seul(e) à vivre cela. C'est un roman qui prône la tolérance par dessus, envers soi-même et à l'égard des autres, ainsi que la body positivité à travers une plume fluide et agréable, des personnages différents les uns des autres, (rebelles, réservés, excentriques, solitaires) drôles, attachants, des messages forts et où TOUS les personnages sont exploités.



Tout commence quand un professeur de littérature décide de mettre en binôme des étudiants qui ne se connaissent qu'à travers l'idée qu'ils se font les uns des autres, qui n'ont, en apparence, rien en commun, pour un devoir spéciale : écrire un poème qui rend hommage à son binôme. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? Ce n'est qu'un devoir après tout… Enfin, en théorie.



J'ai adoré les personnages qui sont, un peu comme pour Campus Drivers mais d'une manière différente, la force de ce roman. L'histoire est construite principalement autour de quatre personnages, bien différents les uns les autres mais qui, je trouve, se complètent plutôt bien.



Sybille se trouve moche, pas très intéressante au point de vouloir changer pour attirer l'attention de celui qu'elle aime en secret depuis des années. Elle ne fait pas confiance aux autres, elle se méfie carrément de tout, s'empêche de vivre, passe à côté de sa vie, se fait la plus discrète possible pour ne pas attirer l'attention sur elle et en baver au lycée. C'est un personnage que j'ai adoré et en qui je me suis reconnue. C'est parfois triste à dire mais, ce reconnaitre en ce genre de personnage, voir au fil des pages qu'on lui ressemble plus qu'on ne le voudrait, nous permet de voir les choses différemment, et nous donne même l'envie d'évoluer pour devenir la meilleure version de nous-même. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi. J'ai adoré voir l'évolution de la timide Sybille à la Sybille qui tient tête à son binôme de littérature, lire les piques qu'ils s'envoyaient me faisait rire, la voir prendre sa vie en main, ne plus craindre les jugements et regards des autres pour savourer au maximum son présent. Un très beau personnage.



Il en va de même pour Sofia qui a été le rayon de soleil de ce roman. Elle souffre de grossophobie de la part de ses camarades de classe qui ont toujours une remarque désobligeante à faire sur son poids mais qui, par son tempérament ne se laisse pas faire, et leur tient tête, de temps en temps. Elle affiche une personnalité solaire, un style excentrique bien à elle, toujours avec un sourire plaqué aux lèvres, feignant que rien de l'atteint alors que c'est faux. Elle encaisse et encaisse jusqu'au jour où tout peut exploser. Sofia aussi connait une très jolie évolution aux côtés d'un personnage relativement différent d'elle mais qui la complète si bien.



Samuel est un personnage assez présent dans les romans : le Bad boy du lycée, qui traînent avec les populaire du bahut, toujours à lancer des petites piques blessantes à droite et à gauche, qui possède des problèmes familiaux et qui change progressivement aux côtés de la jeune fille timide de sa classe. Malgré le fait que Samuel soit un personnage assez commun, je l'ai adoré. Derrière cette carapace de méchant garçon, se cache un garçon plutôt tendre, sympathique, attentionnée, charismatique, sarcastique et tourmentée. Il baisse peu à peu sa garde devant cette fille qu'il ne voyait pas avant qu'elle ne soit son binôme, lui montre ses failles et ses faiblesses, lui montre l'objet de ses tourments, de sa souffrance et de sa colère destructrice. Un personnage qui cache énormément derrière son beau visage, que j'ai apprécié plus que je ne le pensais.



Le point commun à tous ces personnages, Sybille, Sofia, Samuel, Soren et Lou, selon moi est qu'ils revêtent un masque, une armure de protection pour ne pas laisser les autres les voir tels qu'ils sont, de pas leur donner le pouvoir de les blesser ou pour ne plus avoir à souffrir et se retrouver dans la peau de la victime, pour d'autres. La période du lycée est une période où l'on grandit, murit, prenons conscience de qui nous sommes et qui nous ne voulons pas être, bien que cette quête d'identité et le lycée en général reste dure à vivre pour certains.



Certes, l'auteure base son roman sur l'histoire de quatre protagoniste mais elle a également pris le partie de donner une voix à tous les personnages qui, de près ou de loin, contribuent à l'intrigue du roman et c'est une des choses que j'ai le plus apprécié. On peut réellement entrer dans la tête de tous les personnages, comprendre pourquoi ils agissent ainsi et essayer de relativiser leurs actions par rapport à ce qu'ils ressentent, leur mal-être, leur détresse, leur manque d'attention… J'ai adoré dans ce roman que l'auteure aborde des sujets extrêmement importants tels que le harcèlement scolaire, la grossophobie, la confiance en soi, la communauté LGBTQ+, la popularité au lycée et ses ravages, le suicide, le pouvoir brutal des mots… Bref, autant de sujets qui étaient très importants hier et qui le sont encore de nos jours, que vous soyez adolescents ou adultes.



L'auteure possède une plume fluide, légère, agréable à lire, touchante et poignante. Elle vous noue la gorge à des moments bouleversants, vous fait rire à des moments comiques, vous fait lever les yeux au ciel à des moments cucul pompon. On ressent ce que les personnages ressentent, on veut les aider, leur murmurer à l'oreille que ça va aller et que le lycée ne dure pas toute une vie, qu'ils méritent de vivre leur vie et de ne pas prêter attention aux moqueries, jugements et regards des autres, même si c'est plus facile à dire qu'à faire.



L'auteure a écrit ce roman avec une telle bienveillance qu'il fait passer des messages forts et importants de manière à ce que les petits et les grands comprennent tous les enjeux qu'il renferme. Je trouve important d'éduquer les enfants dès leur plus jeune âge sur le pouvoir que leurs mots peuvent avoir sur les autres, qu'ils peuvent blesser et détruire des vies, à leur apprendre la tolérance et l'amour de soi et à l'égard des autres. Encore trop de jeunes, et même adultes, ne se rendent pas compte que les mots ont un pouvoir incroyablement destructeur et dévastateur sur autrui.



Il n'y a pas longtemps, j'ai vu un Drama coréen dans lequel la protagoniste disant à un homme "Ce n'est pas parce qu'il ne pleure pas qu'il n'est pas triste. Ce n'est pas parce qu'il sourit qu'il est heureux" et je trouve cette phrase d'une incroyable justesse et véridicité. Nous menons tous des combats dont les autres ignorent l'existence. Certains sont plus doués que d'autres pour cacher ce qu'ils ressentent et vivent à travers une attitude de façade. Alors soyez bienveillants les uns envers les autres. Et ne leur faites pas subir ce que vous ne voulez pas subir à votre tour.



Ce roman vous aidera à grandir, j'en suis convaincue, ou du moins, aidera les plus jeunes, qui prennent ces sujets à la légère, à comprendre les ravages du lycée et des mots cruels qui s'échangent dans les cours de récréations. Un roman entrainant, profond, important, bienveillant, sur l'acceptation de soi, prônant la tolérance à son maximum, à mettre entre les mains des petits et des grands.
Lien : https://lecturesdejenn.wordp..
Commenter  J’apprécie          30
Marche, cours, vole

Si vous avez envie d’une romance toute douce (attention rien de spicy) entre deux adolescents passionnés, ambitieux et où le sport (et les JO) est au cœur du récit, ce livre est fait pour vous. Vous allez tout simplement vous régaler !



L’auteure nous offre un très beau slowburn entre deux êtres qui se complètent à merveille. La relation qui se crée entre Anatole et Darcy passant d’une amitié vers un amour puissant, est pleine de douceur, d’amour, de complicité… Une rencontre qui va leur permettre de grandir et d’être plus forts face aux épreuves de la vie. Un couple que l’on verra évoluer au fil des pages, liés par leur amour et leur passion du sport…



J’ai beaucoup aimé la construction de leur relation ou rien n’est précipité ou surjoué. Nous sommes plongés dans la tête de ces deux adolescents, et sommes mis face aux épreuves qu’ils traversent, aux sentiments qu’ils ressentent, aux difficultés qu’ils rencontrent vis-à -vis de leurs proches (pas toujours facile de comprendre les parents), de leurs amis ou du cercle plus étendu du milieu scolaire et/ou sportif. Chaque protagoniste a sa façon bien à lui d’être et d'intervenir face aux divers rebondissements, cela apporte un plus non négligeable à l’histoire avec de la profondeur et du réalisme.



J’ai beaucoup aimé l’évolution de Darcy qui s’est convaincu ne pas aimer le sport suite à des secrets liés à son enfance, mais qui va s'avérer être un coureur de talent. J’ai aimé sa force, sa persévérance, son comportement avec ses frères et sœurs et la relation qui l’unit à sa maman.



Anatole quant à lui a de suite touché mon petit cœur. C'est un jeune un peu perdu, qui ne se donne pas le droit de vivre pleinement sa seconde passion, puisqu’il subit la pression quotidienne d’un père qui a été privé de son rêve de victoire … Il m’a parfois fait mal au cœur, mais malgré ce climat familial tendu, et le relationnel affectif (parental) qui lui fait défaut, il va faire preuve de détermination, de courage afin de s’affirmer et de vivre intensément son amour pour Darcy, de vivre pleinement sa passion pour l’aviron et la danse classique et de se donner les moyens de réaliser ses rêves.



J’ai détesté le père d’Anatole (mes envies de baffes ont été très fortes !!) ainsi que sa mère pour sa résignation et sa passivité. J’ai apprécié le comportement d’Anthony et de Thomas. J’ai adoré l'amitié entre Darcy et Nina et aussi la complicité qui se crée entre Nina et Anatole. Et je donne une mention spéciale pour la prof de sport, qui sera pour Darcy un soutien sans faille et qui lui permettra de déployer ses ailes ;)



Je découvre la plume de Valentine Lalande avec ce roman et je dois dire qu’elle est en parfaite adéquation avec l’histoire qu’elle nous propose mais aussi avec l'âge des protagonistes principaux. J’ai vraiment eu la sensation d’être exposée aux sentiments et aux réactions que pourrait avoir mon adolescent.

Ce récit est d’une grande justesse, et devrait être mis entre toutes les mains de jeunes (ou moins jeunes) qui n’arrivent pas à trouver leur place, afin de leur montrer qu’il suffit de croire en soi, en ses capacités et en ses rêves (nous ne rêvons jamais trop grand…).


Lien : https://wp.me/p9dgIA-8S
Commenter  J’apprécie          20
Marche, cours, vole

Si vous cherchez une histoire qui parle de motivation et de force, ce roman de Valentine Stergann pourra vous satisfaire.



Nous suivons les parcours respectifs de Darcy et Anatole. Ils ont tous les deux de quoi en découdre avec le sport. Darcy parce qu'il pense détester cela. Anatole parce qu'il vit sous pression permanente des attentes paternelles.



Pour l'un comme pour l'autre, l'heure est aux remises en question. C'est l'occasion de définir leurs attentes et leurs rêves.



Beaucoup de douceur se cache au milieu de l'amertume provoquée par des secrets et des déceptions. L'adolescence est une période où on attend beaucoup de notre entourage et parfois, il est bien difficile de comprendre ce qui se passe dans la tête des parents.



Mention spéciale aux citations contenues dans ce roman.



Je n'aurais pas dit non à quelques pages supplémentaires mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et ici, elle promet un avenir radieux à nos deux protagonistes.
Commenter  J’apprécie          20
Si belle, Sybille

J'ai vraiment adoré ma lecture.

Déjà les personnages sont adorables ! Ça m'attriste de ne pas pouvoir les découvrir davantage ! Sybille est tellement attachante. Samuel est si touchant avec son histoire. Sofia aussi, a ses soucis mais elle sait se relever malgré sa fragilité. Soren est si mystérieux et adorable ! C'est un vrai poète ! J'ai aimé leurs histoires spéciales à leur manière. J'ai aussi aimé les sujets abordés : la grossophobie, le harcèlement, l'amour, les préjugés, etc. Ces sujets sont amenés d'une façon originale et intéressante, je dirais.

L'alternance de points de vues est un point positif à ce roman. Ça nous permet d'avoir la vision de chaque personnage, ce qui met un peu comme dans leur peau. On ressent leur vrai "moi" et non une carapace qu'ils montrent aux autres. J'ai vraiment apprécié ce point qui nous a permis d'avoir une vision globale de tous les personnages. Rien n'est tout blanc ni tout noir. D'ailleurs, l'humour des personnages a beaucoup allégé l'histoire. J'ai maintes fois eu des fous rires tant les personnages sortent des répliques drôles. Bref, c'est une lecture à découvrir. Vous ne serez pas déçus !
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Valentine Lalande (339)Voir plus

Quiz Voir plus

L'anguille

Quel est le problème d'Halis ?

Il est obèse
C'est une anguille
Il est fin comme un poisson
Il est né sans bras

10 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : L'anguille de Valentine GobyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}