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Citations de William Irish (279)


C’était
comme de lire une page dont l’écriture se serait un peu effacée, estompée, décomposée.
Une page d’écriture qui aurait été exposée à la pluie. Tous les signes s’y
trouvaient encore, mais ils étaient brouillés. Les lignes qui avaient constitué
les traits du visage n’étaient plus que des sortes de coutures. La bouche, qui
avait peut-être été ferme ou molle, amère ou gaie, n’était plus qu’une brèche, ouverte
dans le visage. Les yeux qui avaient peut-être été doux ou cruels, spirituels
ou stupides, n’étaient plus que des pierres luisantes et sans vie.
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Même sans lumière, on ne
met pas une éternité pour monter au premier étage d’une maison et en
redescendre. Il devrait déjà être de retour. Il y a longtemps qu’il devrait
être de retour.
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Il fallait garder le large, ne pas rester à portée de son
étreinte. L’expérience lui avait appris à manœuvrer ainsi, à éviter de s’éterniser
et de subir les reproches et le blablabla des plaidoiries. Elle avait bien été
forcée de l’apprendre.
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Elle ressemblait à un visage… comme toutes les horloges. C’était le visage d’une amie. Drôle d’amie pour une jolie fille de vingt-deux ans, mince et rousse ! Mais grâce à elle le désespoir faisait place à la ténacité.
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 On peut être très hardi, quand on n’aime qu’un peu, et égoïste aussi… C’est soi que l’on met au premier plan, celle qu’on aime ne vient qu’ensuite. Tandis qu’un trop grand amour vous rend lâche. On a toujours peur de faire tant souffrir, ne serait-ce qu’à peine…
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Elle avait à peine quinze ans que je l’aimais déjà. Je l’ai aimée dès que l’on peut aimer. Je ne parviens pas à concevoir que les mots Marjorie et amour soient deux mots différents. Dans mon cœur, ils se sont toujours confondus.

« Je l’aimais depuis nos premiers jeux d’enfants, et ces petites danses guindées, que nous dansions dans les bras l’un de l’autre. Elle était si jolie alors, avec son ruban rose dans les cheveux et la ceinture assortie ! Comment a-t-elle pu se transformer en cette chose, là-haut ? Est-ce toujours cela, le destin des jeunes filles ? Est-ce à cela que doivent s’attendre les petits garçons qui les aiment ?

« Je l’aimais trop, voilà toute l’histoire. Mon histoire à moi.
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Jamais la vue d’un être humain ne lui avait causé autant de joie que l’apparition de cet homme. Oui, même la présence de Marjorie, durant ces années où il l’avait si tendrement chérie, ne lui avait jamais procuré un sentiment d’une force pareille. L’instinct de vivre est plus fort que celui d’aimer.
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Les mots, reprit-il, n’y changent rien, ils ne peuvent pas nous changer, nous. Il n’y a pas de mots assez forts pour cela. Donne-moi une chance… Regarde, je vais te montrer !
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Il aperçut le visage de Marjorie et l’univers entier vint s’y condenser. Le monde le plus beau qu’un homme puisse rêver… Le visage que représente pour l’homme un reflet de Dieu, le seul parfois qui lui soit octroyé. Le visage de cette femme, qui était sa femme.
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Ces douces lèvres, qu’il avait goûtées des milliers de fois, maintenant crispées, dures, comme il ne les avait jamais vues ! Ces yeux, qui avaient pleuré pour lui, souri pour lui, espéré avec lui, maintenant étonnés, comme il ne les avait jamais vus, écarquillés de surprise !
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Il cherchait à utiliser au mieux la seule arme à sa disposition : l’amour qu’elle avait pour lui. En conséquence, il se voulait aussi séduisant que possible. Il fallait qu’elle le retrouve tel qu’il lui était apparu la première fois, et non la dernière.
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Ce n’est pas d’alcool que je suis ivre. C’est de peur.
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D’où il se trouvait, il l’apercevait dans la salle. Si belle, si désirable, si prostrée, que le cœur lui en saignait. Il avait besoin d’elle à en crier. Il était essentiel de ne pas la perdre de vue une seconde, essentiel de ne pas regarder ce qu’il était en train de faire.
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Etre parmi des amis ! Plus de soucis ni d’inquiétudes. Je me sens maintenant en sécurité. J’ai vécu dans une sorte de cauchemar… Mais le mauvais rêve est fini. Je suis réveillée… J’entends de la musique, et des rires. Et j’ai un ami en face de moi…
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Etreignant son verre à le briser, grimaçant d’une répulsion où le goût n’était pour rien, s’obligeant à avaler l’alcool gorgée par gorgée, jusqu’à ce que son verre fût vide. C’est l’alcool qui raconterait l’histoire à sa place et serait l’instrument de la réconciliation.
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Je souffre, et on ne peut pas aimer et souffrir à la fois. C’est l’un ou l’autre. Je me demande parfois si tu n’es pas aveugle ? Peut-être ai-je trop bien joué mon rôle ?… me suis-je trop bien cachée ? Ne vois-tu pas ce que tu as fait ? Ne vois-tu pas en quel enfer tu as transformé notre ménage ?
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Même les plus déshérités, ceux qui logent dans les taudis les plus sordides de la Première ou de la Deuxième Avenue, conservent leurs toits. Personne ne vient les en déposséder. Ils sont chez eux et ils y restent. Tout le monde a quelque chose. Personne n’est totalement démuni… Personne, sauf moi…
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La vie, à elle seule, ne peut faire tout le mal que tu m’as fait. Elle n’a pas cette cruauté, qui est tienne. La vie peut vous déposséder de certaines choses, mais du moins elle vous en apporte d’autres en échange. Elle offre toujours une compensation quelconque. Si elle vous prend vos illusions de jeunesse, elle vous donne à la place la fortune, par exemple. Si elle vous refuse la fortune, elle vous donne peut-être l’amour.
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Sera-t-il capable de me rendre ces années qui auraient pu être si belles, si heureuses, si comblées, à New York, et qui ont été gaspillées et empoisonnées ? Ces premières années de notre mariage !… Tu as pulvérisé tous mes rêves, toutes mes illusions. J’ai l’impression de les entendre craquer sous tes souliers quand tu t’approches de moi.
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La femme doit suivre son mari, c’est certain, et je le désirais sincèrement. C’est une des lois du mariage. Mais tu en as fait un exil permanent, tu m’as complètement isolée d’eux. Entre-temps, par la moindre petite visite, pour adoucir l’épreuve de cette séparation, pendant que maman était encore là ; et pourtant, cela lui aurait fait tant de plaisir !
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