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Critiques de Walter Mosley (20)
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Le Diable en robe bleue

Premier roman de Walter Mosley consacré à Easy Rawlins, vétéran de la Seconde Guerre mondiale devenu détective à Watts, Le diable en robe bleue nous plonge dans l'Amérique ségrégationniste d'après-guerre. J'avais bien aimé l'adaptation cinématographique de Carl Franklin avec Denzel Washington, Tom Sizemore, et Don Cheadle, ambiance 40's, bande-son impeccable (Thelonious Monk, Duke Ellington …). Le roman ne m'a pas déçue.



Easy Rawlins a laissé Houston derrière lui pour tenter sa chance à Los Angeles, et par patriotisme, s'est engagé pour sauver l'Europe. Relégué à l'arrière pendant trois ans comme la plupart des soldats noirs, il a réussi à être incorporé dans les troupes qui ont débarqué en Normandie, puis a suivi Patton dans les Ardennes: « A cette époque-là, les Alliés étaient tellement à bout qu'ils n'avaient plus le loisir de pratiquer la ségrégation parmi les troupes. Il y avait des Noirs, des Blancs, et même une poignée de Nippo-Américains dans notre section. Notre principal souci, c'était de tuer les Allemands. »



Rentré traumatisé par la découverte des camps, désabusé par la ségrégation persistante, Easy est un homme cynique qui se méfie de tout et se tient à l'écart des ennuis. Viré de son boulot, il accepte une mission bien rémunérée, retrouver pour un blanc un peu mafieux la trace d'une belle Française qui aime fréquenter les clubs de jazz. « Cherchez la femme, pardieu! Cherchez la femme! » prend ici toute sa dimension. Si Easy retrouve la mystérieuse Daphné, il parviendra à comprendre pourquoi les cadavres tombent autour de lui, pourquoi la police le passe à tabac, pourquoi des hommes influents veulent mettre la main sur cette fille, et résoudra l'énigme.



Le diable en robe bleue est un polar efficace, dénué de manichéisme. Mosley dresse le portrait d'un homme intelligent et clairvoyant qui poursuit sa quête malgré la pluie d'emmerdements qui s'abat sur sa tête, ensorcelé par les charmes du diable vêtu de bleu. Le polar est plus que jamais miroir du social, il nous donne à voir l'obsession américaine de la race, le destin cruel de ceux qui « franchissent la ligne », sociale, ou raciale, les effets dévastateurs du «Passing" sur des individus qui voulaient juste avoir une vie plus facile, de l'autre côté.
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Papillon blanc

Easy Rawlins est privé dans la vie . Privé de quoi me direz-vous ? Juste privé , détective de son prénom . Une chose est certaine , la privation niveau emmerdes , il connaît pas .



Noir , vivant dans le quartier de Watts , district noir itou de L. A. , avec Regina et leurs deux gamins , voilà très succinctement ce qu'est Rawlins . Si le bonhomme est fou amoureux de sa femme , cette dernière se pose , elle , bien trop de questions sur la pérennité de leur couple . Ajouter à cela un bambin , Jésus , ne s'exprimant qu'à la manière du mime Marceau et la vie privée de ce privé pourrait être beaucoup plus simple , isn't it because i do ? Comme quoi Jésus Christ , non , pas toujours...

Lorsque trois entraîneuses noires se font buter , silence radio de la part des condés .

Mais lorsque la quatrième victime se présente sous les traits d'une jeune femme blanche de bonne famille , la flicaille monte au créneau et sollicite Rawlins pour investiguer dans un milieu qu'il connaît bien mieux qu'eux .



Je découvre Ezechiel (Easy) Rawlins , héros récurrent d'une série comptant huit bouquins à ce jour et le premier contact est bon , très bon . Vétéran du Vietnam qui semble désormais vivre à la cool , il apparait souvent dépassé par des événements qui n'altèrent cependant en rien sa lucidité . Nonchalant , assurément , mais toujours se méfier de l'eau qui dort . Si le bonhomme affiche un calme à toute épreuve , ses coups de griffes n'en sont pas moins ravageurs .

L'écriture de Mosley est brute , directe , aussi obscure que les bas-fonds qui voient évoluer son héros . Au travers d'une enquête palpitante , l'auteur dépeint une Amérique ségrégationniste sans pour autant se prévaloir de tout jugement moralisateur .

Il y décrit un pays en pseudo quête d'égalitarisme et les affres d'un citoyen lambda un peu paumé qui , à l'instar d'un Rambo testostéroné , n'aurait jamais dû accepter sa dernière mission . Beuaaaaaarrrrrr....



Walter Mosley est venu , j'ai vu , il m'a vaincu...
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Le Diable en robe bleue

Les temps sont durs pour Ezekiel Rawlins, jeune homme black et brillant de la seconde guerre mondiale. Il vient d'être viré de son boulot de mécanicien alors , Easy quitte son Texas natal pour aller chercher fortune en Californie.. Mais Ezekiel, Easy pour les intimes, ne se laisse pas abattre. C'est un malin et il sait qu'il peut compter sur ses nombreuses fréquentations. Il va se ancer comme détective privé. En effet Easy connaît du monde dans les boîtes à la mode et autres bars louches. Aussi, notre jeune black par l'intermédiaire d'un ami est chargé de retrouver une jeune femme blanche. On plonge avec bonheur dans ce roman qui a pour thème la femme fatale et qui reprend tous les ingrédients du genre. Avec Easy on va se retrouver embarqué dans une aventure folle avec son lot de tueurs névropathes, de violence et de politiciens corrompus. Il y a chez Mosley quelque chose de Chandler, le côté social en plus. Un roman noir comme on les aime. Le Diable en robe bleue est le premier roman de la série introduisant le détective privé Easy Rawlins Se que l’on aime aussi chez Mosley c’est qu’à travers cette série il nous offre un portrait de l'Amérique ségrégationniste des années 1950 et 1960. On aime aussi l’atmosphère de l’époque parfaitement restituée par notre auteur afro américain. Et on s’attache à son héros souvent malmené.

Le Diable en robe bleue, a été adapté au cinéma sous le même titre, avec Denzel Washington dans le rôle de Rawlin


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Les griffes du passé

La suite du "Vertige de la chute" La première enquête de Leonid McGill, un privé noir, fils de communiste et ex-boxeur, dans les rues d'une New York babylonienne qui nous entrainait dans les hautes sphères de la finance jusqu’aux bas-fonds de la pègre, dans un New York plus interlope que jamais.

Ici A la demande du puissant et dangereux Alphonse Rinaldo, le privé Léonid McGill mène l'enquête pour retrouver une mystérieuse femme nommée Angélique. Il doit faire face à des policiers new-yorkais vertueux ou pourris pour résoudre un double meurtre sanglant.

On peut dire que Mosley aime les privé car après «Easy» Rawlins, un privé noir sur la côte ouest, c’est une autre privé afro-américain qui est le nouvel héros de notre auteur met eb scène mais sur la côte est cette fois. Et si le premier nous faisait traverser l’Amérique des année 50 et 60 au cœur de la misère et de racisme de la ségrégation où il dressait un passionnant portrait de l'Amérique ségrégationniste des années 1960. Le second nous entraine dans l’ Amérique bouillonnante du 21e siècle dans la ville la plus emblématique des états -unis. Il nous offre une vision au scanner d'un New York intrigant. Il nous propose un polar d’atmosphère où l’on retrouve toujours l'ambiance la même ambiance new-yorkaise. Et ce second opus de ce qui devait être une trilogie mais qui sera finalement une tétalogie confirme le talent de Walter Mosley à saisir toute l'ambiguïté de la société américaine d'aujourd'hui. A n’en pas douter, mais ça on le sait déjà depuis longtemps Walter Mosley est l'un des auteurs les plus intéressants des États-Unis. Il en est aussi le plus corrosifs. Heureuse de savoir qu’il me reste encore deux volets à lire des enquêtes de Léonid McGill où entre considérations politiques et examen du fait racial aux États-Unis avec en toile de fond le portrait d'une Amérique déboussolée dont New York serait le laboratoire fascinant autant que dangereux.


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Un homme dans ma cave

Charles Blakey, la trentaine, noir, inadapté social, voleur, tricheur, menteur est en passe d'avoir vraiment raté sa vie.

Mais un jour, un blanc, Monsieur Anniston Bennet sonne à sa porte et l'oblige littéralement à lui louer le sous-sol de la maison familiale.

Cela tombe bien, Charles est fauché et risque de perdre une maison qui a vue passer huit générations de Blakey.

Arrivent les éléments que devra monter Charles pour aménager et accueillir ce drôle de blanc, il s'agit d'une cellule en kit !

Anniston Bennet s'y fait enfermer avec quelques livres et du papier, avec pour seul compagnon, son gardien perplexe et quelque peu inquiet.

Un face à face étonnant s'engage au fil des semaines, un chemin de rédemption se dessine, un combat des idées, du bien et du mal se forme, une thérapie se met en place.

La question est de savoir pour lequel des protagonistes : le prisonnier volontaire ou le geolier forcé ?

Walter Mosley, l'auteur de ce roman, joue avec bonheur de nos certitudes, nos peurs et nos doutes.

Mais je peux dire que je n'apprécierais pas d'accueillir Monsieur Bennet dans ma propre cave, cela c'est une évidence !
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Moisson noire 2004

Un plaisir à la hauteur de mes attentes : du suspens, de l'humour, des braquages, des complots et manipulations, de l'amour, de la jalousie...

Chaque nouvelle, d'un auteur connu ou non, se différencie des autres. Si certaines sont très noires, intimistes, d'autres sont déconcertantes et étonnantes avec un humour décalé et c'est ce qui fait la richesse de ce recueil de nouvelles.
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Le Diable en robe bleue

Un roman policier tellement lent à démarrer que je l'ai vite refermé !
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Quand ces dames tuent !

Otto Penzler est à la fois éditeur et libraire, c’est aussi l'un des spécialistes américains du suspens. Il réunie ici de grands noms de la littérature noire anglo-saxonne afin qu’il nous prouve que le meurtre n’est pas qu’une affaire d’homme.

Il y a là des incontournable du polar tels que Michael Connelly, Thomas H Cook, Jeffery Deaver, John Connolly, Anne Perry, Elmore Léonard, Ed McBain, Joyce Carol Oates, Ian Rankin, Laura Lippman, Walter Mosley, … et d’autres auteurs peut-être moins connus du public français comme Lorenzo Carcaterra, Nelson DeMille, J.A. Jance, Andrew Klavan, Jay McInerny. S.J. Rozan

Pour ce recueil de dix-sept nouvelles nos auteurs américains et anglais de romans noirs mettent en scène des héroïnes dangereuses et machiavéliques.

Et c’est vraiment jubilatoire de lire ces auteurs surtout qu’outre-Atlantique, l’art de la nouvelle est un art à part entière. Et tous les plus grands auteurs américains sont passés par cet exercice pas toujours simple. Car il est vrai que la nouvelle est une vraie gageur, un pur défi car il faut en peu de pages construire une histoire, nous attirer dedans et très vite nous surprendre avec une chute et un final renversante.

Et ici on peut dire que le challenge est parfaitement tenu ! Autant de preuves que ce tableau noir n'est pas monochrome.


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Un petit chien jaune

Une plongee dans le monde de la pegre qui est lisible,ni plus,ni moins mais qui n'est pas un livre qui vous laissera un souvenir exceptionnel.Neanmoins je ne jugerai pas l'auteur sur un seul ouvrage et attendrai de relire un autre ouvrage avant de me pronocer sur les aventures d'Easy Rawlins.
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Le casseur

Ayant déjà vu le film du Diable en robe bleue avec Denzel Washington, je m'attendais à plus pour ce roman qui se situe durant les seventies. Monsieur Rawling doit rechercher un jeune garçon qui c'est lier à des révolutionnaire dans le genre Black Panthers. Le roman est court moins de trois cent pages mais malgré tout je ne me suis pas attaché au détective privé qui enquête sur la disparition, l'intrigue très mince est là plus comme un prétexte de nous rappeler l'âge d'or de quelque chose qu'ont ignore.
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Papillon blanc

Easy Rawlins est l'un des personnages les plus attachants du roman noir



Watts, le quartier noir de Los Angeles, dans les années 50:

un ghetto étouffé par le chômage, la misère, et la violence, trois jeunes femmes y sont sauvagement assassinées, mais comme elles étaient noires, la police n'y prête pas attention; Lorsqu'une jeune femme blanche est assassinée à son tour dans les mêmes conditions, la police bouge enfin, d'autant que le père de la morte est procureur. En apparence, cette fille de bonne famille n'a rien à se reprocher, mais comme le sait si bien Easy Rawlins, le héros de cette histoire, les apparences sont souvent trompeuses en ce bas monde; L'enquête menée par Rawlins s'avérera périlleuse, pleine de suspense et de rebondissements.



Papillon blanc est une plongée saisissante dans les bas-fonds de Watts, à une époque marquée par un racisme omniprésent et la corruption policière. Ce roman noir séduit par l'écriture nature et par les dialogues percutants de Walter Mosley, qui est un meneur d'intrigues hors pair; Le rythme est lancinant, crescendo, mais c'est surtout l'atmosphère qui vaut le détour: L'auteur retranscrit parfaitement toute une époque, à travers le spleen désabusé de son héros, personnage authentique, complexe mais surtout profondément humain, pour le meilleur et pour le pire.



Un roman noir envoûtant et attachant, une histoire franchement glauque mais passionnante à suivre, et surtout des dialogues d'anthologie.


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Papillon blanc

J'étais curieuse de découvrir l’œuvre du romancier Walter Mosley, j'aime les polars et il était logique que je m'intéresse à l'un des rares auteurs noirs mettant en scène un détective privé du nom d'Easy Rawlins dans le quartier chaud de Los Angeles, Watts, dans les années 50. Papillon Blanc est en fait le troisième volet consacré à ce héros peu recommandable, Ezechiel (Easy) Rawlins. Vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, il a réussi à amasser un bon paquet d'argent mais il s'en cache et vit modestement à Watts avec son épouse et ses deux enfants, lorsque la police (blanche) de Los Angeles vient le chercher à la suite de plusieurs meurtres de jeunes femmes, atrocement mutilées.



Ici le lecteur est transposé dans l'Amérique blanche et ségrégationniste des années 50, après guerre - si nous ne sommes pas dans le Sud, le racisme est néanmoins prégnant et les deux mondes cohabitent difficilement. L’assassinat rapproché de trois femmes noires de petites mœurs n'intéresse pas la police, jusqu'à ce que la 4ème victime soit une jeune femme blanche de bonne famille.



(...)

Que dire ? Sinon que j'ai lu le livre en moins d'une journée. Il est court, c'est vrai (296 pages) mais surtout il se lit avec facilité. Le héros a pris les traits dans ma tête de Denzel Washington, car je me suis souvenue qu'il avait interprété ce personnage dans l'adaptation cinématographique de Devil in a blue dress (le premier roman mettant en scène le détective privé) en 1995.



J'ai bien aimé ce roman car le Los Angeles des années 50 était un Los Angeles totalement différent, et puis le lecteur est transposé dans la vie d'un homme noir qui doit sans cesse composer avec le racisme ambiant, ce qui apporte une vision bien plus intéressante de cette période. Sachez néanmoins que le héros est loin d'être parfait, il ment, boit plus que de raison et a des mauvaises fréquentations mais il aime son fils adoptif et la fin m'a beaucoup touchée.
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Le vertige de la chute : La première enquête de..

je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, alors que je suis une fan des séries avec Easy Rawlins. Leonid McGill, l'enquêteur privé de cette nouvelle série, vit à New York au début du XXIème siècle, dans une société très métissée. Il partage avec les héros de Walter Mosley un goût pour la justice, et beaucoup d'amour pour des personnes qu'il rencontre ou qui ne lui sont pas attachées par les liens du sang (il adore son fils Twill, né de l'amant de sa femme). Il est aussi, comme Easy, ami avec des personnages dangereux.

La différence principale avec les séries Easy Rawlins est le changement dans la société (plus de racisme latent dans ce roman), et le fait que Leonid ait un passé beaucoup plus trouble : par sa faute (ses recherches en tant qu'enquêteurs), des personnes sont mortes et ont souffert. Leonid ne peut que défouler sa frustration en faisant de la boxe, et en essayant de ne plus tomber dans les mêmes pièges.
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Quand ces dames tuent !

Femme fatale, mère courage, veuve éplorée, dans le polar la femme a plus souvent le rôle de victime directe ou collatérale que celui du monstre. Et quand bien même elles seraient monstrueuses l’excuse de la folie n’est jamais loin. Pourtant beaucoup des femmes qui ont fait l’Histoire et qui ont inspiré les écrivains sont des femmes dangereuses. Dangereuses par les passions qu’elles ont déchainées, des hommes ont tués pour elles, ont trahi pour elles, se sont suicidés pour elles, des rois ont perdu leurs royaumes et entrainé leurs armée dans des guerres sanguinaires pour elles.



Dans le polar, de nombreux protagoniste se sont méfié des femmes. Sherlock Holmes déclare dans Le signe des quatre « il ne faut jamais faire entièrement confiance aux femmes », Rex Stout fait dire à son personnage de détective privé Nero Wolfe « On peut compter sur une femme pour tout, excepté la constance ». La femme fatale est tout à la fois dangereuse et fascinante.



C’est à ces femmes que se sont frottés de grand nom du polar (M. Connelly, J. C. Oates, T. H. Cook,…) en nous concoctant 17 nouvelles. 17 visions de femmes manipulatrices, imprévisibles, dangereuses, époustouflantes, malignes. 17 styles d’écritures qui vous donnerons surement envie de découvrir l’œuvre de ces écrivains.



La préface et la conclusion de ce recueil vous permettront d’en savoir plus sur les auteurs et leurs publications.



Régalez-vous de ces nouvelles en gardant bien à l’esprit que ce ne sont que des histoires…
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Les griffes du passé

Un policier rythmé et très prenant. La lecture est facile et l'auteur sait vous entrainer dans son récit.

On est plogngé dans le newyork des flics vereux et des bandits au grand coeur. Rien n'est tout blanc ou tout noir et c'est là que réside le charme.

Amatrice de polar, ce dernier a répondu à mes attentes.



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Quand ces dames tuent !

Des histoires recherchées, tout à fait différentes l'une à l'autre. A chaque fois je suis restée scotchée.
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Moisson noire 2004

La nouvelle policière est un genre peu prisé en France, et c'est bien dommage. Aux États-Unis, de nombreux magazines spécialisés permettent à de jeunes auteurs de se faire connaître, mais des auteurs chevronnés (comme ici Joyce Carol Oates) y montrent également qu'ils savent "faire court". Dans ce recueil, Michael Connelly ("Les égouts de Los Angeles" et bien d'autres depuis) a sélectionné dans le cru 2002 vingt nouvelles qui offrent un panorama intéressant de la littérature policière américaine contemporaine. Toutes vous enchanteront, mais les meilleures (à mon avis) ont été gardées pour la fin. On ressort de la lecture de ce recueil avec la certitude que le polar, et particulièrement sous la forme de la nouvelle, est vraiment la littérature qui "colle" à notre époque. Au Beaujolais nouveau, je préfère très nettement le polar nouveau, mais les deux peuvent faire la paire si vous aimez lire au troquet du coin...
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Le vertige de la chute : La première enquête de..

Je commencerais par la couverture : un médaillon représentant la peinture flouée d’un homme noir qui nous laisse imaginer que notre héros Léonid Mc Gill pourrait être cet homme entre deux âges, à la carrure puissante d’ancien boxeur. Le reste de la couverture est dans les tons noir et rouge annonçant le caractère noir du roman.

J’ai tout de suite craqué pour Léonid Mc Gill, détective privé. La complexité du personnage déchiré par des problèmes aussi bien personnels que professionnels mais qui malgré toutes ses erreurs passées essaye de se racheter une conduite.

D’un côté son histoire privée, une femme, trois enfants, une maîtresse… Un père communiste disparut qui lui a donné le prénom de Léonid en l’honneur du camarade Brejnev. De l’autre, il se voit demandé de retrouver quatre hommes, n’ayant pour tous renseignements que des surnoms qu’ils se donnaient quand ils étaient adolescents… Le début d’une affaire qui va prendre une bien mauvaise tournure…

Un roman noir comme je les aime. J’ai eu l’impression de me retrouver dans un film des années 30 avec l’odeur de cigarette froide, d’alcool, de borsalino et grands mafieux mais ne nous trompons pas l’histoire se déroule à New-York de nos jours.

Je n’aurai aucun mal à suivre de nouvelles enquêtes de Léonid Mc Gill.
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Le vertige de la chute : La première enquête de..

Mon avis :

Je ne sais pas qui, chez l’éditeur français, a choisi le titre (The long fall, en anglais), mais franchement, je ne lui tire pas mon chapeau. Le vertige de la chute, ça sonne un peu creux ! Mais bon, si on s’arrête au titre, on risque de passer à côté de pas mal de bouquins sympas.

Celui-ci l’est, sympa, mais il ne fera pas partie pour autant de mes coups de cœur. J’ai bien aimé l’histoire et la façon dont elle est racontée, et dans l’ensemble, on accroche bien au récit, mais je l’ai trouvé parfois un peu bavard. Est-ce parce que c’est le premier d’une série et que l’auteur tient à nous en apprendre le plus possible sur son héros ? Il y a, à mon goût, trop de digressions, des passages où McGill raconte sa vie, et ça donne plutôt l’impression que ce livre est le énième d’une série dont on n’a pas lu les précédents opus et que toutes ces périphrases sont des références à d’autres enquêtes. Ça n’apporte rien à l’histoire en cours et on se demande même si Walter Mosley n’est pas en train de tirer à la ligne…

La quatrième de cout nous promet une balade dans les « hautes sphères de la finance, les bas-fonds de la pègre, dans un New York plus interlope que jamais… » Personnellement, je suis un peu resté sur ma faim ! Je n’ai pas vraiment ressenti la ville, et son côté interlope est plus esquissé que réellement raconté. Certes, on y rencontre des gens fortunés et des gangsters, mais comme plongée, j’ai déjà vu mieux.

Ce livre est dans la lignée des grands classiques, les histoires de privés à la Raymond Chandler ou Dashiell Hammett. Le personnage est un de ces héros torturés par un sombre passé et un présent familial pas de plus réjouissant. C’est normal, les Américains adorent les héros torturés ! Moi, ils commencent à me fatiguer, à force… Heureusement, comme je l’ai dit plus haut, l’histoire tient bien la route et au bout du compte, j’ai plutôt eu du plaisir à la lecture de ce polar de bonne facture. Mais sincèrement, je ne suis pas sûr que je me lancerai dans la suite des aventures de Leonid McGill. S’il y en a un qui me tombe dans les mains, je ne le rejetterais pas, mais je ne vais pas courir après.

Mais si vous aimez le genre, alors pourquoi pas ? Walter Mosley a un sacré style et il sait emmener ses lecteurs.
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Black betty

C'est un policier attachant, je me suis un peu perdu dans tous les personnages avec des noms exotiques dont j'ai eu un peu de mal à distinguer les rôles et les caractères, mais à la fin tout s'éclaire.
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