Des êtres sans gravité est le premier roman de cette auteure mexicaine qui avait déjà publié un essai. C'est une lecture que j'ai peu apprécié, la trouvant cryptique, voire confuse. Je lui reconnais un bon niveau d'écriture et une originalité dans la teneur, mais le résultat final ne m'a pas intéressé du tout. Heureusement qu'il y a pas mal d'humour, ce qui a facilité la lecture jusqu'au bout.
LE SUJET : une auteure souhaite écrire un livre sur le poète mexicain Gilberto Owen ayant vécu à New York vers les années 1920. En même temps cette auteure écrit sur sa propre vie comme traductrice, autrefois, à N. York, une vie assez bohème et très libre. de plus elle écrit aussi sur sa vie actuelle de femme mariée et mère de famille à Mexico, sur ses difficultés pour écrire dans un contexte de vie familiale.
Peu à peu les entités de l'écrivaine et du poète vont s'estomper dans une espèce de sfumato que Luiselli appelle « une fantomisation », les personnages paraissent moins réels et l'auteure perçoit « le fantasme » du poète dans le métro new-yorkais à plusieurs reprises.
Le récit est totalement fragmenté, sans chapitres et avec une superposition de séquences narratives apparaissant comme un puzzle, lequel, peu à peu, reconstitue le texte. Au fil du temps ce texte devient complexe, plus éthéré, à tel point, que dans certains paragraphes je n'arrivais pas à deviner qui était le narrateur.
Il se peut que ce soit un style narratif novateur, mais pour moi ce livre s'approche du roman expérimental.
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