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Citations de Victor Hugo (8701)


Victor Hugo
L'espoir changea de camps, le combat changea d’âmes .
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Ce qu'on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu'ils font.
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Les promesses s'en vont où va le vent des plaines.
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Et pourtant, misérables lois et misérables hommes, je n’étais pas un méchant.
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Si vous n'avez rien à me dire,
Pourquoi venir auprès de moi ?
Pourquoi me faire ce sourire
Qui tournerait la tête au roi ?
Si vous n'avez rien à me dire,
Pourquoi venir auprès de moi ?

Si vous n'avez rien à m'apprendre,
Pourquoi me pressez-vous la main ?
Sur le rêve angélique et tendre,
Auquel vous songez en chemin,
Si vous n'avez rien à m'apprendre,
Pourquoi me pressez-vous la main ?

Si vous voulez que je m'en aille,
Pourquoi passez-vous par ici ?
Lorsque je vous vois, je tressaille :
C'est ma joie et mon souci.
Si vous voulez que je m'en aille,
Pourquoi passez-vous par ici ?
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Nous avons aujourd'hui un savant cantonné dans chacun des idiomes de
l'Orient, depuis la Chine jusqu'à l'Égypte.

Il résulte de tout cela que l'Orient, soit comme image, soit comme pensée, est devenu, pour les intelligences autant que pour les imaginations, une sorte de préoccupation générale à laquelle l'auteur de ce livre a obéi peut-être à son insu.

Les couleurs orientales sont venues comme d'elles-mêmes empreindre toutes ses pensées, toutes ses rêveries; et ses rêveries et ses pensées se sont trouvées tour à tour, et presque sans l'avoir voulu, hébraïques, turques, grecques, persanes, arabes, espagnoles même, car l'Espagne c'est encore l'Orient; l'Espagne est à demi africaine, l'Afrique est à demi asiatique.
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Lettre XXXIX Vevey-Chillon-Lausanne
Vevey, 21 septembre 1839
A Monsieur Louis B. (au peintre Louis Boulanger)

Moi, je suis à Vévey, jolie petite ville, blanche, propre, anglaise, confortable, chauffée par les pentes méridionales du mont Chardonne comme par des poêles, et abritée par les Alpes comme par un paravent. (...). Vévey n’a que trois choses, mais ces trois choses sont charmantes : sa propreté, son climat et son église. ― Je devrais me borner à dire la tour de son église ; car l’église elle-même n’a plus rien de remarquable. Elle a subi cette espèce de dévastation soigneuse, méthodique et vernissée que le protestantisme inflige aux églises gothiques. Tout est ratissé, raboté, balayé, défiguré, blanchi, lustré et frotté. C’est un mélange stupide et prétentieux de barbarie et de nettoyage. Plus d’autel, plus de chapelles, plus de reliquaires, plus de figures peintes et sculptées ; une table et des stalles de bois qui encombrent la nef, voilà l’église de Vévey.
Je m’y promenais assez maussadement, escorté de cette vieille femme, toujours la même, qui tient lieu de bedeau aux églises calvinistes, et me cognant les genoux aux bancs de M. le préfet, de M. le juge de paix, de MM. les pasteurs, etc., etc., quand, à côté d’une chapelle condamnée où m’avaient attiré quelques belles vieilles consoles du quatorzième siècle, oubliées là par l’architecte puritain, j’ai aperçu dans un enfoncement obscur une grande lame de marbre noir appliquée au mur. C’est la tombe d’Edmond Ludlow, un des juges de Charles Ier, mort réfugié à Vévey en 1698. Je croyais cette tombe à Lausanne. Comme je me baissais pour ramasser mon crayon tombé à terre, le mot depositorium, gravé sur la dalle, a frappé mes yeux. Je marchais sur une autre tombe, sur un autre régicide, sur un autre proscrit, Andrew Broughton. Andrew Broughton était l’ami de Ludlow. Comme lui il avait tué Charles Ier, comme lui il avait aimé Cromwell, comme lui il avait haï Cromwell, comme lui il dort dans la froide église de Vévey. ― En 1816, David, en fuite comme Ludlow et Broughton, a passé à Vévey. A-t-il visité l’église, je ne sais ; mais les juges de Charles Ier avaient bien des choses à dire au juge de Louis XVI. Ils avaient à lui dire que tout s’écroule, même les fortunes bâties sur un échafaud ; que les révolutions ne sont que des vagues, où il ne faut être ni écume ni fange ; que toute idée révolutionnaire est un outil qui a deux tranchants, l’un avec lequel on coupe, l’autre auquel on se coupe ; que l’exilé qui a fait des exilés, que le proscrit qui a été proscripteur, traînent après eux une mauvaise ombre, une pitié mêlée de colère, le reflet des misères d’autrui flamboyant comme l’épée de l’ange sur leur propre malheur.
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Il faut que je m’évade ! il le faut ! sur-le-champ ! par les portes, par les fenêtres, par la charpente du toit ! quand même je devrais laisser de ma chair après les poutres !
Ô rage ! démons ! malédiction ! Il faudrait des mois pour percer ce mur avec de bons outils, et je n’ai ni un clou, ni une heure !

Chapitre XXI
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«  La mélancolie c’est le bonheur d’être triste » .
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L’amour, c’est là l’unique extase. Tout le reste pleure.
Aimer ou avoir aimé, cela suffit. Ne demandez rien ensuite. On n’a pas d’autre perle à trouver dans les plis ténébreux de la vie. Aimer est un accomplissement.

(p. 1842, Le Livre de Poche)
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Premier homme :

Comment faire ? Il ne peut pas être à la fois chez le duc et chez la duchesse, amant heureux et pendu.

Deuxième homme :

Voici un ducat. Jouons à croix ou à pile à qui de nous deux aura l'homme.
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Victor Hugo
La populace ne peut faire que des émeutes. Pour faire une révolution, il faut le peuple.

Tas de pierres
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L'intolérance des tolérants existe, de même que la rage des modérés.
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GUBETTA
Je vous le dirai, moi. César, cardinal de Valence, a tué Jean, duc de Gandia, parce que les deux frères aimaient la même femme.
MAFFIO
Et qui était cette femme ?
GUBETTA
Leur sœur.
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Il n'y a ni petits faits dans l'humanité, ni petites feuilles dans la végétation. C'est de la physionomie des années que se compose la figure des siècles.
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Sur la montagne l'âme s'élève, le coeur s'assainit; la pensée prend sa part de cette paix profonde.
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Qu'est-ce en effet que le corps de l'homme quand la pensée n'y est plus, sinon une valise vide?
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Tout le flot qui nous porte, toute la sève qui nous vivifie vient du passé.
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Victor Hugo
.Non, personne n"est hors du rêve.De là son immensité.
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« Les œuvres de la nature, non moins que les œuvres du génie, contiennent de l’absolu, et s’imposent. Leur inattendu se fait obéir impérieusement par l’esprit ; on y sent une préméditation qui est en dehors de l’homme, et elles ne sont jamais plus saisissantes que lorsqu’elles font subitement sortir l’exquis du terrible. »
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