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Citations de Will Eisner (108)


Le mariage était […] un jeu. Il y avait de mauvais mariages et de bons mariages. Se marier en dessous de son rang était mauvais. Se marier hors de sa religion ou de sa race était pire. Toutefois, épouser une fille riche (pour un garçon) ou épouser un homme qui a réussi (pour une fille) était bon.
Par-dessus tout, la famille dans laquelle on se mariait était d’une extrême importance. Se marier dans une famille socialement meilleure élevait votre propre famille. Cela fournissait des « relations » et faisait l’envie des voisins, surtout quand on pouvait tutoyer sa famille par alliance.
Alors nous sommes arrivés en Amérique sans un sou, nous avons américanisé notre nom de Kayn, nous avons élevé et éduqué un fils qui a fait un beau mariage et a tout changé pour nous.
Aujourd’hui, nous avons beaucoup de relations.
Oui, le mariage, c’est la règle du jeu.
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D’une manière presque magique, Aaron sembla reprendre le style et les manières de Conrad. Ils succombaient à la transformation. De plus en plus, leur comportement se conformait aux attitudes et aux valeurs de leur milieu.
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- Conrad… On est déjà en juin… On va encore au Cap, cette année ?
- Bien sûr ! Tout le monde y va !
- …
- Euh…. Eva, est-ce que tu as réfléchi au divorce ? Je t’en ai parlé en février, tu te souviens ?
- Ma réponse est toujours NON !
- Alors, euh… Peut-être que ça irait mieux entre nous si nous étions davantage une famille ! Hum… faisons un enfant !
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Le désir de faire adhérer la troupe à la maintenance préventive devint une mission de premier plan. Il me semblait évident que la bande dessinée était le meilleur moyen de publier des informations quant aux réparations sur le terrain
et d'enseigner les réparations de fortune en situation de combat. Le concept fut facile à faire accepter : en temps de guerre, les militaires sont ouverts aux innovations.
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Regardez-moi ce paysage! C'est joli, hein ? Même si on est en train de le saccager !
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Physiquement on ne peut pas vraiment distinguer les familles les unes des autres. Elles ne portent pas d'insignes. Après tout ce sont des unités tribales dont les membres ne leur appartiennent que grâce à un événement biologique.
Et elles sont liées par un noyau magnétique qui parfois n'est fait ni d'amour ni de loyauté.
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Les miracles sont une sorte d'héritage culturel. Comme la plupart des mythes, je les soupçonne de ressurgir de génération en génération. Sans aucun doute, des thèmes similaires apparaissent dans le folklore yiddish classique et dans les vieux contes populaires allemands, par exemple l'histoire de Caspar Hauser.
Il se trouve que, pour mes aînés, aucun histoire inexplicable ne restait inexpliquée. Une telle philosophie, bien sûr, est un terrain propice à l'éclosion des miracles.
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M'DAME GREPPS : Je sais bien qu'il est infirme... mais Marvin est un bon garçon ! Il gagne sa vie... il fera un excellent mari ! ... tu ne peux pas en demander plus. Ne pleure pas, Reba... Ne pleure pas... C'est pour ton bien...
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- C'est qui l'entrepreneur ?
- Oh, un Spaghetti !
- Alors... V'là les Ritals qu'arrivent chez nous !
- Bientôt ce sera les Juifs... comme rue Cresty !
- C'est chez nous ici !!
- On veut pas que ça change !
- ... sinon, y s'ront bientôt plus nombreux qu' nous !
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- S'il vous plaît, j'ai un problème temporaire ! Je ne sais pas où aller et je ne sais pas quoi y faire !
- La vie entière est temporaire, mon pote !
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M'sieur l'agent, je ne suis pas un clodo, je suis une victime de la ville !
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- Allô... Allô ! Allô ! Le Daily News ? Passez-moi le service nécrologique. Je voudrais signaler une erreur... Je ne suis pas mort ! [...]
- Pas la peine de hurler, monsieur ! Nous imprimons ce qu'il y a dans les fiches ! Je ne me trompe jamais... en plus... mon boulot est de publier les listes telles qu'on nous les envoie... Je ne suis pas responsable de qui meurt !
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Bientôt il parvint à se rendre réellement invisible, s'épargnant ainsi les risques de l'implication des relations amoureuses. Puis, c'est le reste du monde qui finit par lui devenir invisible ! Pincus avait appris l'art urbain de l'évitement.
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Pincus aimait se cacher ! Tout petit déjà, il cherchait à se réfugier là où il serait à l'abri des dangers imprévisibles que génèrent les relations humaines. Pour lui, l'invisibilité était une protection !
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Aujourd'hui plus que jamais, la ville est peuplée de gens invisibles.
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Le jeu du "spectateur bidon" vient peut-être moins d'une curiosité de badaud que de la sensation viscérale qu'il y a de la vie dans l'espace au-dessus de nos têtes.
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Tous les jours à midi, il apparaissait à l'entrée de l'immeuble où, pendant quelques heures, il jouait pour les passants. La joie de jouer de la musique lui suffisait. Il n'acceptait pas d'argent, trouvant sa récompense dans le halo de plaisir et de bonheur que diffusait sa musique.
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Quand on vit depuis longtemps dans une grande ville, on acquiert la capacité de s'émerveiller de tous les événements inexpliqués et apparemment magiques qui s'y produisent.
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Où existe-t-il une ville sans murs pour abriter son âme, étouffer ses cris et chorégraphier la danse de sa vie ? Si les murs sont là pour protéger et exclure, ne servent-ils pas aussi à contenir et emprisonner ? Alors servent-ils à aimer ou bien à haïr ? ... Tant il est vrai que les murs ne sont pas érigés par la nature.
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Les bruits de la ville font partie intégrante de son architecture. Une symphonie sans fin qui lui est aussi personnelle que ses odeurs.
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