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Citations de William Irish (279)


Je l’aimais d’amour à. présent et, comme un imbécile, je craignais, si je lui en parlais, qu’elle me
laissât tomber comme un cas désespéré. J’aurais dû mieux la connaître… Jamais. plus, je n’abordai le sujet de mon père ou de mes craintes ; je lui laissai croire qu’elle avait vaincu tout cela. Et ce fut ma perte.
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Je me sentais étrangement attiré par elle. La jeunesse appelle la jeunesse, même si le lieu de la première rencontre est un cimetière ; et à part cette phobie
que j’avais, je n’étais pas différent des autres garçons de mon âge.
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Ce n’était pas la peur de la mort, comprenez-moi bien ; c’était la peur de ne pas être mort et d’être enterré pour mort. En d’autres termes, je craignais que ce qui lui était arrivé m’arrivât à moi aussi un jour. C’était plus fort qu’une
simple crainte, cela devint une obsession, une phobie. Je ne cessais de vivre dans mes rêves cette atroce expérience, et je m’éveillais, inondé de sueur, frissonnant và cette pensée. Enterré vivant ! Par comparaison, la mort la plus horrible
qui se puisse concevoir devenait douce et préférable.
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Je passai par un court stade préliminaire – plus ou moins prévisible – de terreurs enfantines, de cauchemars, de peur du noir, mais cela ne dura pas. Pendant un an ou deux, je
crus avoir surmonté cet horrible choc : il s’atténua un peu, je cessai d’y vpenser nuit et jour. Mais le subconscient ne pouvait oublier une telle chose. Seul
un second choc du même genre, d’une égale intensité, parviendrait à cicatriser la blessure. Ce qu’on appelle combattre le feu par le feu.
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Ils ne répondirent pas, pour la bonne raison qu’ils ne
comprenaient pas. Ils n’étaient pas censés comprendre les élucubrations d’un fou. Ils ne lui posèrent non plus aucune question. Ils semblaient considérer que dans ce cas précis ce n’était pas leur boulot. Ils étaient venus pour l’appréhender, ils l’avaient appréhendé et maintenant ils l’emmenaient – c’était tout ce qu’on leur avait demandé de faire.
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C’était encore un môme, il s’est fait avoir. Le môme est tombé amoureux d’elle, le môme s’est cru un homme et le môme a parlé mariage. La fille et son ancien partenaire de music-hall se sont renseignés sur lui et ils ont découvert qu’il appartenait à
une famille de la haute, ce qui laissait prévoir de l’oseille. Ça devenait intéressant. Alors, ils ont monté leur truc et ils l’ont possédé.
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C’est encore un de ces mariages éclairs de surprise-party. Seulement ce n’était.pas un vrai mariage ; tout était truqué. Elle était déjà la femme d’un type quelconque ; aussi, pour éviter de se mettre sur le dos une histoire
de bigamie, elle a inventé toute une mise en scène, une cérémonie à la flan. C’est
une des choses les plus dégueulasses dont j’ai entendu parler.
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Elle avait toujours le dernier mot. Un gars et une fille d’une petite
ville de province… n’étaient pas à la hauteur contre un tel adversaire. Il serait bon pour la chaise électrique. Et elle redeviendrait une entraîneuse
dure à cuire dans un bagne quelconque. Elle n’aurait plus de cœur, plus d’espoir, plus même de rêve pour s’y réfugier.
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La
bataille était commencée. Une bataille où elle ne disposait que de son intelligence,
de ses nerfs et de cette intuition féminine qui est donnée à toutes, même à une
taxi-girl. Elle comprit que, dès lors, le moindre coup d’œil, le moindre
mouvement allait compter, car il n’y aurait pas de quartier.
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Ceux qui nous intéressent, ceux qui peuvent vraiment nous aider seront encore là les garçons, la bonne femme du vestiaire, celle des lavabos, tous ces gens-là. J’y
arriverai, même si je dois chercher des cheveux roux sur les brosses des toilettes…
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Si tu connaissais mieux les femmes, tu saurais que jamais une femelle ne se servirait d’une autre comme intermédiaire dans une affaire pareille. Un homme peut-être, mais pas une femme. Ou elle ferait le sale boulot elle-même, ou elle ne le ferait pas du tout.
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On ne va pas balancer un bout de papier de cette importance après n’y avoir jeté qu’un coup d’œil rapide. Non. Il n’en avait pas fini avec ce billet. Il l’a gardé. Mais où ?
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J’ai peur de la nuit, j’ai peur du jour, j’ai peur du bruit, j’ai peur du silence. J’ai peur de l’air même
que je respire. Fichez-moi la paix.
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C’est drôle, c’est toujours la même chose, avec
les filles comme vous. Les revolvers partent toujours comme ça, d’eux-mêmes… et
rudement précis, avec ça… Est-ce qu’il est tombé, après le coup de feu ? Répondez-moi.
Oui ?
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La femme avait la force du désespoir, la force du suicide. Bricky avait pour elle la force que donne l’instinct de conservation. Ces deux forces parvinrent à une
sorte d’équilibre, un équilibre qui devait forcément se rompre d’un moment à l’autre.
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Pas besoin d’être un
homme pour savoir qu’on ne met pas de boutons marron à un costume bleu ou gris.
En tout cas, il ne vient pas de son smoking.
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Ça n’engage à rien de donner une allumette. C’est pas comme d’offrir un verre ou un cigare. D’ailleurs, si on admet qu’il a emprunté des allumettes, c’est qu’il n’en avait plus. Et, dans ce cas-là, on devrait trouver son étui vide quelque part. Or, il n’y en a pas.
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Quand quelqu’un est un grand liseur, il y a des chances pour que tous les livres de sa bibliothèque soient du même genre. Ici, tu en as tout un assortiment. Tous d’un genre différent. Il devait en lire un tous les six mois, quand il avait une insomnie ou quelque chose.
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À quoi bon tenter de dissimuler les traces d’un
acte au fond sans importance, quand un homme gisait mort dans la pièce voisine ?
Ce n’était plus la peine d’essayer de dissocier les deux crimes.
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Il paraissait environ trente-cinq ans. Mais l’âge d’un homme est plus difficile à estimer que celui d’une femme ; il pouvait avoir aussi bien trente ans que quarante. Ce masque de cire qu’elle examinait avait dû être encore plaisant à voir une heure auparavant – peut-être plus, ou moins – mais cela ne voulait rien dire : les anges ont bonne figure… et les démons aussi.
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