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Critiques de William Butler Yeats (47)
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Une traduction, aussi bonne soit-elle, ne peut rendre complètement la beauté intégrale d'un texte, surtout d'un poème.
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J'ai découvert ce poète irlandais grâce à quelqu'un de babelio.

Ces poèmes sont inspirés de la légende irlandaise et de sa vie. Ils parlent d'amour, d'un monde sans grand relief et de ses amitiés avec Lady Gregory ou Shakespear. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion en lisant ces vers qui ressemblent plutôt à des petites histoires. Mais je n'ai lu que ce livre de lui...
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Selected poetry

Prix Nobel de littérature en 1923 (et hop, participation au challenge de Gwen21 par la même occasion ! ), Yeats a considérablement influencé son temps. Ce poète irlandais, nationaliste et grand amoureux (le pauvre aima sans espoir Maud Gonne), a longtemps puisé son inspiration dans le folklore de son pays (notamment la geste de Cuchulainn). Ce contemporain d'Oscar Wilde écrivit également des pièces et fut le co-fondateur de l'Irish literary revival.



Je ne prétends pas comprendre la poésie mais je l'aime. Et souvent, un poème me touche bien que je n'en saisisse pas la pleine signification ou ou pire encore, parce que j'y décèle quelque chose d'étranger à l'intention première du poète.



Ce recueil d'oeuvres diverses de Yeats n'échappe pas à la règle. C'est très difficile de parler de poésie sur un blog. Que dire, à part "c'est beau, ah, celui-là évoque plein de choses, et celui-ci me rappelle que... et ce titre là, il m'a émue, etc. Je pourrai vous écrire aussi la bio complète de Yeats, honteusement pompée sur wikipédia, mais je ne vois pas l'intérêt de la chose. Alors que faire ?



Mettre quelques extraits de poèmes parmi ceux que j'ai particulièrement aimés (et j'ai pioché parmi les plus courts, pour ne pas lasser !), soit qu'ils mont rappelé de belles légendes, soit qu'ils ont fait naitre de belles images de l'Irlande...
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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The Collected Poems of W.B.Yeats

Je propose une traduction pour ce poème,



Meru



Civilisation is hooped together, brought

Under a rule, under the semblance of peace

By manifold illusion; but man's life is thought,

And he, despite his terror, cannot cease

Ravening through century after century,

Ravening, raging, and uprooting that he may come

Into the desolation of reality:

Egypt and Greece, good-bye, and good-bye, Rome!

Hermits upon Mount Meru or Everest,

Caverned in night under the drifted snow,

Or where that snow and winter's dreadful blast

Beat down upon their naked bodies, know

That day bring round the night, that before dawn

His glory and his monuments are gone.





On a fait le tour de la civilisation, menée

A la baguette vers une paix apparente

- illusion collective - la vie de l'homme est pensée,

Et lui, ne peut cesser, malgré son épouvante,

D'être, siècle après siècle, un usurier,

Usurier, déchaîné et en route, en somme

Vers la désolation de la réalité :

Egypte et Grèce, adieu, et adieu Rome !

Ermites sur le mont Meru ou l'Everest,

Dans des grottes, les nuits de neige acérée,

Ou là, sous la neige d'hiver en tempête,

tous savent, entièrement nus, corps blessés,

Qu'avant l'aube, quand au jour succède la nuit,

Sa gloire et ses monuments se sont évanouis.


Lien : http://holophernes.over-blog..
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The Land of Hearts Desire

such a beautiful play... à lire en VO bien sûr, pour tout le charme (au sens propre et figuré) qui s'en dégage... une pièce courte et intense, on entend, si on se laisse envouter, le chant des fées ... Fermez les yeux, vous êtes en Irlande, et nulle part ailleurs.

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The Short Stories

Les deux premiers tiers du livre sont un vrai bonheur, ils rappellent la collection "Contes et Légendes" que je lisais étant petite. Les contes et les fables se suivent, principalement moyenâgeux, et vous emmènent dans un monde envoûtant. Il y a évidemment l'intervention de Saint Patrick, patron de l'Irlande, des références au Sidh (L'Autre Monde de la mythologie celtique) et la présence de beaucoup d'êtres surnaturels : apparitions, revenants, êtres changés en hérons, et même un prince héritier qui a des plumes poussant dans ses cheveux…



Et puis soudain, changement de ton, on bascule dans quelques chapitres autobiographiques, vers les années 1890, dans lesquels Yeats passe en revue les écrivains qu'il connaît et les personnages de l'époque qu'il fréquente. Cette partie m'a beaucoup ennuyée (bâillement). Heureusement, le livre se termine quand même avec deux autres contes.

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Théâtre complet, tome 1 : Sept pièces

Ce livre regroupe 7 pièces de théâtre, dont certaines ont été éditées de manière isolée, plus souvent en VO d'ailleurs qu'en version française.



Certaines pièces sont très lyriques, d'autres le sont moins, voire sont drôles (le pot de bouillon). Toutes versent dans la tragédie, avec des thèmes comme la traitrise, la pauvreté, l'égoïsme ou la grandeur d'âme, les mythes et légendes, le mystère ou les grands idéaux. On trouve un côté spirituel important avec de nombreuses références à l'âme, à la mort, au rapport entre les vivants et les défunts. On flirte entre réalité et surnaturel avec ravissement.



La comtesse Cathleen (1892) : J'ai adoré !

J'ai eu l'impression de lire une pièce de Shakespeare, qui se déroule dans la vieille Irlande, avec des forêts, la nature désolée, la famine, des âmes en peine, des démons sous diverses formes et la comtesse Cathleen, pieuse au coeur d'or, qui vend son âme au diable pour sauver toutes les victimes de la famine. Un côté fantastique qui évite le côté moralisateur, un texte prenant, bref, qui m'a enchantée.



La terre du désir et du coeur (1894) : Au regret de sa famille, Mary est passionnée par l'histoire de la princesse Edain qui arrive au pays des Fées. Jeune épousée, elle veut quitter la maison de son mari pour retrouver la liberté des Fées. C'est alors qu'arrive l'Enfant, entre ange et être surnaturel.



Cathleen Ni Houliban (1902) : Dans une chaumière, en 1798, alors que le mariage de Michael et Delia se prépare, une vieille femme étrange qui erre dans les rues entre se réchauffer auprès du feu. On retrouve la référence à Cathleen, et je me suis demandée si cette pièce ne pouvait pas être considérée comme une sorte de suite à La comtesse Cathleen



Le pot de bouillon : Cette histoire d'un vagabond qui fait croire à ses hôtes être possesseur d'une pierre magique est le seul texte ouvertement ironique et drôle. Il tranche avec les autres pièces de théâtre dramatiques parfois à l'extrême.



Le seuil du palais du roi (1904) : Seanchan fait la grève de la faim devant le palais d'un roi pour obtenir le rétablissement de l'ancien droit des poètes. J'ai été frappée de retrouver ici la référence à la grève de la faim pour faire valoir ses droits. Cette pièce m'a immédiatement rappelé Bobby Sands et le magnifique film Hunger, de Steve McQueen.



Les ombres sur la mer (1911) : Cette pièce, qui se déroule sur un bateau, entre tragédie et lyrisme, est celle que j'ai le moins appréciée.



Deirdre (1907) : le roi Conchobar intrigue pour que Deirdre devienne sa femme. J'ai découvert grâce à cette pièce le mythe de Deirdre dont j'ignorais tout.



Après avoir été déçue par la poésie de William Butler Yeats, j'ai été charmée par les pièces de théâtre, dont certaines sont pourtant teintées d'une prose poétique parfois très marquée.
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