Valérie Clo

Édifiant.

nul sans intérêt

portrait au vitriol de nos chers adosEmilie - 14 août 2018

Une mère de famille décrit avec beaucoup d'humour et un brin de désespoir (parfois) ses enfants devenus ados. Evidemment ils l'agacent, la titillent mais que ferait-elle sans eux !! Un livre gentillet sur ces 'êtres' qu'on n'a du mal à décrypter bien souvent...

Ce livre est un court roman qui nous fait réfléchir sur la société actuelle et ses codes : être vieux, c'est être has-been, on n'appartient plus à la société active. La question du jugement sur l'apparence physique à travers le regard des autres est aussi posée.

C'est vraiment un beau récit. Il est rare de lire un roman dont la recherche de l'idéal de société est la vieillesse et non la jeunesse. Personnellement, il fait écho au livre de Florence Hinckel, Théa pour l'éternité, mais sujet inverse (quête de la jeunesse éternelle) !

Thalia a 18 ans et vit dans un monde complètement différent du nôtre. Tout est fait pour les personnes âgées, les jeunes attendent avec impatience le moment où ils voient apparaître leurs premières ridules car c’est le signe que bientôt tout leur est promis. Ses parents ont monté un empire financier autour de crèmes de cosmétique qui vieillissent la peua et il faut avoir au moins 40 ans pour pouvoir être embauché. Les gens vivent jusqu’à environ 200 ans. Elle considère que ses parents sont rayonnants de beauté avec leurs rides. Thalia est passionnée d’histoire et se pose des questions sur les sociétés antérieures qui ressemblent étrangement à notre monde. La grosse différence c’est que les jeunes avaient le pouvoir. Thalia essaie de découvrir le secret de ce monde disparu et fait de nombreuses recherches à la bibliothèque alors que l’histoire n’est plus au programme et les cours sont censurés. Les bibliothèques sont même interdites aux jeunes de moins de 40 ans. Mais dans l’entreprise de ses parents, il y a de nombreuses archives sur ce monde révolu qu’elle va découvrir.

Les jeunes vivent mal leur jeunesse, ils se teignent les cheveux en gris.Thalia se sent laide d’être jeune et d’avoir la peau lisse. Pour les parents, les premières rides de leurs enfants « sont aussi émouvantes que les premiers pas d’un enfant ». Pour ses 18 ans, elle a comme cadeau des séances d’injection et un masque vieillissant. Dans ses recherches, elle découvre le monde d’avant où on essayait de retenir la jeunesse. Un fil invisible la lie à une femme de l’époque révolue qui raconte son mal être lorsqu’à plus de 40 ans, elle se sentait rejetée par ses collègues plus jeunes et envisageait des séances de chirurgie esthétique. Elle a écrit un livre intitulé « La tyrannie des apparences »et veut faire tout pour rester jeune et ne plus être invisible contrairement à Thalia qui veut vieillir prématurément pour être considérée comme belle. Etonnant paradoxe qui pousse à réfléchir sur notre monde, sur ses valeurs.

Elle rencontre Loïs, un jeune qui refuse les diktats de la mode qui imposent l’accélération de la mâturité comme seule alternative. Il a décidé de vieillir naturellement et de ne rien utiliser pour vieillir prématurément. Loïs est un idéaliste qui lutte contre cette mode du vieillissement. Peu à peu, Thalia perçoit les choses différemment de sa famille et souhaite arrêter les injections de vieillissement qui d’ailleurs lui provoquent de graves allergies. Elle ne veut pas se projeter dans un avenir tel que ses parents le conçoivent pour elle.

Thalia découvre peu à peu ce monde ancien inversé de celui dans lequel elle vit, sorte de miroir à l’envers où les valeurs sont complètement différentes. Va-t-elle suivre la voie de ses parents qui souhaitent lui faire épouser un homme d’âge mûr d’au moins 30 ans de plus qu’elle.



C’est un livre que j’ai adoré et qui m’a passionné.

Cette histoire est très intéressante car elle montre le diktat de la beauté, mais de façon inversé. Ici, ce n’est pas la jeunesse qui est recherché à tout prix, mais la vieillesse. Ici, les rides c’est beau, la peau fripée c’est beau, les vieux sont beaux et les jeunes pas terribles. Cela provoque un rejet des jeunes, une différenciation des traitements.



Thalia, dont le père travaille comme scientifique pour faire vieillir la peau, commence à se poser des questions sur sa vie, sur son avenir, sur ce qu’elle veut vraiment. Des attentes différentes de ce que lui impose son père et sa mère, qui veulent le marier à un vieux parce que c’est comme ça que ça fonctionne. Un vieux à qui elle fera des enfants, car les jeunes ne sont là que pour ça, sinon pourquoi les épouser ?

Si on devait comparer à notre époque, on pourrait voir ceux qui se marient avec des vieux que pour l’argent, par exemple.



D’ailleurs notre époque n’est pas mise de côté, Thalia trouve un livre d’une certaine Laura, qui décrit sa vie, et du coup, notre époque est mise en parallèle de celle-ci, et montre que peu importe le diktat, une partie de la société finit toujours par se faire exclure à cause de celui-ci.



C’est une bonne critique de la société, de ses diktats, des profiteurs pharmaceutiques et chirurgie esthétique. À qui ce genre de choses profitent.



Cette lecture est assez douce, Thalia évolue au fur et à mesure des pages, cherche sa voie, se cherche, et se sent écrabouillée par les ambitions de son père. Pourtant elle va trouver de l’aide en Loïs, et changer. C’était sympathique de voir la façon dont ses pensés changent, comme son esprit qui a plutôt subit une propagande, finit par s’en libérer et voir les choses autrement.



L’autrice écrit bien, j’ai aimé la façon dont c’était écrit, avec très peu de dialogues, et qui sont insérés à l’intérieur du récit, avec des extraits de l’oeuvre de Laura, mettant en parallèle les deux époques.



C’était une très bonne lecture, donc.
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C’est un temps où l’espérance de vie dépasse de beaucoup le siècle, un temps où l’on est devenu capable de régénérer les organes déficients, un temps où la vraie vie ne commence pas avant la quarantaine, un temps où il ne fait pas bon être jeune. Alors, comme presque tous ceux de sa génération, Thalia a commencé à se teindre les cheveux en gris à l’âge de quinze ans et elle attend impatiemment d’atteindre ses dix-huit ans pour commencer les injections qui vieilliront sa peau prématurément et feront apparaitre ses premières rides. Mais il est une chose pour laquelle les jeunes filles sont encore irremplaçables, c’est pour leur capacité à donner la vie et c’est la raison pour laquelle son père cherche à la convaincre d’épouser un homme dans la force de l’âge. Mais Thalie, pourtant jusque-là assez docile envers les décisions de ses parents, est réticente à ce mariage et elle commence à remettre en question la dominance des vieux dans la société. Elle découvre un livre, La tyrannie des apparences, écrit en un autre temps par une certaine Laura Franck, à une époque où le pouvoir appartenait aux jeunes, où il fallait tout faire pour masquer les signes de l’âge si l’on voulait garder une place active dans le milieu professionnel et dans la société. La lecture de ce livre où Laura raconte son cheminement face à la tentation de l’opération esthétique et la rencontre de Thalia avec Loïs, un garçon de son âge qui refuse tout traitement de vieillissement prématuré, vont alimenter les doutes de la jeune fille et la pousser à s’opposer aux projets de ses parents.

N’étant pas fan de science-fiction, je n’aurais sans doute jamais découvert ce livre si sa couverture sobre ne l’avait pas fait ressortir au milieu de celles plus colorées des ouvrages présents sur la table des nouveautés SF à la médiathèque. La quatrième de couverture était compréhensible, le thème m’a intéressée, alors je me suis laissée tenter. Et bien m’en a pris. J’ai lu ce court livre d’une traite et apprécié l’opposition entre cette société du futur où l’on n’est rien avant la quarantaine et la nôtre, où l’on traque l’apparition de la moindre ride ou du premier cheveu blanc, qu’il faut cacher à tout prix, pour rester dans le vent. Finalement, on se rend compte que cette tyrannie des apparences est aussi toxique dans un sens que dans l’autre, ce qui n’en fait que mieux comprendre l’importance de s’accepter et surtout la nécessité de respecter la place de chacun, quel que soit son âge et son physique.

Je ne connaissais pas Valérie Clò mais je vais certainement m’intéresser à ses autres romans.
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"La tyrannie des apparences raconte le pouvoir que les 'vieux' ont sur les jeunes. Pour travailler il faut avoir la quarantaine et pour être joli il faut avoir des rides! Thalia est une jeune fille d'a peine 18 ans elle commence à se faire des injections pour avoir des rides très prononcées. Ses parents veulent la marier à un homme de 50ans mai Thalia va plutôt s'intéresser à son fils Lois âgé de 25ans. Lois n'accepte pas le pouvoir qu'on les plus âgés, lui il veut profiter de sa jeunesse. Thalia va commencer à avoir le même point de vue lorsqu'elle va lire un livre de Laura."



Ce livre est assez bien mais ce sont souvent les mêmes choses qui apparaissent ce qui le rend long et ennuyant. Il est assez étrange de voir notre mode de vie aujourd'hui dans un monde ou tout est l'inverse.

J'ai adoré ce roman. C'est l'histoire d'une fille de 18 ans nommée Thalia. C'est une fille d'une famille riche, son père est le patron d'une grande entreprise de cosmétique et sa mère a 50 ans et elle peut enfin profiter de sa vie. Thalia rêve de pouvoir enfin avoir 50 ans et avoir les cheveux gris avec des rides car dans ce monde les gens vivent jusqu'à 200 ans et rêvent tous de pouvoir vivre leur vie. Dans ce monde leur vie ne commence qu'à l'âge de 50 ans, avant ils ne peuvent rien faire à part réviser et s'ennuyer. Mais Thalia est un peu différente car elle est très curieuse et cherche à comprendre le passé. Sa vie va basculer quand elle va découvrir un livre qui est le témoignage d'une femme de 60 ans nommée Laura. Dans son témoignage Laura explique qu'elle veut à tout prix redevenir jeune car Laura vit dans le monde tel que nous le connaissons. Thalia va donc en apprendre de plus en plus et elle va commencer à changer d'avis. La vie de Thalia va aussi changer quand elle va tomber amoureuse de Loïs, un garçon qui veut vieillir normalement. Thalia va devoir dire à son père qu'elle ne veut plus vieillir mais celui-ci n'est pas d'accord. J'ai adoré ce roman parce qu'il sort de l'ordinaire. Au début je n'avais pas vraiment envie de le lire mais après l'avoir lu je ne suis pas déçue parce que l'histoire est basique mais le fait qu'ils veulent tous vieillir est très intéressant.

La Tyrannie des Apparence est le 1er livre que j'ai lu pur le prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne. Et je dois dire que ce prix littéraire commençais plutôt bien puisque j'ai eu un coup de coeur pour ce livre.



Thalia qui va recevoir sa première injection va découvrir un reportage de personnes venant de notre époque. Elle sera intrigué par les témoignages des personnes interrogé qui veulent se faire de la chirurgie esthétique pour être plus jeune et améliorer leur quotidien. En effet, dans le futur, la beauté est d'avoir des rides et des cheveux blanc/gris. Suite au visionnage de ce reportage, Thalia va se rendre à une bibliothèque réservé exclusivement au personnes "âgées" ,mais grâce à son père qui a beaucoup d'influence, elle va pouvoir y aller et trouver le livre qu'à écrit une des personnes interrogé.

Ce livre est un témoignage d'une femme qui vit dans notre société actuelle, elle ne se sent plus à sa place dans ce monde où la jeunesse prime.



Dans ce livre on voit beaucoup d'opposition entre notre société et la société future. La jeunesse est synonyme de laideur et la vieillesse synonyme de beauté.

Il est très difficile au début de s'imaginer dans cette société, pourtant dès qu'on y arrive ce n'est que du bonheur.

Thalia est d'une certaine manière comme nous en lisant le livre qu'elle troue, elle a du mal à voir une société en contradiction avec la sienne; une société où la jeunesse est beauté et la vieillesse est délaissé et une peur que chaque personne redoute.



Si j'ai aimé se livre c'est pour ses oppositions entre la jeunesse et la vieillesse, mais aussi le fait de comparer ce futur difficile à imaginer et notre époque où tout est normal.

Cela permet de voir que les deux opposition peuvent se rejoindre car dans les deux cas ils y a des personnes qui sont discriminé et laissé de côté. On voit alors qu'il faut une société où jeunesse et vieillesse sont en synchronisation parfaite.



Ce livre m'a fait aussi penser à la Trilogie: La Déclaration où la jeunesse est aussi vu comme une menace car c'est elle qui amène la nouveauté et le changement ce que les personnes adultes ont du mal à accepté car eux vivent dans un monde parfait à leur yeux qui n'a nullement besoin de changement et de nouveauté. Car alors leur parole seraient remise en cause.

La jeunesse est vu comme une pestiférée et une maladie qui doit être éradiquée et oubliée.





Je recommande ce livre à toute les personnes aimant les dystopie.



J'ai du attribué une note sur 3 pour ce livre, je lui est donc mis: 3/3


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Un monde inversé : les vieux ont le pouvoir et les jeunes se retrouvent au ban de la société. Il faut vieillir et vieillir vite pour trouver du travail et s'assurer un bel avenir puisque dans ce monde on vit vieux et même très vieux !



L'héroïne s'apprête à fêter son 18eme anniversaire, l'âge légal pour recevoir des injections afin de faire rider sa peau. Pourtant, elle s'interroge sur le sens de tout ça et sur le monde "d'avant" à savoir le nôtre.



Je n'ai pas du tout aimé ce roman que j'ai trouvé très plat et trop "pédagogique". l'intrigue ne vaut pas pour elle même et n'est qu'un prétexte à faire passer un message trop évident : la discrimination à l'encontre des personnes âgées dans notre société.



Le sujet m'avait attiré mais son traitement m'a déçu, le choix de la fiction ne semble pas assumé, un essai aurait certainement eu plus de sens en l’occurrence.

C'est un roman que j'ai mis du temps à apprécier pour la simple et bonne raison que je n'accrochais pas trop à l'idée conductrice de cette histoire. Je ne la trouvais pas très crédible et même si j'ai bien conscience qu'elle ne doit pas l'être, il y a un truc qui ne fonctionnait pas avec moi : j'avais du mal à imaginer qu'une personne de plus de 50 ans (même si son espérance de vie est de 200 ans) puisse avoir l'énergie nécessaire ou la patience de faire tourner le monde et puis il y a eu un déclic qui a fait que je me suis laissée embarquer.



Je ne vais pas revenir sur l'univers qui est très bien décrit dans le résumé et je vais plus me concentrer sur l'histoire : On suit Thalia, qui va avoir 18 ans mais qui rêve d'en faire 40 pour pouvoir, enfin, exister aux yeux de tous : elle se teint les cheveux et se fait des injections pour accélérer son vieillissement et entrer, au plus vite, dans le moule de cette Société. Malgré le fait qu'elle veuille faire partie de ce monde, elle est également très attirée par le Passé. Un jour, elle va tomber sur le journal intime de Laura et son histoire va devenir une obsession, va bouleverser sa vie et sa vision des choses. Laura est une femme, vivant à notre époque, qui est rejetée dans son milieu professionnel à cause de son âge et le vit très mal. Elle qui était contre la chirurgie esthétique, va plier sous la pression de notre Société et c'est à partir de là, que j'ai accroché ! La suite sur le blog


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Et si un jour la vieillesse supplantait la jeunesse ? Si elle était un gage de respect et la fin à laquelle aspirait une bonne partie de la société ? Thalia a 18 ans. Elle est la fille unique d’une femme de 50 ans et d’un patron d’entreprise de cosmétique de 70 ans, dans la fleur de l’âge en somme. La société, auparavant très attachée au paraître jeune a subi des mutations et c’est désormais la vieillesse qui est valorisée. Les jeunes attendent donc avec impatience le moment de leurs premières rides et leurs premiers cheveux blancs, synonymes de future ascension professionnelle et personnelle. Thalia se pose beaucoup de questions sur le passé et va, au gré de ses recherches, tomber sur le livre d’une certaine Laura Franck, qui témoigne sur sa difficulté à se faire une place dans son métier (la communication) car elle est trop vieille et plus dans le coup. Peu à peu, Thalia va remettre en question tout ce qu’on lui a inculqué depuis toujours.

Une réflexion quelquefois grinçante sur le poids des apparences dans la société et les effets de mode perpétuels. Je pense que quelques pages supplémentaires auraient pu donner une dimension encore plus profonde au propos.

Thalia, jeune fille de 18 ans, issue d’un milieu aisé puisque ses parents sont dirigeants d’entreprise, nous fait partager sa vie dans une société ou l’espérance de vie est d’au moins 200 ans et où le nec plus ultra est…de paraître vieux.



Dix huit ans c’est l’âge légal qu’il faut avoir atteint pour pouvoir procéder aux premières injections vieillissantes, mais ça fait déjà quelques années que la narratrice se teint les cheveux en gris pour paraître plus âgée et ainsi, peut être, accéder à un emploi, un logement, une reconnaissance sociale. Mais en attendant, elle doit s’instruire et, pour assurer son avenir, se marier avec un « vieux » dont l’envie d’une descendance prendrait le pas sur l’aspect physique…



Mais Thalia rêve d’un ailleurs, curieuse de cette époque révolue depuis longtemps, dissimulée par ses aînés, où les tout le monde voulait rester jeune.



Evidemment il ne faut pas avoir fait de grandes écoles pour faire le parallèle entre cette société imaginaire et notre société actuelle, ni pour comprendre que dans un cas, comme dans l’autre, les apparences priment sur tout.



En tout cas, j’ai énormément apprécié l’originalité de ce roman, et l’ai trouvé très abouti. Si « Les Gosses » m’avait moyennement emballé, j’ai vraiment apprécié l’écriture et l’imagination de Valérie Clò dans ce court opus.



Il est bien construit et le côté « futuriste », nécessaire pour donner un contexte à l’histoire, n’est qu’omniprésent. C’est bel et bien la réflexion sur la société d’image ( de soi, des autres,…) qui est au centre de ce roman, soulignant, tel un négatif de photos, les imperfections de la réalité.



Bref, cette preuve par l’absurde m’a réellement emballé.
Lien : http://toutcequiselit.fr/la-..

Roman sans prise de tête mais qui m'a fait un bien fou. Pour moi il a été une ode du "ne faites pas d'enfants, vous allez le regretter."

Vous allez me trouver abominable mais c'est une décision personnelle qui me convient fort bien: je ne veux pas d'enfants. Alors j'avoue qu'un roman qui nous montre les "joies" d'être parents de deux ados et un enfant au XXIème siècle me confirment largement mon choix.

Ces gosses ressemblent a tous les gosses d'aujourd'hui: mous, profiteurs, absolument peu reconnaissant d'être d'un milieu facile financièrement, râleurs, présent pour l'argent mais certainement plus pour passer un peu temps avec leur maman. On passe son temps à vandaliser le frigo ou tout simplement à appliquer à la lettre les règles écologiques "sacro-sainte" que la petite apprend à l'école.

Tout ça est injuste! Ils étaient si adorables quand ils étaient petits. Ils n'étaient pas avares de câlins, ils donnaient de l'amour à n'en plus finir.



Des ingrats, voilà ce qu'ils sont! On leur donne tout et pourquoi pour finir? Pour les entendre se plaindre à longueur de temps sans oublier le reste...

On se doute bien de l'état de désolation dans lequel se trouve cette mère célibataire (et bien heureuse de l'être).

Littérature légère? Sans aucun doute et ça fait du bien. Des propos trop faciles et une image stéréotypée des enfants? Franchement je ne trouve pas. Ce roman reflète si bien notre société. J'ai vraiment vu dans chacun des personnages tous ces jeunes (oh mon Dieu, je parle comme une vieille alors que j'ai 29 ans...mais peut-être suis-je déjà au bout du bout?) que je peux croiser ou que je vois à la TV.

Peut-être aurai-je aimé que l'auteur décide que la maman allait mettre les points sur les i, les accents aigus et graves et voir même les points de suspension sur la tête de ces petits monstres buveurs de vie?

J'ai en tout cas beaucoup aimé la plume de l'auteur. J'aurai plaisir à lire d'autres livres d'elle en espérant aussi que ceux-ci soient un peu plus creusé dans le contenu.

Pas aimé.... mais alors pas aimé du tout....sans doute car je m'attendais à un roman...enfin à une vraie histoire quoi!

dommage!!!

Les Gosses ce n’est pas une histoire à proprement parler mais plutôt une succession de scènes familiales. Notre narratrice, la quarantaine, divorcée, aurait très bien pu jouer dans la série Desperate Housewives.

Au fur et à mesure des pages, elle enchaîne ses états d’âmes, nous confiant cette joie de retomber amoureuse mais aussi et surtout sa difficulté à gérer ses trois enfants.
Lien : http://unoeildesmots.wordpre..

Certes ce n'est pas le chef-d'oeuvre du siècle, et là n'était sûrement pas le but de l'auteur. Mais cette succession de "brèves de vie" est bien croquée. Les scènes de vie de famille de cette mère d'ados divorcée sont vues avec humour et tendresse. On passe un bon moment avec le sourire aux lèvres et ce n'est pas si souvent en littérature....

Texte très court - qui se lit sans aucun effort - qui n'est pas un roman mais une chronique de la vie quotidienne d'une quarantenaire débordée et malmenée par ses enfants adolescents. Malgré quelques passages assez drôles car rappelant un vécu, je n'en garderai que peu de souvenirs. Aussi vite lu, aussi vite oublié ...

Une succession de chroniques sur la vie de mère célibataire avec enfants. Le ton est assez drôle, ça se laisse lire, ce livre m'a fortement fait penser a la série TV "en famille" : mêmes stéréotypes et même humour ! J'ai juste regretté qu'il n'y ait pas vraiment de début ni de fin, le lecteur fait juste un passage de 150 pages dans le quotidien de cette famille bien sympathique.