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Critiques de Valérie Clo (141)
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La tyrannie des apparences

Imaginez une société opposée à la notre. Une société dans laquelle la beauté se mesure par le nombre de rides qui sillonnent notre visage et nos beaux cheveux blancs. Une société où les jeunes n'ont plus rien à faire valoir et où l'âge grandissant est synonyme de réussite et de perfection. Dans cette distopie désarmante, Valérie Cló requestionne le véritable sens du mot beauté et critique nos sociétés superficielles en quête de reconnaissance. Elle y évoque l'importance du regard des autres et la vaine recherche de perfection. Tous ses artifices ne nous détournent pas finalement du but premier qui est d'être heureux et en accord avec soit même ? Ce petit livre très bien pensé et au contexte audacieux est selon moi une vraie réussite. À lire absolument dans ces temps où le narcissisme et la critique perpétuelle sont plus que jamais omniprésents.
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La tyrannie des apparences

Tout d’abord, je remercie les éditions Buchet Chastel et Babelio, pour m’avoir envoyé un formidable roman. Je n’aurais pas voulu passer à côté. Valérie Clo signe un roman d’anticipation efficace dans lequel elle prend le contre-pied de notre société actuelle, ouvrant une réflexion sur la société et ses dérives, les diktat de la mode, la tendance au jeunisme par exemple, le tout en restant divertissant.

C’est un petit roman et l’auteure a adopté un style précis bannissant toutes descriptions et dialogues inutiles, si bien que 5 pages suffisent pour nous fournir tout un tas d’informations sur Thalia, ses parents, la société en place, etc. Pour vous en dire un peu plus, disons que Thalia, la narratrice, a bientôt 18 ans. Elle est impatiente d’accueillir ses premières rides et nous fournit de belles descriptions de ses parents : « sa peau est plissée avec harmonie et délicatesse…. les pattes autour des yeux forment un éventail gracieux qui lui donnent un air doux et rassurant » p12. J’aime d’emblée la tournure que prend ce roman. Thalia est privilégiée de part le statut de son père. Elle a aussi une passion peu commune, et surtout mal vu par son entourage, pour l’Histoire. C’est cela qui la différencie des autres jeunes, ce regard vers le passé avec un intérêt tout particulier pour cette période où « les jeunes avaient le pouvoir », mais, pour le moment, Thalia rentre dans le moule de la société et ne semble pas vouloir en dévier.

Lorsqu'elle découvre l’existence d’un monde dont plus personne ne parle, celui où la jeunesse était envié (à son plus grand étonnement), la curiosité l’emporte. Elle découvre un livre qu’elle lit en secret, celui de Laura Franck, la cinquantaine et prête à se faire opérer pour paraitre plus jeune. Le comble pour notre narratrice.

Là le récit prend une tournure vraiment intéressante. L’auteur intègre à son récit des passages du livre de Laura Franck en alternance avec le récit de Thalia. Peu à peu, nous la voyons changer, s’interroger, devenir rebelle. Dans un récit comme dans l’autre se pose c’est toujours la même question des apparences finalement et nos deux héroïnes vont faire face.

Nous sommes dans une société futuriste qui tient la route, nous avons une héroïne qui commence à remettre en question le modèle dans lequel elle a grandi et dans lequel elle se projetait, mais attention pas de grand soulèvement contre le système à la Hunger Games. Non, ici l’histoire reste centrée sur le destin que se choisira Thalia. J’ai tout apprécié dans ce livre et j’ai trouvé particulièrement habile la manière dont l’auteure fait se rejoindre les deux époques mais cela vous le comprendrait à la lecture du roman.
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Les Gosses

Drôle. Portrait d'une famille du XXIème siècle. Ecriture sous forme de flux de pensées d'une mère de la quarantaine de trois enfants, divorcée, dépassée, qui nous raconte son quotidien (ses angoisses et surtout ses enfants!!). Situations désopilantes, moments de crise et fous rires. Entre le fils qui a raté son bac et réfléchit à son avenir affalé sur le canap, la grande qui critique sa mère sans ménagement et la petite qui contrôle ce qui n'est pas écolo mais pour qui sa mère trouve encore grâce à ses yeux. Petit roman leger qui se lit très vite ( lu d'une traite)mais un bémol pour la fin. On reste justement un peu sur sa faim.
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Les Gosses

A la lecture du résumé, ce livre me paraissait prometteur. De plus, l'illustration de la couverture illustrait cette idée: on s'attendait à un ouvrage bourré d'humour.



En fait, on se rend vite compte que les idées défilent, les unes après les autres, sur quelques lignes, sans réelle trame de fond. Personnellement, j'ai lu ce bouquin en 30 minutes. Pas d'action, pas de fil directeur. Quelle déception, car j'attendais davantage de plaisir dans cette lecture.



Du point de vue des personnages, ceux ci ne sont pas nommés dans le livre. On sait qu'il y a la mère, sa fille de 9 ans, sa fille de 16 et son garçon de 17 ans.



La petite dernière est écolo dans l'âme, elle veut que sa mère vote les verts, mange équilibré, veut faire de sa maison un refuge...

La fille de 16ans, est une bimbo, qui trouve que d'avoir des parents, c'est la HONTE, qui ne pense qu'à se pomponner.

Enfin, le garçon est fainéant, fait du trafic de stupéfiants, a arrêté ses études, et se fait virer au bout de 3 jours lorsqu'il trouve un boulot.

A côté de ces terreurs, on retrouve aussi dans cet ouvrage l'ex-mari possessif et le gentil voisin pas trop mal.



Bon, on tombe parfois dans le cliché, même si quelques passages peuvent faire sourire. Mais bon, en lisant ce livre, il n'y a ni à penser et ni à réfléchir. Il se lit très vite, il n'y a pas d'action. Ce ne sont que des pensées retranscrites sur le papier. Si vous vous attendiez à un bouquin marrant avec un "happy end', passez votre chemin. En fait, il n'y a même pas de fin à ce livre. Je déconseille.

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Les Gosses

Une chouette petit bouquin bien frais. Un style tout simple, qui me faisait penser au mien quand je m’essaye d’écrire un peu. Des situations de tous les jours qui deviennent comiques quand elles se passent autre part que chez soi. Même si je n’ai pas d’enfant je me suis retrouvée dans l’héroïne qui a fêter ses 42 ans (j’en ai 43…) et ça m’a fait sourire plus d’une fois.

Bref, un livre très agréable, sans prise de tête, tout juste ce qu’il faut pour les vacances avec un petit bémol, la fin tombe bizarrement, j’ai eu l’impression qu’il me manquait une conclusion, mais peut-être que ça annonce une suite…
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Les Gosses

Dans ce livre, l'auteur relate la vie d'une femme qui a quelque peu dépassé les 40 ans, qui est divorcée, travaille depuis son domicile et qui vit avec ses trois enfants très typiques : un adolescent, cool, voire trop cool pour sa maman (comme pour moi d'ailleurs) ; une adolescente bien caractéristique aussi : très portée sur les vêtements, le maquillage, le "qu'en dira-t-on" et agacée par tout ce qui ne fait pas partie de son environnement du moment à savoir ses parents, les voisins, les autres membres de la fratrie.....Seul lui importe son microcosme amical. Enfin, la petite dernière qui est encore à un âge où on bisouille sa maman, où l'on a finalement des principes, des certitudes, du naturel, des idées (pas forcément terre-à-terre ou réalisables). Va venir se rajouter à tous ces personnages un voisin, LE voisin, qui va réveiller le coeur de cette femme. Au quotidien, il va falloir faire vivre cette maman avec sa progéniture malgré des agacements réciproques, des incompréhensions, de brefs moments de répit.



Mon avis : avant de commencer ce livre, j'étais très enthousiaste en voyant la quatrième de couverture. Au final, bien moins convaincue et satisfaite. J'ai trouvé que c'était décousu dans le sens où il n'y a pas une histoire avec pour fil conducteur les travers de chacun mais plutôt une description de différents moments de la journée qui stigmatise les défauts de chacun (et parfois les qualités). C'est comme si ce livre avait été construit avec un bilan de la journée qui aurait été fait par l'auteur et ce, sur une période plusieurs jours. On n'a donc que des bribes de journées sans réel lien entre ces moments du quotidien et surtout il n'y a pas d'histoire. L'histoire d'amour naissante entre l'héroine et son voisin n'est pas assez développée et enfin, le livre s'achève trop brutalement, sans fin. En tournant la page, j'ai d'ailleurs été surprise de voir qu'il n'y avait plus de texte derrière. Je suis restée sur ma faim.



Merci à Babelio et aux éditions Buchet.Chastel

Voir le lien de mon blog (pour cette critique et d'autres)
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Les Gosses

Voilà un livre qui fait oublier les soucis de boulot, le boss, les collègues, les clients et qui relativisent aussi les tracas dont on se plaindrait à longueur de journée. Il raconte la vie quotidienne d’une mère dépassée et tourne en dérision des relations qui ne sont pas toujours simples. Tant de soucis dans une si petite famille ... même pas encore recomposée. On se dit, qu'emportée par sa verve, l'auteure a forcé le trait. Quand soudain, une phrase fait tilt. Ah, oui, une remarque comme celle là, on l'a cent fois entendue dans la bouche de notre progéniture.



Lire la suite sur http://abrideabattue.blogspot.fr/2013/04/les-gosses-de-valerie-clo-chez-buchet.html
Lien : http://abrideabattue.blogspo..
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Une vie et des poussières

Pas facile de rendre hommage à l’univers des Ehpad, à leurs soignants et à leurs pensionnaires… Pari réussi pour Une vie et des poussières. Mathilde, une vieille dame placée dans cet établissement par ses enfants, nous livre ses réflexions, ses observations au jour le jour. Sans aigreur, sans colère, elle accepte sa nouvelle vie. Elle observe ses compagnons du dernier chemin, nous décrit avec humour, leurs petits travers, leurs « ritournelles ». Remontent aussi des souvenirs, certains gais d’autres tragiques mais qui ne manquent pas de nous rappeler que chaque personne âgée a été un enfant, une jeune fille amoureuse, un jeune homme intrépide….C’est beau, c’est tendre et mélancolique comme une fin d’après-midi d’automne et bien loin de l’image négative souvent associée aux Ehpad. Peut-être que la vieillesse n’est pas qu’un « naufrage » mais qu’elle peut être douce et lumineuse comme ce livre.
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Gaïa

Attention, on va plonger dans le futur, en 2099. Deux journalistes enquêtent dans un village détruit il y a de nombreuses années par des catastrophes naturelles. Deux journaux intimes écrits par deux sœurs sont retrouvés. Laura, médecin, qui a choisi de rester en ville, à l’hôpital pour aider et Mel, maman et enceinte d’un deuxième enfant, qui choisit de partir à la campagne. Toutes deux décrivent l’angoisse et leur ressenti quotidien durant ces tempêtes meurtrières, ces épidémies et ces hausses de températures. C’est peut-être ce qui nous attend dans quelques dizaines d’années. Un petit livre angoissant, mais bien écrit qui donne à réfléchir. YR
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Une vie et des poussières

"Mon corps a vieilli mais mon cœur a gardé le goût de l'amour et des grands sentiments… Il ne me faut pas grand-chose, une musique, une image dans un film, un regard pour faire chavirer mon cœur. J'ai beau avoir quatre-vingt-quatre ans et être raisonnable, mon âme, c'est idiot, elle, a toujours vingt ans…"



J'ai choisi de commencer ma critique par cette citation parce que bien qu'infiniment plus jeune que Mathilde, narratrice du récit, elle me correspond tout particulièrement. J'évoque déjà très souvent mes souvenirs et suis si nostalgique des jours qui passent et qui ne reviendront plus…



Même thème global que le "tu comprendras quand tu seras plus grande" de Virginie Grimaldi ou encore de "les oubliés du dimanche" de Valérie Perrin, mais ici, un autre point de vue. Celui donc de Mathilde, 84 ans, journaliste à la retraite, qui se sent encore très bien et qui surtout garde toute sa tête. Elle est envoyée en maison de retraite par sa fille Rose qui trouve qu'il est grand temps qu'elle soit encadrée. Maryline, une aide-soignante avec laquelle elle noue une relation amicale lui offre un carnet dans lequel elle lui propose de raconter sa vie. Et ce confinement forcé va permettre à Mathilde d'écrire son journal, d'y évoquer ses souvenirs de petite fille cachée pendant la guerre, dont les parents seront déportés. Puis sa vie d'épouse, de mère, de journaliste. Et aussi son regard sur les autres pensionnaires de la maison de retraite. Ce carnet sera découvert par Maryline à la mort de Mathilde, et c'est elle qui contactera une maison d'édition pour le faire publier.



L'année que nous venons de passer, ces mois de confinement, ces si nombreux décès de personnes âgées, la souffrance des soignants mise à jour à la faveur de cette pandémie font que ce texte prend une toute autre saveur que s'il était paru il y a quelques années.



L'écriture est agréable, mais elle n'a rien d'exceptionnelle. Ce sont plus les états d'âme de Mathilde et les situations décrites qui m'ont fait beaucoup réfléchir sur la situation de mes ainés. Ma belle-mère en maison de revalidation depuis quelques semaines, qui elle aussi garde toute sa tête mais n'a plus la capacité de vivre seule chez elle. Quelle tristesse de devoir partager son quotidien avec des personnes qui perdent la tête. Elle nous dit que le temps lui semble long. Même si elle somnole régulièrement, qu'elle regarde la télévision, ne plus avoir l'opportunité de soutenir une conversation avec une tierce personne, avoir sous les yeux en permanence des petits vieux plus mal en point que soi, subir les vociférations d'une voisine de table qui se pense diva et se croit à l'hôtel … ces situations qui sont hilarantes quand elles sont simplement décrites deviennent effroyables quand on s'imagine avoir à les vivre. Mon papa d'un autre côté, qui continue a vivre seul, mais qui est de plus en plus bougon, et qui répète de plus en plus souvent les mêmes anecdotes, en mélangeant les dates, ou les protagonistes.



Et moi. Comment réagiront mes enfants si je commence moi aussi à radoter? Ou si je n'arrive plus à vivre seule. Quel est mon avenir? Moi qui suis relativement ourse, arriverai-je à supporter la promiscuité d'une colocataire dans une chambre exigüe? Serais-je encore en capacité de décider que c'est fini, qu'il est temps de mettre un terme à cette vie qui sera finalement passée si vite?

Pour les pistes de réflexion que ce livre m'a proposées je lui attribue 4 étoiles.





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Une vie et des poussières

Mathilde est placée dans une maison de retraite. Diminuée mais encore très lucide, une des aide-soignante lui offre un carnet dans lequel elle note ses pensées, le quotidien dans la structure, les liens et relations qui s'y créent. Une écriture simple et réaliste pour ce court roman, tel un témoignage de ceux que l'on «accompagne» en les regroupant dans des structures «plus appropriées» prenant le relais des familles. Des personnages attachants, décrits justement et sans détour.



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Une vie et des poussières

Comme chacun a pu se rendre compte, vieillir n'est pas une partie de plaisir, et lorsque l'on se retrouve comme Mathilde placée en EPHAD, ce n'est guère réjouissant, comme j'ai pu le constater à maintes reprises au cours de mon travail.


À travers ce sublime portrait de femme, Valérie Clo nous confronte à tout ce qui peut survenir en fin de vie, sans larmoiement, avec élégance, humour et beaucoup de tendresse.




De la vieillesse qu'il faut supporter, au placement en maison de retraite, à la culpabilité de la famille, à toutes ces interrogations qui persistent et tous ces souvenirs qui ont du mal à lâcher prise même quand la mémoire se défile.




Sortie avant le confinement, ce récit m'a profondément touché car il a pris suite aux événements actuels, une résonance particulière et m'a rapproché un peu plus de tous les anciens que je côtoie pour un embellissement capillaire. 




D''une justesse extraordinaire, ce roman nous conforte à ne surtout pas oublier nos aînés et à saluer toutes les personnes qui prennent chaque jour soin d'eux. 




Découvrez le vous aussi, avant que notre vie parte en poussière...



Chronique complète sur mon blog : lien ci-dessous
Lien : https://dealerdeligne.wordpr..
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Une vie et des poussières

#Chronique : Une vie et des poussières de Valérie Clo



« Les jeunes s'inquiètent toujours trop, ils sont enfermés dans leurs problèmes comme s'ils étaient éternels. J'aimerais tellement leur dire que tout passe. Que ce que l'on croit sans espoir et fermé finit un jour par s'ouvrir. C'est une vieille bique, comme moi, qui vous le dit. Tenez bon les enfants, quand ça ne va pas, la nuit finit toujours par céder devant la lumière. »



Un roman doux et touchant qu'il faut absolument lire durant cette période de confinement !

Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2020/03/une-vie-et-des-poussieres-ecrit-par.html#more


Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Une vie et des poussières

Mathilde a 84 ans et sa fille Rose, très autoritaire, a décidé qu'elle ne pouvait plus vivre seule; elle l'a faite admettre en EHPAD. Marylin, une des aides-soignantes lui offre un carnet pour qu'elle écrive ses souvenirs. C'est à travers ce carnet que nous suivons cette femme à l'orée de sa vie et qui se souvient de certains moments de son existence. La douleur d'avoir perdu, très jeune, ses parents juifs, morts probablement dans un camp de concentration est une blessure à vif que rien n'a pu guérir, ni son mariage, ni ses deux enfants, ni sa vie professionnelle réussie. Elle décrit également les autres pensionnaires de l'EHPAD avec beaucoup d'humour tendre.

Malgré le lieu, malgré la mort en embuscade, il se dégage de ce roman une sorte de sérénité, de tendresse. le mot "mort" n'est jamais prononcé/écrit; il est remplacé par un synonyme amusant et surprenant : "décaniller" , mot du registre familier qui, dans son acception normale, signifie "partir, s'en aller, s'enfuir"; en utilisant ce verbe, c'est comme si mourir était une action volontaire que l'on décidait soi-même.

Ce roman est aussi un hommage aux aides-soignantes à travers le personnage de Maryline; elles sont des personnes, comme les pensionnaires, qui peuvent ressentir de l'affection pour les personnes âgées dont elles s'occupent et qui refusent de travailler comme des robots sans sentiments.

Les EHPAD et leurs pensionnaires ont fait depuis quelques temps leur apparition sur les étals des libraires avec des romans comme, par exemple, "Les oubliés du dimanche" de Valérie Perrin ou "On va revoir les étoiles" d'Emmanuel Sérot ou des essais/documents comme "Suzanne" de Frédéric Pommier. C'est bien que ce sujet ne soit plus tabou et que la littérature s'en soit emparé; la fiction est un vecteur de réflexion doux mais profond.

Je remercie Babelio et les éditions Buchet.Chastel pour ce moment plein d'émotion en compagnie de Mathilde.
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Les Gosses

J’ai adoré ce petit livre. Je me suis très fortement retrouvée dedans, étant moi-même quarantenaire et maman célibataire d’une ado. J’ai évidemment eu l’occasion d’expérimenter un certain nombre des situations décrites dans ce livre. C’est drôle, même si certaines anecdotes peuvent paraître un peu caricaturales.



La narratrice est une femme de son temps, mère dépassée et qui s’est un peu oubliée dans l’éducation de ses enfants. Surtout pour ce qu’ils en ont retenu… L’aîné, après avoir échoué à son bac, vivote de petits boulots dans lesquels il ne reste jamais bien longtemps. Il préfère larver sur le canapé en vidant le frigo que sa mère ne remplit pas assez vite, en attendant la femme de sa vie, à laquelle il sera voué corps et âme. La fille aînée est une pimbêche cruelle qui se plaît à mettre sa mère face à ses défaut et à son âge. Elle peut être sympa… quand elle a besoin de quelque chose. La petite dernière est mignonne, mais c’est une sacré chieuse, obnubilée par l’écologie au sens large, elle entend que toute la maisonnée soit aussi impliquée qu’elle.



Un roman rafraîchissant, plaisant, qui m’a bien amusée.


Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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La tyrannie des apparences

Dans ce livre, la vrai vie commence à partir de cinquante ans et le pouvoir est au mains des plus agés. la plupart des vieux détestent les jeunes, Pour ses dix-huit ans, Thalia reçoit de la part des ses parents ses premières injections pour vieillir prématurément sa peau (rides=beau). le père de Thalia qui est un homme bien plus agé que elle et puissant, pense à l'avenir de sa fille et décide de la marier à un homme d'âge mûr. Car dans cette société il est très choquant d'avoir des relations entre jeunes.
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La tyrannie des apparences

Thalia vit dans un monde où la jeunesse est signe de rejet. Pour se faire une place dans la société, il faut être vieux et ridé.

Ce livre m'a énormément plu du fait que la société actuelle soit représentée de façon différente. On peut se rendre compte au fil du roman de la "tyrannie" sur l'apparence régnant dans notre monde.

La façon de raconter l'histoire est aussi très intéressante, avec très peu de dialogue et beaucoup de narration. Le personnage de Thalia devient vite poignant, et on cherche à suivre ses choix avec elle.
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La tyrannie des apparences

La tyrannie des apparences est un roman écrit pas Valérie Clo.

Ce roman est l’histoire d’une jeune fille nommée Thalie âgée de 18 ans, cette dernière veut devenir vieille donc elle veut vieillir prématurément sa peau. Thalia dit que la jeunesse est la période la plus horrible dans une vie, et pour elle la vie commence que lorsqu’on a cinquante ans. Son père est le patron d’une grande entreprise de cosmétique spécialisée pour la vieillesse. Pour l’anniversaire de sa fille, le patron décide donc de lui offrir des injections pour qu’elle ait plus de rides…. Ensuite, son père lui présente un homme âgé car il pense à son avenir et il souhaite la marier avec un homme mûr et veut accélérer la vieillesse. Un jour, Thalia s’assoit dans la bibliothèque de l’entreprise de son père et découvre un livre écrit par une femme se nommant Laura Frank âgée de cinquante ans et qui souhaite se faire opérer pour paraître plus jeune. Ensuite, Thalia rencontre un jeune homme, Loïs, 25 ans, fils d’un ami de son père.

J’ai moyennement aimé ce livre car le début est assez long et on attend « un coup » qui fasse changée l’histoire. Ce « coup » apparaît lorsque Thalia découvre le livre de Laura Frank et changer peu à peu son avis pour changer son apparence.

Mais, j’ai bien aimé le fait que l’auteur apporte de l’importance sur l’apparence physique dans notre société et que l’auteur ait fait une satire de la société moderne qui se soucie beaucoup de l’apparence physique.

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La tyrannie des apparences

Thalia est une jeune fille de dix-huit ans, qui veut faire vieillir sa peau prématurément. Pour elle, la jeunesse est une période maudite et la vraie vie ne commence qu'à cinquante ans. Son père, patron d'une grande entreprise de cosmétique où Thalia va faire ses premières injections, pense à son avenir et souhaite la marier à un homme d'âge mûr. Thalia découvre un livre qu'elle lit en secret, celui de Laura Franck, âgée de cinquante ans et prête à se faire opérer pour paraître plus jeune. Thalia rencontre alors Loïs, un jeune homme de 25 ans, fis d'un ami de son père.



Tout d'abord, j'ai apprécié ce livre car l'auteur fait une satire de la société moderne qui se souci beaucoup de son apparence. Le récit de vient intéressant lorsque Thalia découvre le livre de Laura Franck et qu'on voit peu à peu son point de vue changer.

Ensuite, j'ai trouvé ce livre intéressant car il amène également à faire réfléchir le lecteur sur l'importance accordée à l'apparence physique dans notre société, et tous les problèmes que cela peut engendrer.

De plus, l'auteur ne fait pas de longues descriptions et peu de pages suffisent pour nous donner beaucoup d'informations sur Thalia, sa famille et la société.

Cependant, je trouve que ce roman est beaucoup centré sur la société moderne, au détriment de Thalia, de qui le récit parle finalement peu.
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Les Gosses

D’un petit format, ce roman est le parfait livre pour s’oxygéner l’esprit et rafraîchir ses yeux après un thriller bien sanglant, une analyse philosophique ou une étude économique. Vous l’aurez compris, ici point de sérieux si ce n’est le rôle de parent célibataire face une horde d’adolescents qui vous attaquent au frigidaire comme des termites au bois.



Avec une écriture très commune, à la façon d’un journal intime, Valérie Clo nous raconte sa vie de parent au travers de petites anecdotes le plus souvent drôles, touchantes ou tout simplement inquiétantes pour tout parent ayant des enfants pré-adolescents. Autant dire que cela nous fait craindre les années à venir, les problèmes auxquels nous allons être confrontés grâce à (à cause de ?) nos petites blondes devenues grandes.



Ce roman ressemble en bien des aspects au Tout le monde n’a pas le destin de Kate Middelton de Fred Ballard, avec peut-être un peu plus de réalisme.



Un roman donc sans prétention mais pour un bon moment de plaisir.
Lien : http://quoilire.wordpress.co..
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