AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de William Goldman (86)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Princess Bride

J'ai ouvert "Princess Bride, la version abrégé avec que les meilleurs moments de l'oeuvre de S. Morgenstern" des éditions bragelonne, pour ne plus vraiment le refermer, j'ai mis une journée pour le lire, il se lit super bien tant que j'y pense. Bon j'arrête mes bétises pour faire ma fiche de lecture.



Ma fiche est d'ailleurs bien avancé puisque j'ai dit l'auteur et l'auteur bis, l'éditeur et le titre, tout ce qu'il faut pour le trouver donc, en plus une édition collector spécial 40ans devrait sortir (genre aujourd'hui le 26/08/2013).

Ceci dit, il faut aussi dire qu'il a été adapté pour le cinéma, pour la petite histoire, le film a fait un flop a sa sortie et est devenu culte en vidéo.



Retour à l'histoire, enfin, j'en ai pas encore parlé: Bouton d'Or, fermière au fort potentiel de beauté fini par tomber amoureuse de son "Garçon de ferme" (Westley), après l'avoir exploité durant des années, lequel pour la mérité décide de partir faire fortune. Hélas, elle apprend son décès des suites de l'attaque du terrible Pirate Roberts. Désespérée, elle décide de ne plus aimer, pour finir par épouser le prince du coin (sans amour, on a dit qu'elle ne voulait plus aimé). Le jour de la présentation de la Princesse Bouton d'Or au peuple, elle est kidnappée (Quand on a pas de bol).



Là commence l'histoire, mais je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir de lire cette oeuvre géniale. Je vous lance juste des noms en vrac : L'homme en noir, l'albinos, l'espagnol, le géant, le sicilien, la machine, le marais de feu, la falaise de la démence, Max le miracle.



Un cocktail d'actions, d'amour, de satyre et surtout de beaucoup d'humour.



Encore une chose, Morgenstern est adepte des parenthèses délirantes, et Goldman des références à sa famille toujours cinglante... (Ce qui a dû lui couter son mariage).



Encore une chose : Les deux auteurs ne font qu'un, en fait, c'est surtout un brin de nostalgie de l'auteur qui a du avoir la chance d'avoir un parent pour lui raconter des histoires avant de dormir.



Commenter  J’apprécie          70
Princess Bride

Les lecteurs français connaissent probablement Princess Bride par le film de Rob Reiner. Certains d’entre eux ignorent peut-être qu’initialement l’histoire est inspirée d’un roman d’un certain Simon Morgenstern, illustre inconnu dont l’oeuvre est introuvable. Et pour cause…

Simon Morgenstern est une invention de William Goldman, lui même étant bel et bien l’auteur du roman qui nous intéresse ici. Sous prétexte de nostalgie de son enfance, en particulier de cette histoire que lui aurait lu son père, Goldman prétend tout le long de son oeuvre qu’il ne fait qu’abréger ce soit disant roman de Morgenstern comportant de longs passages qui ne servent pas l’intrigue et, surtout, l’action.

C’est le premier gag, et non des moindres, du roman qui parut aux États-unis en 1973. Par la suite, Goldman en fera un scénario pour le cinéma, le projet ne voyant finalement le jour qu’en 1987, avec le succès que l’on sait (pas tant au cinéma qu’en vidéo).

Suite au film, J’ai Lu a publié Princess Bride, aujourd’hui épuisé. En 2004, Bragelonne a édité une "Édition du 25ème anniversaire", très largement inspirée de l’édition américaine (jusqu’à sa couverture) publiée, bien sûr, en 1998. C’est de cette dernière édition dont nous parlons ici.

Comme la plupart des lecteurs français ont probablement vu le film avant d’avoir lu le roman, autant le dire tout de suite : les deux se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Ce n’est pas pour rien que William Goldman est à la fois l’auteur et le scénariste de Princess Bride. Les seules différences entre les deux oeuvres sont les suivantes :

- dans le roman l’auteur coupe régulièrement le récit pour expliquer son soi-disant travail d’abréviation, ou ses fictifs souvenirs d’enfance, alors que dans le film le récit est interrompu par le petit garçon qui questionne son grand-père qui lui lit le roman ;

- dans le roman on trouve deux passages conséquents sur les vies de Inigo Montoya et de Fezzik, alors que dans le film elles ne donnent lieu qu’à quelques tirades.

Pour le reste, tout est identique ! De l’intrigue à la forme, en passant par le ton, Princess Bride - le roman - et Princess Bride - le film - sont bel et bien les mêmes oeuvres. A savoir un conte extrêmement bien rythmé, plein d’humour et d’action. Si vous avez apprécié le film vous ne serez pas déçu par le roman ; si vous ne l’avez pas apprécié, le roman n’est probablement par pour vous ; si vous n’avez pas vu le film vous avez des chances de passer un excellent moment à la lecture du roman, surtout si vous aimez sourire, voire rire en lisant.

A noter que l’"Édition du 25ème anniversaire" comporte une suite à Princess Bride : Le bébé de Bouton d’Or. Celle-ci est présentée par Goldman comme le premier chapitre du roman qu’aurait écrit Morgenstern après Princess Bride. Si cette suite ne présente que peu d’intérêt, l’introduction de Goldman, comme celle de l’oeuvre principale d’ailleurs, est à mourir de rire, et vaut donc le détour à elle seule.
Commenter  J’apprécie          70
Princess Bride

J’ai toujours adoré le film, mais je viens de tomber gravement sous le charme du livre. Non seulement l’auteur nous fait vivre avec humeur les aventures de Westler et Bouton d’or, mais il fait déraper sa propre histoire. L’idée de William Goldman, c’est de nous faire croire que Le grand classique du conte de grand amour et de grande aventure Princess Bride a été originellement écrit par un certain S. Morgenstern et que lui, l’auteur, trouvant que certaines parties étaient trop longues, certaines descriptions inutiles, aurait écrire une version « avec les bons morceaux abrégés ». Alors, tout le long de l’histoire, on voit les commentaires de Goldman, en italique, qui nous explique pourquoi il a coupé telle ou telle partie. Il y va même d’une suite qu’il aurait inventée lors 20e anniversaire du roman.



En fait, tout est l’œuvre de William Goldman. Il n’y a jamais eu de S. Morgenstern et de version longue du livre. Ces divagations ajoutent beaucoup au livre, un peu comme lorsqu’on voit le garçon et son grand-père dans le film, mais en encore mieux. Alors qu’on pourrait penser que ces commentaires déconcentrent, ils font rire et nous embarquent encore plus dans l’histoire. À un certain moment du livre, Goldman nous dit que son éditeur a refusé d’écrire une partie de l’histoire, parce que ça dénaturait l’œuvre de Morgenstern. Il nous invite donc à lui écrire par la poste (maintenant, on peut le faire sur le Net), pour que la maison d’édition nous envoie l’extrait rejeté. J’ai eu beaucoup de difficulté à déposer le livre une fois que je l’avais commencé. Une force m’attirait. Même si je connaissais l’histoire, pour avoir vu, vu, et revu le film, je ne pouvais m’empêcher de continuer à lire. Le seul truc, c’est que je trouve Bouton d’or plus « niaiseuse » que dans mes souvenirs, mais c’est un détail. Je veux d’autres livres comme ça! Je suis complètement charmée et je compte bien m’acheter la version 30e anniversaire en 2009. C’est le genre de livre que je lirais à mes enfants, chapitre par chapitre, avant d’aller au lit le soir. Mais peut-être en sautant quelques passages… comme le père de l’auteur.
Lien : http://www.libellul.com/?p=430
Commenter  J’apprécie          70
Princess Bride

Comme beaucoup j'ai vu et apprécié le film et en garde des souvenirs en tête.

Mais je n'avais jamais lu ce qui est considéré aujourd'hui comme un classique, souvent cité en référence ( ce qui on lu Kate Daniels...)

Serait-ce la 1ere romantasy ? ou une fantasy romantique ? ou une grande farce ( l'auteur inventant un écrivain obscur dont il aurait repris l'oeuvre en condensé). Ce qui est sûr c'est que je me suis beaucoup amusé pendant ma lecture même si j'ai aussi souvent levé les yeux au ciel (vous reprendrez bien un peu de misogynie?).

Tiens je crois que je vais aller revoir le film
Commenter  J’apprécie          60
Princess Bride

Ce roman est clairement atypique, inoubliable et unique en son genre. Il est certain que vous allez faire des loopings avec et bien que je n’ai pas apprécié l’ensemble du livre, j’ai passé un bon moment de lecture avec et je suis plus que curieuse de découvrir le film.



Avant d’aller plus loin, je vais quand même attirer l’attention des gens sur le fait que le roman date des années 80, par conséquent, il ne faudra pas lui demander d’être moderne – on est sur une aventure de fantasy proche du cape et d’épée, avec beaucoup d’éléments absurdes et rocambolesques, de la demoiselle en détresse et une romance – chouette, mais un brin fantasque. Je le savais en l’ouvrant, je comprends qu’aujourd’hui, il soit compliqué de tout pardonner ou de ne pas lever les yeux au ciel en lisant quelques clichés et facilités, pire, des horreurs.



Il y a tant d’éléments que c’est compliqué d’en faire un résumé ou de donner un avis sans trop en dire ou gâcher les surprises. Je dirais que nous commençons le récit avec la vie de William Goldman, auteur qui interviendra souvent en italique à la fin des chapitres pour expliquer son travail pour abréger le conte de base, les choix qu’il a faits, les remaniements. Je ne saurais jamais si les chapitres où il nous parle à la première personne de sa vie d’auteur sont vrais ou pas, romancés à l’absurde ou pour se moquer des clichés sur les auteurs et scénaristes. C’est dérangeant et pour autant, si c’est une satire du monde Hollywoodien, c’est réussi.



Cependant, ce sont les parties que j’ai moins aimées, si j’apprécie les parties en italiques, je n’ai pas aimé découvrir le quotidien de l’auteur en début et fin de roman. Parce que justement, je n’ai pas su trier le vrai du faux et que bien des propos ou situations sont gênantes, le regard sur les femmes, le couple, l’homosexualité. Alors, c’est juste une ou deux piques dans le récit, c’est pas omniprésent, mais c’est tout de même là et même si je me remémore mon avertissement de début de chronique, les années 80 ne justifie pas toutes les dérives.



Maintenant, le conte même de Princess Bride est génial. Pour le coup, c’est loufoque et prenant, drôle et subversif, ironique et trépident. L’auteur se sert du conte, de la fantasy, des romans d’aventures et de cape et d’épée pour composer un texte inoubliable. Il utilise les codes de ces littératures pour les détourner, pour les extrapoler, pour s’en moquer ou pour leur rendre hommage. J’avais l’impression de retrouver l’esprit de Robin des Bois avec Kevin Costner, la grande aventure avec beaucoup de fantaisie et de charme.



Il se passe toujours quelque chose, impossible de s’ennuyer, avec un univers captivant et des protagonistes merveilleux que j’ai adoré suivre. Les thématiques exploitées sont nombreuses et j’aime beaucoup le travail de l’auteur pour tourner au ridicule le mariage arrangé, le duel, la magie. J’ai adoré me plonger dans toutes ces péripéties, de suivre Westley et Bouton d’Or, découvrir Inigo de Montoya qui est clairement un coup de coeur ! C’est un très beau texte, bien écrit et truculent, en plus de ça, l’édition lue avait de jolies finitions en termes de couverture et de décorations. La nouvelle « Le bébé de Bouton d’Or » ajoutée pour l’anniversaire est sympathique, mais pas nécessaire – je l’ai trouvée longue pour pas grand-chose, avec quelques idées très belles, mais d’autres qui laissent un goût amer. En tout cas, j’ai été moins emballée par la lecture de la nouvelle que par celle du conte.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
Commenter  J’apprécie          60
Princess Bride

Enfant, lorsque j’étais forcée de garder le lit pour cause de fièvre, ma mère me racontait des histoires. Et j’aurai adoré qu’elle me raconte Princess Bride. Mais ce n’est pas bien grave. Ce qui compte c’est que j’ai fini par le lire et que je l’ai beaucoup aimé.



J’ai revu le film il y a quelques temps, juste après ma lecture, et j’avoue une petite déception. Il manque quelque chose à ce film, un je ne sais quoi qui lui aurait permis de ne pas trop mal vieillir. Mais qu’importe puisqu’il reste ce fantastique bouquin, enfin disponible en français grâce aux éditions Bragelonne. Pour situer l’auteur, Goldman est le scénariste à qui l’on doit, ente autres, Butch Cassidy et le Kid, Marathon Man, les Hommes du président, Misery et quelques autres de cet acabit. Autant dire que l’on trouve largement pire à Hollywood aujourd’hui…



Alors que donne Princess Bride en tant que roman ? Et bien c’est un joyeux fouillis, un concentré déjanté des capes et d’épée et des contes de fée, drôle et inventif, entrecoupé des réflexions, avis et digressions de l’auteur, qui pourront peut-être agacer certains lecteurs, mais qui sont des parenthèses fantaisistes toujours très drôles.

Ainsi donc Bouton d’Or, la plus belle femme de Florin, aurait dû épouser le beau Westley, son garçon de ferme, si celui-ci n’avait été capturé par le terrible pirate Roberts. Et forcément, Bouton d’Or se retrouve fiancée à l’indigne prince Humperdinck, chasseur redoutable et esprit tordu, qui mériterait de finir dans les oubliettes, tout comme son maléfique second, le comte Rugen, inventeur de l’horrible Machine à torturer. Et que seraient les aventures de Bouton d’Or et Westley sans le géant Fezzik (qui aime trouver des rimes même aux plus mauvais moments), et le redoutable bretteur espagnol Inigo de Montoya, qui ne vit que pour retrouver l’assassin de son père ?



Non content d’avoir truffé son roman de trouvailles originales (comme celle du vrai-faux Morgensten), Goldman se dévoile dans la préface et la post-face, nous offrant quelques détails savoureux sur la genèse du livre. Entre la rencontre avec Stephen King, et ses relations avec son fils Jason, difficile de démêler le vrai du faux, mais il réussit l’essentiel, captiver son lecteur. On ne peut que retrouver son âme d’enfant à la lecture de ce formidable conte, qui demeure, sans aucun doute, la principale fierté de son auteur, si malheureux de n’être que scénariste alors qu’il se voulait écrivain. Mais comme il le souligne, c’est déjà bien d’avoir pu écrire ce livre, de recevoir un abondant courrier d’admirateurs, même si en contrepartie les touristes envahissent maintenant Florin, et que les héritiers de Morgensen le traînent régulièrement devant les tribunaux. La rançon du succès en somme…


Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
Commenter  J’apprécie          60
Princess Bride

nfant, lorsque j’étais forcée de garder le lit pour cause de fièvre, ma mère me racontait des histoires. Et j’aurai adoré qu’elle me raconte Princess Bride. Mais ce n’est pas bien grave. Ce qui compte c’est que j’ai fini par le lire et que je l’ai beaucoup aimé.



J’ai revu le film il y a quelques temps, juste après ma lecture, et j’avoue une petite déception. Il manque quelque chose à ce film, un je ne sais quoi qui lui aurait permis de ne pas trop mal vieillir. Mais qu’importe puisqu’il reste ce fantastique bouquin, enfin disponible en français grâce aux éditions Bragelonne. Pour situer l’auteur, Goldman est le scénariste à qui l’on doit, ente autres, Butch Cassidy et le Kid, Marathon Man, les Hommes du président, Misery et quelques autres de cet acabit. Autant dire que l’on trouve largement pire à Hollywood aujourd’hui…



Alors que donne Princess Bride en tant que roman ? Et bien c’est un joyeux fouillis, un concentré déjanté des capes et d’épée et des contes de fée, drôle et inventif, entrecoupé des réflexions, avis et digressions de l’auteur, qui pourront peut-être agacer certains lecteurs, mais qui sont des parenthèses fantaisistes toujours très drôles.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
Commenter  J’apprécie          60
Les aventures d'un scénariste à Hollywood

J’ai aaaadoré la lecture de ce livre ! Cette exclamation pourrait laisser penser que je suis surprise. Je me doutais que j’allais aimer ce livre, si je l’ai c’est qu’il m’intéresse, c’est juste que je ne pensais pas qu’il allait me plaire à ce point-là.



J’ai découvert l’auteur et scénariste William Goldman, enfin l’auteur, grâce à ce livre, parce que le scénariste on le connait tous, vous avez forcément vu un des films dont il est l’auteur du scénario.



Il a décidé de raconter son expérience, pour ma plus grande joie. Il raconte comment il a commencé à écrire presque par hasard des scénarios, enfin comment on le lui a demandé.

Chaque chapitre correspond à un film sorti ou non, pour lequel William Goldman raconte ses souvenirs, ses expériences plus ou moins heureuses.



J’ai adoré son ton humble, bourré d’humour et d’autodérision. Cerise sur le gâteau, assez surprenante, il n’use pas de langue de bois. Son livre ne sert pas du tout de prétexte à « balancer » ou régler des comptes, il raconte juste ses échanges avec les grands patrons de studios américains, autres scénaristes, acteurs, etc… en nommant chacun. Il ne cache pas son admiration pour tel réalisateur ou tel comédien, ce rend compte de la chance qu’il a eu de travailler avec certain, ou des difficultés à travailler avec d’autres.



Pour ceux que ça intéresse c’est aussi une fabuleuse leçon d’écriture de scénario, il ne s’agit pas d’un manuel spécialisé ni d’un cours, l’auteur distille de très bons conseils acquis tout au long de sa carrière. Ce qui fait que n’importe quel lecteur appréciera tout autant ce livre.



Mon seul regret est que ce livre est constitué de chapitres choisis dans ses deux livres narrant son expérience de scénariste, ce qui veut dire que ces deux livres n’ont pas été traduit en intégralité. Je pense sérieusement à me procurer les originaux.



Je ne sais pas s’il a été bon scénariste, avec 2 oscars on peut supposer que oui, en tout cas il sait raconter une histoire, au-delà de son vécu et de son expérience, l’auteur et sa façon de nous le raconter, nous fait vivre ses morceaux de vie comme des aventures.
Commenter  J’apprécie          51
Princess Bride

Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern est devenu, grâce à la version abrégée de William Goldman, un livre culte qui devint un film culte (Rob Steiner, 1987).



Dans l’introduction, William Goldman nous raconte comment cette œuvre est entrée dans sa vie d’enfant par la voix de son père, pour ne plus jamais en ressortir, accaparant sa vie jusqu’à ce que sa version abrégée voit enfin le jour, une version où des scènes ont été coupées sans jamais toucher au texte originel.



Il était une fois Westley, un beau valet de ferme qui part faire fortune pour pouvoir épouser Bouton d’or. Mais il disparaît en mer et Bouton-d’or est contrainte d’accepter la demande en mariage du prince Humperdinck qui ne rêve que de pouvoir et de guerre. Après leurs fiançailles, elle est kidnappée par des brigands qui se font à leur tour ravir la belle par un mystérieux homme en noir….



C’est une histoire pétillante et envoûtante, d’amour, de haine, de passion et de vengeance où s’enchaînent des scènes d’action avec duels à l’épée, bagarres, courses poursuites, scènes de torture, évasions et miracles dans des décors de rêve … ou de cauchemar.



Côté personnages, on doit au prince et au comte, des scènes d’angoisse et d’horreur dont certaines ont fait ressurgir les monstres de mon enfance. Mais Fezzik et Inigo, dont l’histoire m’a bcp émue sont ceux que j’ai eu du mal à quitter tant je m’y suis attachée. Fezzik, c’est le plus doux et le plus fort des géants, un colosse amoureux des mots et des rimes. Et puis Inigo Montoya, le bretteur espagnol qui ne vit que pour venger la mort de son père, c’est un maître dans sa spécialité, notamment grâce à une épée bien particulière qui porte son histoire. Dans ce conte fantastique, d’autres personnages sont à découvrir dont le terrible pirate, le mystérieux homme en noir, et ce que sont capables d’accomplir Max et Valérie. Mais c’est Westley et Bouton d’or qui vous entraîneront sans cesse à leur suite par la force de leur amour.



Lire ce conte c’est retrouver notre âme d’enfant….. puisque ce sont les gentils qui gagnent à la fin.
Commenter  J’apprécie          50
Princess Bride

J'ai vu ce film il y a plus de 30 ans et il a marqué mon enfance malgré que je ne l'ai plus regardé depuis.

Quand j ai eu vent que ce film était un livre et qu une nouvelle édition allait sortir je suis devenue très impatiente et me voilà qq mois plus tard! Comment résister à cette couverture qui annonce ce grand conte de capes et d épées!



Bon je ne vais pas refaire la présentation de l histoire que tt le monde connaît mais qu elle bonheur de retrouver Westley, Bouton d or, Fezzik et Inigo!

L histoire de Morgenstern est fluide et sait tenir en haleine quand l action se présente.

Les "prises de paroles" de goldman nous explique ce qu il se passe dans certaines de ses coupures ou pour nous raconter des anecdotes de sa vie (livre qui a énormément marqué son enfance et à toujours un gros impact sur sa vie d adulte) ou sur le tournage du film.

Je suis contente d en avoir autant appris autour de l histoire mais j avoue rester un peu sur ma faim sachant que Morgenstern a écrit une suite, peut-être qu un jour on pourra la lire aussi.



Ma note n est pas très impartiale car ce livre m'a renvoyé en enfance et qu'il était bon de replonger dans mes souvenirs. J ai tout de même très apprécié ce moment de lecture. Il ne me manque plus que de revoir le film pour boucler la boucle.
Commenter  J’apprécie          52
Princess Bride

Joyeux Noël tout le monde ! 🎅🎄🎁



Tradition oblige, je reviens vous distraire entre deux repas pour vous parler d’un conte. Afin de finir cette année particulière avec des bons sentiments, je me suis relancé à corps perdu dans "le grand classique du conte de grand amour et d'aventure".



"Princess Bride" de William Goldman est un classique; tant le livre que son adaptation cinéma (dont il a écrit le scénario). Dès son contexte, Goldman pose le ton satirique de l’œuvre. Soi-disant son livre favoris (jamais lu), version "avec les meilleurs morceaux" de la grande œuvre de S. Morgenstern (auteur fictif), souvent entrecoupé de commentaires de Goldman.



Ce conte satirique est tout de même un vrai appel à l’aventure. On y retrouve tous les personnages et thèmes du genre poussé à l’extrême : Le grand Amour, la vengeance, les complots, le héros parfaits et amoureux, la belle, mais pas très éveillée, princesse à sauver, le méchant prince, l’ultime épéiste en quête de vengeance, le géant benêt au grand cœur, etc. Sous prétexte d’un texte florin historique, Goldman se permet toutes les extravagances, les parenthèses absurdes et les justifications invraisemblables.



"Princess Bride" est un appel à l’aventure, au rire et à l’amour ! Une œuvre parfaite pour se détendre pendant les fêtes et raviver nos esprits de bons sentiments.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          51
Marathon Man

Un thriller à côté du quel je suis malheureusement passée semble t'il.

Je l'ai trouvé très classique et au final, je me suis ennuyée et n'ai même pas pu le terminer. Dommage.
Commenter  J’apprécie          50
Princess Bride

Au risque de me faire lyncher, n'y allons pas par quatre chemins : si je ne doute pas que Princess Bride ait pu donner naissance à un bon film (que je n'ai pas vu), le livre figure parmi les pires purges qu'il m'ait été donné de lire !

Non pas dans le fond, bien que ce ne soient pas les défauts qui manquent, mais plutôt dans la forme.



Princess Bride est très, très mal écrit, et ce en dépit d'une idée de départ absolument géniale. William Goldman a inventé le personnage de Morgenstern, prétend avoir abrégé son oeuvre, et consacre un interminable chapitre d'introduction à... sa petite personne, ou plutôt, à une version fictive de lui-même ! Dans la vraie vie de Mr Goldman, point de fils nommé Jason. Dommage que ce Goldman fictif, dont les interventions ponctueront ensuite le récit, se révèle être un personnage imbuvable, ne manquant jamais une occasion de critiquer sa femme, son fils, placer une anecdote sans rapport avec la choucroute... Bref, cette partie du livre se révèle inintéressante au possible, décousue et offre davantage de détails futiles que d'informations utiles. On espère que les choses vont s'améliorer une fois dans l'histoire proprement dite, sauf que...



... sauf que là, ce sont d'autres problèmes qui pointent le bout de leur nez.



Pour commencer, le délire de Goldman a donc été de résumer certains passages entiers de l'histoire sous la forme de commentaires de son personnage fictif : « là, j'ai coupé ça, ça et ça ». Le procédé permet de passer rapidement d'une action à l'autre, et se trouve justifié dans certains cas, soit par l'histoire, soit par le procédé en lui-même. Parfois, Goldman a vraiment fait bon usage des possibilités offertes par son parti pris narratif. A l'inverse, à d'autres moments comme une certaine quête d'ingrédients, on a juste l'impression que l'auteur, pris par le temps / la flemme / whatever n'avait simplement pas envie d'écrire telle ou telle part du récit, alors que ces passages-là auraient vraiment apporté un plus. Contrairement à d'autres.

Ce qui ne manque pas de mettre en avant un autre défaut de la plume de Goldman: le manque cruel de détails. Tout son texte, celui censé *ne pas* être abrégé, donne l'impression de n'être qu'un résumé. Il n'y a pas ou peu de descriptions dans Princess Bride, pas de décors pour faire rêver, que deux-trois détails sommaires sur les personnages, même les scènes d'action sont d'une mollesse incroyable, y compris au cours DU duel important de l'histoire !

Bilan, sur le plan narratif, Princess Bride est une véritable catastrophe. Sans aller jusqu'à demander l'excès inverse d'un Tolkien avec ses descriptions d'une longueur assommante, quelque chose d'un tout petit peu plus travaillé n'aurait pas été un luxe.



Ce qui est dommage, parce que l'histoire, elle, est tout sauf inintéressante. On a là un récit d'aventures classique, mais efficace. Certains personnages sortent vraiment du lot (Inigo !!! Dont la réplique culte m'a semblé affreusement cliché, jusqu'au moment où elle prend tout son sens), tandis que Bouton d'Or, elle, rend la lecture limité pénible. Ne s'amourachant de Westley QUE sur un coup de jalousie (après l'avoir traité comme une m*** pendant des années) son comportement ne s'améliore pas avec le temps et elle ne mérite définitivement pas le mal que se donne Westley pour elle. Surtout que leur « romance », qui tombe comme cheveu sur la soupe, paraît vraiment artificielle et manque cruellement de tendresse et de sincérité. Ils disent qu'ils s'aiment, paf, et c'est tout. Si c'est ça le « grand amour », alors ça ne fait pas rêver !



Bref, pour toutes ces raisons, Princess Bride a été un calvaire à lire.

Et ça aurait pu être encore pire sans le dernier chapitre « bonus » écrit 25 ans après le reste, car, dans le roman d'origine, il n'y avait même pas de fin ! Il n'y en a toujours pas cela dit, mais c'est toujours mieux que de couper l'action en plein milieu et de justifier ça par un paragraphe à la « ptet ben que oui, ptet ben que non ».



Bref, puisque le principal problème de Princess Bride est la façon dont il a été écrit, peut-être que les fans du film ayant lu le bouquin après coup sont capables de fermer les yeux sur ses défauts. Mais moi, je n'y suis pas arrivé.
Commenter  J’apprécie          50
Princess Bride

Connaissez-vous Princess Bride, film sorti en 1987 avec une toute jeune Robin Wright au casting ? Personnellement, il s’agit de l’un de mes plaisirs coupables, un récit de cape et d’épée plein d’aventures et, surtout, de répliques cultes. Cette œuvre pleine d’ironie fut d’abord un roman signé William Goldman, talentueux scénariste d’Hollywood, qui l’a lui-même adapté au grand écran. Ce qui explique pourquoi il s’agit de l’une des adaptations les plus fidèles qu’il m’a été donné de voir.



Princess Bride, c’est l’histoire de Bouton d’Or, une jeune fermière qui se révèle en grandissant être l’une des plus belles femmes du monde. Têtue, presque sauvage, elle n’aime qu’une chose : l’équitation. Jusqu’au jour où elle s’aperçoit que Westley, son valet de ferme, n’est pas si mal non plus… Mais sa beauté attire également l’attention des nobles de Florin et la jeune femme se verra propulsée dans une histoire de mariage, de kidnapping et de pirates…



A la lecture du résumé, vous vous êtes peut-être dit « mais c’est quoi cette histoire clichée ? ». Après tout, les archétypes sont là : la belle princesse à sauver, le garçon valeureux qui va la secourir, le grand méchant machiavélique… Plus qu’un hommage aux contes de fées et autres récits d’aventures, Princess Bride a un côté pastiche. Le récit en reprend les codes pour les détourner, comme avec cette histoire d’amouravec tant d’emphase qu’elle devient un ridicule assumé, presque charmant. La douce ironie du narrateur porte le tout, avec des plaisanteries récurrentes au sein même de la narration. C’était d’ailleurs cet aspect qui me plaisait le plus dans le film, d’un type d’humour plein de second degré. Le récit ne se prend pas au sérieux, et c’est pour cela qu’il est efficace.



La galerie de personnages est efficace, chacun ayant un caractère bien marqué, pour le meilleur comme le pire. Le couple principal est si niais qu’il en devient touchant, l’antagoniste est à la fois terrible et pathétique qu’il en devient attachant… Ma préférence va tout de même au duo formé par Inigo, le bretter espagnol, et Fezzik, le géant trop gentil passionné par les rimes. Leur amitié, bien plus forte que dans le film, est douce à lire. Westley demeure le héros classique, trop parfait, mais aux répliques mordantes. Quant à Bouton d’Or, je ne vais pas vous mentir : elle n’est pas connue pour son intelligence. Mais le roman s’en amuse. Si elle beaucoup plus égoïste et capricieuse que dans le film, jusqu’à en devenir insupportable, le personnage devient plus caractérisé et donc plus marquant.



Le roman semble avoir marché sur moi, alors pourquoi ne pas avoir mis une note plus élevée ? C’est le moment d’aborder le sujet qui fâche. L’auteur a choisi de faire de son œuvre une étrange mise en abyme, une histoire dans l’histoire où fiction et réalité se mêlent afin de perdre le lecteur. Nous avons donc un William Goldman scénariste (comme le vrai) qui décide de publier la version abrégée de Princess Bride, un roman qui a marqué son enfance. L’œuvre originale aurait été rédigée par un certain S. Morgenstern, romancier florin (pays fictif où se situe les aventures de Bouton d’Or). Cette version abrégée d’une œuvre fictive d’un auteur fictif est donc entrecoupée de commentaires du faux Goldman, narrateur impertinent venu nous expliquer pourquoi il a soi-disant supprimer de nombreux passages superflus de la version de Morgenstern, quand ce ne sont pas des passages de son enfance, lorsque son père lui lisait ce roman. Si les premiers passages de ce genre étaient amusants, ils m’ont vite lassée, voire frustrée. Ces interventions étaient redondantes, parfois beaucoup trop longues, et intervenaient au plein milieu d’une scène d’action, quitte à couper le rythme du récit. Trop de digressions, donc. Pour vous dire, le début était très mal parti, car les 40 premières pages d’introduction sur le (faux) Goldman m’ont tellement perdues car j’ai été tentée d’abandonner ma lecture. Il faut donc s’accrocher, car une fois le chapitre sur Bouton d’Or commencé, vous tomberez certainement sous le charme du royaume de Florin.
Lien : https://moonlightsymphonyblo..
Commenter  J’apprécie          41
Princess Bride

Pas pour moi



Avez-vous vu le film Princess Bride ?



Moi non. J’arrivais donc vierge de tous préjugés dans cette lecture et force est de constater que ce livre n'était pas pour moi. Ça arrive, my mistake...

J’avoue que je n’ai pas franchement été convaincue. Dommage, la couverture est pourtant un véritable bijou !



L’auteur débute son histoire en nous disant que lorsqu’il était petit garçon il est tombé gravement malade. Son papa lui racontait alors un conte de S. Morgenstern, un classique du conte de Grand Amour et de Grande Aventure. Plus tard il a décidé d’en faire un film, ce livre étant les morceaux choisis de l’œuvre originale.

J’y ai cru au début et les passages dans lesquels Goldman intervenait m’ennuyaient tellement que j’ai fini par les sauter.

En fait, Morgenstern n’existe pas et l’auteur fait de lui-même un personnage à part entière de son roman (personnage qui ne fait d’ailleurs vraiment pas rêver) une sorte de mise en abyme originale et ambitieuse qui n’a pas du tout fonctionné avec moi (puisque j’ai systématiquement sauter toutes ses interventions).



Entre ces interventions on découvre l’histoire de Bouton d’Or, jeune fille devenue la plus belle femme de la Terre, de Westley le beau valet de ferme prêt à risquer sa vie par amour, d’un prince, d’un bretteur espagnol...

Roman de cape et d’épées ou conte de fées classique, il y a quelque chose de désuet qui est assez plaisant. On retrouve les sensations de l’enfance en imaginant la princesse en danger et le joli cœur plein de vertus.

Pas tout à fait le genre de lecture qui me fait frémir, mais l'histoire est jolie, pleine de rebondissements, j'aurais pu adhérer.



Malheureusement, je n’ai pas du tout accrochée à la plume. Non seulement je sautais les passages dans lesquels l’auteur était lui-même mais j’ai fini également par ne plus lire les nombreuses parenthèses (« c’était avant l’invention de l’Europe mais après l’invention de Paris » - « cette histoire se passe après l’invention des disputes »...)

Toutes ces interventions (trop !) répétitives ont alourdi le rythme, la lecture devenait parfois laborieuse.

Ce qui sera un coup de génie pour les uns sera d'un ennui mortel pour les autres...



Bref, cette histoire n’a pas du tout fonctionné avec moi mais Princess Bride est un véritable best-seller donc cela tient sûrement au fait que je suis un poil Bisounours bleu...

Les romantiques et les nostalgiques, eux, seront comblés.

Car, après tout, il s'agit tout de même du "Grand Classique du Conte de Grand Amour et de Grande Aventure de S. Morgenstern".
Lien : https://demoisellesdechatill..
Commenter  J’apprécie          40
Princess Bride

Vous trouverez dans ce livre absolument tout ce que vous avez aimé enfant : l'amour, l'aventure, le suspense, les combats d'épée, des méchants, des gentils... ! Tout ! Bien que parodique, cette histoire d'amour est belle, bien écrite, c'est une lecture haletante et passionnante ! J'aime irrationnellement ce livre, je l'ai lu d'un trait, je voudrais le faire lire à tout le monde !

Il me tarde de voir le film, bien que j'ai peur d'être déçue, comme cela peut arriver souvent après une lecture aussi géniale.

Si Babelio me le permettait, il serait mon neuvième livre à prendre sur une île déserte.
Commenter  J’apprécie          40
Princess Bride

L’intérêt premier de ce livre est qu’il est drôlissime — mais pourquoi, comment ? C’est un conte satirique bourré de second degré, qui se lit comme se regarde Astérix Mission Cléopâtre : avec de nouvelles blagues à chaque relecture, certaines pour les petits, d’autres pour les plus grands.

C’est l’histoire de Buttercup (ou Bouton-d’Or), la plus jolie fille du monde, dont Westley, le garçon de ferme, est amoureux, mais qui se fera enlever par l’épouvantable prince Humperdick.

Et l’intérêt second (signe d’une démarche subtile et très réussie), c’est qu’il s’agit d’une superbe aventure.



On y retrouve tous les codes du conte, sans perdre le bénéfice du regard décalé de l’auteur moderne ; on profite de la satire, sans perdre le merveilleux de la fable immémoriale. Bref : c’est au poil.
Commenter  J’apprécie          40
Princess Bride

Perplexe... Cette lecture m'a laissée perplexe, à tel point que le livre m'est tombé des mains à mi-parcours. Non pas qu'il soit désagréable à lire, mais voilà, arrivée au milieu je me suis dit "c'est bon, j'ai pigé, j'ai fait le tour, pas la peine d'aller plus loin".

Car ce livre est assez surprenant : fabrication littéraire avec moult mises en abyme, narration farfelue, quasi oulipienne, écriture décalée, tout est loufoque dans ce pseudo livre d'aventures aux accents d'heroic fantasy. Cela pourrait être un coup de génie, un pur joyau aux airs d'ovni, mais au final, même si j'ai ri par moments, les procédés narratifs et les traits d'humour sont assez similaires et répétitifs à la longue.

Contente d'avoir ouvert ce livre pour voir de quoi il s'agissait, mais sans plus !
Commenter  J’apprécie          40
Princess Bride

Ça faisait longtemps que je voulais lire le roman qui a inspiré ce film culte, grand classique de mon enfance! Je ne sais pas s'il a vraiment besoin de présentation, mais au cas où vous auriez passé les cinquante dernières années dans une grotte, il s'agit d'un pastiche humoristique des romans de cape et d'épée écrit dans les années 70.



Toute l'histoire est vraiment identique à celle présentée dans le film, excepté qu'on en apprend un peu plus sur la backstory des personnages, ce qui est parfait. La principale différence se trouve dans la narration, puisque le livre prend une tournure autofictionnelle qui est absente du long métrage. Selon ses dires, l'auteur aurait décidé d'écrire une version abrégée du roman d'aventure que son père lui lisait enfant afin de faire redécouvrir au grand public "ce grand classique de la littérature". Mais ce que certains lecteurs ne semblent pas réalisé, c'est que le soi-disant roman original n'a jamais existé! L'auteur s'est même inventé des litiges avec les héritiers du créateur d'origine – également fictif – ainsi qu'une compétition avec Stephen King, à savoir qui obtiendrait les droit pour écrire la suite! Il faut dire que l'auteur a toujours joué le jeu, en entrevue ou autre, continuant d'agir comme si tout ça était réel, ce qui est en soi assez drôle.



Les aventures de Westley et de Bouton-d'Or sont donc entrecoupées des commentaires de l'auteur et de passages sur sa vie professionnelle, son mariage décevant ou sa relation père-fils, qui malheureusement ne m'ont pas tellement accrochée. Même si le thème de la filiation est intéressant, le ton ne m'a pas interpelée, surtout qu'il est impossible de démêler le vrai du faux. Certains éléments ont moins bien vieilli, notamment la grossophobie. Impossible de ne pas tiquer, même si ça reste un livre à prendre à la légère.



J'ai lu l'édition 25e anniversaire, incluant un chapitre bonus sensé être le premier chapitre de la suite – écrit avant que l'auteur ne se fasse voler le projet par Stephen King, bien entendu! Ce nouveau texte m'a semblé en fait être un hommage à André le Géant, puisqu'il raconte la mort de son personnage.



Objectivement, Princess Bride n'est peut-être pas un si bon livre... C'est plutôt rare, mais je crois que le film est meilleur – peut-être parce que les tranches de vie de l'écrivain en ont été évacuées. Cependant, la nostalgie fait bien son effet! Même si mon enthousiasme s'est un peu essoufflé au fil des pages, j'ai bien aimé ma lecture. J'étais contente de retrouver tous ces personnages. L'auteur joue habilement avec les clichés du genre. C'est léger, amusant et étonnement très "post-moderne".
Commenter  J’apprécie          30
Princess Bride

Je connaissais de nom Princess Bride, notamment pour avoir beaucoup entendu parler de l'adaptation. Contre toute attente, je n'avais jamais franchi le pas de le lire ou le voir. Allez savoir pourquoi, moi même je ne saurais pas dire. Pourtant, cela faisait quelques temps que j'étais intriguée, et pour cause, dans Kate Daniels d'Ilona Andrews (Ma série préféré de tous les temps), les personnages lisent Princess Bride... autant vous dire que cela a été le déclencheur à mon envie de sauter enfin le pas et découvrir cette histoire.



Cette édition (à la couverture superbe) propose quelques ajouts supplémentaires par rapport à la toute première sortie de 1973. Une introduction et quelques chapitres à la fin sur le bébé de Bouton d'or. Concrètement, dans Princess Bride, deux histoires se dessinent. La première, celle de Bouton d'or, Westley et les autres et la seconde, celle de William Goldman, l'auteur. Je vais donc vous parler des deux de façon distinctes.



Concernant l'histoire de Bouton d'or, nous faisons la connaissance de la jeune femme qui au début de l'histoire n'est pas très agréable avec Westley, son valet de ferme. Jusqu'au jour où elle va se rendre compte qu'en réalité, elle l'aime. Un changement va s'opérer en elle pour devenir une jeune femme bien plus généreuse, gentille et surtout une "princesse" qui n'est pas que là pour être sauvée.



Westley a depuis toujours été fou de la belle Bouton d'or et la phrase "Comme vous voudrez" en est l'exemple le plus flagrant. J'ai aimé découvrir son personnage, qui ne manque pas de courage, d'humour et de force. L'amour donne des ailes, et c'est littéralement le cas pour Westley. Nos deux personnages vont être séparés par les événements et autant vous dire que pour les voir réuni il va falloir un paquet de temps et surtout d'énergie pour se retrouver. Sur le chemin, des duels, de la vengeance un peu de fantastique et surtout de l'espoir. Je me suis aisément prêté au jeu, parfois assez loufoque et un peu décalée, l'histoire de Bouton d'or est mignonne et ne manque de pas rebondissements pour tenir le lecteur en haleine.



J'en viens ensuite à la seconde partie de l'histoire de Princess Bride. Ce roman est présenté comme une édition abrégée et commentée par William Goldman mais qui serait en réalité de S. Morgenstern. Dans cette logique, nous avons donc une introduction de W. Goldman, qui nous présente son rapport avec Princess Bride. La première fois qu'il a découvert le conte, son amour pour les personnages et aussi sa volonté d'en faire une version plus courte et ponctuée de commentaires. Tout commence donc, avec un père, qui lit Princess Bride à son fils...



Concrètement, l'introduction en début de roman est intéressante mais savoir en long, en large et en travers la vie de celui-ci, personnellement, j'ai trouvé ça un peu trop. J'avais envie de connaitre l'histoire de Bouton d'or, par celle de William Goldman. Donc oui, cette introduction n'est pas la meilleure entrée en matière si vous voulez mon avis.



Vient ensuite, l'histoire de Bouton d'or mais pas que. En effet, à plusieurs moments de l'histoire, l'auteur fait des arrêts et prends la parole. Pour ne rien vous cacher, au début, j'étais assez déroutée. Je me suis demandée si c'était une bonne idée... Mais au final, j'ai trouvé cela assez judicieux, puisque les passages coupés sont en réalité superflus. L'auteur nous explique qu'il nous épargne des descriptions à rallonge du paysage et tout un tas de moments sans action et il résume quelques moments peu importants de l'histoire. Ainsi, l'histoire de Bouton d'or est certes raccourci, mais nettement plus entrainante. Et puis, je dois dire que c'est toujours assez drôle ces petites interruptions.



Au fil de l'histoire, on en apprend donc autant sur Bouton d'or et ses acolytes mais aussi sur William Goldman. Mais ça c'était sans compter quelques indices disséminés par-ci, par-là. Car si vous ne saviez rien de Princess Bride - comme moi - vous pouvez avoir quelques doutes sur certains faits relatés par l'auteur et en cherchant un peu, vous ferez le même constat que moi. [SPOILERS] En réalité, tout n'est que fiction dans ce roman, S. Morgenstern qui n'a jamais existé et donc William Goldman n'abrège pas l'histoire de quelqu'un d'autre mais fait croire au lecteur que c'est le cas. [FIN DE SPOILERS] Pour le coup, l'auteur joue la carte de l'originalité. Pas une fois je n'ai pensé à cela. Certes certaines choses étaient étranges et me laissait perplexe mais je ne pensais pas que l'auteur nous aurait baladé à ce point.



En conclusion, Princess Bride est une lecture vraiment originale. J'ai aimé toute la partie conte de Bouton d'or, cette histoire d'amour qui traverse les obstacles et les années. J'ai aussi beaucoup apprécié l'originalité de la construction du roman, qui certes dépayse totalement et perds un peu le lecteur mais propose quelque chose de vraiment décalé. Certains passages, notamment l'introduction m'ont paru assez longs mais l'ensemble se lit rapidement.



Je ressors de ma lecture, contente d'avoir enfin découvert Princess Bride. Cette lecture était surprenante en tout point et si vous n'êtes pas dérangé par les romans dans lesquels les auteurs interrompent leurs récits pour s'adresser directement à vous, alors laissez-vous tenter par cette histoire d'amour, de duels, de vengeance et de petit miracle, le tout, avec humour. Pour ma part, je pense regarder l'adaptation très bientôt !
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de William Goldman (565)Voir plus


{* *}