Wilbur Smith

Une suite du Dieu fleuve, quatre mille ans plus tard ? Pas vraiment ! Les deux romans sont liés, c’est un fait, dans une mise en abîme assez judicieuse parfois, mais nous ne saurons rien de la destinée de Taïta, de la reine Lostris ou de son fils. Pour cela, il faudra se plonger dans le tome 3. Ici, nous avons une digression contemporaine. Des archéologues, une anglo-égyptienne et un aristocrate britannique sont à la recherche de la tombe de Mamose,en Éthiopie. Ils disposent des papyrus du scribe narrateur du premier épisode, dont le septième doit les conduire à la fameuse tombe. Mais ils ne sont pas les seuls ! Une société écran appartenant à un impitoyable milliardaire allemand est aussi sur le coup et s’embarrasse peu de scrupules ou de moyens légaux.

Après un premier tome passionnant à l’époque des pharaons, celui-ci est à mon avis un cran en dessous. C’est très très bien alors que le premier opus était juste génial.

L’histoire se déroule essentiellement en Afrique de l’Est dans les années 1990 La description des paysages est à couper le souffle et on s’y croit. Le contexte géopolitique est caricatural (les gentils, les méchants, c’est un peu le jeu de ce genre d’histoire) mais pertinent malgré tout, l’action est très présente et quelques sous-intrigues bienvenues s’intéressent à des personnages secondaires soudain plus épais pour notre plus grand bonheur ou malheur. Les cent-cinquante dernières pages voient une accélération vertigineuse des évènements et lorgnent vers Indiana Jones version quête du Graal.

Il ne faut pas bouder notre plaisir. Le septième papyrus est un excellent livre d’aventure et d’énigme archéologique. Wilbur Smith est un conteur hors pair et ses personnages, l’archéologue Royan en tête ont une épaisseur peu commune dans ce genre de livre. De l’exotisme, de l’action, une histoire d’amour contrariée, un vrai roman populaire à ne pas manquer !

Après avoir survécu aux tranchées du Nord de la France, Mark Anders est heureux de revenir en Afrique du Sud sur les terres de son grand-père. Mais sa joie est de courte durée. Le vieux Anders est mort accidentellement lors d'une partie de chasse après avoir vendu ses terres à une société fermière. Mark ne peut y croire et ses brèves recherches lui donnent raison, son grand-père a été assassiné, son domaine volé. Mark a tout perdu, ses questions dérangent et ses jours sont en danger. Il trouve refuge à Durban où il a bien l'intention de tout mettre en œuvre pour récupérer son héritage. Là-bas, le hasard le met en présence de Sean Courtney qu'il a connu durant la Grande guerre et qu'il admire comme tous ceux qui le connaissent. Mais désormais, il ne sait plus que croire. L'homme qui lui a volé ses terres n'est autre que Dirk Courtney, le fils de Sean. Alors peut-il encore avoir confiance en celui qu'il a toujours considéré comme un héros ?



Un épisode de la saga des Courtney qui s'avère quelque peu décevant. Sans souci de se renouveler, Wilbur Smith sert la soupe habituelle composée de haines tenaces, de vengeances, de gentils sans peurs et sans reproches, de vils méchants sans honneur et de femmes, soit godiches, soit ''de caractère''. Alors même si on se réjouit de retrouver les magnifiques paysages d'Afrique du Sud, on s'ennuie un peu à retrouver la même éternelle trame, la même intrigue, les mêmes enjeux au fil des romans.

Bref, c'est une très belle saga mais cet opus est dispensable.

Le Dieu fleuve

Un merveilleux livre sur l’Égypte. Il sort des normes des livres qui s'arracherai fiévreusement l’histoire de l'Egypte et de sa civilisation, des livres où nous est vanté la gloire ou la puissance de tels pharaons et de telles reines. Par contre dans Le Dieu Fleuve, Wilbur Smith nous vante les qualités, l'esprit savant de Taïta qui n'est autre qu'un l'esclave aux services d'abord du père de Sostri et que celle-ci le lui demande lorsqu'elle épouse le pharaon. Taïta sera alors un fidèle serviteur, attaché à la reine Sostri jusqu'à sa mort



En effet, Taïta est un personnage d'une perspicacité très inouï. Homme à tout faire et à toute connaissance, il est à la fois, médecin, écrivain, dramaturge, peintre...enfin un homme de la science...d'ailleurs c'est par ces écrits que l'histoire de la Sostri nous est parvenu...



Selon l'auteur, suivant une recherche archéologique, une équipe de chercheur dont il faisait partie se sont intéressés à une ancienne tombe de l'Egypte antique.



Alors qu'une église était bâtie en empêchant l'accès à la tombe, il était interdit d'y accéder. Alors c'est après plusieurs années négociation que l’église va céder. Et en accédant à la tombe, l'auteur dit qu'il n'avait jamais vue une tombe décorée ou peinte de cette manière. Et que l'équipes des chercheurs avait découvert, dans une petite pièce, des jarres qui étaient remplis des rouleau papyrus.



C'est alors qu'en traduisant ces rouleaux de papyrus que l'auteur découvre l'histoire de la reine Sosti écrite par Taïta,...



D'ailleurs cette tombe de la reine Sostri a été peinte par Taïta...

J’étais tombée sur ce bouquin dans une boîte à livres, encore un. Comme cela faisait longtemps que je voulais découvrir Wilbur Smith et je m’étais dit que c’était là l’occasion. « L’œil du tigre » est bon divertissement mais pas un grand roman.



« L’œil du tigre » est un roman d’aventures et d’action assez efficace et qui bénéficie d’une intrigue plaisante. Le roman propose tous les ingrédients d’une histoire mêlant aventure et action : les paysages exotiques, le héros bien campé, des méchants très vilains, un trésor, des péripéties à foison et des retournements de situation réguliers. Il y a même une petite dose d’émotion avec des épisodes tire-larmes qui s’intègrent bien au récit. C’est donc un roman agréable à lire, qui permet de s’évader. Mais, il faut reconnaitre qu’il y a tout de même des longueurs. J’avoue m’être ennuyée à certains moments. Le roman souffre de passages de ventre mou. 345 pages, c’est trop long, le récit aurait gagné à être resserré avec une centaine de pages en moins.



« L’œil du tigre » n’est pas le roman le plus réputé de son auteur et cela se comprend à la lecture. Ceci dit, cela reste un roman dépaysant et assez plaisant à lire. Smith a de l’imagination et sait brosser des personnages attachants. Je lirai sans doute d’autres romans de l’auteur.

Quatre mille ans ont passé depuis le temps où le scribe Taïta veillait sur les destinées de la reine Lostris, de son amant Tanus et de son époux le pharaon Mamôse. Ils vont pourtant sortir de l'oubli grâce aux papyrus laissés par Taïta et découverts par un couple d'égyptologues passionnés, le professeur Duraid Al Simma et sa jeune épouse Royan. Parmi les écrits du grand Taïta, le septième papyrus se présente sous la forme d'une énigme et le couple est en passe de le décrypter et de connaitre enfin le l'endroit où se trouve le tombeau du pharaon Mamôse. mais ce trésor excite les convoitises, Duraid est assassiné et Royan, contrainte de quitter l'Egypte par mesure de sécurité. Désemparée, elle décide faire confiance à un aristocrate anglais, grand collectionneur, Nicholas Quenton-Harper. Ensemble, il partent en Afrique, dans les gorges du Nil, à la recherche du précieux sarcophage.





De l'aventure, du danger, de l'action, du mystère, de l'amour....Que demander de plus à ce récit qui est en quelque sorte une suite du Dieu-fleuve? Fidèle à lui-même Wilbur SMITH a concocté un savant cocktail où se mêlent tous les ingrédients qui ont fait son succès, et cela dans les paysages à couper le souffle des gorges du Nil, du Soudan à l'Ethiopie.

Alors, il est bien naturel de se laisser tenter et de suivre avec bonheur les tribulations du baroudeur et de l'égyptologue pris entre les menaces de guerre, la concupiscence d'un collectionneur sans scrupules et leur amour naissant. Comme à chaque fois avec cet auteur, on se laisse prendre aux charmes de cet amoureux de l'Afrique, mi-romantique mi-macho qui sait si bien raconter des histoires pour s'émouvoir, se passionner, se dépayser, se divertir tout simplement.

Résumé : " 2000 ans avant Jésus-Christ, l'Egypte ancienne est ruinée par la cupidité des hommes. Mais trois personnes rêvent de rendre à l'Egypte sa gloire.



A Thèbes, on célèbre Osiris. Les rares sujets restés fidèles à Pharaon se sont réunis pour lui rendre hommage. Seul Taita l'esclave, l'eunuque à l'immense sagesse, voit le Roi tel qu'il est : le symbole d'une gloire évanouie. Aux côtés de Taita, ses protégés : Lostris, radieuse dans l'éclat de ses quatorze ans, et Tanus, jeune officier de l'armée qui est épris d'elle et souhaite l'épouser. Mais c'est sans compter sans la haine du cruel Intef... Tous trois partagent le même rêve : que, de nouveau, sur les berges lumineuses du Nil, le Dieu Fleuve, se lève le pouvoir du Roi des Rois. De Thèbes la magnifique aux montagnes d'Abyssinie, de la légende du Glaive Bleu aux combats épiques contre l'invincible armée des envahisseurs hyksos, le lecteur vibrera à l'évocation de cette époque charnière de l'histoire de l'humanité, qui précéda l'apogée d'une grande civilisation. "



Profond, humain, terriblement et beau. Ce roman de Wilbur Smith est tout cela à la fois.

Je me suis plusieurs fois surprise à faire la comparaison (inévitable à mon sens) entre Taita, esclave érudit et Leonardo da Vinci. Tant de savoir et de sagesse dans un seul corps!!

Les protagonistes sont attachants malgré leurs différences et parfois leur violence dont ils sont capables. Lostris est la jeune fille dans la 1ère partie que chaque homme rêve d'avoir et Tanus est quant à lui l'incarnation d'Apollon version papyrus. Que de beauté et de vertue dans ces 2 personnages. Bien évidemment, l'intrigue amoureuse qui occupe la 1ère partie du livre est enivrante et Taita fait l'entremetteur entre les deux jeunes gens passionnés. Confident de dame Lostris et du seigneur Tanus, l'énuque esclave d'un tyran, est un puit sans fond de connaissances et de sciences. Heureusement il sera au service du bien, et malgré les heures sombres et tragiques que l'Egypte traversa, il apporta sa lumière pour faire triompher sa patrie.

Wilbur Smith à l'habileté de nous plonger dans l'Égypte 2000 ans avant J-C, à grand renfort de preuves et de concret. Ce qui concourt à rendre ce livre si vibrant de vérité et de sentiments. Sans pour autant tomber dans le cours d'histoire qui serait passé à côté de l'émotion.

Béni des dieux, l'esclave TaÏta est d'une beauté extraordinaire et d'une intelligence remarquable. Il possède tous les talents et exerce son art dans tous les domaines: la médecine, la chirurgie, l'enseignement, la stratégie militaire, l'architecture, les mathématiques, l'astronomie, l'astrologie, etc. Au service de l'ignoble Seigneur Intef qui a fait de lui un eunuque, il trouve paix et réconfort auprès de la princesse Lostris qu'il aime d'un amour profond. Depuis son plus jeune âge, la jeune fille est son élève, sa confidente et son amie. Leur amour étant impossible, Taïta ne prend pas ombrage des doux sentiments qui unissent la princesse à Tanus, jeune commandant des Légions du crocodile bleu du vieux pharaon Mamôse. Mais Intef le cupide n'entend pas approuver cet amour, il cherche un meilleur parti pour sa fille. Par un hasard de circonstances, c'est Pharaon lui-même qui va prendre Lostris pour épouse, au grand désespoir des jeunes amoureux.

C'est donc Taïta qui va nous raconter son histoire, celle de ses amis et celle de son pays, il y a 4000 ans de là. L'époque est troublée, l'Egypte est divisée. Dans le delta du Nil règne "l'usurpateur rouge" et en amont du fleuve s'étend le royaume de Mamôse, le véritable pharaon. La guerre est perpétuelle mais se sont finalement les Hyksos qui viendront à bout de l'usurpateur. Ce peuple inconnu jusqu'alors veut conquérir l'Egypte entière. Tanus et ses hommes devront les combattre, ce qui n'est pas chose aisée. En effet, les Hyksos sont maîtres dans l'art de la guerre et font tirer leurs chars rapides comme le vent par des bêtes aussi magnifiques qu'effrayantes: les chevaux! Tanus est impuissant et Mamôse perd la vie lors des combats.



J'arrête là mon résumé mais il y aurait tant à dire! Roman fleuve, fresque historique, histoire d'amour et d'amitié, le livre est dense et riche et il fait voyager avec bonheur dans l'Egypte ancienne. C'est un pavé mais il se lit très vite. J'ai lu ça et là que Wilbur SMITH avait pris des libertés avec l'Histoire et que son livre est parsemé d'anachronismes et de contre-vérités. Je veux bien le croire! Je ne suis pas une égyptologue avertie et il faut savoir quand on entame une lecture si le but est de se divertir ou de s'instruire (bien qu'évidemment on puisse faire les deux en même temps). Mais si vous voulez vous amuser, vous émouvoir, vous émerveiller, laissez vous guider par Taïta et suivez-le le long du Dieu-fleuve pour un voyage trépident et magique.

Livre que j'ai lu il y a fort fort longtemps... Et pourtant...

Pourtant je me souviens encore de la fascination pour ce récit, de l'envie que j'avais à vouloir "lire encore une page" alors que mes yeux papillonnaient de fatigue...

Et de rejoindre le Dieu-Fleuve en rêve pour chevaucher avec Tanus, Ou bien suivre Taita dans ses pérégrinations...

Oui, oui... Mais c'était il y a longtemps....

J'en garde un très bon souvenir , une lecture aisée, certes un poil rocambolesque, mais qui fait rêver tout amateur d’Égypte ancienne, et d'aventure... On frémit, on sourit, on pleure, et malgré tout on a un peu d'indulgence pour les quelques écarts de l'auteur à l'égard de l'Histoire, car après tout, il s'agit de divertir, pas de faire un cours....

Alors suivez sans crainte la belle Lostris, le séduisant Tanus, et ce petit malin de Taita... Et rendez-vous pour le Septième papyrus, vous ne pourrez pas y échapper, vous voudrez savoir.... C'est certain....

Le Dieu fleuve

Un merveilleux livre sur l’Égypte. Il sort des normes des livres qui s'arracherai fiévreusement l’histoire de l'Egypte et de sa civilisation, des livres où nous est vanté la gloire ou la puissance de tels pharaons et de telles reines. Par contre dans Le Dieu Fleuve, Wilbur Smith nous vante les qualités, l'esprit savant de Taïta qui n'est autre qu'un l'esclave aux services d'abord du père de Sostri et que celle-ci le lui demande lorsqu'elle épouse le pharaon. Taïta sera alors un fidèle serviteur, attaché à la reine Sostri jusqu'à sa mort



En effet, Taïta est un personnage d'une perspicacité très inouï. Homme à tout faire et à toute connaissance, il est à la fois, médecin, écrivain, dramaturge, peintre...enfin un homme de la science...d'ailleurs c'est par ces écrits que l'histoire de la Sostri nous est parvenu...



Selon l'auteur, suivant une recherche archéologique, une équipe de chercheur dont il faisait partie se sont intéressés à une ancienne tombe de l'Egypte antique.



Alors qu'une église était bâtie en empêchant l'accès à la tombe, il était interdit d'y accéder. Alors c'est après plusieurs années négociation que l’église va céder. Et en accédant à la tombe, l'auteur dit qu'il n'avait jamais vue une tombe décorée ou peinte de cette manière. Et que l'équipes des chercheurs avait découvert, dans une petite pièce, des jarres qui étaient remplis des rouleau papyrus.



C'est alors qu'en traduisant ces rouleaux de papyrus que l'auteur découvre l'histoire de la reine Sosti écrite par Taïta,...



D'ailleurs cette tombe de la reine Sostri a été peinte par Taïta...

Alors que leurs ancêtres écumaient les mers, les descendants de la famille Courtney se sont établis en Afrique du Sud, dans la région du Natal. C'est là que Waite Courtney dirige d'une main de fer son exploitation de 6000 hectares et élève ses fils Sean et Garrick. Bien que jumeaux, les deux garçons sont très différents aussi bien de physique que de caractère. Grand, beau, intrépide et rebelle, c'est Sean le dominant de la fratrie. C'est lui bien sûr qui bravera les interdits et entraînera son frère dans une partie de chasse aux conséquences dramatiques pour Garrick qui y laissera une jambe. Mais ce n'est pas cet accident qui séparera les deux frères. Non, c'est une femme, Anna, qui causera leur rupture définitive et le départ de Sean vers une vie d'aventures où il sera tour à tour chercheur d'or ou chasseur d'éléphants.





Une paire de jumeaux très différents, un père autoritaire, un aventurier blanc et son fidèle compagnon noir, la chasse à l'éléphant...Quand le lion a faim qui inaugure la deuxième époque de la Saga des Courtney reprend les même ingrédients que les précédents opus mais...je ne m'en lasse pas! Avec Sean Courtney, j'ai combattu les zoulous, j'ai cherché le bon filon, j'ai bâti une fortune, j'ai vécu la grande vie, j'ai chassé l'éléphant et convoyé l'ivoire, j'ai traversé le désert, j'ai trouvé l'amour, bref j'ai vécu l'aventure avec un grand A! Wilbur SMITH aime ses personnages et sait les rendre vivants et terriblement humains. Et il aime aussi l'Afrique du Sud et ses paysages magnifiques dans lesquels il fait voyager son lecteur. Alors évidemment ce n'est pas de la grande littérature mais qu'importe! A chaque fois que j'ouvre un ses ses livres, je suis transportée et émerveillée et c'est bien là l'essentiel.

Ma critique sur "L’œil du faucon", le premier opus consacré à la série "Ballantyne" ayant été plutôt brève (j'avais pour excuse celle de débuter sur Babelio), je vais tenter de donner sur ce deuxième volet un avis un peu plus étoffé. Il sera cependant à sens unique car je suis une grande fan de Wilbur Smith. Pour moi, c'est le roi incontesté du roman d'aventures, capable de nous embarquer dans de folles épopées à couper le souffle et cela pendant des centaines et des centaines de pages (cette série comporte déjà 4 tomes de 800 pages).

Moi qui ai horreur des "gros pavés", pas un instant, je ne me suis ennuyée à la suite de cette famille de pionniers partie faire fortune au XIXième siècle en Afrique australe dans une concession de diamants puis dans la chasse à l'ivoire. Je vous assure qu'il y a de quoi combler tout désir d'évasion ou de voyage pas cher. Âmes sensibles, passez cependant votre chemin car ni les colons, ni les tribus autochtones ne se comportent en enfants de chœur, la violence est souvent présente à chaque détour de pistes...

Personnellement, j'ignore si cette histoire s'appuie sur des faits historiques réels. Peu importe, cela ne m'a pas empêché d'en apprécier tous les rebondissements et avec Wilbur Smith, croyez-moi, on est servi !

J'ai eu par le passé ma période Wilbur Smith. J'ai avalé avec le même plaisir chacun de ses pavés, que ce soit la série égyptienne ou les séries Courtney ou Ballantyne. Ses nombreux récits ont comblé ma soif d'aventure tout en m'instruisant sur l'Histoire de l'Afrique du Sud depuis le XVIIème siècle. Je viens de découvrir par hasard que certains opus avaient échappé à ma vigilance. Il faut reconnaître que l'auteur n'a pas facilité la tâche du lecteur car la chronologie de l'histoire ne va pas de paire avec la date de parution des romans. Tout ça pour vous dire que j'ai sauté sur l'occasion afin de vérifier si mon enthousiasme pour le roman d'aventures version XXL était toujours d'actualité.



Dans "La piste du renard", l'auteur situe son intrigue entre 1969 et 1979. On y retrouve Isabella Courtney, héritière de la célèbre famille sud-africaine, qui finissant ses études à Londres en même temps que son père y est ambassadeur, tombe amoureuse d'un hidalgo espagnol Ramon de Santiago y Machado. La jeune fille n'imagine pas la turpitude de celui qui fait battre son cœur. Agent du KGB, il n'a d'autre but que d'utiliser Isabella comme espionne à l'intérieur des milieux sud-africains influents qu'elle et sa famille fréquentent, ceci afin d'aider les opposants au régime à renverser le pouvoir en place et y placer des sympathisants de l'URSS. Ramon va exercer alors un odieux chantage qui va obliger Bella à trahir son pays et sa famille.



Je suis retombée sous le charme de la plume envoutante de Wilbur Smith. Il mêle avec talent l'histoire réelle de l'Afrique du Sud et le romanesque, et quel plaisir de retrouver le clan Courtney. J'avoue malgré tout que cet opus n'est pas celui que j'ai préféré car trop de place est accordée à l'aspect politique. L'espionnage, le KGB, tout ça, ce n'est pas vraiment ma came. J'ai failli perdre pied au milieu du roman, la naïveté d'Isabella autant que la rouerie de Ramon m'insupportant. Heureusement, la fin a apporté son lot d'adrénaline nécessaire pour balayer l'ennui ressenti.



J'accorde un 13/20 à cette lecture qui m'a donné envie de reparcourir le veld africain même si ce n'est malheureusement qu'à travers les pages d'un roman.

Raconter la chute du Moyen Empire égyptien et l'invasion des Hyksos aux alentours de l'an 2000 avant notre ère en une fresque magistrale. Voilà le pari de Wilbur Smith. Pari gagné haut la main. Quelle souffle dans cette épopée !

L'esclave Taïta nous raconte les évènements avec un style vif. Le destin de la reine Lostris et de Tanus est chargé de bruit, de fureur, de violence, de romantisme. Certes la psychologie des personnages n'est pas extraordinairement fouillée, certes, il y a ça et là des approximations historiques. Mais qu'importe, c'est un roman et qu'il prenne des libertés avec l'Histoire n'est pas très important. Le contexte historique est plutôt bien retranscrit, la politique, la religion, la guerre, les loisirs de cette époque bien reconstitués. Mais le point fort de ce livre est, je le répète, la qualité de son histoire, une épopée flamboyante et magistrale !

Ce livre est un vrai tourne page. On a toujours envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite. Aucune longueur dans ce pavé de près de 700 pages (format poche).

Salut les Babelionautes

Trente cinq ans après ma découverte de l'œuvre de Wilbur Smith je relis cette Saga Egyptienne et je m'aperçois que j'en ai très peu de souvenirs.

2000 ans après J. C., quelques part à Thèbes, la tombe de la reine Lostris est découverte dans la Vallée des Reines.

Dans ce sanctuaire, endormi depuis près de quatre mille ans, un couple d'archéologues découvre dix rouleaux de papyrus.

C'est le témoignage de Taita qui relate avec précision les funérailles grandioses du pharaon Mamose.

Seul le septième papyrus conserve ses secrets et demeure indéchiffrable.

Meurtre, vol, poursuite, tout concourt a la fuite vers l'Angleterre de l'égyptologue Royan al Simma.

Elle va rencontrer Nicholas Quenton-Harper, aristocrate et collectionneur, un Indiana Jones avant l'heure.

En sa compagnie, elle va poursuivre l'enquête entamée avec feu son mari.

Une fois n'est pas coutume, j'ai adoré relire ce deuxième roman de la Saga Égyptienne.

Je ne me rappelais pas qu'il est fait mention de Wilbur Smith dans ces récits, un peu comme Clive Cussler le fait dans ses romans.

Traduction faite par Eric Lindor que je remercie.

Grande fan de Wilbur Smith par le passé, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé à la médiathèque communale des tomes de la série Courtney que je n'avais pas lus. "Le destin du chasseur" nous entraîne au Kenya au début du XXe siècle. On y suit le jeune Leon Courtney qui, après avoir officié dans le King's African Rifles, régiment colonial britannique, devient un spécialiste dans l'organisation de safaris pour les riches clients. Mais l' Histoire est en marche et au loin, se profilent les prémices de la première guerre mondiale...



Ce tome n'est pas vraiment la meilleure production de Wilbur Smith. Il faut se laisser porter par tout le talent de l'écrivain et sa plume admirable pour décrire les paysages africains, les moeurs des peuples autochtones et des animaux sauvages qui partagent leur territoire, pour accepter de se replonger dans cette période colonialiste où les Blancs nantis viennent assouvir leur soif de sang dans des safaris qui ressemblent à des massacres. Curieux contraste entre ces chasses-là et le rite ancestral du peuple Masaï où, pour passer à l'âge adulte, un jeune homme doit tuer un lion, simplement armé de sa sagaie. La deuxième partie du roman vire un peu à la bluette sentimentale, mais elle a le mérite de nous exposer les débuts de la première guerre mondiale sous un autre point de vue, celui des colonies des principaux belligérants.

Parce qu'il a contribué à assouvir ma soif de dépaysement en cette période hivernale, j'accorde quand même un 14/20 à ce roman. Pour décrire la beauté sauvage des terres africaines et de ceux qui y vivent, je pense que Wilbur Smith est parmi les meilleurs.

4000 ans ont passe.Le destin tragique de Lostris et Tanus semble voue a l'oubli quand un couple d'égyptologues decouvre un etrange papyrus couvert de pictogrammes.Du fond des ages,Taita parle aux vivants.Le scribe de la grande reine Lostis a couche sur le précieux document le recit de la chute de l'Egypte et l'endroit precis ou se trouve le tombeau et les richesses du pharaon Mamose.

Ici l'auteur nous emmene avec cette magie qui le caracterise vers l'Afrique enchanteresse.Ce roman est un petit chef-d'oeuvre dont on ne decroche pas une seule minute.Ce livre est vraiment boulversant,incontournable

Préparez-vous a une epopee unique dont on ne ressort pas indemne

En1667,la guerre entre l'Angleterre et le Hollande fait rage jusque dand les mers du Sud.La au large de l'Afrique,les corsaires du roi harcelent sans repit les richesnavires de la Republique,de retour des Indes.Sir Courteney est l'un de ces mercenaires des océans et la prise du gallion"la resolution"au terme d'un abordage epique,une de ses plus belles victoires,il va cependant le payer cher...L'or,les epices,et la sensuelle Katinka,suscitent des convoitises.C'est mu par l'appat du gainl,le desir ou la soif de vengeance,que traitres et ennemis vont pourchasser Sir Courteney et son fils sur mer et sur terre jusqu'au cœur du mystérieux continent noir...

Un livre plein d'aventure,d'amour,de complot,de matelots

Tres bien ecrit,tres vite lu,;on se laisse emporter au gres des flots

Je vous le recommande

Lorsque j'ai découvert Wilbur Smith, il y a quelques années, j'ai été totalement séduite par son écriture. Même si j' ai préféré la saga "Ballantyne" (L’œil du faucon, A la conquête du Royaume, etc), plus réaliste à mon goût, j'ai quand même adoré faire ce voyage en Egypte Ancienne en compagnie de Taita, l'esclave eunuque, sous le charme de son savoir et de sa sagesse.

Ne cherchez pas dans ce récit d’aventures trépidantes des faits historiques réels, car c'est le fantastique qui mène la danse.

Premier opus de la saga égyptienne, véritable épopée au pays des pharaons, c'est l'évasion assurée pour l'été à peu de frais...

Cercle Vicieux de Wilbur Smith ( Presses de la Cité - 509 pages )



Wilbur Smith est un de mes écrivains préférés. J'ai adoré la Saga des Courtney en Afrique du Sud et ses livres sur l'Egypte ancienne.



Un léger reproche, je n'ai pas reconnu dans ce thriller l'ambiance de ces romans.



Mais à part un long passage glauque, j'ai été scotchée durant les 509 pages au déroulement de cette chasse à l'homme.



Hector Cross perd sa femme Hazel, assassinée.



Etant un ancien des Forces Spéciales, il part à la recherche du tueur tout en protégeant sa petite fille.



Des deux côtés, il y a de gros moyens financiers.



De celui du mal, l'argent peut aboutir à l'horreur. Accrochez - vous quand l'auteur l'étale au fil des pages.



Pouvons-nous faire justice nous-même ? Parfois quand la bête est immonde cela peut nous tenter ....



Pour ceux qui aiment les bons thrillers haletants, ce livre est pour vous.



Bonne lecture.

Mireine

A Thèbes,on celebre Osiris.Les rares sujets restes fidèles a pharaon se sont réunis pour lui rendre hommage.Seul Taita l'esclave,l'eunuque a l'immense sagesse,voit le roi tel qu'il est:symbole d'une gloire evanouie.Lui et ses proteges,Lostris,fille du seigneur Intef,et Tanus,jeune officier de l'armee qui est epris d'elle,revent que,sur les berges du Nil,le dieu fleuve se leve a nouveau le pouvoir du roi des rois.A travers la voix incomparable de Taita,Wilbur Smith ,conteur hors pair,redonne vie a une epoque charniere de l'histoire de l'humanite,dans cette somptueuse saga historique,charnelle et dense.

J'ai toujours été une grande fan de l'Egypte et la,l'auteur nous fait rentrer de plein pied dans l'histoire,dans les fastes de la cour pharaonique,des temples et des dieux.

Tout ceci se melent avec l'aventure qui continue de nos jours avec la decouverte du tombeau de Lostris.Roman d'aventure,d'amour,d'intrigue

C'est un de mes romans d'été preferes