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Critiques de Valeria Luiselli (44)
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L'histoire de mes dents

C’est d’abord la couverture qui vous intriguera : « L’histoire de mes dents » de Valeria Luiselli, publié chez L’Olivier, est aisément reconnaissable aux dessins de molaires et canines surmontés du nom de leurs illustres ‘propriétaires’ (Platon, Borges…)…le contenu du livre est au diapason, décalé, hilarant, audacieux !

Gustavo ‘Granroute’ Sanchez est ‘le meilleur commissaire-priseur du monde’; par conséquent il peut vendre avec un bagou incroyable à peu près n’importe quoi, à commencer par ses dents, qu’il met aux enchères dans une église, en laissant croire qu’elles sont issues de bouches célèbres. Mais son fils, Siddhârta, présent lors de la vente, est déterminé à s’emparer des collections de son père.

Oublions l’Histoire, qui n’est finalement que l’objet du Livre I , et concentrons-nous sur les intitulés des livres II à VII : ‘Les Hyperboliques’, ‘Les Paraboliques’, ‘Les Allégoriques’, etc. On comprend alors qu’on est face à un brillant exercice de style, illustré dans chaque chapitre par d’innombrables petites histoires formant le tissu du roman. Certes savoureuses et souvent très drôles, ces digressions nuisent cependant un peu à la cohésion de l’ensemble. Par ailleurs, le témoignage de Gustavo, qui occupe la majeure partie du livre, laisse la place à celui de son ‘disciple’ Voragine, qui a sa propre version des faits, et finalement à l’auteur, qui dévoile encore un autre niveau de lecture. Personnellement, j’y ai vu surtout une ode fantaisiste à l’éternelle puissance des histoires.

Afin de poursuivre la déambulation, suivez le lien :
Lien : http://bit.ly/2vAc2Zt
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L'histoire de mes dents

Durant toute ma lecture j'ai été complètement perdue face au personnage atypique de Grandroute. Devais (pouvais-je ?) m'y attacher ou non ? Était-il un vieux fou ou un pauvre type ? Quelles mésaventures allaient-ils bien pouvoir encore lui arriver ?

Au départ, j'ai eu bien du mal à me sentir concernée par le récit de son enfance, de ses différents métiers mais comment comprendre quelqu'un sans connaître son histoire ? Alors je me suis accrochée, j'ai laissé défiler les pages jusqu'à ce qu'il devienne enfin commissaire-priseur. Un drôle de commissaire priseur à vrai dire mais qui semble t-il est le meilleur de tous. Puis vient l'achat de ses dents, de ses nouvelles dents, lui qui les avait toujours eu pourries. Puis vient la vente aux enchères de ses dents et l'énorme mensonge qui va avec. Puis viennent les étranges retrouvailles avec son fils. A chaque instant je me suis sentie comme sur un fil, attendant que l'histoire décolle, que je comprenne enfin où l'auteur voulait en venir et la délivrance a eu lieu au tout dernier chapitre, lorsque Grandroute cesse de raconter son histoire et qu'un nouveau personnage prend la parole. Alors tout se dénoue et l'on comprend à quel point nous avons été dupé. Si j'ai été très partagée sur les chapitres précédents, ce tout dernier m'a enchantée ! A lui seul il dit bien des choses sur le pouvoir des objets, sur la solitude aussi, sur la manière dont une histoire peut changer du tout au tout en fonction de la personne qui la raconte.

Voilà un style de littérature bien différente de ce que j'ai l'habitude de lire et rien que pour cela je suis heureuse d'avoir lu ce livre car c'est une totale découverte et c'est ce que j'aime par dessus tout ! C'est très bien écrit mais j'avoue tout de même que j'ai été un peu abasourdie par tant d'absurdité.

Un grand merci aux éditions de l'olivier pour cette découverte.
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Des êtres sans gravité

Valeria Luiselli écrit en apesanteur. Son roman est léger mais profond en même temps, à la fois drôle et sérieux.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Des êtres sans gravité

Où s’arrête la fiction et où commence la vérité ? Ou bien l’inverse. Une problématique vieille comme la littérature dont les auteurs aiment s’approprier toutes les subtilités, mise en abyme comprise. Dans le genre, la jeune romancière mexicaine Valeria Luiselli est particulièrement douée. Dans Des êtres sans gravité, ses intrigues sont excessivement poreuses, de plus en plus à mesure que le livre avance. Une ménagère à Mexico qui écrit un roman sur son existence quelques années plus tôt à New York. Travaillant pour un éditeur, elle découvre le poète mexicain Owen qui a vécu la bohème d’une vie américaine au côté de Garcia Lorca, entre autres . Elle comble les vides et lui invente un quotidien et des pensées intimes. Et puis, c’est le poète lui-même qui prend le relais et raconte … Bref, ça a l’air compliqué mais la souplesse de l’écriture de Valeria Luiselli rend l’entreprise plus qu’agréable à condition de se laisser aller et de dériver sans se poser (trop) de questions. Un talent prometteur que cette jeune romancière
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