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Critiques de Violette Leduc (139)
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La Vieille Fille et le Mort

Ce court roman (ou nouvelle) date de 1958. L'histoire est celle de Clarisse, une femme qui tient un café épicerie, qui un jour trouve un homme mort chez elle. Mais au lieu de donner l'alerte, elle observe et prend soin de cet homme, pour qui elle éprouve de l'empathie, pendant environ 24h. Dit comme ca, le concept est glauque mais Violette Leduc arrive a transmettre émotion et empathie dans cette histoire originale et ce notamment grâce aux personnages secondaires, tous des abandonnés: un enfant livré à lui-même, une vieille paysanne, et Clarisse elle-même, qui est restée célibataire.
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La Femme au petit renard

Un petit roman original de Violette Leduc qui met en scène les errements d'une vieille femme pauvre dans Paris. La première moitié du livre est un peu déconcertante car on se demande où cela nous mène, le sordide des situations est même un peu deprimant. Mais tout change à partir du moment où l'héroïne trouve le petit renard en fourrure qu'elle protège comme son enfant. L'histoire devient alors touchante et le style de l'auteur est toujours très marquant.
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La Folie en tête

... quête éperdue pour se trouver monstration des coutures de l âme... souffle puissant où la solitude joue avec elle et parfois contre elle même...

Images sensibles et originales, concrètes et violentes ou s entrechoque la beauté et la fragilité du quotidien....

À lire pour regarder devant soi.

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Thérèse et Isabelle

EXCEPTIONNEL.
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La chasse à l'amour

Le livre s'ouvre sur une folie : la lame de rasoir coupera-t-elle les veines? Violette meurt de chagrin, et elle voudrait mourir.

La Chasse à l'amour est le dernier livre de Violette Leduc. Elle voulait écrire une suite mais elle est morte avant. L'avant-propos de Simone de Beauvoir est touchant.



La Chasse à l'amour fait suite à la Folie en tête. Violette tombait dans une folie de persécution, et c'est ce qu'on retrouve dans les premières pages de ce livre où elle croit que des gens s’introduisent chez elle, elle croit au vampire au plafond, à la présence de Jacques dans le grenier. Elle aime Jacques à la folie, comme Simone de Beauvoir.


Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Thérèse et Isabelle

Années 1950. Violette Leduc souhaite mettre en scène dans un roman ses amours. « Thérèse et Isabelle » constituerait la première partie de celui-ci. Seulement, Gallimard n’entend pas le publier. Il ferait scandale !

C’est qu’en effet, l’histoire traite de deux jeunes femmes internes dans un pensionnat qui s’aiment. Et l’auteur de décrire les sentiments des deux protagonistes, surtout Thérèse, et de décrire l’amour physique, charnel, encore timoré malgré tout entre deux femmes. Le langage de Violette Leduc est tantôt poétique, tantôt cru. C’est qu’elle a voulu restituer ses propres émotions de jeunesse.

Le récit est court, et toute l’action se passe en quelques jours. Mais ce laps de temps est intense pour les demoiselles qui passeraient tous leurs jours et leurs nuits ensemble, collées l’une à l’autre. Mais il faut faire attention, ne pas se faire remarquer. Alors elles se retrouvent au détour d’un couloir, et surtout dans leur « box », la nuit, quand personne ne peut les voir. Là elles peuvent donner libre cours à leurs pulsions, à l’envie qui les dévore…

Même si à présent le texte ne subit plus la censure – heureusement ! – et qu’on peut le redécouvrir, on note le ton de l’époque, différent très certainement du style qu’on pourrait employer de nos jours pour décrire cet amour physique entre deux femmes. Mais malgré tout, l’amour est intemporel et on peut encore largement s’identifier aux personnages, osciller entre tendresse, poésie et fleurs d’un côté et violence, passion foudroyante de l’autre.

Chacun se positionnera vis-à-vis de ce texte et ressentira à sa manière les descriptions de Violette Leduc . Peut-être certains s’offusqueront et voudraient censurer à nouveau ce texte. Mais comme le disait Virginia Woolf, « si une femme écrivait ses sentiments, tels qu’elle les éprouve, aucun homme ne les éditerait ». A chacun de découvrir ceux de l’auteur de Thérèse et Isabelle.
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Thérèse et Isabelle

Quelle grâce et quelle poésie dans cette « long short story » (comme disent les anglais)

C’est court, intense et enivrant. Ça se lit d’une traite, le souffle court et ça vous laisse étourdit.

La plume de l’auteur est magnifique, très originale. Le choix des mots emmène l’imagination plus loin, déstabilise parfois.
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Thérèse et Isabelle

Deux collégiennes d'environ dix-sept ans sont amoureuses l'une de l'autre.

L'auteure nous raconte les ébats de tendresse, d'amour charnel de deux adolescentes la nuit dans un dortoir d'une école. Le tout est raconté avec beaucoup de poësie, sans vulgarité aucune. Violette Leduc nous fait découvrir comme l'amour physique entre personnes du même genre peut être fort et intense. A lire.
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La Bâtarde

Fait très rare, voire exceptionnel, pour moi : j'ai abandonné la lecture à la page 171 après avoir bataillé pour en arriver seulement là. Je n'accroche pas du tout du tout au style d'écriture. Je le trouve très lourd, plombant. Cela se voudrait intellectuel, mais en réalité, c'est juste chiant à mourir.

Je retenterais peut-être plus tard, dans quelques années, mais là, stop... Au suivant !
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Thérèse et Isabelle

Violette Leduc décrit les sensations qui traversent sa protagoniste lorsqu'elle découvre la passion amoureuse avec une précision de dentellière. Ses envolées lyriques touchent presque au surréalisme, et pourtant elle ne perd jamais la lectrice, pour peu qu'elle se mette au diapason de la sensibilité de Leduc et de celle de son alter-ego, Thérèse.

La ferveur brouillonne des premiers amours, en particulier lorsqu'ils sont interdits, a trouvé un écho chez la toute jeune lesbienne que j'étais lors de ma première lecture.
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Thérèse et Isabelle

Je ne voulais pas vraiment lire ce livre. Je pensais que ce serait une histoire où une fille ne sait pas ce qu'elle veut et profite de l'autre, ou du moins n'est pas vraiment honnête, étant donné l'époque et la relation entre V.Leduc et S.De Beauvoir. Et j'ai été très surprise par ce livre. Pas par la qualité de l'écriture, que j'ai vraiment appréciée, mais par l'histoire ! Je ne m'attendais pas à cette description toute crue (à peine toastée) de la relation physique entre deux femmes. Ce livre est pour moi une sorte de don, un cadeau, de l'auteur pour toutes les femmes.
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Thérèse et Isabelle

Des amours adolescentes dans un pensionnat pour jeunes filles, 1ers émois, initiation par Isabelle, confusion entre l'amour et la passion charnelle, le propre même de l'adolescence. Amours saphiques. Mais c'est également le cas dans les amours hétérosexuels. Violette Leduc a voulu décrire le plaisir féminin, c'est cru, parfois confus, avec pas mal de métaphores. On comprend que cela ait choqué en 1954 et il est fort intéressant de lire à la fin les arguments des éditeurs hommes à l'époque.

Ne connaissant Violette Leduc que de nom, c'et une découverte, mais je n'ai pas vraiment accroché.
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La Bâtarde

La batarde est la grande classique des hauts et des bas d'une lesbienne mal comprise pendant les années vingt, trente et quarante . Espérons que tous les efforts bien intentionnées des dernières années pour promouvoir la fierté gaie rendent la vie plus facile aux gens prises avec une société et une famille qui n'ont aucune sympathie.

Malheureusement je crois que ce livre très dur n'a perdu rien de son pertinence depuis son lancement en 1964.

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Je hais les dormeurs

Un court récit sur le monde de l'insomnie, de son ressenti, de ses attentes ; un monde qui ne peut être partagé avec les dormeurs et tout particulièrement avec la ou le partenaire de lit !

Une très belle écriture pour décrire ces états.

Mais c'est aussi la découverte des éditions du Chemin de Fer qui nous offrent un superbe ouvrage (cousu), vu par Catherine Violet.
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L'Affamée

Un très beau roman au style encore plus coupé que les autres. L'auteur nous raconte son quotidien imprégné de son obsession amoureuse pour celle qui n'est jamais nommée : Simone de Beauvoir.
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Trésors à prendre

Violette Leduc raconte ses vacances en province, seule et sac au dos. Elle exprime à la fois sa solitude mais relate aussi ses rencontres avec de vrais personnages. Le tragique et le comique se côtoient. Le roman se clôt d'ailleurs sur une scène assez glaçante mais comme mis au second plan dans une déclaration d'amour renouvelée à Simone De Beauvoir.
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La Folie en tête

Suite de "la bâtarde", "la folie en tête" nous raconte la vie de l'auteur après la 2nde guerre mondiale, centrée sur son travail d'écrivain mais aussi sur sa vie de femme seule. Presque 600 pages pour ce 2ème tome, autant dire que c'est dense. J'aime toujours l'écriture de l'auteur, sa sincérité, sa fragilité mais aussi le tragi-comique de certaines situations. Intéressant aussi comme témoignage de ses amis artistes: Beauvoir, Genet, Cocteau.

Ce texte porte bien son nom, certains passages montrent en effet la folie de l'auteur: de ses amours impossibles et désespérés à ses crises de paranoïa. C'est parfois un peu pénible et lassant, certaines pages sont mêmes assez obscures tant le monologue relate les pensées incohérentes de son esprit. C'est une auteure en tout cas intéressante et importante, pour qui j'ai ressenti de l'empathie malgré tout, et qui a une écriture très moderne et je pense, innovante pour son époque.
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La Vieille Fille et le Mort

Une vieille femme qui tient un bar trouve un mort sur le pas de sa porte.

Qui est-il? Quels étaient ses désirs?

Autant de questions ajoutées à la solitude de cette femme et de mystères qui font que cette femme va fortement s'attacher à ce mort.

Un style assez rude, sec, proche de Duras qui m'a laissé loin en terme d'émotion.
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Thérèse et Isabelle

Difficile de s'imaginer l'émoi qu'auraient pu provoquer la publication de ces lignes dans la France de l'après-guerre... Mais émoi il n'y eut pas; l'éditeur ayant prudemment décidé de ne pas publier les passages qui décrivaient les relations sexuelles des deux jeunes filles! En 2017, le livre garde toujours un petit côté subversif - la découverte d'une sexualité lesbienne par deux adolescentes restant toujours un sujet un peu sensible (preuve en est par exemple les discussions autour du film, "la vie d'Adèle").

Au final, j'ai aimé ce roman et l'extraordinaire capacité qu'a Violette Leduc de nous faire vivre les scènes comme si nous y étions. La langue est riche et fleurie; décrivant avec minutie les effets de l'amour physique sur nos deux héroïnes. Et le tout sans jamais utiliser un vocabulaire cru ou technique. Une véritable prouesse!

Seul bémol pour un lecteur de 2017: la langue peut parfois apparaître un peu vieillie, ne permettant pas un accès facile à toutes les images que Violette Leduc a créées pour nous.
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Thérèse et Isabelle

Thérèse et Isabelle raconte la passion brûlante et éphémère entre les deux héroïnes éponymes, toutes deux pensionnaires dans un collège. Ce texte de 1954 fut publié par Gallimard en 1966 dans une version censurée et ce n’est qu’en 2000 que l’éditeur le publia dans son intégralité.

Violette Leduc s’inspira fortement de sa propre expérience pour écrire le court texte qu’est Thérèse et Isabelle (comme pour tous ces autres romans d’ailleurs) car elle a connu, au cours de ses années collège dans les années 1920, deux passions, l’une avec une autre pensionnaire, Isabelle, l’autre avec une surveillante, Hermine (ce qui causa son renvoi).



L’écriture est précieuse, les mots sont précis et les phrases ciselées. Il est presque inattendu de trouver ce langage parfois quelque peu désuet parlant de passion charnelle et de l’union des corps. Mais l’écriture est également crue et parle de l’amour physique sans fausse pudeur. Violette Leduc raconte l’homosexualité féminine et le plaisir féminin avec beaucoup de sensualité. Il y a de la douceur entre les deux filles, mais aussi une impatience fiévreuse parfois brutale.



Le texte est très court et c’est là son seul défaut. Il ne faut pas le lire pour ses personnages que l’on connaît finalement assez peu. Il ne se perd pas en description sur les protagonistes, mais s’attache à raconter la naissance, puis la découverte de l’amour physique, du corps de l’autre ainsi que l’attente fébrile entre deux retrouvailles.



Thérèse et Isabelle est un texte intense, à la fois poétique (le texte est parsemé de métaphores autour des fleurs notamment) et explicite, et peut-être l’un des premiers à parler sans fard de l’homosexualité féminine. Quant à Violette Leduc, elle est vraiment une autrice que je veux découvrir plus en avant. Dans ma ligne de mire : La Bâtarde et Ravages (et une relecture de L’Asphyxie qui ne m’a pas laissé de grands souvenirs…).
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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