Citations de Vi Keeland (323)
Si tu ne laisses pas les gens entrer, ça ne fait pas de mal quand Ils partent.
Il y a juste des moments dans la vie où l'amour ne suffit pas, et être forte signifie aussi être capable de voir ça et prendre une décision douloureuse.
Tu n’es pas le genre de femme qui a besoin d’un homme. Tu es le genre de femme dont un homme a besoin.
Les gens ne sont pas parfaits, et parfois, on doit pouvoir trouver un équilibre entre la seule mauvaise chose qu'ils ont faite, et toutes les bonnes choses qu'ils avaient faites avant.
Parfois, les gens ne s'autorisent pas à se pardonner parce qu'ils ont peur d'oublier. De pardonner et d'oublier.
La confiance, c'est comme du verre. Une fois cassée, elle explose en mille morceaux, et même si on arrive à les recoller, il reste toujours des fissures. L'ensemble ne redevient jamais aussi solide qu'avant.
L'assouvissement satisfait une faim qui revient toujours. Être comblé vous donne le sentiment de ne plus avoir besoin d'autre chose. Plus jamais.
Certaines cicatrices ne méritent pas d'être guéries.
La peur n'arrête pas la mort. Elle arrête la vie.
“We don’t fall in love with the perfect person; we fall in love despite a person’s imperfections.”
Tu es donc une spectatrice. Tu reste en marge pour regarder ta vie s'écouler. Si tu ne te lance pas, tu ne risque rien. Les spectateurs restent en sécurité. Tout spectateur d'un événement y assiste parce qu'il aimerait bien y participer, sauf qu'il n'en a pas ni l'aptitude ni les couilles.
« – Vous avez un nom, Oklahoma ? Ou est-ce que je dois continuer à vous appeler « la squatteuse » ?
– Emerie. Emerie Rose.
– Joli. Rose, c’est votre nom de famille ou votre deuxième prénom ?
– Mon nom de famille.
Il passe le carton de ses deux bras sur un seul et me tend sa main libre.
– Drew. Drew Michael.
Je plisse les paupières.
– Deuxième prénom ou nom de famille ?
Son sourire illumine l’obscurité quand je place ma main dans la sienne. Ce ne sont pas des fossettes qu’il a, mais un sourire jusqu’aux oreilles.
– Deuxième prénom. Mon nom de famille, c’est Jagger.
– Echantée, Drew Jagger.
Il ne lâcha pas ma main.
– Vraiment ? Enchantée ? Vous êtes bien plus polie que je ne le serais dans les mêmes circonstances.
– Vous avez raison. A l’heure qu’il est, je regrette presque que vous ne soyez pas un cambrioleur, tout compte fait.
– Vous avez une voiture ? Il est tard et ce carton est plutôt lourd.
– Ça ira. Je vais prendre un taxi.
– Faites tout de même attention en montant et en sortant de voiture. Cette jupe, là, il semblerait qu’elle ait son petit caractère.
Cette fois, la pénombre ne suffira pas pour masquer mon embarras.
– Avec toutes les hontes que j’ai subies ce soir, vous n’aurez pas pu m’épargner celle-là ? Faire comme si ça n’était pas arrivé ?
Sourire narquois.
– Impossible de faire comme si je n’avais pas vu vos fesses.
Je suis mince, mais mes fesses sont plutôt du genre imposant. Cela a toujours été un complexe pour moi.
– C’est censé vouloir dire quoi, ça ?
– C’était un compliment.
– Ah.
– Pourquoi votre jupe est tombée ? Vous avez perdu du poids récemment ?
A ce stade, rien ne peut me gêner plus que je ne le suis déjà, alors je préfère éclater de rire et lui raconter la vérité.
– J’ai mangé un gros hamburger pour le dîner et ma jupe était trop serrée, alors je l’ai dégrafée. La porte était fermée à clé, je ne pensais pas que quelqu’un entrerait.
– Une femme qui mange des hamburgers et qui a une silhouette comme la vôtre ? N’en parlez pas aux New-Yorkaises, elle vont vous remettre dans un bus pour l’Oklahoma direct. »
- Ça pose un problème ?
Je secoue la tête.
- A priori, non.
Je me souviendrai longtemps de ces derniers mots.
En plus, je ne partage pas ce qui m’appartient.
Je suis une sorte de superhéros. Prolactinator, on m’appelle.
– Quelle est votre question, Emerie ?
– Ben maintenant, j’ai l’impression qu’il vaut mieux ne pas la poser.
Il hausse les épaules et finit sa bière.
– OK. Alors ne la posez pas.
– Il vous est arrivé quelque chose, pour vous rendre aussi amer concernant les relations ?
– Je croyais que vous n’osiez pas demander ?
– J’ai changé d’avis.
– Vous êtes une plaie. Vous le savez, je suppose ?
– Et vous êtes un salopard amer, du coup je suis curieuse de savoir ce qui vous a rendu ainsi.
Il s’efforce de le cacher, mais je vois une esquisse de sourire se dessiner à la commissure de ses lèvres.
– OK, je vous dis pourquoi je suis un salopard amer, si vous me révélez pourquoi vous êtes une plaie.
– Sauf que je ne pense pas en être une.
– Vous devriez peut-être consulter un psy, qui vous aiderait à le découvrir.
Je froisse ma serviette en papier et la lui jette au visage. Je l’atteins pile sur le nez.
– Très mature, commente-t-il.
– Je ne pense pas être chiante, de manière générale. Je dirais que c’est vous qui faites ressortir ce défaut en moi.
Sourire narquois.
– Eh bien, apparemment, je contribue à exposer pas mal de choses chez vous. À ce sujet, si vous avez assez mangé, je peux aider à vous dégrafer pour vous mettre plus à l’aise.
Bon sang, quelle arrogance !
– Vous allez perpétuellement me resservir la soirée où l’on s’est rencontrés, c’est ça ?
– Exact.
- Quoi ?
- Que je fonderais une famille quand je serais prêt à cesser de voyager à travers le monde à la recherche d'on ne sait quoi alors que j'ai tout ce qu'il me faut à la maison.
- Je suis folle de toi, Carter. Nulle part je ne serai mieux qu'à tes côtés, peu importe où ça m'entraine.
Dix minutes plus tard, je quitte sa chambre plus tendu que jamais. Ce n'est qu'en entrant dans mon lit que je prends conscience que je suis en train de chantonner les Beatles, I Want To Be Your Man.
Tout à fait moi.
- Laisse-moi finir, coupe-t-il. Je ne sais pas ce qui se passe ici mais, quand je t'ai crue partie, je me suis senti vraiment très mal, alors que je ne te connaissais pas il y a encore deux jours. Alors je ne sais pas ce qui se passe. Je sais juste que je ne veux pas que ça s'arrête.